( 20 février, 2014 )

Renoncer

Renoncer …

Depuis des semaines, je clame haut et fort qu’il faut se battre pour ses rêves ! Au vu de certains messages, je vais rectifier mon tir. Il faut se battre pour des rêves réalisables.

Choupinette m’a envoyé un long mail m’expliquant qu’elle se battait, telle une Adelyse, pour un homme de deux fois son âge, marié, papa etc . L’amour, c’est beau si cela ne détruit rien sur son passage. Il ne faut pas s’accrocher à un tel rêve ! Comme j’ai voulu le montrer dans ROUGE, les hommes d’un âge avancé, sont intimement liés à leur paraître ! Tu auras beau être toi-même,  irrésistible, jolie comme un cœur, porteuse de Jeunesse, si c’est un homme « bien », il privilégiera sa stabilité, sa famille à sa passion. Simplement parce qu’un enfant n’a pas de prix ! Et que même pour un amour insensé, on ne met pas en danger sa vie familiale.

Je ne vais pas te dire de renoncer, Choupinette, juste de ne pas te leurrer …

A trop croire à des rêves impossibles, on finit par perdre un peu de son identité …

Surtout si tu es jeune .. Regarde autour de toi ! Tu as mille choses à découvrir plutôt que d’attendre ainsi que cet homme te fasse signe lorsque lui l’aura décidé !

Renoncer à se battre, non, mais Renoncer à Souffrir ! OUI …

( 19 février, 2014 )

La persévérance

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Depuis deux jours, je suis en plein dans la  rédaction de  mon second roman BLANC, motivée. Normal ! Ce sont les vacances, les seuls moments où je fais une cassure nette avec mon travail.

Démarche difficile de noircir la page blanche. Pouvoir se dire à chaque instant que l’échec n’est pas dramatique, que l’important est juste d’avoir eu le courage, la volonté de continuer. Peur de se tromper, peur de décevoir les lecteurs mais dépasser cette peur et continuer à avancer.

ROUGE continue à plaire ! J’en suis ravie ! Des liens nouveaux se nouent avec de jeunes auteurs, avec des groupes de lecture. C’est un monde différent mais très enrichissant.

Quoique soient vos rêves, chers amis, persévérez, écrivez … vous en sortirez, comme moi, heureux

Écrire, c’est EXISTER !

( 18 février, 2014 )

Le mot de la fin …

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Contrairement à ce que l’on peut penser, commencer à écrire un livre n’est pas si difficile pour qui aime écrire. On a tous en tête de jolies musiques qui vont se mettre en place sur la page blanche, la remplissant peu à peu …

Et puis, on arrive à la moitié du roman et là, se passe généralement un moment plus ou moins bref de flottement. On ne sait plus, on doute, on se relit, on se corrige et presque par miracle l’élan nous pousse de nouveau, l’inspiration reprend et c’est reparti …

La fin approche. On peut presque la palper. Elle est là et c’est le moment crucial où tout doit être dit sans pour autant lâcher l’attention.

La fin d’un livre est la clé. En tant que lectrice, si je ferme un livre en me disant : C’était prévisible, je ne serai pas tentée de lire une suite. Si je reste dans l’interrogation, le pourquoi alors je vais sauter sur l’occasion …

Chaque vie a une fin. Chaque rencontre a une fin. Chaque histoire possèdera sa fin.  La fin de l’un ne sera jamais celle de l’autre parce que nous avons tous en nous notre propre finalité.

Pour répondre à lolotte,  « à quand le tome 2 » ? Lorsque j’aurai trouvé une fin suffisamment forte pour que BLANC se ferme avec dignité.  Je possède cette fin mais je n’ai pas encore trouvé comment l’amener … Mais aucune inquiétude ! Un matin, je me réveillerai et les pages se noirciront …

Ecrire, c’est comme dans la vie, il faut juste à l’auteur du courage pour se détacher de ses personnages et pouvoir écrire le mot FIN …

Il n’y a que dans les contes de fée où c’est possible.. Mais on sait tous que la vie n’en est pas un …

( 17 février, 2014 )

Le doute

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Je m’absente une journée et je reçois des messages d’inquiétude ! Je vais très bien, amis lecteurs ! Je passais juste mon Dimanche en famille …

Je suis en pleine réécriture des vingt et un premier chapitre de BLANC. C’est un travail fastidieux que je ne m’octroie que durant les vacances ! Mais écrire restant un vrai plaisir, je savoure cette corvée …

Ce ne fut pas facile d’écrire ROUGE mais écrire un second tome s’avère encore plus dur !

Le doute surgit à chaque ligne. Suis-je capable de tenir l’attention de mes lecteurs une seconde fois ? Mon roman ne ressemble-t-il pas trop au premier ?

J’essaie en plus de tenir compte de vos remarques : la conservation d’un seul style littéraire, tenir une intrigue emmêlée mais sans un excès de personnages. L’enjeu est donc supérieur !

Je me bats donc contre le doute qui peut s’avérer en écriture comme dans la vie, un poison violent.

J’ai lu une citation sur Google :

Le doute détruit plus les rêves que l’échec

alors STOP au Doute !  Vous allez adorer BLANC !

Bonne journée

( 15 février, 2014 )

La nostalgie

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Nostalgie de l’enfance, nostalgie de la jeunesse, nostalgie de nos amitiés effacées … On rencontre tous à un moment ou à un autre la nostalgie de notre passé …

Je constate à travers vos nombreux témoignages que cette tendance se renforce ! notre société est difficile, il y a chaque jour des obstacles de plus en plus nombreux à surmonter que l’on pourrait englober dans ces mots : Intolérance, pauvreté, souffrance …

Et puis il y a la nostalgie de ce qui fut et que l’on ne comprend pas, celle qui vous fait passer pour une extra terrestre parce que régulièrement elle revient en boucle avec son éternelle question : pourquoi ?

Pourquoi un fait anodin peut-il parfois bouleverser votre univers tout entier ? Pourquoi un choix, un jugement trop hâtif peut-il engendrer de telles souffrances ?

En tant qu’écrivaine en herbe, je me qualifie toujours ainsi même si mon roman continue à bien se vendre, pourquoi un mot un jour tapé sur un clavier a-t-il pris, un jour, cette forme magique qui se trouve être un livre ?

On ne comprend pas, on ne sait pas, on sait juste que si ce choix, qui n’a parfois duré que l’espace d’une seconde, avait été différent, notre vie serait autre aujourd’hui …

Tout comme vous, il m’arrive d’être nostalgique des amis perdus … surtout de ceux dont je ne comprends pas le retrait …  « Le plus blessant quand une relation d’amitié s’arrête n’est pas la rupture proprement dite mais les raisons que l’on ignore. »

En amour, c’est plus facile … Il y a l’abandon, l’arrêt du désir, l’ennui …mais une amitié qui se stoppe nette du jour au lendemain, sans une explication … c’est un non-sens …

Le pourquoi ne disparaitra jamais et je pense même aujourd’hui, que c’est une sorte de pouvoir que l’Autre possède en refusant d’expliquer ce pourquoi. Alors peu importe finalement, le plus important reste cette vie qui serait différente aujourd’hui si cette lancinante question n’avait pu s’inscrire dans la sable de nos vies.

( 14 février, 2014 )

Joyeuse Saint Valentin

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Saint Valentin …

Bonne fête à tous les amoureux.. Je ne suis pas fan de cette fête commerciale ! Mais je suis fan de l’Amour alors pourquoi pas ? Une pensée en particulier à toutes celles qui ont le cœur brisé, qui vont attendre toute la journée un signe qui n’arrivera pas, à tous ceux qui ont perdu un être cher ce jour là, à tous ceux qui souffrent dans leur âme et n’osent le dire à haute voix !

C’est à tous ceux-là que je souhaite une très jolie fête de l’amour … Croyez, tel un mantra, en vos rêves …

( 13 février, 2014 )

La souffrance ..

Petite Melinda. Tes mots m’ont touchée ce matin et le clavier appelle une réponse. Comment peut-on oublier la violence des souffrances ? On ne peut pas jeune fille. C’est impossible ! On la porte comme une seconde peau, on peut chaque jour ressentir petit à petit la puissance de l’impact laissé. On peut juste ne plus y penser. La souffrance déjà en elle-même s’apprivoise, comme l’absence … La violence, c’est plus fort ! C’est une attaque directe contre ce que nous sommes au plus profond de nous. Elle y pose sa marque, tel un fer rouge qui brûle. Elle ne peut disparaître qu’avec le temps et encore … Je croise tant de personnes en souffrance qui depuis 30 ans, voir 50 ans même n’arrivent pas à effacer ces traces. La douleur détruit tout, la souffrance est ce qui reste de cette destruction, c’est ce qui nous oblige à savoir d’une certaine manière que l’on vit, que l’on a pu un jour se tromper dans nos choix mais que malgré tout cela, nous avons continué à avancer la tête haute. A mon humble avis, le problème se doit d’être pris à l’envers.. La souffrance est ce qui nous aide à grandir, à avancer, pour finir par évoluer. La question qui peut subsister reste celle-ci : Pourquoi ne pouvons-nous nous libérer, malgré notre désir profond, de certaines souffrances ?

( 12 février, 2014 )

Ecrire …

Un ancien ami m’a dit un jour : j’écris avec une gomme ….

A l’époque, j’avais trouvé que cette phrase n’avait aucun sens ! Comment peut-on écrire avec un outil dont le but est de tout effacer … J’y ai repensé ces derniers temps en discutant avec divers auteurs. La force que l’on pose sur le papier, le pouvoir que l’on y met, peut s’avérer trop violent pour certaines personnes. Plutôt que de ne pas écrire, car le besoin de laisser des traces se trouve en chacun de nous, certains vont prendre un stylo blanc ou une gomme … Ainsi ils auront vidé leur âme mais leurs écrits seront invisibles pour les autres.

C’est une forme d’écrits … Certains auteurs m’ont dit qu’ils n’écrivaient que pour les autres. IL est certain que dans ce cas, la fameuse gomme ne sert à rien …

D’autres par contre, c’est mon cas, écrivent pour se vider l’esprit, pour jouer avec les mots, pour le plaisir d’écrire, pour laisser une trace, pour partager … Écrire c’est englober dans un crayon tout l’amour de l’humanité afin de faire jaillir ensuite des milliers de sourires …

Ceux qui écrivent avec leur gomme ont sûrement plein de choses à dire qu’ils gardent en eux telle une souffrance, un poids. Une gomme ne devrait donc pas servir à écrire.

Une gomme devrait juste servir à effacer ses erreurs …

Écrivons … Pour nous sentir vivants …

( 11 février, 2014 )

Nos certitudes sont notre ignorance …

Nos certitudes … Que sommes nous petits humains avec nos certitudes ou nos réalités ? Un jour, nous nous trouvons, bien malgré nous, confrontés à l’inexplicable. Comment faire pour y faire face ? Sûr de nous, de notre savoir, de notre force, de notre pouvoir, nous déclenchons le plan Orsec de nos émotions afin de ne pas boire la tasse, afin de ne pas prendre l’eau. Minuscule particule au milieu des milliards d’autres, pauvre humaine que je suis, je découvre avec stupeur l’homme, ses failles, ses mensonges. Je m’interroge sur cette capacité que certains individus ont à se créer un monde illusoire, édulcoré, un monde basé sur du mensonge, un monde où la vérité ne pourra jamais être dite parce que cela engendrait une déstabilisation si grande que leur univers éclaterait en mille morceaux …
Et moi, je me demande pourquoi j’ai pu un jour me retrouver à croiser de telles routes, à contempler ces univers sans y pénétrer, à sentir les douleurs que ces personnes ne voulaient s’avouer … Les rencontres ne sont pas un hasard mais certaines resteront pour moi, à jamais un grand mystère ….

( 10 février, 2014 )

Le livre

J’ai lu aujourd’hui ces mots de Nathalie Lheritier, auteure de PROVIDENCE

C’est quoi un livre ? Des mots ? Des phrases ? Oui, mais pas seulement, c’est aussi une histoire, un morceau de l’âme d’un auteur, sa personnalité. Tout le monde se retrouve un jour dans la peau du héro, du méchant ou simplement ses personnages de second plan. Un auteur écrit pour les lecteurs, il y a donc une personne et du travail derrière un livre, une nouvelle, une poésie… ne les oublions pas.

 

J’ai trouvé cela très joli …  Souvent on oublie le travail qui se trouve derrière des lignes ! J’en ai même entendu dire : pff, c’est facile !  Pas si facile … Hier, j’ai écrit le chapitre 21 de BLANC. Et bien je l’ai décortiqué 5 fois, effacé, refait …Et je ne suis même pas certaine de ne pas le modifier de nouveau … Mais peu importe … C’est ça qui est important …Jouer avec les mots, jouer avec les émotions et surtout, inventer …

Alors lisons mes amis, lisons .. Pour notre bonheur à tous …

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