La culture
Ah la culture, on en a parlé durant le second confinement, des libraires fermées, des rayons scotchés, des salons annulés. On en a vu des posts d’auteurs découragés, de lecteurs contraints de passer par Amazon pour se procurer le Saint Graal, et puis, la première phase du déconfinement a sonné et les gens se sont précipités dans les magasins de jouets, normal puisque Noël, c’est pour les enfants, mais les ventes de livres en librairie n’ont pas bougé. N’ayant aucune librairie à proximité, j’ai dû faire une longue marche à pieds pour en trouver une, bien tristounette, avec peu d’accroches en vitrine, un peu comme si le virus l’avait contaminée aussi. Je suis ressortie dépitée sans avoir fait un seul achat, me ruant sur un magasin d’art où là les couleurs et les pigments m’ont redonné le sourire.
L’importance de la culture : Serait-ce d’en avoir trop parlé durant ce confinement que son impact a diminué ? Peut-être aussi à bien y penser l’économie étant en berne, ce n’est plus vraiment une denrée prioritaire ? Car même si la culture est la nourriture de l’esprit, un ventre vide reste un ventre vide ! Et surtout, pour l’avoir constaté, le confinement enlève « l’envie », et sans envie, plus de lecture, juste des besoins élémentaires comme la télévision qui ne demande pas trop à réfléchir.
La culture est-elle morte ? Non, elle a connu bien pire au travers des siècles, elle se retrouve juste éclipsée, pour un temps, avant de refleurir au printemps ! Il faut y croire !