( 12 décembre, 2022 )

La thyroïde et la beauté du corps

Inutile de vous dire que cet article ferait rire la plupart des médecins qui jugent déjà un dysfonctionnement thyroïdien comme anodin ou lié à un trouble psy, et pourtant, avoir envie d’être bien dans sa peau, de se sentir belle, c’est important. Les hormones thyroïdiennes sont nécessaires pour maintenir l’horloge du corps en bon état de fonctionnement. La moindre petite poussière va enrayer la machine.

Vos cheveux seront très fréquemment touchés. Certes disent certains, ce ne sont que des cheveux, mais nous, les femmes, nous savons l’importance qu’ils ont. Lors d’une hypothyroïdie, ces derniers vont se perdre par poignées. Vous allez les retrouver sur votre gilet, guère esthétique si vous avez un client à voir ou une réunion importante. On verra également des endroits pouvant être clairsemés par endroit faisant « des trous ». En hyperthyroïdie, les cheveux deviendront extrêmement secs, impossible à coiffer. Le drame est que souvent les symptômes d’hyper et d’hypo se mélangeront. Que faire ? Certaines personnes vont vous recommander des produits miracles, des masques pour les cheveux, des vitamines à avaler, mais la vérité reste que vos cheveux redeviendront « bien » que lorsque votre thyroïde aura retrouvé un bon fonctionnement.

Vos  ongles vont également être touchés. En cas d’hypothyroïdie, ils vont être striés, devenir fragiles, se cassant tout le temps.

Votre peau va totalement se transformer, devenir extrêmement sèche, en cas d’hypothyroïdie. Vous verrez apparaître des rides que vous n’aviez pas avant, malheureusement qui ne vont pas disparaître ensuite. Certains malades verront également des soucis de peau comme de l’acné, de l’eczéma, voire des éruptions cutanées. Tout cela en lien avec cette thyroïde qui ne marche. Votre visage va également changer, pouvant par période changer s’épaissir ( en hypothyroïdie), être moins beau, des poches peuvent apparaître sous les yeux. Encore une fois, seul un bon équilibre thyroïdien va permettre de se retrouver. La pilosité aussi va disparaître, absence de poils sur les jambes ou sous les aisselles, les sourcils vont presque disparaître, spécialement la queue du sourcil. Cela peut-être un souci pour des femmes jeunes, pour se maquiller, pour avoir l’impression d’être « entière ». On pourra également voir apparaître une pilosité anormale ( poussée de poils à l’inverse) sur le visage comme dans les cas de dysfonctionnements hormonaux. Rien d’étonnant puisque la thyroïde est le baromètre qui régit tout l’organisme.

Les jambes peuvent également se transformer lors de périodes d’hypothyroïdies. Elles peuvent gonfler, être douloureuses. Ce sera également le cas pour les pieds. Les doigts peuvent se déformer, avoir des difficultés à entrer dans les chaussures. Certaines femmes vont même être obligées de renoncer à porter des talons hauts.

Doit-on une fois encore parler du poids ? De ce poids qui est un vrai fardeau, pour lequel aucun régime ne vient à bout. Ah, vous en trouverez des naturopathes, des médecins, des diseurs de leçons qui simplement vous diront que vous devez faire un effort, moins manger, plus bouger. Il n’en est rien ! L’hypothyroïdie va ralentir le corps à tel point que le corps va stocker, que la graisse va s’incruster, et que les chiffres de la balance vont monter. Rien n’y fera. Cela peut également arriver en hyperthyroïdie contrairement à l’idée reçue. La prise de poids est un vrai drame pour de nombreuses femmes, tout comme la maigreur excessive. Impossibilité de s’habiller correctement, regard des autres, mépris, dédain. Notre société n’aime que les personnes qui sont dans la norme !

Alors, oui, la beauté du corps n’est pas à prendre à la légère, car il faut bien le dire, l’image que l’on a de soi est importante et cette image, cette maladie nous la change. Ce ne sont peut-être que des faits « dits » mineurs, mais non sans importance et qui une fois encore, devraient être pris au sérieux.

Courage les papillons !

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( 11 décembre, 2022 )

Ces interprétations néfastes

Trop souvent, il nous arrive d’assister à une scène, d’entendre une discussion puis de l’interpréter à notre sauce. Tout va alors se jouer dans la perception des choses. Un mot mal compris, une phrase dite dans un certain contexte, tout peut alors partir en vrille en un claquement de doigts spécialement pour des esprits étriqués. Combien d’amitiés fracturées, combien de couples déchirés pour simplement un message sur un téléphone mal interprété ? Combien de vies gâchées ? Devrait-on également parler des gestes souvent pris de travers dans la rue suscitant ensuite des bagarres parfois mortelles ? Juste un mot, un mouvement de la main, un regard, peuvent conduire à un drame.

Cessons d’interpréter ce que notre petite voix négative nous chuchote et laissons le positivisme prendre le dessus et le recul avec. Et surtout, posons-nous la vraie question : pourquoi ce besoin de tendre l’oreille aux critiques ? Vraiment indispensable ? Si c’est pour nous rassurer, c’est raté, le monde actuel n’est pas emphatique. Croyez juste en vous !

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( 10 décembre, 2022 )

Ce cocon où l’on vit

Certains rêvent de vivre près de plages paradisiaques, d’autres de se retrouver n’importe où mais pas chez eux. La vie m’a appris une chose, lorsque l’on est heureux, en symbiose dans son couple, bien dans sa tête et dans ses baskets, on n’a nulle envie de s’expatrier hormis pour des vacances. Notre société moderne ne cesse de revendiquer des publicités où le bonheur s’achète, mais c’est une ineptie. Si c’était vrai, il n’y aurait aucune personne dépressive parmi « les riches », alors que statistiquement, ce sont ceux qui prennent le plus d’anxiolytiques et d’antidépresseurs. Preuve que le bonheur est ce que chacun en fait. Il en va de même pour l’endroit où l’on vit. Il peut être un peu bancal, c’est à nous de le redresser. Ce petit cocon où chacun vit doit voir diverses graines pousser. Il est donc bien plus important de préserver ce paradis autant des autres que de toutes critiques extérieures. Parfois, il faut également prendre le risque de partir, de reconstruire, pour préserver cette plénitude.

Mon petit cocon est entre ville et campagne,  au ras des champs, à une trentaine de kilomètres de Paris. Loin des regards, nous nous épanouissons, nous évoluons, car jusqu’à notre mort, nous continuerons à évoluer. Ce cocon où je vis , j’y puise mon imagination, ma paix, mon équilibre.

Le cocon où je vis, c’est là où je suis heureuse !

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( 8 décembre, 2022 )

A la demande de beaucoup …

l’introduction de John …déjà 4 commentaires 5 étoiles sur Amazon.

Introduction

Comme pour beaucoup de mes romans, l’idée d’écrire sur les pervers narcissiques s’est imposée comme une évidence. Active au sein de l’association « l’envol du papillon », je me suis trouvée à discuter avec plusieurs malades atteintes d’un dysfonctionnement thyroïdien déclenché suite à une rencontre avec un pervers narcissique. Cela m’a interpellée. Je me suis donc renseignée. J’ai lu de nombreux ouvrages sur le sujet, contacté des associations d’aide aux victimes, rencontré des psychologues. Une vérité, une seule : le corps parle.
Écrire un ouvrage philosophique sur le sujet ne me disait rien, alors pourquoi ne pas sortir de ma zone de confort et tenter un thriller ? Un moyen plus facile de faire passer un message important … Parce qu’il faut en parler, parce qu’ils sont parmi nous ! Non, ce ne sont pas des ovnis, ce sont juste des personnes que vous connaissez, que vous aimez peut-être, des individus toxiques, manipulateurs, sans une once d’empathie.
Femmes ou hommes, ils véhiculent le même schéma, souvent bien difficile à prouver. Manipuler les autres pour eux est facile.
Face à un pervers narcissique, vous n’aurez jamais raison. Il sera toujours la victime. Ce sera toujours de la faute d’une autre personne si le ciel s’écroule, vous serez toujours responsable de ses moindres malheurs. Se remettre en cause sera pour lui impensable. Il sait par définition qu’il ne peut avoir tort, que l’autre est coupable, et s’il ne sait pas encore de quoi, il trouvera le moyen que ses affirmations se justifient.
Lorsque l’on croise la route d’un pervers narcissique, on n’en sort jamais indemne, tout simplement parce que ces personnes, au premier abord, sont avenantes, dévouées, prêtes à nous aider sans limites, seulement à la moindre contrariété, lorsque la confiance aveugle est égratignée, le narcissique montre son vrai visage. La victime sera alors terrorisée par ce changement de comportement, elle ne comprendra pas, et avec le temps se sentira coupable, car ces narcissiques sont tellement calculateurs qu’ils arrivent à retourner une situation à leur avantage. Ils ne peuvent avoir fait d’erreurs. Qui oserait même dire qu’ils peuvent avoir à un moment ne pas avoir été parfaits ?
Et pourtant …
Dans ce thriller, elles s’appellent Orane, Maïleen, Sandrine, mais ce pourrait être vous !
Ce livre est un hommage à toutes les victimes de ces monstres, quel que soit leur sexe. Ces personnes avec qui vous avez peut-être partagé votre vie, conjoint, amoureux, père, mère, belle-mère, ces patrons qui vous ont empoisonné l’existence, ces amis qui n’ont fait que se servir de vous, ces amants qui vous ont rabaissé plus bas que terre, et la liste est longue.
Ce livre est une pure fiction, mais derrière les mots beaucoup se retrouveront.
Et parce qu’il faut être solidaire face à des John, je dirais juste en conclusion : ne vous oubliez jamais au profit des autres !
Et surtout signez : #Appelez-moi ….

https://www.amazon.fr/Appelez-moiJohn-Sylvie-GRIGNON/dp/B0BMM6FMCX/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=TL8P15S71TQB&keywords=sylvie+grignon&qid=1670486912&sprefix=sylvie+grignon%2Caps%2C193&sr=8-1

( 7 décembre, 2022 )

La surabondance de Noël

Je ne suis pas une inconditionnelle de Noël même si je garde une âme d’enfants en admirant les décorations qui commencent à pousser comme des champignons. J’aime la magie de Noël, les yeux pétillants des enfants. Pourtant, il faut bien le dire, je trouve de plus en plus choquant cette surabondance, jouets à outrance à des prix exorbitants, overdose de nourritures en une période où beaucoup de foyers n’ont pas les moyens de régler leurs factures. Étalage sur les réseaux sociaux, irrespectueux face à ceux qui ne peuvent pas. De mon temps, ben oui, je ne suis pas de la première jeunesse, nous avions peu, quelques cadeaux dont nous avions rêvé toute l’année, et certainement pas des choix hors de prix. De nos jours, dans les transports, j’entends les gamins parler du nouveau smarthphone qu’ils auront à Noël, de la dernière console de jeux ou de la montre connectée. Des objets coûteux à la mode, pas des cadeaux qui apportent le rêve. J’espère bien qu’un jour, la raison primera et que Noël rimera avec magie véritable. Mieux vaut un cadeau du coeur que de nombreux cadeaux sans âme.

 

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( 5 décembre, 2022 )

Sommeil et thyroïde

Ah ce sommeil ! On a beau dire, passer une bonne nuit est presque une garantie de passer une bonne journée. Seulement voilà, lorsque la thyroïde se met à perdre la tête le sommeil peut en partir. S’avère alors un cercle vicieux dont on n’arrive pas à sortir !

Anodin ? Absolument pas. Prenons l’hypothyroïdie que l’on retrouve fréquemment dans la maladie d’ Hashimoto par exemple, les malades peuvent en plus être atteint d’apnée du sommeil, c’est à dire une obstruction des voies respiratoires supérieures. La langue peut augmenter de volume, et une accumulation de protéines peut attirer de l’eau dans les voies respiratoires et causer un gonflement. Le sommeil s’en trouve perturbé, mais pas que, la per va ronfler, beaucoup, parfois fort, et donc se réveiller en sursaut. Quand on sait qu’en hypothyroïdie, cette même personne aura envie de dormir toute la journée. Trop peu de médecins en parlent et préfèrent donner un somnifère qui ne va pas régler le problème.  Une personne qui n’arrive pas à avoir une nuit sans se réveiller alors qu’avant elle dormait comme un bébé, ce simple souci doit en premier faire penser à un dysfonctionnement thyroïdien.

Et si à l’inverse, vous vous réveillez épuisé, jour après jour, baillant toute la journée, faisant une sieste non réparatrice, pensez à la thyroïde.

Inversement, un malade qui n’arrive pas à s’endormir, qui tourne et se retourne, sans raison, ce peut-être simplement une thyroïde qui fonctionne trop ( Basedow ou hyperthyroidie)

Alors des solutions ?

Tout d’abord bien sûr, se rapprocher le plus possible de sa zone de confort avec un dosage adaptée d’hormones de substitution.

Après éviter les médicaments pour dormir qui deviennent vite addictifs. Préférence pour une

tisane le soir au coucher sucrée au miel, de l’homéopathie style Passiflore, des huiles essentielles qui peuvent être efficaces.

Chacun a sa petite astuce, mais il est bon de retenir qu’une insomnie qui perdure; si on n’a pas de problèmes dans sa vie, peur trouver sa cause dans un dysfonctionnement thyroïdien.

Bon courage les papillons et n’oubliez pas, le sommeil est indispensable !

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( 4 décembre, 2022 )

Un détour par la médiathèque

Toute ma vie, j’ai lu. Dès mon plus jeune âge, ma maman nous emmenait ma soeur et moi à la bibliothèque, une sorte de préfabriqué minuscule où nous repartions fièrement un livre sous le bras, comme un trésor. La bibliothèque s’est transformée en médiathèque fort bien équipée où j’ai traîné mes enfants à mon tour, puis mes élèves. Suite à la maladie d’Hashimoto, ma vue a terriblement baissé, laissant les ophtalmologistes perplexes, car impossible de me soulager avec des lunettes. J’ai donc trouvé un plan B, la liseuse, objet miraculeux qui m’a permis d’augmenter les caractères et de pouvoir tout lire. Par pur plaisir, je continuais à faire un détour par la médiathèque. Puis, le covid a frappé. Puis j’ai changé de département. Puis de nouveau de ville, et là au détour d’une balade à travers champ, je tombe sur un bout de ville et découvre la médiathèque. Je pousse la porte, bien sûr, et telle la madeleine de Proust, tous mes merveilleux souvenirs me reviennent. Je ressors avec un livre sous le bras, comme au bon vieux temps.  Certes, les yeux vont me brûler durant toute la lecture, mais peu importe, j’ai retrouvé cette divine sensation de piocher au hasard, un livre oublié, un livre méconnu, parfois un livre du siècle dernier, parfois une daube, peu importe. Je ne regrette plus ce petit détour, et régulièrement, je me perds volontairement vers le coin de la médiathèque !

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( 3 décembre, 2022 )

La grippe, le covid et la brochiolite

Les épidémies sont de retour. Les gros titres également histoire de remettre une couche anxiogène sur une population déjà majoritairement dépressive ! Quand serons-nous sereins face à la mort car au final c’est cette peur de mourir qui pousse les hommes à créer un climat de terreur. Mais ces épidémies existent depuis des siècles, décimant parfois l’humanité, certes, mais bon, on est huit milliards !

Et surtout, nous n’avons plus un hôpital opérationnel et pour moi, c’est là où le mât blesse, car ces épidémies devenues coutumières n’auraient pas une si forte incidence si on n’avait pas fermé tant de lits ! L’hôpital public est en train de mourir et on le regarde s’effriter petit à petit, sans rien dire. À côté de cela on va trembler de peur face à une grippe, face au covid …

Cela me ferait presque sourire ! J’ai personnellement chopé en 1981 une grippe terrible qui a duré quatre semaines avec dix jours avec 40 de fièvre. Je ne fus pas  hospitalisée, je ne suis pas morte, mes anticorps ont fini par se réveiller ! Maintenant on bourre les gens d’antibiotiques, de cochonneries de médicaments résultat le corps ne lutte plus lorsqu’un virus arrive. Alors, doit-s’inquiéter, paniquer, avoir peur ? À quoi cela servirait-il si ce n’est à plonger en déprime ?

Apprendre à vivre tout simplement, en serrant les dents, parce que personnellement, je trouve bien plus grave l’impossibilité de trouver un médecin traitant de nos jours, le spectre d’une augmentation de la consultation à 50€ qu’il faut avancer, et bien sûr les conditions d’hospitalisation, car nous perdons notre hôpital, et bien sûr les conditions de travail  nos soignants en milieu hospitalier pas les médecins, les autres, ceux qui font vraiment tourner la barraque ( et surtout  pas les spécialistes et autres qui s’en mettent plein les poches, voire pour exemple un endocrinologue qui prend 220€ pour dix minutes de consultation, ou ces urgentistes qui nous font sortir 100 ou 150€ car loulou a mal aux oreilles et plus de toubibs qui se déplacent )

En deux mots, cessons de nous prendre la tête, respectons les gestes barrières utiles pour toutes épidémies, et gardons l’oeil ouvert. Les projets de lois votés en ce moment à la va vite et qui sont passés sous silence me semblent bien plus dramatiques … Mais ce que j‘en dis ! :)

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( 2 décembre, 2022 )

Blog d’un jour, pas qu’un …

Un jour de décembre, il y a neuf ans, j’ai ouvert ce blog, juste en passant, une idée d’un proche, une phrase : Et si tu posais tes mots sur un blog, peut-être aurait-il un sens ?

Je me souviens ce jour-là m’être longuement interrogée sur le fait de devoir ou non donner du sens à des phrases, est-ce nécessairement une obligation ? Des mots ne peuvent-ils pas être jetés pour soi, sans sens sans raison ? Un blog qui ne devait tenir que quelques semaines, un blog sans lecteur, un blog noyé dans des milliers d’autres. Aujourd’hui, j’ai jeté un regard, et oh surprise, ce petit blog a 1.404.220 vues pour 4204 articles.

Blog d’un jour qui dure, qui perdure.  Au début, ce blog était suivi par mes proches qui se sont lassés. Je les comprends. Pourquoi lire des articles sur des sujets dont nous discutons régulièrement ? Je pensais qu’alors tout allait se stopper, mais non. Le hasard m’a offert de nombreux lecteurs, des followers comme dirait ma petite-fille. Et il est toujours lu quotidiennement. Un article comme la peur, publié en avril 2014 a atteint les 4402 vues.

Alors blog d’un jour ? Blog de toujours ? Je le pensais un temps … mais je sais qu’un jour, je stopperai certainement pour me tourner vers d’autres horizons. En attendant, je vous dirai juste simplement : MERCI !

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( 1 décembre, 2022 )

Mes lectures de novembre 2022

Toujours de nombreuses sorties littéraires en cet automne comme chaque année, mais peu de temps pour lire. Sur le petit nombre, j’ai de belles découvertes, d’autres qui laissent un peu sur sa fin

Ou que j’ai abandonnés. De plus en plus si un livre n’accroche pas, je le range et passer au suivant.

Et vous ? Vos lectures ?

******

Le musée secret de M.J.Rose et Steve Berry

Édition Cherche Midi

4/5

Habituée aux gros pavés de Steve Berry, j’ai été surprise de lire ce petit roman d’une centaine de pages en numérique. Plutôt sympa, avec une héroïne casse-cou nommée Cassiopée, ce roman d’aventure passe plutôt bien et se lit très vite. Je ne le qualifierai pas comme le roman du siècle, mais malgré parfois quelques invraisemblances, j’ai passé un bon moment ! Et surtout ce livre parle d’un thème important, celui des œuvres d’art volées aux juifs durant la seconde guerre, ce livre, une façon originale de perpétuer le devoir de mémoire.

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La constance du prédateur de Maxime CHATTAM

Édition Albin Michel

5/5

Les derniers livres de cet écrivain ne m’avaient pas convaincue, et je fus heureuse de retrouver le « Chattam » des débuts. Son livre est pleinement abouti, bien écrit, nous emportant dans une descente aux enfers, là où l’indescriptible existe. Une histoire de tueur en série diabolique, pervers, une traque, vraiment un bon livre ! J’ai beaucoup aimé retrouver le personnage de Ludivine Vanckers qui travaille au Département des

Sciences du Comportement. J’ai vraiment adoré cet opus !

*****

Le Talent d’Achille de CLR

Autoedition

Fidèle à cet auteur, j’étais impatiente de découvrir ce livre.

Achille, enfant surdoué va évoluer, grandir, devenir adulte tout au long de ce livre, en ne cessant pas de se poser de nombreuses questions existentielles, en particulier avec sa compagne tout aussi futée que lui.

Excellente question de la demoiselle: « -Comment, lui dit-elle, peux-tu affirmer pouvoir bluffer le système si tu en es un élément? »

Dans ce nouveau livre on retrouve les thèmes favoris de l’auteur tel que l’amour, la culture, l’éducation, le taoïsme, le bonheur au travers de la vie de Louise et Achille, tout comme au travers de celle de Juliette et Theodore.

J’ai bien aimé cette remarque : «  Les personnes simples réussissent mieux leurs relations amoureuses. » un beau sujet de réflexion.

Juste une réflexion qui m’a laissée un peu perplexe comme quoi les surdoués seraient fortement emphatiques. J’en ai rencontré beaucoup dans mon existence et peu l’était !

Phrase que j’aime beaucoup :

« C’est l’inattendu qui créé le bonheur »

« Le rêve a pour fonction de nous éloigner de nous. »

*****

La gouvernante de Joy Fielding

Robert Lafond

4/5

Une histoire intéressante, qui tient en haleine avec un pincement au coeur tout au long du livre. Peut-être pas assez crédible pour moi et surtout avec une fin bâclée. Le suspense avait bien tenu la route et la conclusion se fait en juste quelques lignes.

Dommage ! Il y avait pourtant de quoi faire pour mijoter une meilleure fin.  Très bon livre prévisible, c’est vrai, mais qui passe très bien. Le style est alerte et bien ficelé.  J’ai beaucoup aimé.

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ERECTUS Le dernier hiver de Xavier Müller

éditions XO

4/5

Troisième opus et dernier. J’aime l’écriture de cet auteur même si je trouve que ce dernier livre part un peu en vrille. J’ai eu un peu de mal à tout suivre … c’est tordu par moment, mais vraiment tordu, limite on en perd le fil. Heureusement le rythme reste intense et nous conduit vers une fin à nous couper le souffle.

Ceci étant je m’interroge tout de même sur l’utilité de cet opus. Était il vraiment indispensable ?

***

Grand passage de Stéphanie Leclerc

Syros

4/5

Un livre surprenant qui se lit avec fascination. Est-ce un livre pour adolescents ou pour adultes ? Peu importe tellement ce livre malgré une certaine noirceur est poétique. Un polar dont l’issus reste prévisible, mais que l’on ne va pas lâcher jusqu’au bout. Je déplore tout de même une fin un peu bâclée, rapide, et limite peu crédible. Dommage.

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Une découverte sympa en médiathèque d’un roman de 2018 je crois. Ce n’est pas le best-seller de l’année mais c’est plutôt bien.

 

Le pensionnat des innocentes de Angela Marsons

Édition France Loisirs

4/5

L’histoire est menée avec brio nous entraînant sur de fausses pistes.  On retrouve un grand suspense, les caractéristiques d’un bon polar, avec une inspectrice un peu particulière. Jusqu’à la dernière ligne, on attend le dénouement.

Un bon livre.

Résumé :

Les secrets les plus sombres finissent toujours par refaire surface.

2004. En pleine nuit, cinq individus scellent un pacte au-dessus de la tombe qu’ils viennent de creuser.

De nos jours, Kim Stone, enquêtrice au tempérament rebelle et solitaire, se voit confier une nouvelle enquête. Teresa Wyatt, directrice d’école, a été retrouvée noyée dans sa baignoire. Peu de temps avant sa mort, elle s’était intéressée à une fouille archéologique prévue autour d’un foyer d’accueil où elle avait travaillé avant que le lieu ne soit entièrement détruit par les flammes. Un autre employé du foyer est à son tour retrouvé assassiné. Kim qui a connu, enfant, l’assistance publique, est profondément impliquée dans cette enquête. Au mépris des procédures, elle demande aux archéologues de commencer leurs fouilles : plusieurs squelettes sont retrouvés

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