( 31 décembre, 2019 )

L’année se termine …

 

Chaque année, il est de bon goût de faire le bilan de l’année écoulée, histoire de fermer une porte. Eh bien, j’ai été ravie de claquer 2019 ! Dire que ce fut la pire année de ma vie, peut-être pas, mais ce fut très certainement parmi les plus difficiles à vivre !

Tout d’abord le choix compliqué de prendre ou de ne pas prendre ma retraite anticipée pour raisons de santé s’est heurté à une peur de tomber dans la case « senior » avant l’âge, à une baisse considérable de revenus. Heureusement, au vu de la nouvelle réforme de retraites, je n’ai plus aucun regret et je vis même sereinement cette nouvelle vie.

N’empêche que faire un tel choix ne fut pas si simple et m’a vraiment perturbée.

2019 a vu ressurgir des fantômes du passé dont je me serai bien passée. Une fois encore j’ai découvert jusqu’où pouvait se nicher la perfidie humaine ! Une épreuve que j’ai enjambée la tête haute. La douleur a succédé à la douleur avec la fin effroyable de ma petite maman suivie de celle de ma petite soeur. L’impression de tomber dans un tunnel sans fond, mais curieusement toujours je suis toujours debout ! Je m’en étonne moi-même.

On comprendra que côté publication littéraire, je n’avais pas le coeur à poser les mots et je n’ai rien écrit en 2019. Ce fut donc une année faste qui a vu des contrats se défaire, des orientations s’amorcer, des liens se nouer, d’autres se briser.

La vie, quoi !

On ne sort pas intact d’une telle année, mais elle se termine dans un esprit de paix, de gratitude, car la vie reste merveilleuse et ce sera avec un immense plaisir que je claquerais la porte dans quelques heures pour faire ce pas en avant vers 2020.

Beaucoup de projets se dessinent déjà, de nouveaux partenariats, des passions qui se renforcent …

Souhaitons que cette paix à laquelle j’aspire tellement soit une vraie réalité !

Et continuons à croire en l’impossible !

Afin que vivent les rêves à jamais !

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( 31 décembre, 2019 )

Changer sa façon de voir la vie

 

Nous voilà face à la grande porte, celle qui va nous faire changer d’année !

Honnêtement, j’ai hâte que 2019 se ferme définitivement, tant de douleurs cette année, tant de larmes. Mais parmi cette souffrance, il y a toujours une fleur qui pousse et j’ai aussi cueilli de jolies fleurs en 2019, retrouvé ma soeur même si c’est pour la perdre définitivement, croisé des routes semées de roses. Je sais que cette année tout comme certaines que j’ai déjà traversées vont laisser des traces, mais parfois il faut des épreuves douloureuses pour se réveiller !

Dommage … Il suffirait de si peu pour changer sa vie. En tous les cas, je vais essayer de ne pas l’oublier.

Tout d’abord se lever simplement en souriant. Peut-être que la nuit fut mauvaise, peut-être que des cauchemars du passé se sont invités, mais peu importe, chaque jour est un nouveau jour, alors il faut continuer à sourire !

Cesser de tout prévoir à l’avance, car cela ne peut générer que de la frustration simplement parce qu’en cas d’échec, ce sera trop douloureux. Se focaliser sur une vraie réalité, le présent !

Amis, lecteurs, c’est pour vous :

Savourez-le, ce présent, acceptez-le comme une bénédiction, n’attendez rien en retour, donnez simplement parce que vous en avez envie. L’amour, l’amitié ne se vivent pas égoïstement mais se partagent. L’ami de votre ami est votre ami si vous savez comprendre ce lien unique qui unie les hommes.

Laissez surtout de côté les sentiments de haine, de rancune, les jugements hâtifs, les critiques trop rapides. Votre vision ne va dépendre que de votre façon de voir les choses, ce n’est pas pour autant que c’est la vérité. Fuyez les bagarres, les conflits, ne cherchez ni le pouvoir ni la violence.

Battez-vous pour exister positivement !

La vie est une magnifique aventure, certains n’ont plus votre chance, celle d’être vivant, alors ne détruisez pas la vie des autres ni la vôtre pour une mauvaise façon d’appréhender la vie ! Ne mourrez pas de l’intérieur !

Franchissez tous cette porte en la claquant bien fort et allez vers le lumière de 2020  !

Bonne dernière journée de 2019

 

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( 30 décembre, 2019 )

L’écriture est-elle un pouvoir ?

L’écriture est certainement une des inventions les plus importantes de l’histoire de la civilisation, preuve en est, c’est le pont qui nous a fait passer de la préhistoire à l’histoire.

Le pouvoir de l’écriture n’a pas le limite. Prenons les premiers livres, ne sont-ils pas toujours lus aujourd’hui ? N’ont-ils pas guidé des milliers de personnes ? Pour ne citer que la Bible, la  Torah ou le Coran.

Les mots peuvent être une véritable arme, pouvant de par leur contexte être interprétés, changés, galvaudés. À l’inverse, les mots bien posés peuvent apporter du réconfort, de la sécurité, ils peuvent faire du bien à l’âme.

L’écriture a un pouvoir thérapeutique. Écrire ce que l’on a sur le coeur, ce que l’on ressent, permet souvent de se sentir mieux. Ne plus rester seul avec une angoisse en la posa,t sur le papier est libérateur.

Il faut continuer à véhiculer l’écriture positive, celle dont le pouvoir ne sera utilisé que pour faire du bien. Ce seront ces petits mots déposés pour réconforter, ces traces juste là pour dire à quel point on tient à une personne, ces émotions glissées sur une feuille que l’on pourra relire à l’infini.

L’écriture a le pouvoir de tuer, car un mot pour détruire une personne, mais il a surtout le pouvoir de redonner espoir et c’est ce pouvoir là qu’il faut glorifier !

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( 29 décembre, 2019 )

Ah ! Cette résilience !

 

Un mot très à la mode la résilience et pourtant bien galvaudé à tel point que de nos jours, tout le monde se découvre un fait de vie lui permettant d’apposer sur son front cette étiquette.

Qui sont les vrais résilients ? Ce sont souvent ceux qui ont tellement soufferts qu’ils ne le montrent pas, dessinant un sourire franc sur le visage, simplement parce qu’ils en ont tellement vu, qu’ils ont choisi de ne voir que le bon côté de la coupe. En général, les autres ont même oublié qu’un jour …

Ceux qui ont vécu des maladies terribles et sont toujours debout, des pertes abominables et n’ont pas sombré avec. Ce sont ces enfants à qui on a volé l’innocence et qui vont devenir des adultes solides.

La résilience, c’est ce petit gamin orphelin qui va se battre pour devenir quelqu’un, ce gosse qui a vu son père tabasser sa mère et qui pourtant adulte continuera de croire en l’amour, c’est cette personne que l’on a voulu briser, lui volant ses rêves, ses espoirs et qui une fois à terre s’est toute seule relevée, persuadée que le meilleur restait à vivre.

La résilience, c’est cette force que nous avons tous en nous et qui nous permet de croire que rien n’est impossible, que le bonheur existe, qu’il suffit de ne pas être trop gourmand et de savoir regarder, c’est cette main que nous tendons vers le ciel lorsque notre monde s’écroule en jurant simplement que nous n’allons rien lâcher.

Nous sommes tous à un moment de notre vie des résilients.

Je suis une résilente et par mes mots, je crie aujourd’hui ce que longtemps j’ai tu.

Il faut croire en notre pouvoir sur notre corps, croire en l’amour, en la paix, et aucun combat ne pourra nous forcer à rester coucher !

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( 28 décembre, 2019 )

Comment ça va sur la planète ?

 

Comme le dit fort bien Claudio Capéo dans sa chanson : « Comment ça va, ça va, ça va, ça va. Sur ma planète. Je te répondrai ça va, ça va, ça va. Comme-ci comme-ça. » On est tous confronté un jour à cette question rituelle « comment ça va ? »

Et plutôt que de dire « ça va moyen », nous nous trouvons presque tous, malgré nous, avec la réponse automatique « ça va ! » parce que l’on sait pertinemment que « l’autre » n’a au fond aucune envie d’entendre une autre réponse.

La société est négative, pessimiste, personne ne peut le nier, c’est la masse humaine dans son intégralité, notre monde est tellement égoïste que nul n’a envie de s’arrêter devant un individu en particulier. C’est ainsi que parfois, on apprend qu’une personne que l’on connaissait via les réseaux sociaux ou dans notre quartier s’est endormie pour toujours sans que personne ne s’en soucie.

Avant, les gens se parlaient, discutaient, se retrouvaient pour papoter. Aujourd’hui, Internet a remplacé le contact, tout se fait via Messager ou WhatsApp, plus d’humanité, plus d’empathie.

Alors dernière un écran, on lit quotidiennement le « tout va bien » de chacun, sans s’attarder, sans poser plus de questions. On se dit juste que puisqu’elle l’écrit, c’est qu’elle va, et puis si elle ne l’écrivait pas, est-ce qu’on irait tout de même s’interroger sur le pourquoi ?

Tout le monde veut la paix intérieure, donc tout le monde est disposé à n’entendre que le « ça va ! »

Alors, comment ça va les amis ? Et moi, est-ce que ça va ?

J’ai juste envie d’hausser les épaules  et de dire «  ça va, ça va, moyen, parce que je n’aime pas les fins d’années, mais ça va, ça va, tant que les étoiles brilleront, tant que le soleil ne disparaîtra pas, tant que l’horloge du temps ne s’arrêtera pas, tant que vous serez là, alors oui, ça va ! »

 

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( 27 décembre, 2019 )

Cet âge qui divise …

 

Je ne fais pas de politique et je n’en ferai jamais, car pour moi, à partir du moment où on accède au Pouvoir, on perd son identité et on pactise avec le Diable. L’âge de la retraite est le sujet de l’année, divisant les français, les montant les uns contre les autres. Avant, il y avait un vrai respect et une solidarité lors des grèves, aujourd’hui, c’est chacun pour soi et si on peut écraser le voisin, on le fait.

Je lis régulièrement avec stupeur les remarques de chacun, violentes le plus souvent, totalement égocentriques, centrées sur leur propre profession, fustigeant sans complexe celle des autres. Tous les coups sont permis, tous les dénigrements également.

Pourquoi les hommes ne peuvent-ils raisonner avec un cerveau ? Est-ce trop leur demander ? L’âge légal de la retraite divise à cause en particulier du bonus-malus ( qui je le reconnais est une honte), mais aussi parce que certaines branches sont privilégiées.

Les privilèges existent depuis toujours et la Révolution Française est bien loin et l’abolition ne fut que ponctuelle et illusoire. Il y aura toujours des riches et des pauvres. Alors pourquoi monter les uns contre les autres ? La jalousie de ceux qui n’ont pas assez ? Ou simplement la connerie humaine ?

De plus cet âge symbolique est bien plus complexe qu’un simple chiffre.

Si on regarde l’analyse des sociologues, on remarque que beaucoup d’hommes veulent une retraite à plus de 64 ans contrairement aux femmes. Peut-être que cette donnée, qui ferait hurler les féministes, serait à prendre en compte.

On dénote 25% de décès de sexe masculin deux ans après la retraite, ce qui n’est pas notifié pour les femmes. Les hommes ne vivent-ils majoritairement que pour leur travail, que pour le pouvoir que leur procure cette situation? Serait-ce parce que les femmes, elles, ont eu l’habitude de travailler tout en s’occupant de leur marmaille, du foyer, et surtout savent s’occuper ?

On ne s’étonne plus que ce soit majoritairement les hommes qui votent un rallongement de l’âge de la retraite ! Surtout qu’un député ne doit pas avoir un travail si pénible que cela ! Même si on les voit bailler à se déchirer la mâchoire dans l’hémicycle.

Après, il faut rester sensé,  il y a des fonctions plus pénibles que d’autres, ( je mets au masculin, mais cela s’applique aux femmes), le brancardier qui doit porter des charges lourds, imaginez-vous cet homme à plus de 65 ans, le corps déjà usé ?

Les aides-soignants, les infirmiers, les enseignants en zone sensible, les ouvriers sur les chantiers, les pompiers , les policiers etc …

Dernièrement, je discutais avec plusieurs personnes de profession libérale qui continuaient à travailler « par plaisir » bien au-delà de l’âge légal de la retraite : sophrologues, psychologues, thérapeutes, médecins non hospitalier, avocats …

Certains veulent un allongement car cela les arrange, parce qu’ils ont un métier qui leur donne du plaisir, alors que d’autres s’y rendent à contre-coeur.

Alors pourquoi casser du sucre sur une profession qui n’est pas la vôtre ? Pourquoi toujours médire sur les autres ? Vous avez envie, besoin de partir plus tôt mais peut-être pas votre collègue !

L’âge de la retraite est un problème sociologique bien plus qu’un problème politique et les vraies questions devraient se poser dont la question du « choix » ( sans bonus-malus !), celle de la tolérance !

 

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( 27 décembre, 2019 )

Maladies thyroïdiennes, toujours …

 

Encore, toujours, les années se succèdent et rien ne change. Des médicaments en rupture de stock, des malades non écoutés, des diagnostics trop lents, des dosages complexes, des symptômes en yoyo, non vraiment, rien ne change ! On espère toujours un miracle qui n’arrivent jamais !

Chaque année, des associations se battent, des malades lèvent le poing, mais c’est toujours aussi difficile d’être entendu !

Certains malades ont la chance de retrouver une vie « normale » rapidement. Ce sont souvent des personnes avec un dérèglement facile à rééquilibrer, mais chaque personne est totalement différente et il n’existe aucune recette miracle sinon cela se saurait.

Les malades en ont vraiment assez de devoir répondre à la question : « comment vas-tu ? » par une réponse bancale. Car comment expliquer à une autre personne non touchée par cette pathologie que même « stabilisée », il peut y avoir des jours « sans ». Que même si tout va bien depuis des semaines, cela ne veut pas dire que l’on est guérie, cela ne signifie pas que nous pouvons vivre « comme avant ». Comment dire aux diseuses de leçons, que ce n’est pas parce que ELLES, elles vont bien que c’est notre cas. C’est une maladie tellement complexe !

On voudrait tous aller bien ! On voudrait un traitement miracle, mais aucun n’existe ! On se contentera d’espérer pouvoir avoir un médicament de substitution qui va nous permettre de vivre le mieux possible.

Alors oui, face aux instances politiques, chaque malade espère un changement véritable pour l’année qui se profile, mais au fond, ne sommes-nous pas un peu utopiques ?

Le gouvernement actuel ne donne pas l’impression d’être disposé à céder quelque soit le domaine !

Devons-nous pourtant continuer à subir les désagréments de ces maladies ?

Combien d’entre vous n’ont plus la force d’aller travailler ? Combien de malades souffrent en silence, n’osant même plus parler de cette maladie ?

Combien de couples brisés ? De familles détruites ?

Quand serons-nous écoutés vraiment ?

 

Papillons, continuons à nous serrer les coudes, à avancer la tête haute, à ne pas nous décourager même si c’est diablement difficile et à croire qu’un jour, nous serons entendus !

 

Continuez à diffuser ce recueil pour donner une chance à cette maladie d’être reconnue !

https://www.evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie

 

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( 26 décembre, 2019 )

Ces bonheurs si simples …

Écrire a toujours fait partie de moi, comme une seconde peau. Une passion qui ne s’achèvera qu’avec moi. On pense qu’arriver un certain âge, je pensais ne plus découvrir un bonheur identique et pourtant, la peinture s’est imposée comme une évidence avec une telle force que j’en ai encore le tournis.La découverte de la Beauté !

J’ai toujours tâté du pinceau ou du crayon avec mes élèves, sans oser me lancer.

Comme je l’ai déjà expliqué sur ce blog, mon père était un artiste méconnu faisant des merveilles ( et je ne le dis pas parce que je suis sa fille). C’était un artiste tourmenté, toujours soucieux d’atteindre la perfection. Il aurait été malvenu à « Nous », ses filles, de lui faire de l’ombre, alors on n’a jamais tenté de suivre ses traces dans notre jeunesse.

Est-ce la disparition de ma maman ou simplement un besoin viscéral de mettre en couleur mes émotions, mais j’ai osé ! Et la passion s’est révélée magie pure.

Peindre, c’est simplement faire corps avec les couleurs en se vidant l’esprit de toutes pensées négatives, en fusionnant avec l’Univers. Cela fait presque mystique, mais c’est un tel bonheur qu’il n’y a pas de mots pour en parler.

Pour certains, cette passion de la Beauté se traduira par des photos, des dessins pris sur le net, pour d’autres ce sera juste croquer des scènes de vie, pour moi, c’est jongler avec les couleurs comme je jongle avec les mots.

Et si le bonheur, c’était juste ça, vibrer pour une image, pour un paysage, vibrer pour la vie …

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Toile faite d’après tuto Youtube

 

( 25 décembre, 2019 )

Quelles leçons avez-vous apprises cette année ?

 

Aujourd’hui, c’est Noël et comme lorsque j’avais dix ans, je souhaite à tous ( et à moi particulièrement) la paix !

Cette année 2019 se termine bientôt et c’est une bonne chose. Ce ne fut pas une année phare pour beaucoup. Il paraît que l’on va débuter une décennie positive ! Cette dernière laissera des traces indélébiles de son passage un peu comme un voile de nuages dans le firmament.

Qu’ai-je appris cette année ? Tout d’abord que tout a une fin. Je le savais déjà, mais la vie me l’a rappelé avec violence. On est tous mortels et franchement, ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle ! Quoique, peut-être que si, car il faut en profiter à fond !

Vivre à fond, c’est vivre en prenant du recul, en s’éloignant des personnes qui n’apportent rien de bon ( et j’ai fait un sacré ménage depuis septembre), à resserrer les liens de ceux qui comptent ( là aussi, j’ai vraiment pris conscience que certaines personnes font partie de ma vie à jamais.

J’ai appris aussi que d’autres ont la rancune tenace et sont prêtes à tout pour rester sur le devant de la scène, quitte à broyer ou tenter de détruire la vie des autres. J’ai appris à les ignorer et qu’est-ce que c’est bon !

J’ai appris à oser innover, essayer, tester la créativité qui est au bout de mon pinceau, et même si ce n’est pas encore une réussite totale, cela reste un plaisir sans nom.

J’ai appris surtout à me poser, à apprécier cette plénitude que je savoure depuis que je ne travaille plus, à observer la vie autrement, les couleurs, les émotions …

J’ai retrouvé le plaisir d’inventer des histoires et j’espère que 2020 verra naître une profusion de manuscrits.

J’ai appris que ce n’est pas une faiblesse de pleurer et que surtout cela permet de mieux savourer sa vie.

Peut-être que j’ai simplement appris ce que signifiait vraiment le mot « vivre » …

 

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( 24 décembre, 2019 )

Demain sera mon premier Noël sans toi …

 

Tu m’as mise au monde, tu m’as appris à parler ( et ce fut plutôt réussi vu que je suis une vraie pipelette), tu m’as appris à toujours positiver ne cessant de dire que rien de pire ne peut arriver, qu’il y a toujours un arc-en-ciel après la pluie et que les étoiles sont là pour nous parler. Tu as bercé ma jeunesse, ma vie de maman, toujours présente pour me soutenir, sans jamais t »imposer, même lorsque mon petit ange s’est envolé. Je t’ai à mon tour tenu la main durant les sept ans de cette fichue maladie qui te dévorait tes souvenirs, phagocytant ta vie.

J’avais pris l’habitude de toujours chercher un petit cadeau pour Noël qui te faisait briller les yeux, toi qui étais tellement coquette. Cette année encore, je me suis vu prendre un gilet qui t’aurait été à merveille et le reposer rapidement comme s’il brûlait ma peau.

Ce sera mon premier Noël sans toi et même si l’an dernier, ton sourire était moins visible, tu étais encore bien présente à me serrer fort la main comme pour me dire ce que ta bouche ne pouvait souffler.

Ce sera mon premier Noël sans toi et comme cette année fut maudite, sans ma soeur qui t’a rejointe en novembre. Beaucoup de vide cette année face à cette fête familiale. Un pincement au coeur qu’aucune magie ne eut enlever. Même le papa Noël ne m’accordera pas :  « Encore une heure, juste une heure … »

Ce sera mon premier Noël sans toi, mais dans mon coeur, sache ma petite maman que ce ne sera jamais le dernier.

Bon réveillon de Noël à tous et prenez soin de ceux que vous aimez …

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