( 22 décembre, 2022 )

Apprendre sert toujours

Régulièrement je reçois des messages sur mon blog pour me demander si la peinture s’apprend ou si c’est inné. Je fais partie des personnes qui pensent que tout le monde peut peindre ou écrire, mais que pour réussir il faut travailler sinon on obtient un résultat réducteur. Après, il existera toujours des personnes plus douées que d’autres.
Peindre ou dessiner nécessite une technique qui s’apprend.
Faut-il prendre des cours ?
Là je dirais c’est selon les personnes. Pour certains, avoir un professeur sur les dos s’avère agaçant et anti producteur. Mieux vaut ne pas insister !
Heureusement à notre époque, il existe de nombreux cours en distenciel, soit sur YouTube soit sur d’autres sites. Souvent ce sont des artistes ou des professeurs d’art plastique qui les expliquent mais parfois des autodidactes.
Il est toujours très instructif d’apprendre ! Un humain ne peut à lui seul penser à toutes les astuces d’où l’importance de coupler les deux même si on prend des cours individuels ou collectifs.
Ces tutoriels vont permettre de se perfectionner, de changer de technique, de récupérer une erreur.
Dans tous les cas, pour réussir, il faut recommencer encore et encore, sentir les couleurs et surtout s’autoriser à innover.

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( 21 décembre, 2022 )

Comment vendre un livre en période de crise ?

En voilà une question qui est bonne ! On a l’impression qu’en cette période difficile, rien ne se vend. Je resterai plus nuancée. Un bon livre ou une bonne promotion publicitaire, et le tour est joué. Ah, si c’était si simple ! Cela se saurait, non ? Plus de 430 millions de livres sont vendus en France chaque année, avec une hausse durant la période du Covid. Cela en fait des lecteurs tout de même. Le souci n’est donc pas de ce côté, car un amoureux addict aux livres, même fauché achètera au moins un livre dans une année. Le problème est le nombre de livres qui sort chaque mois, tellement qu’aucun être humain ne pourra jamais en lire autant. Alors, comment vendre un livre ? Personnellement, je déteste le terme vendre, je préfère l’expression : comment faire lire un livre ou comment être lu ? Tout d’abord, ne pas avoir « le melon », et prendre du recul.
Ensuite, parler de son livre avec simplicité, le lire dans les transports ( si, si, cela marche, je l’ai fait), échanger avec d’autres auteurs et faire des échanges. Outre le fait que votre livre sera lu, vous découvrirez ainsi des auteurs méconnus. D’autres petites astuces comme le dépôt de votre livre en librairie ou en médiathèque. C’est un petit investissement financier, mais qui fait boule de neige. L’ayant fait dans trois médiathèques lors de la sortie de Rouge, ces dernières continuent à m’être fidèles et à se procurer la majorité de mes sorties.
N’oublions pas les chroniqueuses très efficaces à condition qu’elles soient objectives et aient vraiment lu le livre.
En résumé, un livre peut se vendre en période de crise, alors vous les lecteurs, ne négligez pas l’aide que vous pourriez apporter aux auteurs qui n’ont pas leur tronche sur les bus de la capitale, laissez un commentaire sur Amazon ( et peu importe s’ils ne paient pas leurs impôts en France, les petits auteurs, eux, déclarent leur maigre vente), ou sur Babelio.
Faisons vivre ensemble les livres !

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( 20 décembre, 2022 )

Gentillesse

Dès mon plus jeune âge, on m’a appris à être polie, aimable, souriante, toujours gentille. Cela me semblait normal. Seulement, personne ne m’avait dit qu’être trop gentille signifiait donner le contrôle de nos vies à d’autres qui le sont beaucoup moins. Ainsi, j’ai donné, sans compter, sans limite, innocemment. À mes proches, à mes ami-e-s, je leur disais à quel point je les aimais, comment ils étaient fabuleux, parce que l’on m’avait appris à être positive, à offrir de l’espoir à tout un chacun. Seulement, personne ne m’avait dit que le simple fait de sourire de tout son coeur pouvait être mal interprété, qu’il y a toujours sur cette terre, des aigris, des jaloux, des frustrés. J’ai pourtant persisté les larmes aux yeux, parce qu’on me l’avait appris, parce que pour moi, la vie ne pouvait rimer qu’avec le mot « Aide ». Seulement, personne n’a su m’expliquer pourquoi je me perdais ainsi à trop donner, à trop aimer, quitte à m’oublier. Alors, je me suis assise sur un banc, et j’ai laissé passé le temps. Simplement parce que j’étais gentille, simplement parce que je n’arrivais pas à faire autrement. J’ai juste appris à ne pas y laisser des morceaux de vie, car être trop gentil, c’est offrir sur un plateau le pouvoir à tous ceux qui, eux, incapables de comprendre, sans empathie, n’hésiteront pas à vous mettre à terre en utilisant ruses et charmes. Coupant ainsi vos ailes. Vous empêchant de vous envoler, de reprendre votre liberté. Alors, je me suis levée, éloignée de mon banc, et ai juste demandé : Pourquoi ? Pourquoi la gentillesse n’est-elle pas reconnue ? Pourquoi notre monde est-il si noir ? Je n’ai toujours pas eu de réponse, mais je continue à aller m’assoir sur ce banc, on ne sait jamais …

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( 19 décembre, 2022 )

Thyroïde et fatigue, encore et toujours

C’est le mot commun à tous les dysfonctionnements thyroïdiens, la fatigue, cette fatigue extrême, cette fatigue que rien ne calme. De l’avis des toubibs, la fatigue est la maladie de notre siècle, essentiellement dans la tête, un truc de gonzesse majoritairement, une fatigue sans intérêt. Et pourtant, si la majorité des médecins se focalisaient un peu plus sur cette fatigue persistante, peut-être des malades seraient diagnostiqués plus tôt et soignés. Surtout ne pas oublier que « La fatigue est le premier symptôme d’un problème de thyroïde, aussi bien en hypothyroïdie qu’en hyper même si, dans ce dernier cas, de nombreux malades ont une première phase d’hyperexcitation, voire de grande forme. L’asthénie va vite apparaître, et se retrouve dans 99 % des cas »
Cette fatigue est sournoise, perverse, invalidante. Certaines personnes n’arrivent plus à travailler avec autant d’assiduité. Cette fatigue va induire une mauvaise qualité de sommeil, une bouche sèche et des douleurs articulaires et musculaires. Un vrai cercle vicieux. Plus la fatigue est grande, plus la personne va souffrir de dysfonctionnement, et plus sa vie sera un enfer.
Une fatigue thyroïdienne se révèlera dès le lever avec une impression de ne pas avoir dormir. Une envie de bailler se fera sentir toute la journée, avec un besoin de faire la sieste, sieste qui ne sera aucunement réparatrice. Le soir, ce sera pareil, l’endormissement sera rapide, mais le sommeil ne sera pas réparateur.
Le malade de la thyroïde va s’enfoncer de plus en plus. Ce n’est pas une simple petite fatigue qui va s’estomper à coup de vitamines, elle va se prolonger, vider totalement.
Lorsque moi-même, j’ai commencé à être fatiguée il y a neuf ans, mes premiers symptômes en juin ne furent pas pris au sérieux. J’étais enseignante, c’était la fin de l’année scolaire, une fatigue donc « normale ». J’ai passé un été affreux, m’essoufflant au moindre pas, ne pouvant ni faire du vélo ni du tennis. Le moindre mouvement m’épuisait totalement. J’étais épuisée avant même de commencer ma journée.J’avais l’impression d’être un zombie. Je ne me reconnaissais plus. Une souffrance invivable, mais bien réelle.

Il ne faut pas négliger une fatigue ! Trop souvent, trop facilement, les médecins vont simplement noter un état dépressif, un problème de vie, mais au final, même un petit comprimé d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs ne va pas réussir à stopper cette fatigue, tout comme lors de la prescription d’une hormone de synthèse telle que Lévothyrox. Cette fatigue, c’est un peu comme si une vieille machine s’était enrayée, comme si pour la remettre à neuve, il fallait trouver de nouveaux boulons, mais voilà, le corps n’est pas une machine que l’on peut facilement rafistoler en claquant des doigts.
La fatigue thyroïde est un handicap qui devrait être reconnu, car incomprise. Travailler en étant fatigué est difficile. Les collègues, le patron, les amis, les proches, personne ne peut comprendre parce que la fatigue, c’est quelque chose d’invisible, qui ne se voit pas, qui ne se touche pas et que seuls ceux qui l’ont vécue peuvent percevoir.
Comment s’en sortir de cette fatigue ? Seul le temps va l’alléger, mais la plupart des malades savent qu’elle peut survenir à la moindre occasion, sans s’annoncer, même sous traitement. Un malade atteint d’un dysfonctionnement thyroïdien aura du mal à se projeter, simplement parce qu’il ne sait pas ce que sera son lendemain.
Une note d’espoir : la vie ne s’arrête pas et cette sensation de fatigue, omniprésente les deux premières années de la maladie, va s’atténuer, sans pour autant disparaître. Savoir qu’elle existe, qu’elle a une raison réelle d’être, et non que c’est « dans la tête » est primordial !

Alors ne négligeons pas une fatigue qui dure …
Courage les papillons

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( 18 décembre, 2022 )

Chacun son livre préféré

Il est très rare d’avoir toute sa vie le même livre fétiche, sauf si ce dernier est empreint de souvenirs. Nos goûts littéraires sont sensés changer, évoluer au fil des années. Longtemps, j’aurais cité le magnifique « Petit Prince » qui est un roman qui me bouleverse toujours autant de par sa profondeur philosophique. Je ne suis pas la seule puisque c’est le deuxième livre le plus vendu après la Bible. Enseignante, j’avais tendance à choisir comme livre préféré un livre jeunesse en particulier « Céleste ma planète », un roman qui m’a toujours touchée. Il y eut également « L’histoire sans fin », un livre initiatique à lire si on aime le merveilleux. J’ai eu ma phase des coups de coeur pour les séries « Dune », « Le Seigneur des anneaux » , « Hypérion », « Game of Trône ». Actuellement, j’ai un peu délaissé ce type de roman de science-fiction /Fantasy. Plus jeune, j’étais une fan de Juliette Benzoni, Guy Descars, Agathe Christie, Simenon, Cronin, Autant en emporte le vent, une autre époque …
Tout ça pour dire, je n’ai pas un livre préféré, j’en ai des dizaines, et lorsque je vois des questionnaires demander : si vous étiez sur une île déserte, quel est le livre préféré que vous emporteriez, je reste perplexe ! Comment n’emporter qu’un seul livre ? Est-ce que je choisirai celui qui a le plus de pages style Les misérables de Hugo ou à l’inverse un livre que je pourrais relire à l’infini ?
Et vous chers lecteurs, avez-vous un livre préféré ?

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( 17 décembre, 2022 )

Vacances scolaires

Les vacances d’hiver pointent leur nez. Même du temps où j’étais enseignante, je n’ai jamais vu les vacances dites de Noël être bénéfiques aux enfants. Effervescence face aux illuminations, l’attente des cadeaux puis le changement d’année. Tout le monde sait qu’une bonne reprise post fêtes va mettre quinze jours avant de porter ses fruits et, il faut bien le dire, les élèves ont souvent cesser leurs efforts, si efforts il y a eus, les quinze jours précédents. Pour qui n’est pas enseignant, c’est énorme, quinze jours. Un enfant en difficulté peut « perdre » les minces acquis, et il faudra de nouveau des jours pour consolider les bases. Je ne peux aujourd’hui que m’interroger sur la longueur de ces vacances,
Penser qu’une pause est nécessaire, je n’en disconviens pas, mais une semaine ne suffirait-elle pas ? Je sais, les familles séparées veulent chacun avoir leurs rejetons une semaine. Mais au final, on s’aperçoit que ces enfants vont traîner devant la télévision, car peu d’entre eux ont les moyens de partir toutes les vacances scolaires.
Je ne peux rester indifférente face à l’échec de notre école, cette institution qui m’a tant tenue à cœur. Lorsque j’ai commencé à enseigner, le niveau en mathématiques, pour ne citer que celui-là, était très élevé. Ayant toujours détesté cette matière, j’ai grimacé à l’enseigner. Des années après, j’en aurais presque pleuré en voyant à quel point le niveau avait baissé. Au lieu de tirer les enfants vers le haut, on baisse le niveau de réussite. Résultat, les enfants sont de plus en plus mauvais, on le voit avec les résultats PISA. On pousse la future génération dans l’échec. Alors oui, je sais, s’attaquer aux vacances, ce serait la plus grande folie, mais il est nécessaire, je pense, de redorer positivement le blason de notre école qui est en perdition, de la revoir dans un monde où l’inflation est reine, où ces « petites » vacances ne font qu’aggraver le fossé entre les enfants, entre ceux qui font s’épanouir quinze jours sur des pistes de skis et ceux qui vont zoner dans les sous-sols des cités. Et la base d’une société n’est-elle pas la réussite de tous les enfants ?

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( 16 décembre, 2022 )

Liberté, je suis avec toi …

Dans ce monde étriqué, limité, où chacun de nos gestes sont scrutés, analysés, nous nous sentons menottés malgré nous. Le téléphone, Internet, les mails, nous sommes sans cesse pistés, « suivis » même pour les pros en informatique. Nous n’avons plus l’impression d’être un individu, juste « une chose ».
Certaines personnes s’en moquent, d’autres à l’inverse se sentent coincées, enfermées. Cette liberté brimée va conduire à des extrêmes, alcool, drogue, sexe à outrance, médicaments. Personnellement, je ne suis jamais tombée dans ces paradis artificiels et ma liberté, je l’ai toujours gardée dans ma tête, restant fidèle à ce que j’étais, même lorsque les coups, les propos diffamatoires pleuvaient. C’est ainsi que mon bateau n’a jamais coulé puisant son vent dans les couleurs de mon pinceau, dans l’essence de mes mots, dans la force de mes tableaux. Liberté, toi et moi, on ne se quittera pas, car personne ne pourra jamais m’enlever qui je suis …

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( 15 décembre, 2022 )

Raconter sa version de l’histoire

Longtemps, j’ai pensé qu’il suffisait de raconter sa propre version de l’histoire pour que tout se passe bien, d’être sincère, honnête, pour que la vérité soit rétablie. Mais il n’en est rien. Chacun croit ce qu’il a envie de croire, ce qu’il veut croire. Alors on s’aperçoit que les gens jugent, tranchent sans savoir. Que les mensonges des uns font acte de foi. Alors on finit par hausser les épaules et se taire. Cela confirme leurs soupçons à ces imbéciles, mais nous, on sait, qu’il n’est pas utile de raconter notre version, que ce n’est pas important, qu’au final la vie, le temps, un jour, cela se saura … Après notre mort peut-être, mais au fond pourquoi est-ce si important si ce n’est notre ego qui a soif de vérité !

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( 14 décembre, 2022 )

Mon papounet

Tant d’années que tu es parti mon petit papounet, 27 ans aujourd’hui, et pourtant, j’ai l’impression que c’était hier. Je me souviens tellement de nos discussions métaphysiques sans fin, de tes conseils, du don que tu possédais. Comme cela me manque ! Ton énergie était si forte, si belle, pourquoi t’es-tu envolé si vite ? Ah, mon petit papa, dire que tu étais plus jeune que moi aujourd’hui lorsque tu nous as quittés. Tu n’as même pas eu le temps de terminer tes projets, de révéler au monde ton art. J’aurais tellement aimé que tu sois connu, reconnu, toi qui doutais toujours, à tort. Mon petit papa, je suis orpheline maintenant puisque ma petite maman t’a rejointe, orpheline, juste pleine de souvenirs. Seule la magie d’Internet, des photos que l’on peut scanner, des souvenirs que l’on peut animer, me permet de t’offrir une autre réalité, celle d’être encore vivant, le temps d’un instant, alors que dans mon coeur, tu y restes pour l’éternité.
Toi qui fus, qui es, qui seras à jamais.
Mon petit papa d’amour, je t’aime.

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( 13 décembre, 2022 )

Dis-moi, tu écris toujours ?

« Dis-moi, tu écris toujours ? », voilà une question récurrente. Oui, bien sûr, j’ai toujours écrit depuis que je suis en âge de tenir un crayon et je n’ai jamais cessé qu’il pleuve, qu’il vente, même lorsque j’ai traversé les plus grosses tempêtes. Je n’ai jamais laissé tomber mon stylo et l’encre n’a jamais séché. Des idées, j’en ai plein ma besace, pleine à exploser, des scénarios divers, des histoires possibles, parfois débiles, parfois insensées. J’en ai des carnets noircis qui s’empilent, romance débutée, polar à terminer.

Et puis, il y a toujours un manuscrit commencé, qui doucement va s’étoffer, qui tendrement va se dessiner. Alors oui, j’écris toujours, peut-être parce que le stylo est le prolongement de mon bras, peut-être, comme m’a dit un c…, parce que sinon je n’existerais pas.  Non, là, cet abruti se trompait totalement. J’existe bien au-delà de mes mots, mais eux ne peuvent vivre sans moi. Là est toute l’histoire de ma vie.

« Dis-moi, tu écris toujours ? » Ben oui, plus que jamais surtout avec l’hiver et le froid qui n’invitent pas à la vadrouille.

« Dis-moi, tu écris toujours ? » Que veux-tu savoir ? Quelle sera ma prochaine histoire ? Pour le moment, je ne sais pas encore, actuellement juste des personnages qui prennent vie, juste une atmosphère, juste une certitude, des mots,  alors oui, j’écris toujours !

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