( 28 février, 2015 )

Y aura-t-il une suite à CARLA ?

 

Plusieurs retours aujourd’hui et quelques premières critiques ( il en faut !) sur les scènes jugées trop érotiques. À l’époque où cinquante nuances de Grey s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires en France et quarante-cinq millions aux États Unis, il est normal qu’une ligne éditoriale demande un peu plus d’érotisme que je n’en mets habituellement dans mes romans policiers. Je sais que je reste en général soft et très romantique mais que l’on ne s’arrête pas juste à quelques lignes : en aucun cas CARLA n’est un roman dit « hard ». CARLA est une femme passionnée, amoureuse, qui veut aimer et être aimée. Une femme comme beaucoup de femmes de notre époque revendiquant son droit à l’amour, à avoir des coups de coeur, des désirs violents, à faire des erreurs. Ce n’est pas une mauvaise femme, comme m’a dit une lectrice dans un message privé. C’est juste une femme d’aujourd’hui qui aime, vraiment, sincèrement que ce soit son Philibert ou « lui ».
Une suite ? Bien évidemment CARLA a certainement encore de nombreux carnets en désordre rangés dans ses cartons. Beaucoup de surprises possibles en vue ! Mais le monde ne s’est pas fait en un jour et écrire reste un travail difficile, long et parfois fastidieux. L’inspiration ne vient pas quand on veut mais quand on le sent dans son âme. Et si les  ventes montrent que des lecteurs comme Valérie sont de plus en plus nombreux à montrer un intérêt pour une suite, il ne me restera plus qu’à trouver cette inspiration  durant des vacances au soleil, seul endroit où je suis vraiment productive. Je rappelle que je ne vis pas de mes romans et que lorsque je travaille, ma seule priorité est ce travail.
Pour la question de Simon sur FB, CARLA fut signé aux Ateliers de Grandhoux qui est une vraie maison d’édition numérique. Je n’ai de contrat d’exclusivité que pour des romans du type CARLA mais je conserve la totale liberté pour tous autres types d’écrits. Le travail avec un éditeur est long et parfois difficile, notre texte peut-être retravaillé par les éditeurs, oui, il faut le savoir. On l’accepte quand on signe. Je l’ai fait avec plaisir pour CARLA. J’ai refusé par contre de signer en parallèle avec une très grande maison de polars car je veux rester maître de ces textes. Seul un roman de type CARLA aura ce privilège. Je n’écris ni sur commande, ni quand on me le demande. Cela me bloque. Je ne peux donc me lier avec une maison qui m’imposerait ( comme cela aurait été avec l’édition dont je pense ) un manuscrit tous les neuf mois. Je suis, je reste enseignante avant tout jusqu’à ma retraite.
En attendant, bienvenue à tous ceux qui découvrent ce blog. Le graphique des visites est à son apogée ces derniers jours. Entrez dans mon univers, découvrez CARLA, la meilleure amie d’Adelyse une des héroïnes de Rouge et Blanc, découvrez aussi mes autres romans dont les ventes aussi montent. Vous avez le droit de ne pas aimer CARLA , vous avez le droit d’adorer, l’important est de l’avoir lu pour pouvoir le juger. Je rappelle une dernière fois : je ne suis pas CARLA ! Ce n’est pas ma vie en dehors de mon combat dans un des chapitres pour la maladie d’Hashimoto. CARLA est la résultante de nombreux retours sur ce blog, de réactions à mon blog. CARLA 2 se fera dans le même esprit. Je suis une humaniste qui ne fera jamais ni politique, ni débat religieux, ni pornographique. Comme dit une chanson : » Non, je n’ai pas changé « … Je reste moi !
Bonne journée à tous !
( 27 février, 2015 )

Croire en ses rêves mais garder les pieds sur terre.

Philosophie que je médite depuis quelques jours. On a tous connu ces moments d’incertitude. L’euphorie d’une rencontre, d’un nouveau jouet, d’un nouveau projet. C’est quand le souffle se pose que l’on s’interroge.
Jusqu’où peut-on croire en un rêve sans se faire du mal ?
Je n’ai aucune réponse à offrir juste un questionnement. Le passé doit-il servir au présent ou se doit-il de rester bien rangé telle la boite de Pandore ? Faut-il naïvement offrir sa confiance sans émettre quelques réticences ?
Difficile de savoir si nous faisons ou non le bon choix. Parfois on s’emballe trop vite, l’enthousiasme donnant des ailes, édulcorant les brèches possibles. L’atterrissage est alors fort douloureux.
Je pense qu’il faut conserver un soupçon de magie dans nos vies. Ne pas se laisser manipuler, ne jamais se laisser imposer quoique ce soit, garder une perspective qui nous est propre tout en évitant de croire dans des paradis artificiels.
Pour l’écriture, c’est pareil. Écrire ce que l’on veut, ce que l’on aime. Conserver toujours notre liberté de plume. Ne laisser personne nous dicter nos choix. Croire surtout en soi afin que les autres croient en nous ainsi un rêve sera possible et pourra se réaliser.
( 26 février, 2015 )

Écrire c’est un peu donner la vie.

Les retours de Carla font chaud au coeur. Une lectrice dit avec humour :  » On est tous des Charlie. On est toutes une CARLA. »
Magique pour moi auteure. Le message passe. Plusieurs messages personnels me sont parvenus : « Êtes-vous Carla ? » Non, je ne suis pas un personnage de roman. Je suis juste une personne qui aime les mots. Il est évident que, nous les écrivains, nous mettons nos émotions dans nos écrits mais heureusement, nous ne vivons pas la vie de nos héros sinon nous devrions avoir des journées de quarante-huit heures.
  »J’aime votre roman car on en sort mieux que quand on a commencé à le lire. »
 Mon objectif est atteint. Tout comme un peintre qui va jeter des couleurs sur une toile, sombres ou lumineuses, mes écrits ont un but, celui vers lequel j’ai toujours tendu : se dire que le plus beau est toujours à venir, que malgré des larmes, des peines, des trahisons, le plus important reste les leçons que l’on en tire, les instants de bonheur que l’on garde, les rencontres que l’on a fait un jour.
Vivre avec des regrets ? Jamais ! Il faut bannir ce type de pensées. Vivre avec des rancœurs ou des idées de vengeance ? C’est encore pire. S’englober de pensées négatives empêche d’avancer. Mes personnages sont comme moi, tournés vers l’avenir, vers les valeurs les plus importantes à mes yeux telles que l’amitié, l’amour, la passion, la liberté et la création. C’est pour cela que Carla, tout comme Adelyse ou Antoine restent des personnages où chacun peut se retrouver ou simplement avoir envie de s’identifier.
( 25 février, 2015 )

Le grand débat : numérique ou papier.

 

Pourquoi je reviens dessus ? Simplement parce que la question revient en force avec la parution de CARLA. Certains de mes lecteurs freinent face au numérique. Je les comprends. Je fus longtemps comme eux et puis j’ai découvert qu’une liseuse, c’était des dizaines de livres réunis, des prix souvent divisés par deux, un côté pratique ( lecture dans le RER, chez le médecin ) en glissant juste la KOBO dans le sac à main, une écriture plus grosse ( et oui ! Lorsque l’on vieillit, ce n’est pas négligeable ) et surtout cela n’enlève rien au plaisir de la lecture. Ayant une lecture globale ( je suis incapable de lire mot à mot), je lis curieusement plus vite un Ebook. Après, je reste une grande amoureuse du livre papier, de son odeur, du plaisir de feuilleter et j’espère qu’un jour CARLA sortira dans cette version pour tous ceux qui attendent sagement, n’ayant pas de liseuse ou de tablette.
Comme me disait un lecteur hier, c’est comme dans l’assiette, l’important n’est pas la présentation mais les ingrédients qui sont dedans !
( 24 février, 2015 )

La vie, ce n’est pas rien.

 

 » Il y a des gens qui transforment des vies et des vies qui transforment des gens  » Katia Hacène.
Tout est dit dans cette simple citation pleine de sens. Nous sommes la résultante de nos choix, de notre vécu, de nos actes. Nous pouvons décider de nous vautrer dans le négativisme, dans nos petits problèmes ou nous lever, les jambes tremblotantes pour affronter nos douleurs, nos erreurs ou notre avenir. Rien n’est un hasard. Même si le sens ne nous apparaît pas clairement, même si souvent, nous ne croyons plus à rien, un jour, on aperçoit bien malgré nous un joli rayon de soleil pointer derrière les nuages. La vie est ainsi faite d’amour, de tendresse, de soleil. Laissons la chaleur des autres nous envahir, laissons l’amour nous combler.
«  La mer en vous comme un cadeau

Et dans vos vagues enveloppée
Tandis que de vos doigts glacés
Vous m’inventez sur un seul mot. »

Inventez, imaginez, créer, écrivez car la vie n’est pas rien.
( 23 février, 2015 )

Éradiquer les émotions.

 

Vaste débat faisant suite à un film regardé hier soir  » the Giver ». Même si ce film s’adresse plutot à la young génération comme on dit, il se regarde avec facilité. L’histoire :  Dans un futur lointain, les émotions ont été éradiquées en supprimant toute trace d’histoire. Seul « The Giver » a la lourde tâche de se souvenir du passé, en cas de nécessité. On demande alors au jeune Jonas de devenir le prochain « Giver »…
J’ai beaucoup aimé ce film futuriste qui m’a un peu fait penser au monde de Carla en 2078, un univers totalement aseptisé , dépourvu de maladies. Le monde dit parfait où l’émotion est totalement inconnue. Plus d’émotion, plus de couleur, plus de conflit. Un monde où règne la paix mais n’est-ce pas un bien grand prix à payer cette sérénité illusoire sans véritable amour ? N’est-il pas plus préférable de souffrir d’amour que de ne pas ressentir le moins battement de coeur ? De pleurer d’émotion en lisant un livre que de ne plus connaitre le goût de la lecture ? La paix a un prix mais supprimer en chaque individu l empathie en est-il un ? Rien n’est plus triste qu’un individu qui n’arrive pas à ressentir de l’amour …
( 22 février, 2015 )

Écrire pour le plaisir, juste pour le plaisir.

Stupéfiant comme la publication de Carla peut faire couler d’encre dans un monde pourtant clos comme Facebook. Car soyons réaliste, même si ce réseau social draine des millions d’individus, nous sommes des groupes restreints à nous côtoyer. Le chapitre sur Hashimoto a déclenché les foudres de l’enfer. Hier, cela m’avait donné une belle claque. Aujourd’hui, grâce à de nombreux soutiens en particulier sur un groupe lié à cette maladie (et non celui où je me suis fait incendier), je me relève, plus forte. Carla n’est pas l’histoire de cette maladie. Carla est la vie par périodes de cette femme moderne du XXI siècle. Mais Hashimoto est mon histoire et j’avais promis à de nombreux contacts que je glisserai un chapitre, en amorce. Je vois qu’il est encore plus important de bousculer les mentalités !

Nous devons être reconnues !

 

Pour répondre aux attaques, Carla est effectivement éditée dans une maison d’édition numérique qui démarre. J’ai accepté ce défi. C’est mon choix. Personne ne m’y a obligé.  Cette édition n ’a que l’exclusivité des romans du même genre que Carla. Je conserve ma totale liberté. (pour ceux qui ont osé me dire l’inverse). Une maison d’édition me suffit et c’est même pour cela que je n’ai donné suite à Actes Sud.

S’engager dans une « vraie » édition demande beaucoup de travail et d’énergie alors s’éparpiller dans plusieurs, je n’en suis pas capable même si l’enjeu était de taille. Je suis peut-être écrivain, mais je suis avant tout enseignante et mon pouvoir de création se limite à mes congés, si la fatigue ne m’a pas trop terrassée. Carla aura donc certainement une suite. Il me faut donc rester concentrée et mobilisée.

Je crois dans les Ateliers de Grandhoux. Mon éditrice m’a promis une communication presse, etc. et cela viendra.

Pourquoi tant de critiques ? Si encore c’était le livre que les mauvais esprits dénigraient, je comprendrais. Toute critique est constructive, mais là, c’est une maison qui est mise au bûcher ou mon engagement pour une maladie.

Une personne m’a envoyé un msg en disant : « Comment osez-vous parler d’une maladie que vous ne connaissez pas ? »

Mais oui j’ose ! C’est aussi MA maladie !

Je ne suis et ne serai jamais une militante politique ou religieuse. Je suis une résistante qui se bat pour que le monde change, pour que le regard change.

 

Carla est importante. La malveillance m’a tuée déclenchant cette maladie. Par ce roman, un sens est possible : amorcer le changement des mentalités.

Je compte sur vous.

 

( 21 février, 2015 )

CARLA, encore, toujours.

 

Touchée par tous les commentaires sur ce blog ou messages personnels, je rougis comme une débutante et vous dis merci. Je vais répondre juste à une question aujourd’hui : bien sûr, Carla aura une suite. Il lui reste tant de carnets à cette chère madame Danoy, mais n’oubliez pas que Carla , c’est vous toutes. Ce livre, je le redis, est né d’un défi sur ce blog, il y a moins d’un an. Vous avez été nombreuses ( je mets au féminin car vous avez été surtout des femmes ) à me parler de votre vécu, de vos souffrances, de vos trahisons. Vous m’avez inspirées, vous avez été l’essence de mes mots et je vous remercie encore une fois de me suivre avec une telle régularité.
Continuez à diffusez Carla. Elle doit devenir un vrai symbole. La femme du XXI qui continue quoiqu’il lui en coûte de croire en ses rêves malgré les blessures de la vie, afin de montrer que la persévérance, la ténacité, et surtout la force morale font tomber bien des murs. J’espère que Carla fera s’écrouler les derniers murs qui restent.
Je compte sur vous.
Afin que vivent les rêves.
( 20 février, 2015 )

Un bonheur sans nom

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Que dire ? La sortie de Carla m’a offert un bonheur sur lequel je ne peux même pas poser de mots.
Des larmes de joie, des vraies. Rares pour ceux qui me connaissent. L’impression d’avoir gravi une montagne immense et d’être en haut, sereine. Pouvoir me dire que malgré le peu de temps qui m’est alloué, ma fatigue liée à ma maladie, mon travail difficile, j’ai réussi ! Une belle revanche sur la vie.
CARLA est né d’un défi sur ce blog, de témoignages, de douleurs partagées. Nombreuses sont les femmes qui se reconnaîtront. Des hommes aussi, peut-être, j’espère …
Qui sait ? CARLA sera peut-être juste le lien permettant d’effacer les incompréhensions et les erreurs.
Déjà des premiers retours de lecteurs qui font du bien, qui rendent heureux. Le message passe.
C’est magique !
Merci de continuer de croire en moi.
( 19 février, 2015 )

Sortie de Carla.

CARLA est en vente en Édition numérique depuis aujourd’hui. Un pas dans la cour des grands. Jusqu’à maintenant, je me terrais, fidèle à moi-même dans l’édition alternative qui ne m’engageait pas trop. J’aime bien plus œuvrer dans l’ombre que dans la lumière. Vous commencez à le savoir. J’ai même refusé une vraie maison d’édition spécialisée dans les polars à cause de cela. Ma liberté d’écrire et de penser m’est tellement précieuse. Et j’ai rencontré par hasard, mais est-ce vraiment un hasard, mon éditrice. J’ai tout de suite su qu’avec elle, je garderai mon authenticité, ce que je suis. Notre chemin qui dure depuis plus de huit mois ( et oui, on ne publie pas dans une « vraie » maison en deux clics comme en autoédition ) m’a beaucoup fait progresser. Je me suis surtout lancée dans un genre nouveau : le roman. Quelques semaines d’écriture puis des mois de réécriture.
 Je m’attends à vos questions. Pourquoi le choix des Ateliers de Grandhoux alors que n’intéressais aussi d’autres petites maisons d’édition déjà connues ?
 Tout d’abord parce qu’une maison d’édition à droit d’éditeur qui se lance fut, pour moi, un défi de plus et j’adore surfer depuis toujours sur des défis. C’est le moteur de ma vie, dans mon travail, mes relations avec les autres. J’aime réaliser l’impossible. Ensuite, je suis convaincue que le numérique est l’avenir même si je resterai toujours une amoureuse du livre papier et que j’espère voir ce roman voir en version papier d’ici fin 2015 ( un nouveau défi ?) .
La version numérique de CARLA va permettre à tout le monde de se l’offrir. Son prix est bas. L’histoire est sympa et sa présentation, par période de vie offrira la possibilité d’être lue sur liseuse entre deux pauses, deux réunions ou même dans le métro.
CARLA est le roman idéal pour se vider l’esprit, pour oublier ses soucis, même si j’y glisse mes idées et mes convictions pour changer les mentalités de certains. Je ne vais pas jouer les marchands de tapis mais s’il n’y a qu’un livre, un seul, à lire ce mois-ci, c’est celui là.
Je remercie tous ceux qui furent là avec moi pour me soutenir durant tous ces mois. Ils sont dans ma page de remerciements bien sûr mais j’ai pu en oublier. Merci à vous qui me suivez sur ce blog. Vos commentaires, vos messages quotidiens me poussent à toujours aller plus loin.
ROUGE était le début d’un rêve que je pensais irréalisable et même sans publicité, sans com, ses ventes ont dépassé tous mes espoirs. CARLA est la continuité, la concrétisation de ce rêve. Une éditrice reçoit chaque jour une pile de manuscrits. Avoir été choisie, moi la petit instit œuvrant dans l’ombre, la petite gribouilleuse, est un véritable honneur et je l’en remercie du fond du cœur.
Elle croit en CARLA . J’y crois aussi. À vous d’y croire et de vous laisser emporter  pour un joli voyage à travers les mots.
Vous pouvez le commander sur le site des Ateliers de Grandhoux
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