( 18 février, 2015 )

La mémoire qui déraille.

 

La mémoire se conjugue à tous les temps. Certains priant pour oublier leur souffrance, d’autres pour conserver ces petits instants uniques jusqu’à la fin de leurs jours. Mais peu réalisent ce qu’ils seraient sans cette mémoire, juste des coquilles vides sans fond. La mémoire est ce que nous sommes, c’est notre pilier, notre essence. Sans mémoire, on est semblables à des pantins. Ma pauvre maman est atteinte du Corps de Léwy. Cette maladie dégradante m’afflige chaque jour lui créant une illusion de vie. Le malade oublie par vagues, avec une innocence déroutante, agit de façon déraisonnée. Des années que je constate les dégâts de plus en plus grands, les paranoïas qui s’accroissent, les hallucinations qui me déroutent. Que dire à un malade dont la mémoire déraille ? Un individu qui est convaincu que tel fait s’est passé alors que tout est dans sa tête ? Qui parle à ses « fantômes  » bien plus qu’à ses enfants ?
J’en apprends à chacune de mes visites, des souvenirs qui lui reviennent de choses qu’elle avait mal comprises qui ont parfois bouleversé ma vie ensuite. Elle n’agissait pas par méchanceté. Juste parce qu’elle pensait faire bien alors que ce fut tout l’inverse. Dernièrement, un voile s’est déchiré. Elle venait de prendre conscience qu’elle n’était pas l’auteur de mes romans ! Cela en fera sourire plus d’un mais imaginez un peu ma souffrance en tant qu’enfant ( on reste toujours l’enfant de sa mère ) de n’avoir pas été reconnue en tant qu’auteure depuis plus d’un an et ne rien arriver à faire pour lui expliquer. La pauvre ne pouvant tenir un stylo aurait été bien incapable d’aligner deux mots et pourtant ! Elle en était convaincue.
Quand la mémoire déraille, l’impression, en tant de que proche, de sombrer dans un univers virtuel où nous n’avons plus de repères nous prend à la gorge. On ne comprend plus l’autre, on tente d’assembler comme un puzzle des indices, on frémit en pensant à ce qu’elle a bien pu dire ou faire â notre insu. Jusqu’où peut aller les délires de ces malades ? Jusqu’où leur amour peut-il les conduire ? Que vais-je encore apprendre de nouveau que je n’ose même pas imaginer ? Cinq ans que cela dure …
Quand la mémoire déraille, je pense qu’il faut juste laisser une larme couler, ne pas en vouloir même si mille choses furent brisées.,
Quand la mémoire déraille, il reste juste l’amour, celui que l’on a reçu lorsque l’on est né et même si on ne peut rien réparer juste lui dire tout bas, je t’aime même si elle déraille beaucoup trop parfois.
( 17 février, 2015 )

Mourir d’amour.

 

Ces derniers jours, je vis par procuration une rupture ignoble infligée à une amie  l’incitant  à songer à mettre fin à ses jours. Je ne me permettrais jamais de la juger. Nul n’est en droit de juger le pouvoir de l’amour, ni la douleur. Je m’interroge juste sur la finalité de mourir pour un amour perdu. Perdre une personne, que ce soit par le biais de  la mort qui l’emporte ou la vie qui nous éloigne reste quelque chose d’horrible, d’insurmontable. Cette souffrance peut rendre fou. Qui ne l’a pas connu est soit un veinard, soit n’a jamais vraiment aimé. Se donner la mort ensuite reste trop  facile. Tel un mantra, j’ai déjà expliqué que je suis convaincue que le hasard n’existe pas. On ne rencontre que des personnes qui vont avoir un impact dans notre vie, même si cet impact s’avère douloureux. On n’en comprendra le sens que bien plus tard.
Tout comme on n’est jamais attiré par n’importe qui. Lorsque l’étincelle jaillit, c’est souvent au moment où on s’y attend le moins. Sans paraître ésotérique, on sent la rencontre des énergies. Le désir nait également ainsi. Comme me dit souvent une copine de plume , on ne mouille pas sa petite culotte pour n’importe qui et même si on adore les grands bruns aux yeux bleus, va-t-on savoir pourquoi ce jour-là, on va craquer pour un blond bedonnant ? L’alchimie des êtres a un sens. Alors le jour où cette alchimie disparaît ( mais au fond, disparaît-elle ou les aléas de la vie font-ils qu’elle n’existe plus ?) cela aura-t-il valu  la peine de mourir d’amour alors que tant de jolies choses nous attendent encore … On a tous versé des larmes de sang. On y a tous survécu à notre manière, plus forts. La vie n’est pas un conte de fées. Une fois que l’on a bien compris où on allait mettre les pieds, on voit l’avenir autrement.
Alors, toi qui souffres, ne te détruits pas pour un amour perdu. Cherche plutôt ce qu’il a pu t’apporter et ainsi tu pourras continuer à avancer et la douleur, petit à petit s’estompera.
Er si l’amour ne meurt pas, continue à t’en servir pour créér des lumières sur un tableau, des mots sur une feuille, des vers sur un papier. Les plus belles créations sont issues des maux d’amour, tout comme les plus jolies chansons.
( 16 février, 2015 )

Écrire, mythe ou réalité ?

 

Écrire, simple et difficile à la fois. Glisser des mots sur une feuille blanche sans vraiment réfléchir, le travail de l’écrivain reste entier, après, une fois le roman totalement terminé. Il faut juste être capable de tout effacer, de tout détruire pour mieux recommencer, un peu comme dans la vie. Un roman prend forme avec juste quelques mots, il se sculpte grâce à ses personnages, à son essence propre. La peinture des lieux, des individus lui donne vie. Une touche d’émotion et le tour est joué.
Il me semble important de rappeler qu’un auteur n’est pas ses personnages. À quelques jours de la sortie de Carla, il est primordial de le redire sinon j’imagine la confusion dans de nombreux esprits. Je ne suis ni Adelyse, ni Marie, ni Carla. Je suis juste Sylvie.
Pour l’anecdote, j’avais participé en 2010 à un concours d’écriture et envoyé une nouvelle que j’avais écrite en novembre 2010   » Autopsie d’une amitié « . C’était très mauvais, je le sais aujourd’hui mais comme je l’ai déjà dit, j’écrivais juste pour le plaisir d’entendre les mots chanter. Je n’ai pas gagné. C’était prévisible. Tout serait à refaire aujourd’hui mais par pudeur, je n’y toucherai jamais.
Le comble, cette nouvelle purement fictive a suscité chez de nombreux proches des réactions violentes pensant que j’y décrivais une réalité.
Le monde est stupide. Une personne qui veut écrire son autobiographie n’a pas honte de le dire.
En ce qui me concerne, seul le chapitre Chris est autobiographique dans Rouge. J’y tenais. Un clin d’œil à mon fils qui a fait de moi ce que je suis : une battante.
Écrire, c’est poser des mots, c’est tout. C’est jongler avec des émotions qui existent.  Dans un roman Z aimera X. Parce que c’est ainsi, parce que cela chante mieux. Dans la vie Z détestera X et au fond, tout le monde s’en fout.
Un ancien ami m’avait dit un jour qu’il fallait écrire avec une gomme. Je fais bien plus que cela. J’écris avec un stylo magique qui permet à mes personnages de prendre vie selon la manière dont on lit le texte.
J’aime écrire et je suis ravie de continuer à être lue. Encore un agréable commentaire hier pour Blanc. L’aventure continue donc. Carla, elle,  fait sa dernière toilette et j’espère sa sortie retardée à cause de soucis personnels de mon éditrice. La vie n’épargne personne. Quant à Bleu, dernier volet de ma trilogie, il sortira pour l’été.
Souffrante, je me suis un peu trop endormie ces dernières semaines, sur ma feuille restée blanche. Écrire n’était plus ma priorité. Survivre l’était.
De retour, il est peut-être temps que je reprenne ma plume, non ?
( 15 février, 2015 )

Les drames humains

Spectatrice de vies, j’assiste chaque jour par des commentaires offerts sur ce blog à de vrais drames humains. Je me sens impuissante face à tant de douleurs. Mon empathie me pousserait à aider tout le monde mais malheureusement ce n’est guère possible. Certains hommes, car je reçois surtout des témoignages de femmes, manipulent les émotions. Internet leur donne ce pouvoir ! Avant, les gens discutaient face à face. Aujourd’hui, on se balance des mots par texto ou mail, sans être certain au final de l’identité de l’expéditeur. Le gruyère qu’est Internet permet à n’importe quelle personne de se faufiler ( à part les quiches en informatique comme moi ! Et comme je le regrette ! )
Une amie hier s’est fait plaquée par sms. Je trouve ce processus d’une lâcheté effroyable. Un texto n’est pas un jeu.  La vie n’est pas un jeu. Le virtuel n’est pas un jeu. Les sentiments des individus n’en sont pas non plus. Ce n’est pas parce que l’on a perçu une faille chez quelqu’un qu’il faut se l’approprier, s’engouffrer dedans et en jouer. C’est mal. La vie fait souvent mal et il est inutile d’en rajouter.
Je pense aux hommes qui jouent avec nos coeurs. À toi, qui avais instauré ce jeu, deux sonneries juste pour dire que tu serais toujours là pour moi. Je n’ai pas compris la chute. Je fus trop naïve et pourtant c’était si beau.
Je revendique le droit d’être moi avec mes qualités et mes défauts et j’interdis à quiconque même par sympathie d’interférer dans ma vie. Il n’y a que moi et moi seule qui sais ce que je veux, ce que je pense. Je n’ai besoin de personne pour me protéger. L’amour peut conduire aux pires folies, aux pires aliénations et le seul moyen de ne pas y sombrer dans est de croire en soi. Tout sentiment est noble. Nul n’est en droit de cracher dessus. Bien sûr, on doute parfois de faire le bon choix mais la vie est telle que si ce qui doit nous arriver, nous est juste passé à côté, l’occasion se représentera plus tard, autrement, différemment, et certainement mieux qu’avant, sans violence parce que l’amour triomphe toujours.
( 14 février, 2015 )

L’amour fou …

Ah l’amour … Il fait tourner le monde, enflamme les cœurs. Qui n’a pas aimé, n’a pas vécu.
À tous les amours qui ont fait battre nos cœurs : amours d’enfance tendres et doux, premier amour, grand amour, amour passionnel, amour interdit, amour secret, amour non partagé. Fêtons les amours ! Rien n’est plus beau que le verbe aimer et si au lieu de s’alpaguer, les hommes aimaient à perdre la raison, que d’énergie positive rayonnerait dans ce monde. Un clin d’œil à une jolie chanson « l’amour fou » de LF même si j’ai pu, peut-être, passer à côté de sa signification cachée, ou compris trop tard. Aimez sans vous poser de questions, glissez sur les pentes du plaisir.
Mais amis lecteurs, faut-il une date pour dire je t’aime ? Pour penser à une personne que l’on désire ?
Mais un peu d’histoire. D’où vient donc cette coutume ?
Une origine remonterait au Moyen-Age selon une croyance qui était en vigueur selon laquelle la saison des amours chez les oiseaux débutait le 14 février et que, prenant exemple sur eux, les hommes trouvèrent ce jour propice à la déclaration amoureuse. C’est ainsi que depuis, à la Saint-Valentin, chaque Valentin cherche sa Valentine pour mieux roucouler au printemps.
Une autre serait d’origine chrétienne. En 270, Valentin, prêtre chrétien, aurait marié des couples amoureux dans la plus grande clandestinité contre l’avis de l’empereur. Il aurait été tué pour cela.
Conjuguez l’amour, le désir, la passion sous toutes ses formes n’est-il pas signe de bonne humeur ?
L’amour attire l’amour alors aimer !
Mais ne le conjuguez pas juste le 14 Février ! Faites de chaque moment une Saint Valentin.
 !

 

( 13 février, 2015 )

Publieŕ, être édité, est-ce une fin en soi ?

Ma réponse est non ! À quelques jours de la sortie de Carla aux Ateliers de Grandhoux, à quelques mois de la parution du troisième volet de ma trilogie BLEU, je reste toujours aussi humble face à l’écriture.
Heureuse, bien sûr, d’avoir signé avec une « vraie » maison pour mon roman, consciente aussi d’avoir refusé aussi une « vraie » maison pour mes polars simplement parce que pour moi écrire reste synonyme de liberté.
Je veux rester libre de mes pensées, libre de mes désirs, libre de mes choix, libre de mes sujets.
Je ne demande à personne ni de me comprendre, ni de me juger. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Je suis prête à travailler comme une dingue pour mon éditrice, tout en laissant glisser les sujets qui me plaisent dans mes polars, sans contrainte cette fois. Je n’ai jamais voulu de chaînes dans ma vie. Je ne me suis jamais aliénée ni à une personne ni à un travail. Je vis et continuerai à vivre selon mon ressenti, mon feeling, mes émotions, mes passions, Écrire pour une maison d’édition est un vrai travail, parfois difficile, contraignant mais très valorisant. Écrire pour une édition alternative s’assimile à l’autoédition et flirte juste avec le plaisir d’offrir du rêve. Pour le moment, j’aime les deux et le reconnais sans honte ni hypocrisie. Être éditée n’est pas, pour moi, une fin en soi. Ce qui l’est maintenant c’est d’aller encore plus loin, de porter mes idées afin d’aider à changer à mon petit niveau les mentalités.
J’espère réussir ces défis dans mes futurs projets d’écrire parce que la vie doit avoir un sens, parce que les larmes versées doivent servir à dessiner des sourires de bonheur.
( 12 février, 2015 )

L’érotisme à la Grey

Avec la sortie de « 50 nuances de Grey » au cinéma, on  peut lire des critiques parfois excessives.
Les choqués de voir un film érotique passer sa bande annonce,  interdit juste au moins de douze ans très mignonnette. Le sujet : on ose parler de sadomasochisme, tabou !  Curieusement, ces choqués ont presque tous lu le livre, voire la trilogie et argumente que le film est au final plus soft que le livre !
Seraient-ils déçus ?
Les fans de la première cuvée fantasmant depuis la première page sur le beau et énigmatique Christian, rêvant  d’être à la place de la jolie Anastasia, femme soumise prête à se faire fouetter pour satisfaire les fantasmes de son beau milliardaire.
Amusantes les polémiques et discussions animées sur les réseaux sociaux. On peut ne pas aimer ce livre. Je n’ai pas du tout accrocher pour ma part mais ne nage-t-on pas en pleine hypocrisie ? Tout le monde n’a-t-il pas au moins par curiosité ouvert ce livre juste en mode voyeurisme ?
L’érotisme, le sexe est le fleuron de notre siècle. L’amour ne se conjugue pas sans plaisir. Cessons de nous voiler la face. On n’est plus à l’épique d’Héloise et Abelard ! Je suis certaine que certaines femmes confortablement installées dans une vie sexuelle bien rangée, ont pu sombrer dans des fantasmes inavoués. Et c’est une bonne chose ! Le plaisir est l’essence même de la vie et tristes sont celles qui occultent  sexe ou la bonne bouffe.
Je suis une cinéphile, pourtant j’avoue ne pas être tentée par ce film. Il n’arrivera pas à mon sens à la hauteur de films érotiques magnifiques comme  » Histoire d’O ». Le livre reste effectivement trop simpliste et pas assez passionnel. Mais laissons le à ceux qui ont besoin de rêves. Une émission dénonçait il y a quelques jours, le laxisme des couples qui ne partageaient plus ni fantasme, ni plaisir en dehors des vacances. Quelle tragédie ! Chaque personne est en droit de revendiquer son droit au plaisir et à l’amour. Et que cessent les tabous du style : une femme qui désire un homme est condamnable ? Une femme qui accepte les dérives de son plein grès a un souci ? S’il n’y a pas contrainte, qui est-on pour juger cet homme au désir sexuel hors norme ou cette femme ne rêvant que du corps de tel autre ? Ne négligeons jamais que par amour, tout est possible.
Et après tout, le beau Christian Grey a tout pour plaire : jeunesse, belle plastique et argent ! Alors prenons ce film tel qu’il est … Un film … Juste un film … Et si cela peut pigmenter des alcôves en berne, pourquoi pas ?
( 11 février, 2015 )

La fatigue incomprise d’Hashimoto

 » La fatigue est la ruine du corps et l’inquiétude, la faucille de l’âme. »
Notre monde est fatigué, trop de négativisme et trop d’intolérance. Chacun ressent de plus en plus un ras le bol conduisant à une lassitude incontrôlable. Alors la médisance s’installe sournoisement : il est fatigué, il abuse, moi à sa place  » je » … Qui n’a pas entendu un jour cette phrase dans son entourage? Mais justement ce JE, change tout.
Stop aux fausses interprétations. On ne choisit pas plus d’être malade ou fatigué, que de tomber amoureux ou de préférer le chocolat à la vanille. J’ai passé 90% de mon demi siècle à être hypet active, jamais malade, toujours pleine de tonus. Je n’arrivais pas non plus à comprendre ceux qui étaient plus ralenties que moi.
Hashimoto m’est tombé dessus sans crier garde suite à un choc psychologique que je n’ai pas su parer. Thyroïde detruite en juste trois mois, 70% , radical, six moisaprés ce choc. Diagnostic confirmé par échographie etc Tout est daté à notre époque. Vive le modernisme ! Plus de retour en arrière possible, pas de regrets à avoir. Ce qui est fait, est définitif.
 Aujourd’hui, j’ai changé de camp. Malheureusement Hashimoto me prend régulièrement mon énergie et je me retrouve escargot malgré moi, restant même très inactive comme ces jours-ci, espérant des jours meilleurs. J’ai mis des mois à l’accepter, à comprendre que mon organisme ne pouvait et lutter contre un microbe et s’acharner à son travail de destruction thyroïdien. Je l’ai compris mais je ne l’ai pas vraiment accepter et je reste très en colère contre moi-même. Je me suis toujours cru indestructible, forte, avec une force intérieure à toutes épreuves. Je n’ai pas pris en compte mon corps. Je n’ai pas su me protéger, je n’ai pas réussi à éviter cette autodestruction rapide de ma thyroïde. Mon âme a dit stop à mon corps sans me demander mon avis. Je lui en veux tout comme je m’en veux. Malgré tout, je continue de penser que tout a un sens, qu’il y a sûrement une petite porte invisible que je n’ai pas encore ouverte et qui me conduira à comprendre pourquoi moi et dans quel but ?
Je sais aujourd’hui que j’ai des limites, une fatigue qui par vagues va me clouer au sol mais je jure que je ne perdrais jamais mon sourire ni la foi dans mes rêves.
Je trouverai cette issue, pour moi mais aussi pour toutes mes  » Sœurs papillons » de galère. Je me battrais pour que cette maladie sorte de l’ombre grâce à ma plume !
Hashimoto, tu es maintenant ma plus fidèle compagne mais tu n’auras pas ma peau, jamais ! J’en fais le serment !
( 10 février, 2015 )

La magie de l’instant.

 

La vie est un tourbillon qui parfois nous emporte très loin. On se heurte à de nombreuses difficultés dues parfois simplement à un ralentissement de notre rythme ( fatigue, soucis de santé ). C’est alors le moment idéal pour se poser et faire une véritable introspection : que souhaitons nous vraiment faire de notre vie ? Que désirons nous ? Et pire encore qui sommes-nous vraiment ?
Aujourd’hui, je n’ai plus le doute que j’avais il y a un an. Je sais qui je suis, je sais ce que je vaux et je l’assume pleinement. Je suis une femme qui adore juste les mots, ralentie par une santé parfois chaotique mais toujours confiante dans l’avenir. Je suis quelqu’un qui ne me projette plus ni dans le temps, ni dans des rêves irréalisables. Je crois en moi parce que vous avez été nombreux à ne pas me lâcher la main et à y croire aussi. Je pense en particulier à mes amies fidèles Cécilia, toujours là, Tanya, Martine, Caro et beaucoup d’autres qui quotidiennement me remontent le moral lorsque je sens la fatigue m’envahir ! j’existe parce que vous êtes.
Mais je le redis une fois encore : seule, on n’est rien ! C’est bien présomptueux celui qui ose le croire !
ensemble, on est tout, on peut tout.
( 9 février, 2015 )

Écrire est un véritable travail !

Lorsque j’ai commencé à découvrir le monde de l’édition, j’étais telle une enfant qui regarde émerveillée le monde qui l’entoure. Fascinée par mes nouveaux lecteurs, par les discussions animées que j’avais avec certains contacts. Je plongeais dans la marmite d’un univers qui m’avait toujours attiré même si je m’étais toujours contentée de le regarder dans un miroir. Je revivais des conversations passionnantes sur des auteurs célèbres que j’avais découverts quelques années avant avec un ami. Et puis, écrivant au grès de mes ressentis depuis fort longtemps,  j’ai publié mes romans  qui ont plu aux amateurs du genre. Je n’en reviens toujours pas et reste toujours rouge de confusion  au bout d’un an.
Les rencontres ne sont pas un hasard. La vie m’a mis sur le chemin de Félicia, éditrice des Ateliers de Grabdhoux, une vraie maison d’édition comme aiment dire les profanes. Ce fut une combinaison qui a bien fonctionné. Coup de coeur de sa part pour CARLA avec pour consigne de retravailler le texte, bonne entente, bon feeling. Que du bonheur ! Je n’étais plus dans la cour des autoédités alternatifs. J’y ai découvert l’écriture, la vraie, un réel travail.
Le texte à remanier, à réécrire par endroit. Rien que le prologue fut refait  plus de quarante fois jusqu’à trouver celui qui serait vraiment presque parfait ( même si c’est utopique, rien ne l’est jamais). J’ai vu des chapitres entiers disparaitre, me serrant un peu le coeur mais les arguments de mon éditrice étaient sensés. Des mois de travail, de rencontres, d’échanges après la signature du contrat. Cela change vraiment des éditions où on envoie notre livre qui se retrouve imprimé tel qu’il fut envoyé, sans aide ni relecture.
 J’ose le dire, moi qui déteste cela, je suis très fière de CARLA. C’est un de mes meilleurs romans, je pense. J’y ai mis mon âme et bien plus encore, beaucoup de travail, de messages. J’espère qu’au delà des anecdotes, il sera entendu, compris, écouté. J’en remercie vraiment mon éditrice qui m’a vraiment épaulée afin d’être meilleure. Une jolie rencontre. Un joli parcours.
La quatrième de couverture est terminée depuis hier. Tout est prêt pour la lancée. Cela fait un peu peur. Mais je sais que vous serez là pour moi.
Surtout restez aux aguets . Le compte à rebours est enclenché et si vous avez un coeur, vous allez adorer CARLA autant que moi, je l’aime.
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