( 5 février, 2018 )

Cette peur d’apprendre un jour …

La vie est un chemin chaotique où nous croisons bon nombre de personnes, certaines qui passeront un temps sans laisser de traces, à l’inverse d’autres dont les cicatrices saigneront longtemps. Il y aura un temps où nous penserons à ces amis perdus, un autre où nous ne nous souviendrons même plus de leurs visages. Pourtant certains resteront, l’amie avec un grand A, l’amour que l’on oublie pas, l’âme -soeur, certains visages surgiront parfois dans nos rêves, sans prévenir, faisant jaillir de nouveaux les Souvenirs.

Alors va naître cette peur, parce que l’homme est ainsi, cette peur d’apprendre un jour, que tout fut inutile, que cet autre n’a pas été heureux, qu’il n’est plus. Deuil terrible qui se profile, celui de notre passé, celui de nos espoirs, celui d’une réalité, la vie n’épargne personne, et seule la mort est au bout du chemin.

Malgré tout ce qui a façonné hier, cette peur bien réelle, celle d’apprendre un jour que tu as rejoint les nuages, que tu  n’existes plus…

 

Hommage à tous ceux qui ont compté un jour …

( 4 février, 2018 )

Ces hommes, ces monstres qui brisent l’innocence.

 

Ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas porter un jugement, et que mon regard essaie toujours d’être le plus  bienveillant possible, pour tout le monde, sauf pour ces monstres, ces hommes qui touchent à l’innocence. Je casse mon serment de clémence et n’arrive pas à trouver d’excuses à ces types aux mains baladeuses qui effleurent les cheveux bouclés des jolies petites filles jouant à la poupée, qui se délectent salivant comme s’ils étaient devant un bon plat devant la bouille souriante d’un petit garçon, à ces salauds qui reluquent le postérieur des gamins sur la plage. Rien que ces images me donnent la nausée. Dernièrement j’entendais que chaque famille avait un monstre dans son entourage, un voisin, un père d’un ami, un type qui a un jour a dérapé un soir de beuverie, qui a ça dans le sang ou qui ne pense qu’à ces gamines en culottes Petit Bateau. Le pire, ces monstres sont souvent de bons pères de famille, de situations sociales élevées et qui vont passer leurs soirées, une fois leurs épouses endormies à mater des photos pornographiques sur des sites particuliers.

Ces hommes, car ce sont majoritairement des hommes, je ne leur donne aucune excuse, ni par rapport à leur passé, au manque d’amour, à des déviances sexuelles parfois subies, peu importe, ces monstres touchent à ce qui est encore pur, l’innocence des enfants, leur arrachant leur sourire en leur laminant le ventre, en déchirant leurs entrailles, en anéantissant toute possibilité de vie future exempte de séquelles.

Ces hommes, ces monstres, ne devraient même pas pouvoir se regarder dans une glace. Peut-être vais-je être très dure, mais parfois je m’interroge, ces monstres sont-ils au final des hommes ou simplement des bêtes guidés par leurs instincts ?

 

2FE6DB0F-E4D4-454E-8B0D-118DC0839540

( 3 février, 2018 )

Ces livres qui font du bien à l’âme

13D345DC-2625-4620-99CB-438CF3AB3AED

 

Ces livres qui font du bien, dont on sort avec un sourire aux lèvres. « Mange, prie, Aime » est un fabuleux livre, lu l‘an dernier,  rempli de pensées positives et de confiance en l’avenir. J’aime toujours autant ce livre même si avec une année de recul, une évolution dans ma façon de penser, je trouve qu’il manque des choses, que Elisabeth Gilbert aurait pu aller beaucoup plus loin dans ses mots, une ouverture sur la méditation et sur l’art d’aider les autres.

Bien sûr, ce n’est pas l’unique livre qui rend heureux, et je ne saurai que vous conseiller en ces temps moroses où on est mieux au chaud, de trouver un peu de réconfort dans d’autres ouvrages tels que « Demain j’arrête » de Legardinier ( et je ne suis pas une adepte de tous les romans de cet auteur), Marie d’en haut d’Agnès Ledig ( véritable coup de coeur), l’homme qui voulait être heureux de Gounelle ( et je n’ai pas aimé non plus tous ses livres) et tant d’autres

Pourquoi ces livres ont-ils tant de succès ?

Déjà parce qu’ils sont plébiscités à coup de publication, il faut rendre à César ce qui lui appartient, ensuite parce que ce sont des romans qui ont une belle fin, qui apportent du bonheur, et même si on sait que tout n’est peut-être pas aussi guimauve que cela paraît, on s’en moque. On ferme le livre avec un sentiment de paix, en se disant juste que c’est bien, emportant en cadeau des phrases laissées ou une pensée positive qui ne va plus nous quitter.

Tout comme Juste une seconde … n’hésitez plus …

 

948CAB29-BE1D-4411-BE00-94CF07B1C614

 

 

CBB470DA-65E6-4976-AA61-03246467036C

 

 

E7C97F56-18E4-4C75-A576-708A3191886F

 

 

3DEDF32C-2694-4BC9-85CD-3948F6E56D8C

 

 

65AF287F-C98E-4A11-A874-D73826899800

 

 

CF688E58-CAE4-4C39-B8B2-959AA6FA9675

 

 

( 3 février, 2018 )

La solitude

 

Fléau du siècle lit-on partout. Grande douleur si elle n’est pas choisie, touchant aussi bien les jeunes, souvent seuls à notre époque où les relations sont virtuelles, que nos anciens qui ont perdu tous leurs amis du même âge.

Solitude choisie, silence parfois salutaire, pouvant être anxiogène pour certains. Qui n’a pas en vacances dans une vieille bicoque sursauté en entendant le vieux plancher craquer ?

La solitude faisant les gros titres, trop souvent assimilée à l’absence de partenaires sexuels. N’est-on pourtant pas parfois seul dans un couple et à l’inverse heureux seul ? L’absence de solitude passe-t-elle obligatoirement par le couple ou par cette profusion d’amis virtuels dont s’égosillent certains, ces parasites, ces lèches-bottes ?

Ne peut-on se retrouver parfois bien seul au milieu d’un grand groupe, dans ces endroits où tout le monde parle pour ne rien dire, où on ne s’entend plus ?

Au sein d’un couple, certains ne partagent plus leur repas préférant rester jouer devant leur console, préférant faire chambre à part, sont-ils plus seuls que les autres ou la solitude n’est-elle pas plutôt un mode de vie ou de pensées ?

Cet autre est-il là parce que nous l’aimons vraiment ou pour combler le vide restant. Tout est une question de philosophie de vie.

Vaincre la solitude, c’est surtout ne pas avoir peur de ce vide, s’autoriser à vivre avec, à sortir d’un cercle vicieux où souvent les blessures du passé sont tenaces, à ne pas se jeter dans les bras du premier venu ou dans les griffes de la première psychopathe prête à combler ce manque. Sortir de la solitude, c’est se dire déjà que l’on a le droit d’être heureux, seul ou pas.

 

La solitude n’est pas une fatalité, parfois juste un passage obligé pour avancer et se poser les bonnes questions.

« La tristesse vient de la solitude du coeur » Montesquieu

( 2 février, 2018 )

Un jour, une minute, une seconde que l’on voudrait effacer.

Inspiration du jour

Une seconde, un regard, vide, sans émotion, comme si tout n’avait été qu’une illusion.

Pourquoi ce jour que l’on voudrait tant effacer nous prend-il soudain à la gorge, ce jour où on a sacrément débloqué, ce jour où on a mal compris, où on était de mauvais poil, ou simplement on est passé pour une imbécile. Ce fameux jour qui ne parle plus à personne, qui n’existe plus, sauf pour nous. Oh que oui, on y croirait ! On a attendu longtemps, lancé de nombreuses bouteilles à la mer, et là, ce regard nous a frappés en plein coeur, cette indifférence. Alors les larmes coulent comme si l’eau pouvait emporter nos illusions. Il aurait suffi juste d’un sourire rien de plus … mais non, juste ce regard, la voiture est passée, on se retrouve brisée.

Demain sera un meilleur jour, on devra pouvoir effacer cette seconde, ce regard, mais on sait que ce sera dur, que c’est bien fini. On sait maintenant que le passé ne peut-être effacé, qu’il nous faut juste l’apprivoiser, oublier ce vide entrevu quelques secondes.

Lorsque l’on n’est plus désiré, lorsque l’on n’est plus rien, on se sent minable. pleurer, oui, vider ce flot, tans pis si c’est stupide, si on fut stupide. La vie est un mélange de mots qui s’entrecroisent, qui s’entremêlent, où se glissent parfois des erreurs, des dérapages, mais des mots qu’il faut assumer afin d’avancer, même s’il est necessaire de déchirer les chapitres de ce livre auquel nous avons tant cru. Ne gardez en mémoireque ce regard, celui d’aujourd’hui, le dernier qui fut.

 

 

( 2 février, 2018 )

Ces personnes qui offrent bien plus que du temps.

 

Ces blouses blanches qui courent dans les couloirs des hôpitaux, ces mains qui se tendent par moment, ces sourires offerts parfois trop vite parce que le temps manque.

Derrière ces professionnels, un coeur qui bat, une âme qui vibre. Trop souvent on catalogue médecins, infirmières, aide-soignants dans la case indifférence, aujourd’hui j’ai envie de vous rappeler que ces personnes ne sont simplement que des êtres humains avec une vie parfois compliquée, une fois la porte passée, des personnes qui absorbant tellement d’énergies négatives qu’elles en emportent des morceaux avec elles. Rentrer chez soi après avoir vu toute la douleur du monde, il faut une sacré force morale pour tenir debout, s’occuper avec le sourire de ses enfants, faire l’amour à sa femme. Ne les enviez pas ! Beaucoup sont au ras du burn out ou de la dépression, beaucoup n’en peuvent plus, et pourtant ils l’aiment leur travail.

Les malade, les personnes âgées, restent des jours voire des mois allongés sur un lit ou dans un fauteuil à écouter le bruit de leurs pas, à ne vivre rythmés que par leur parfum, le son de leur voix, la caresse d’une main, l’histoire lue même si les larmes ne coulent pas. Ces ombres qui s’occupent de vos proches sont bien plus que de simples professionnels, ils sont ce mince fil rouge entre la vie et la mort, même s’il faudrait tellement plus de temps pour dessiner un arc-en-ciel, mais comment offrir un peu plus humanité lorsqu’une aide-soignante a un trop grand nombre de malades, lorsque les toubibs ont leurs cabinets médicaux qui ne désemplissent pas, prenant à bout de bras ces vies en sursis, toutes ces souffrances.

Alors oui, bien sûr, de l’extérieur, la critique est facile, comme toujours, mais il faut rester lucide. Notre société est difficile, la souffrance des soignants égale parfois celle des patients. Soyons donc plus tolérants envers ces personnes qui offrent souvent bien plus que des actes médicaux, du temps, de l’écoute. En ce qui me concerne, j’ai l’immense chance d’avoir de fantastiques médecins ( que ce soient mes spécialités ou médecins traitants), des personnes hors du commun, à l’écoute, avec qui un vrai lien existe.  Sachons que parfois avec juste un sourire, le malade apporte aussi au médecin.

 

A4E7D54A-56C3-45E0-B4EC-E67452DF8392

( 1 février, 2018 )

Doit-on changer qui nous sommes ?

Notre société, au nom d’une normalité, va définir qu’une personne convenable est une personne qui sait se tenir. Les rêveurs, les artistes, ceux qui ont un brin de folie n’ont pas leur place. Exprimer une émotion, dire ce que l’on pense s’avère malvenu, voire parfois jugé pathologique car dérangeant. Il faut rentrer dans un moule défini selon nos fréquentations sans oublier de nous coller une étiquette.

Doit-on changer ce que l’on est pour porter cette étiquette ? Doit-on renoncer à nos valeurs ? à nos désirs ? Non, surtout pas. Vouloir plaire aux autres, c’est une belle bêtise qui  nous incite à porter des chaînes invisibles. Trop souvent, les gens s’imaginent qu’ils vont être aimés s’ils jouent le rôle que les autres leur demandent, mais c’est faux. L’amour, l’intérêt pour l’autre ne passent pas par ce qu’il veut, mais par l’acceptation de ce qu’il est. On n’aime pas une personne pour son physique, pour ce que l’on veut qu’il nous apporte, mais pour ce qu’il est.

Ne pas changer ce que l’on est au fond de soi, reste important. Lorsque l’on découvre par inadvertance que l’on ne rentre pas dans les critères de cet autre qui nous intéresse, c’est très douloureux. On se retrouve un enfant qui découvre que la Père Noël n’existe pas.

Il ne faut jamais chercher à savoir ce que l’on pense de nous, car au fond cela n’a aucune importance ce que les autres pensent. On ne peut contrôler leurs pensées, donc inutile d’émettre des suppositions. Bien sûr on se retrouve violemment blessée lorsqu’un tiers nous regarde autrement que ce que nous sommes vraiment, nous traitant de « boulotte » ou d’e bécasse ou simplement en affirmant que nous ne sommes rien, mais cela veut-il dire pour autant que ces personnes disent la vérité ? Nous seuls savons qui nous sommes et nous devons toujours en être fier !

Et puis, soyons réaliste, en dehors des réseaux sociaux où certaines personnes n’ont rien de mieux à faire qu’à casser les autres ou à leur pourrir la vie tellement ils s’ennuient, dans la majorité des cas, les gens ne pensent qu’à eux et se moquent totalement des autres. Ce qu’ils pensent ne nous regardent pas, alors pourquoi être touché ?Si une personne pense du mal de vous, peu importe, c’est son problème. Il faut mettre une armure, et laisser les coups pleuvoir. Ils ne vous toucheront pas.

Chaque personne est unique, chacun doit prendre conscience que c’est cela le plus important. Il faut oser être ce que l’on est, toujours rester soi-même, avoir confiance dans ce que nous sommes et vivre avec nos propres convictions. Alors des portes s’ouvriront, et laisseront le soleil doucement se pointer sur la pointe des pieds.

( 1 février, 2018 )

Peut-on vivre sans musique ?

 

La musique a toujours fait partie de ma vie, et même si je chante comme une casserole, je ne passe pas une journée sans écouter une ou deux chansons. Notre société est bruyante, nous sommes sans cesse agressés par les différents sons parfois peu agréables, Klaxons, cris dans les rues, personnes parlant au téléphone comme s’ils étaient seuls au monde. La musique est une sonorité, différente de ces agressions constantes, un merveilleux anti stress. J’avoue vivre dans le bruit même si j’essaie de maintenir une atmosphère calme dans ma classe, mais dix-huit classes dans une écoles fatiguent. Lorsque je prends ma pause méridienne, j’apprécie de me fondre dans deux ou trois chansons douces qui permettent à mon rythme cardiaque de retrouver un tempo plus calme. Je me vide alors l’esprit, ne pensant à rien de plus qu’à ces musiques. La musique est synonyme de paix, de bien-être, mais je reconnais que je ne peux pas écouter des musiques style hard rock qui ne m’apportent pas cette paix.

Est-ce que j’écris en musique ? Parfois, souvent, plus mes romances que mes polars …

La musique est pour moi l’essence même de la vie, peut nous prendre à la gorge, nous faire pleurer, rire. Qui n’a pas flirté sur un slow langoureux ? Qui n’a pas embrassé sur une musique romantique ? Qui n’a pas fait l’amour avec une musique de fond mélangeant l’écoute aux caresses ?

Je pense que nul ne pourrait pas vivre sans musique car instinctivement,  nous chantonnerions des notes de musique pour l’inventer. La musique est amour tout comme l’amour est une partition musicale.

123456
« Page Précédente
|