( 14 février, 2018 )

La sensualité

 

Tabou, la sensualité est trop souvent considérée réservée à la jeunesse ou aux libertins. Un raccourci trop facile ! La sensualité est l’art d’être réceptif aux plaisirs du corps. Il n’y a pas d’âge pour apprécier la sensualité, tout comme cette dernière ne se limite pas à un cadre matrimonial. La sensualité est un état « d’être » qui ne pourra s’épanouir qu’en grande confiance, et pas avec n’importe qui. Beaucoup de personnes ne supportent pas d’être touchées ou même caressées, et vont immédiatement juger ces actes comme « mauvais ». Là on s’attaque aux peurs liées à l’enfance bien souvent, et le lâcher-prise est nécessaire. La sensualité permet de mieux vivre, de se sentir bien , beau dans le regard de l’autre, de pouvoir s’envoler juste sur un air de musique qui donne la chair de poule ou simplement dans des doigts qui vont se toucher. La sensualité, c’est le prélude qui précède l’amour, une manière de jouer sur une partition invisible, sur un corps sans pour autant le toucher.

Notre société place souvent la sensualité dans la case « femme », son sourire, son regard qui pétille, ses rondeurs qui s’offrent, mais parler de sensualité masculine choque souvent. On se demande bien pourquoi ! Des mains peuvent-être terriblement sensuelles si on y ajoute un zeste de fantasme, et contrairement à l’idée reçue tout ne se passe pas que sous la ceinture. J’aime les hommes sensuels qui n’ont pas honte d’être émus devant leur propre désir, qui ne vont pas se précipiter pour ouvrir leur braguette, et justement jouer du plaisir à l’état pur.

Malheureusement, dans une société où tout va vite, tout se fait vite, les rares hommes perdent à leur tour cette qualité. La sensualité, c’est vibrer à l’unisson sur une musique ou en regardant un tableau, ressentir ces vibrations qui nous traversent, ce besoin de se fondre dans l’autre jusqu’au plaisir suprême.

La sensualité est-elle compatible avec une vie de couple ? Certainement, mais les statistiques montrent tout de même qu’elle est souvent reliée à la passion, au pur désir, et fleurit dans les relations où le quotidien n’est pas trop lourd. Il faut dire que les ronflements après l’amour, la routine quotidienne sont des sacrés freins à l’épanouissement de la sensualité.

Est-ce pour cette raison que la moitié des hommes de plus de cinquante ans ont une maîtresse ? Peut-être, mais on oublie trop souvent que les femmes ont des désirs identiques, et qu’il faut juste bien regarder cette secrète sensualité pour générer des sentiments amoureux, bien différents des sentiments aimants d’un couple parental.

En conclusion,

La sensualité, c’est la mobilisation maximale des sens.” Citation de Milan Kundera ; L’insoutenable légèreté de l’être (1984)

Y renoncer ? Quel gâchis !

 

( 14 février, 2018 )

Hashimoto, mon amour , un adieu …

 

De nombreuses réclamations ce jour car le recueil Hashimoto, mon amour n’est plus en vente (encore !!!), confirmé cette fois par la Fnac et le distributeur.

Dois-je être en colère ou me dire simplement que c’est tout un pan de vie qui se tourne, toute une histoire aussi. Lorsque j’ai écrit ce recueil, j’étais au début de cette maladie auto-immune, que je vivais très mal, avec des dizaines d’effets secondaires négatifs. J’avais besoin de poser les mots sur une douleur que je vivais mais aussi sur une souffrance que beaucoup de « mes soeurs papillons » vivaient aussi. Je ne cessais de me demander « Pourquoi, moi », « qu’avais-je bien pu faire piur mériter cet enfer ». Entre nous, j’avais bien assez dégusté dans ma vie, et cette maladie s’avérait la goutte d’eau, celle de trop.

Quatre ans ont passé, j’ai réussi à stabiliser ma TSH, n’ayant plus que peu d’effets secondaires liés à l’hypothyroïdie. Il m’arrive bien sûr d’être par moments très fatiguée, mais qui ne l’est pas, même sans maladie, d’avoir une crise qui me clouera au sol. Certes, j’ai encore quelques rondeurs imputées à Hashimoto, mais je m’en moque, ce n’est pas un drame, pareil, je ne peux plus manger n’importe quoi, on s’habitue à tout. Mon seul point faible restant est le dérèglement cardio vasculaire déclenché par Hashimoto, et qui m’a posé de sérieux soucis au début de l’hiver. Après également la mémoire et la concentration qui vacille par moment.

Me séparer de ce recueil est difficile, cela me peine, et en même temps me force à avancer. Je m’en suis sortie, ce fut limite, mais aujourd’hui je vais bien, donc tout est possible !

Je continuerai à me battre pour le reconnaissance des maladies auto-immunes encore très longtemps, contre le rejet des autres, ceux qui ne veulent pas comprendre.

 

« L’acceptation d’une maladie est identique à l’acceptation d’un deuil. Je m’en suis voulu. Je me suis détestée d’avoir été si faible. J’en ai voulu à tous les protagonistes de s’être infiltrés dans ma vie sans mon accord, à tous ceux qui ont provoqué cette blessure ouverte. Je me suis détruite par excès de confiance dans l’humanité des autres. J’étais en colère et cette colère détruisait ma glande petit à petit, la réduisant à néant. » Extrait Hashimoto, mon amour.

 

Pour y arriver il faut surmonter ses pensées négatives, surmonter ses peurs, ébranler les mentalités, montrer aux autres que l’on existe …

Aujourd’hui je suis une Survivante, je souffre encore par vagues, mais je m’accroche à mes étoiles. Même si ce recueil s’arrête, moi je continue, quoiqu’il arrive !

( 14 février, 2018 )

La Saint Valentin

 

Ah cette Saint Valentin qui fait même parler mes élèves ! Comme je l’ai déjà expliqué dans un de mes posts, cette fête est issue d’une vieillie coutume où les amoureux s’envoyaient des cartes. Étant une grande adepte des lettres postales, j’ai toujours aimé cette facette de la saint Valentin, surtout lorsque j’étais jeune et que j’avais plein d’amoureux. Aujourd’hui, on assiste beaucoup plus à une fête commerciale et je trouve cela terriblement décevant, même si je ne crache pas sur le cadeau que je vais peut-être recevoir ! Seulement, l’amour a-t-il besoin de preuves ? De cadeaux à un jour précis ? N’est-ce pas un peu réducteur ces dates « faites pour ne pas oublier que l’on aime » ? Seuls les riches auraient donc le moyen de montrer dignement leur amour ?

 

Comme tout le monde, j’ai cédé à la tradition, fêté chaque année la Saint Valentin, même lorsque je n’étais plus en phase avec mon amoureux du moment, optant pour le traditionnel resto, où tout le monde s’était aussi précipité, où l’attente était longue comme un jour sans pain, où au final l’ennui replaçait les mots doux. C’est vrai que recevoir un SMS craquant, un magnifique bouquet de fleurs, un livre surprise, cela fait bien plaisir. N’hésitez surtout pas ! :)

C’est vrai aussi que dans notre vie nous rencontrons des Valentins pour lesquel notre coeur ne bat pas, et à l’inverse s’autres dont on est amoureuse et qui ne nous aime pas. C’est vrai aussi que cela fait un peu « quiche » tous ces rubans roses et rouges, tous ces coeurs dessinés partout, mais bon, même si l’amour devrait se fêter tous les jours, même si on pense inéluctablement à ceux que l’on a aimés, même si c’est juste une date, rien d’autre, même si surtout je suis sacrément anticonformiste, et bien, malgré tout, j’aime bien la Saint Valentin, j’aime bien ces petits messages que je reçois parfois venant de très loin, d’Hier, j’aime bien simplement me dire que pour une journée, les hommes, si avares en sentiments, osent enfin dire qu’ils ne nous oublient pas. Alors mièvre ? Certainement, mais super bon pour le moral. Et si je vous ai aimés un jour, sachez que vous allez danser dans mes pensées aujourd’hui, tout comme tous mes amis, hommes ou femmes, car l’amitié n’est-elle pas une bien jolie forme d’amour ?

 

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( 13 février, 2018 )

La course aux commentaires Amazon et autres.

 

Je commence à me considérer comme une ancienne dans le monde de l’édition, même si je ne suis que reconnue, faute d’être connue (et entre nous, je m’en moque complètement). Je passe moins de dix minutes par jour sur les réseaux sociaux pour faire vivre mes écrits, parce que dans cette société overbookée de livres, c’est une obligation, mais je ne suis pas accro à Internet qui reste un univers pouvant avoir des côtés bien sombres ( j’en ai fait les frais !). Je reste tout de même fascinée par certaines réactions étranges où la course aux « like » ou aux commentaires semble digne du prix Goncourt. Les auteurs prennent-ils les lecteurs pour des imbéciles ?

Autant mettre en avant une chronique, je trouve cela normal, vu le travail effectué par la chroniqueuse, ce sont même des valeurs sûres, mais placarder partout des commentaires de Babelio ou Amazon (souvent venant en plus de chroniques déjà mises), cela me fait rire. Une personne autoéditée  me disait dernièrement avoir plus de cinquante commentaires positifs sur Amazon. Ravie pour elle, je me hasarde à lui demander comment cela se passe du côté « finances », en clair est-ce intéressant … que n’avais-je dit ! La plupart des commentaires n’étaient que des SP et des téléchargements offerts. Un autre, qui a voulu à tout prix décrocher le jackpot avec une grosse ME, s’est offert à un prix exorbitant les services d’un attaché de presse qui met en place de nombreux commentaires par des procédés que je trouve peu orthodoxes vis à vis du lecteur  ! Si je vous disais que son livre, je l’ai lu, et franchement, je n’irai pas le recommander. Seulement, l’argent achète même les premières places sur Amazon ! Eh oui ! Moi cela m’a laissée bouche bée. Sortir son portefeuille, faut déjà avoir l’argent, pour payer une personne qui va trouver des « faux lecteurs ayant déjà 50 achats » pour avoir ce privilège de se trouver devant les autres. Je n’en dirais pas plus, mais triste réalité. Quand on est fauchés, une fois encore on est lésés !  Les grosses éditions passent aujourd’hui par la filière des autoédités, et cette personne a eu son contrat. Heureusement, je vois régulièrement au palmarès des livres autoédités ou dans des petites éditions qui méritent leur place sans avoir eu recours à la triche.

Je repense avec nostalgie à une époque que les moins de vingt ans ne pouvaient pas connaître où on découvrait un livre parce que la copine l’avait lu. Nul besoin de médiatisation, de buzz sur les réseaux sociaux, de gros titres, on en parlait avec simplicité, avec honnêteté. Peut-être est-ce une des raisons pour laquelle les livres se vendaient bien plus longtemps qu’aujourd’hui !

En tout cas, en tant qu’auteur, ce n’est pas moi que vous verrez bombarder mes livres, d’abord parce que l’overdose de publicité tue la publicité. Moi-même, je sature par moment de voir toujours les mêmes livres proposés par un auteur, et puis surtout, si un livre doit se vendre, il se vendra ! Après faut cesser de fantasmer, il n’y a qu’un prix Goncourt par an, et bien souvent c’est l’édition qui est récompensée bien plus que le livre !

Vendre à tout prix ? Non, je me contente d’être lue tout simplement, et depuis quatre ans, cela me réussit plutôt bien !

( 13 février, 2018 )

L’impulsivité

Quelle poisse cette impulsivité ! Quels sales tours elle m’a joué dans la vie. Vous savez, c’est quand le cerveau au lieu de se mettre en pause pour réfléchir nous fait foncer droit dans le mur. Cette façon de réagir au feeling, sous le feu de la passion, et qui au final, nous entraîne dans des mélodrames sans fin. C’est grave docteur ? Pas trop m’expliquait il y a deux ans un toubib, m’expliquant «  ce n’était pas de votre faute ( yes !!!) , qu’il s’agit d’un réflexe au niveau des neurotransmetteurs et à la dopamine. » Je n’y ai rien compris, mais bon, cela m’a enlevée un peu de culpabilité, car se lancer  trop souvent sans réfléchir, ça craint ! L’éviter, ça se soigne aussi …

Curieusement, dans le travail, je ne suis jamais impulsive, est-ce mon étiquette enseignante qui m’incite à prendre ce recul ? À analyser, alors que dans ma vie privée,

c’est plus compliqué. Trop emphatique, trop sensible aussi, je tombe facilement dans les pinces de personnes manipulatrices, ne voyant que « leur bon côté ». En amour ce n’était guère mieux depuis toujours. De nature passionnelle, je me suis toujours sentie pousser des ailes lorsque je tombais amoureuse, prête à chevaucher une licorne ! Seulement, c’est comme s’envoler dans un monde inimaginable, si le partenaire nous suit, c’est génial, mais s’il ne fonctionne pas dans le même trip, ouille, bienvenue l’incompréhension totale.

Et je ne parle pas de la communication, souvent biaisée lorsqu’une personne s’emporte avec impulsivité rentrant directement en conflit ou coupant net la relation, alors qu’il aurait juste suffi …

Je mets de côté la violence impulsive qui me dépasse ( j’en ai pourtant connu des personnes qui agressent, frappent, détruisent, puis discutent, mais trop tard). Dans ce cas, l’impulsivité est certainement un fardeau. Il en est de même face à une personne qui a le même fonctionnement que nous. Le drame est inévitable. Un mot qui vexe. Une frustration. Et même si chacun regrette son impulsivité, le mal est fait.

 

L’impulsivité n’est-elle donc que négative ? Absolument pas, j’ai réalisé de belles choses grâce à elle, je me suis mise à écrire, je suis devenue enseignante sur un coup de tête en juste quelques secondes de réflexion, j’ai traversé huit mille kilomètres sur un coup de tête par amour pour le père de mon dernier enfant, j’au changé plusieurs fous de vie, trop souvent craqué pour un coup de coeur, et je n’ai jamais rien regretté.

 

Par contre, j’ai appris ( car cela s’apprend) à ne plus réagir quand « on me cherche », à ne plus répondre à une attaque par des mots violents que souvent je ne pensais pas, à toujours garder le sourire lors d’une critique injustifiée. Au fond de moi, je reste impulsive, je le sais, mais je continue à vivre ma vie avec passion, ce qui me fait spontanément aimer certaines personnes ( même si on me les déconseille), et en détester d’autres, ce qui m’incite à me lancer dans des défis personnels simplement pour le plaisir, mais en n’ayant plus peur d’échouer.

Parfois, je regrette d’avoir abandonné cette douce naïveté, cette foi en l’Homme, cette folie d’oser l’impossible. Maitriser cette impulsivité m’empêche maintenant de tenter un geste, insensé, de succomber à une envie irrationnelle, d’oser, une bonne chose peut-être, ou pas …

( 12 février, 2018 )

Parce que l’on ne s’aime plus

 

Grande idéaliste, j’ai beaucoup de mal à comprendre ces guerres que se font certaines personnes, une fois l’amour mort, un peu comme si cette violence avait le pouvoir d’effacer les étreintes ou les mots d’amour.

Je ne parle pas des relations qui se sont finies sous le poids des coups, mais simplement celles que le temps a détruites, ces couples qui vivent ensemble sans se voir, qui ne prennent plus aucun repas ensemble, qui ne font plus l’amour. Un rosier qui s’est simplement fané, pourquoi alors le déraciner à coup de cutteur ?

Certaines séparations se font dans la douleur, alors qu’il suffit simplement de dire vraiment ce qui est pour avancer. Ce n’est pas parce que l’on ne peut plus vivre ensemble que l’on ne peut avoir de bonnes relations. Personnellement j’ai toujours fait en sorte de ne pas perdurer un climat de violence dans mes séparations amoureuses, et j’ai gardé un bon contact avec mes ex.

Refuser cette paix n’est-ce pas quelque part synonyme de jalousie inconsciente ? « Je ne veux pas te pardonner cette rupture, donc je me refuse à t’offrir ce bonheur, cette liberté, parce que tu m’appartiens ». Mais appartenons-nous à une personne parce qu’elle nous aime ? Certainement pas ! L’amour, ce n’est pas une cage où on est enfermés, et les femmes (car ce sont souvent des femmes) qui vont nuire « à leur rivale » , que l’acte soit ou non consommé, sont des personnes qui n’ont pas confiance en elles, qui n’aiment pas vraiment, qui pensent juste posséder. J’ai déjà fait un post dessus, la jalousie n’est pas une preuve d’amour, mais une preuve de non confiance en soi. C’est pour cette raison qu’elle est tout à fait naturelle ( non obligatoire, mais acceptable) dans une relation toute neuve où souvent on ne sait pas si l’autre partage nos sentiments, mais elle n’a aucune place dans une relation durable. Lorsque l’on tombe amoureux, ce que l’on veut avant tout, c’est que cet autre, cet inconnu, partage notre désir, mais nous voulons surtout le voir sourire, être heureux. C’est pathétique de s’accrocher à un bonheur illusoire si l’autre en aime une autre. C’est surtout immature de lui en faire voir de toutes les couleurs.

L’amour n’est pas éternel, seules les romances aiment à le dire. L’important est de toujours essayé de faire ce qui fait le moins de mal aux autres, et surtout de faire cadeau du plus grand bonheur, laisser l’autre choisir d’être heureux même si c’est sans nous, puis vivre, simplement, vivre.

La vie n’est au final que ce qui reste quand on pense avoir tout perdu …

 

( 12 février, 2018 )

Manier les mots pour faire du bien…

Trop de personnes,  parents, éduc  manient les mots sans se rendent compte à quel point ils peuvent être une arme redoutable. Le raccourci négatif et cinglant prime souvent sur la bienveillance. Une simple parole peut s’avérer plus destructrice qu’un tsunami, laissant des traces en profondeur. J’ai vécu cette situation, des mots auxquels je ne m’attendais qui m’ont réduite en cendres. « Tant qu’elle existera, elle sera un problème. » Je n’ai jamais fait partie de ces femmes sûres d’elles, ce qui ne veut pas dire que je n’avais pas confiance en moi. Je connaissais la valeur de mon travail, la qualité de mes relations amicales, toujours prête à aider si besoin. Cette haine m’a clouée au sol, bousillée durant de longs moi. Quelques mots qui m’ont fait perdre ce que j’avais de plus précieux, l’estime que j’avais de moi. Cette personne pour qui j’avais beaucoup d’estime ne pouvait qu’avoir raison, mieux valait donc que je « disparaisse », ce que j’ai fait en m’isolant des mois, en obligeant mon corps à s’autodétruire. Les maladies auto-immunes n’arrivent pas par hasard.

Et puis, avec l’aide de nombreuses personnes que je remercie encore aujourd’hui, je me suis relevée. J’ai accepté mes limites, et j’ai appris à être fière de mes succès.

Mes livres furent une véritable planche de salut qui m’ont permis de surfer sur cette mer déchaînée sans me noyer. Des blessures, des cicatrices, j’en garde, mais je suis fière de moi. Je ne le montre pas car j’ai été éduquée dans la modestie, mais une petite ampoule s’allume régulièrement pour me dire « Ma belle, tu existes, tans pis si cela gêne certains, continue, ne lâche pas, tu vaux mieux que ces mots »

C’est pour cette raison que jamais en tant qu’enseignante je n’emploie un mot qui peut faire du mal, simplement parce que les retombées ne sont pas prévisibles. Je ne m’occupe plus du regard des autres. On m’aime, tans mieux, on ne m’aime pas, je change de trottoir. Pour mes livres, c’est pareil. Je suis aux anges si on les apprécie, mais si on n’aime pas, je n’en fais pas un fromage. Je suis hérétique de les avoir faits, d’avoir pu aller au bout de ce rêve merveilleux. Alors, je dirais juste en conclusion, soyez fier de vous, ainsi vous apprendrez la bienveillance envers les autres, vous ne sortirez pas des pics juste pour vous faire du bien puisque cette fierté personnelle vous comblera, et au final, sans arrogance puisque vous ne l’étalerez pas, vous serez heureux …

 

 

( 11 février, 2018 )

Le Kâmasûtra

 

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Un sujet encore tabou, ce fameux Kamasutra qui signifie désir (kama) et (sutra) en sanskrit. Autrefois les positions du Kamasutra étaient réservées aux connaisseurs, aux libertins, mais de nos jours, heureusement tout le monde peut y avoir accès  et se préparer au nirvana. Soyons honnêtes, le Kamasutra ne se pratique pas lorsque l’on débute sa vie sexuelle. Il faut d’abord être capable de maîtriser ses orgasmes pour commencer les acrobaties en tous genres.

Sachant qu’au départ ce livre n’avait rien à voir avec un dictionnaire érotique, les dérives actuelles font sourire. Le Kâmasûtra est le plus ancien texte sanscrit qui nous soit parvenu sur l’art de l’amour, sur le plaisir à l’état pur, sur tout ce que devrait savoir faire les hommes aux femmes.

Il serait bien utile à de nombreuses personnes dans cette société où le 16/17h est de plus en plus courant, «  baise rapide » sans passer par la case érotisme.

Certaines personnes n’osent pas dire avoir lu, voire pratiquer le Kamasutra comme si c’était un ouvrage pornographique. Il n’en est rien. L’art d’aimer y est toujours décrit avec volupté, sans fausse pudeur, sans se focaliser sur la beauté. Une rondouillarde pourra offrir autant de plaisir qu’une anorexique, tout comme un petit calibre pourra être tout aussi efficace que du lourd.

Le seul point négatif serait cette palette de positions parfois bien tordues, attention avec l’âge à ne pas rester coincés, parfois même irréalisables, mais qui les a testées, se souviennent comme moi, que faute du Nirvana, que de fous rires ce fut ! :)

 

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( 11 février, 2018 )

Il l’aimait trop …

 

Que ne fait-on pas par amour ? Les faits divers narrent souvent des histoires de personnes qui à trop aimer, ont dérapé. Heureusement, le passage à l’acte reste rare, ce qui est rassurant, il n’en demeure pas moins que se pose la question de trop aimer …

L’amour est quelque chose de beau, de sain, et nous ne devrions jamais devenir une victime de l’amour. Aimer ce n’est pas donner trop ni se perdre dans une relation. C’est pathologique. Trop de personnes compensent les fractures de leur enfance en aimant trop, en sur protégeant leur partenaire jusqu’à les priver de leur liberté.

Une amie me disait dernièrement que son amoureux l’aimait à la folie, la preuve, « il lui interdisait de sortir sans lui ». Comment dire ? Où se trouve cette magnifique preuve d’amour ? Dans une prison d’amour ?

L’amour c’est un don réciproque et permanent que l’on soit dans une relation institutionnalisée ou une relation plus discrète. Ceux qui me disent que les femmes qui aiment sans rien attendre en retour, sans rien espérer, sont heureuses,  je ne peux qu’être dubitative sauf si elles sont en couple et ont donc déjà une stabilité. Tout comme une plante, l’amour a besoin d’eau pour vivre, de contacts, même si la distance sépare certains, le lien ne doit pas être rompu sinon il se meurt.

Autant on peut choisir de se sacrifier ( et Dieu sait que je n’aime pas ce mot) pour l’autre, en le laissant partir ou en lui offrant la sécurité dont il a besoin, autant la vision d’Héloise attendant Abelard est tout de même irréelle. Ce n’est pas aimer que de vivre ainsi en nonne en attendant le retour de l’hypothétique amant. C’est aimer l’amour, aimer son symbolisme, mais non aimer la personne. Comment peut-on aimer une personne avec qui on ne partage rien ou plus rien ? On n’est plus dans l’amour, mais dans l’obsession. C’est un sujet que j’aime beaucoup traiter dans mes romans, car beaucoup trop de personnes mélangent les deux, et s’y perdent. Il est important de voir la réalité en face, de ne pas toujours rejeter sur l’autre nos propres frustrations. Bien sûr on a pu s’éclater avec une personne et pourtant après on ne ressent plus rien, on a pu aussi tomber amoureux d’une personne qui ne nous aime pas, trop aimer c’est s’accrocher alors qu’il n’y a plus d’espoir, alors que lors du dernier face à face tout fut dit, parfois même avec brutalité.

Alors allez-vous me dire, c’est si mal d’aimer trop ? Rien n’est mal si on n’en souffre pas. L’important étant de ne jamais laisser d’espoir à une personne si tout est vraiment fini. Ne pas entretenir de rêves irréalisables. En clair, aimer c’est être simplement honnête envers les autres et envers soi-même.

( 10 février, 2018 )

Les réseaux sociaux et leurs invités.

La Peste Noire des réseaux sociaux sont ces profils « vides » qui deviennent une vraie gangrène, là pour glaner des informations qui n’ont souvent rien à voir avec notre travail. J’en bloque presque une dizaine par semaine, à se demander pourquoi il n’y a pas plus de vérifications. D’un autre côté quel intérêt ces personnes ont-elles à regarder ainsi un profil en particulier sur un réseau professionnel ? Il n’y a rien de croustillants à se mettre sous la dent ! Curiosité malsaine, jalousie inconsciente, désir de découvrir un scoop ? Allez savoir ! Et je ne parlerai même pas, une fois de plus, de cette nouvelle tendance qui prend ces sites pour des clubs de rencontres ou de libertinage. Certains personnages dignes d’un roman m’ont fait rire aux larmes.

Société pathétique qui se cache derrière un écran.

Une fois encore je ne dirai qu’une chose, pour vivre heureux, vivons cachés. Les gens susceptibles de me poser problèmes sont donc bloqués sur Linkedln ou retirés de mes contacts sur Facebook. Je n’ai pas de temps pour des jeux pervers ou débiles. Comme je l’ai déjà dit de nombreuses fois depuis trois ans, l’option « bloquer » est simple à utiliser, nécessaire parfois.

Pourquoi alors je ne vous demande pas en ami ? Pourquoi ne me bloquez-vous pas ?

Les réseaux sociaux nous incitent à nous poser des questions sans réponse, questions peut-être que se posent aussi ces profils indésirables « vides » ?

Peut-être simplement parce que le temps n’est rien, juste un souffle, et que certains liens perdurent bien au-delà d’un simple sablier, et qu’un jour, un clic s’effectuera sur « bloquer » ou « inviter », les algorithmes des réseaux sociaux sont parfois tellement capricieux. Ce jour-là, on saura, enfin, peut-être, ou pas …

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