( 29 février, 2020 )

Ces personnes qui ne sont pas fiables.

On en connaît tous de ces amis ou de ces relations que l’on pensait sympathique et qui retournent leur veste à la plus petite bourrasque ! Dieu que je déteste ce type de personne. Toujours à revendiquer ou à critiquer le poing levé, mais lorsqu’il est question d’agir, rien, que du vent.

Pire encore ceux pris dans une dynamique et un enthousiasme emportant les autres avec eux et qui brutalement vont faire demi-tour, sans raison, enfin plutôt sans énoncer leurs raisons.

Je méprise ces attitudes totalement égocentriques, ces volte-faces frisant l’impolitesse, cette méconnaissance de ce que l’autre peut ressentir. Cette impression de n’être au final q’un simple objet, une chose que l’on peut ensuite jeter à sa guise.

Ma route a croisé plusieurs fois « ces ami-es » pour qui j’ai toujours été à l’écoute, parfois même des journées entières passé à répondre à leurs textos, avec qui j’ai parfois déjeuné parce qu’ils se sentaient seuls, et le jour où leur vie a retrouvé une stabilité, celui où j’avais soudain d’autres soucis en tête, j’étais devenue indésirable.

Est-ce cela l’amitié ?

Ma route a également croisé ces révolutionnaires à deux sous prêts à refaire le monde sagement enfoncés dans leur canapé en cuir, ceux hurlant contre la pauvreté dans le monde tout en sirotant du caviar avec du champagne.

Est-ce cela se battre pour les autres ?

Ces mains que l’on serre, mais qui glissent au moindre conflit, ces vitrines de vie et de photos qui ne sont là que pour épater la galerie et dire :  « moi, j’ai réussi ! »

Ce manque de sincérité véritable, cette fuite programmée …

Ma seule remarque sera aujourd’hui tous des bouffons !

Revenons aux vraies valeurs ! Ces liens sincères qui ne se brisent pas. Ceux qui je ne coupe jamais.

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( 28 février, 2020 )

Ceux qui ferment les yeux

Nombreux sont ceux qui ferment les yeux sur ce qui les dérangent, sur ce qu’ils ne veulent pas voir, sur ce qu’ils ne peuvent pas entendre.

Lorsque les faits jaillissent de l’ombre parfois des années plus tard, les témoignages sont inlassablement les mêmes : On n’avait rien vu. On ne pouvait pas croire que « lui », si gentil. On assiste bien souvent à ces fameux secret de famille où les choses se savaient, mais que, pour préserver l’apparence, on a préféré fermer les yeux.

Que ce soit les enfants battus ou l’innocence violée, on oublie carrément les immenses traumatismes pouvant laisser des traces indélébiles, à vie.

Dernièrement, une personne me disait que la pédophilie était en hausse à notre époque. Je ne le pense pas. Je pense juste que des monstres, il y en a toujours eus, qu’ils étaient couverts par les membres de leur famille ou par le curé ( quand ce n’était pas lui l’auteur des crimes, que la loi du silence était reine.)

La différence est simplement qu’aujourd’hui Internet offre à ces briseurs de vie un terrain de jeux où ils peuvent se délecter, où les échanges de vidéos dans les coins sombres du Net existent et même s’ils ne sont pas autorisés, pullulent. Le web est un vrai danger dont beaucoup n’ont pas encore compris le pouvoir.

Pour moi, aucune sanction ne sera jamais assez forte pour condamner ces monstres qu’ils soient de simples voyeurs ou des agresseurs. Un enfant est sacré, nul n’a le droit de le salir que ce soit par le regard, la pensée ou le passage à l’acte.

La Justice des hommes devrait-être beaucoup plus drastique, car il faut cesser de croire qu’une justice divine existe.

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( 27 février, 2020 )

Le choix d’un livre.

Choisir un livre que l’on soit dans une bibliothèque ou dans une librairie n’est pas toujours facile. Le choix est immense. Il est important de se laisser guider par sa propre intuition. Parfois, on se focalise sur un genre particulier, celui que l’on aime plus que tout. Il faut pourtant oser découvrir des ouvrages différent même si au final ces derniers ne vont peut-être pas nous toucher. J’ai toujours aimé depuis ma tendre enfance  regarder les couvertures des livres, les caresser, lire les quatrième de couverture, ces gestes symboliques souvent guidés vers des pépites.

Je regrette de nos jours la vente parfois exclusive sur Internet, ces livres quine  sont plus mis en avant, qui en auraient besoin, qui aideraient les lecteurs à en tomber amoureux, ce qui est rarement le cas avec juste des mots réduits à quelques phrases de présentation.

Le choix d’un livre reste très important. Il va dépendre de notre humeur, de notre disponibilité, de notre envie. Il ne faut pas se leurrer non plus, on peut tomber sur des livres que l’on peut pas finir ou que l’on n’a pas aimés.

Dernièrement, j’en ai commencé deux que je n’ai jamais pu finir et pourtant ils étaient encenser par moult d’éloges positives. Qu’ai-je raté ?

« Coupable ? » de laurent Loison que j’ai abandonné à la cinquantième pages et  « Vivre enfin ! » de Michèle Duff, un livre qui ne m’a pas touché, sur un joli thème pourtant, mais qui n’as pas su me donner une once d’émotion.

Pourquoi ? Peut-être ces livres, à un autre moment, auraient-ils fait mouche ?

 

J’en conclus qu’il est très important de ne pas se laisser influencer exclusivement par les avis des chroniqueurs ou des commentaires, et de laisser le livre, sa couverture, son histoire nous attirer. Le choix de lire un bon livre ne dépend pas que du contenu, mais de ce que nous sommes !

 

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( 26 février, 2020 )

Un recueil de nouvelles à découvrir

La maison au bout du monde et autres nouvelles de Odile Marteau Guernion

Édition Le lys Bleu

Je ne suis pas une lectrice de nouvelles. Je dirais même que je déteste cela ! Heureuse surprise en découvrant celles d’Odile Marteau Guernion.

Je ne dis pas que j’ai eu un coup de coeur pour toutes, mais presque, en tous les cas ce roman m’a subjuguée.

J’ai eu un vrai coup de coeur pour la maison au bout du monde, la plus longue, dont l’histoire m’a captivée jusqu’au dénouement final. Je suis restée sous le charme du texte « le bateau de ses rêves. » une nouvelle terriblement poétique qui se serait prêtée au pinceau.

Savoureuse, la nouvelle « Sam le rêveur » qui aurait pu faire un excellent sujet de polar ! Tout comme « Quand la nature s’emmêle » ou « L’enfant si rare » qui auraient pu être les prologues de dystopie …

Un petit livre à découvrir, idéal pour les personnes âgées qui ne peuvent se souvenir d’une histoire sur des centaines de pages ou pour bouquiner cet été sur la plage.

Un livre bien écrit, avec un style rythmé, et surtout des nouvelles bien différentes !

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De quoi m’avoir fait changer d’avis sur l’univers des nouvelles !

( 26 février, 2020 )

J’écris donc j’existe

Écrire, c’est raconter une histoire, pas nécessairement sa propre histoire, mais une histoire faite de mots, d’émotions, de sensations qui nous appartiennent, de remarques qui nous ont touchés, qui ont fait flamber notre imagination, qui nous ont guidés vers les mots. Écrire est un plaisir et doit toujours le rester. Les vrais écrivains, et dans ce mot, je pose le terme le plus puriste qui soit, n’écrivent pas pour une vrais raison. Les mots sortent comme poussés par une impulsion, un besoin. La plume ne se demande pas si elle sera lue ou non, mais juste de se libérer de ces mots qui sinon vont tourner comme un oiseau en cage. Écrire, c’est faire exploser la vie à travers les mots que ce soit la vie crue ou violente, ou la vie d’un regard poétique.

Écrire, c’est exister tout simplement.

 

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( 25 février, 2020 )

Une nouveauté à découvrir

À l’ombre des saules en pleurs de Martine Magnin

FAUVES éditions

 

Je remercie Virginie et Martine pour ce SP en version papier. Tout d’abord, ce livre est esthétiquement magnifique ! Une couverture que j’ai regardée très longtemps, tellement cette photo me donnerait envie de titiller mon pinceau.

J’aime beaucoup les livres de cette auteure mais bien sûr certains plus que d’autres.

À l’ombre des saules en pleurs fait partie de ceux-là. Une fois encore, ce roman est diablement bien écrit à tel point que l’artiste peintre qui sommeille en moi n’aurait qu’une envie mettre sur toiles certains paysages tellement bien décrits.

Je ne suis pas sans m’interroger : ce lieu magique existe-t-il ou est-il juste né de l’imagination de l’auteure ? Une chose est sûre, je ne l’ai pas trouvé sur Internet.

L’histoire est celle de Pauline, une sympathique coiffeuse et de son mari Antoine plombier et sculpteur qui vont décider de changer de vie en devenant les gardiens de cet endroit un peu hors du temps.

Cette nouvelle vie qui s’annonce semble merveilleuse et cela aurait certainement été le cas si Doris la bonne amie de Pauline ne s’était pas faite plaquée du jour au lendemain par son mari Max. Ce drame va permettre à Doris d’aider son amie à mettre à neuf la maisonnette.

Une fois installés, on va assister à cette nouvelle vie pour Pauline et Antoine, cette vie des Saules qu’ils vont traverser un peu au travers d’une loupe grossissante. La vie de sept familles avec leurs joies et leurs chagrins, une vie qui aurait pu être banale si …

 

Un roman écrit avec finesse un peu comme si on effectuait un plongeon hors du temps dans des vies que le commun des mortels ne croiserait certainement pas.

Un roman où les saules sont bien présents à chaque fin de chapitre.

Un roman pour ceux qui aiment les livres emplis de descriptions tellement précises que l’on pourrait les dessiner.

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( 25 février, 2020 )

Ce mal de dos !

Que l’on soit atteint d’une maladie ou pas, le dos, ça parle à tout le monde. Les médecins trouveront des causes scientifiques : une mauvaise position, un faux mouvement … Le mal de dos n’est pas à prendre à la légère, c’est un signal de notre corps. Il est vrai que lorsque nous avons une maladie auto-immune comme Hashimoto, on en bave de ce dos. D’abord parce que les muscles sont moins « solides » et puis également parce que la thyroïde est le centre des émotions, le corps parle triplement !

Qui n’en a jamais eu plein le dos ? Ce ras le bol que l’on supporte en serrant les dents.

Le stress ne fait pas de cadeau à notre corps et il est donc important d’écouter ces douleurs qui parlent. Les douleurs s’invitent à petits pas. Ce sera une sciatique par ci, une autre par là. Jusqu’à la ligne rouge, celle qui va nous obliger à nous poser.

Certaines personnes prennent également l’habitude de vivre avec ces douleurs allant jusqu’à parfois s’en servir comme prétexte pour renoncer à vivre.

Il faut donc être très vigilant à cette dérive facile.

Une personne qui souffre souvent va s’enfermer dans sa douleur, va s’entourer d’ondes négatives, obéissant aux médecins qui vont la bourrer d’anti-douleurs. La facilité ! Un engrenage terrible d’où il est fort difficile de sortir.

Il est néssaire de sortir de cette spirale, de se reconnecter avec ses propres émotions.

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( 24 février, 2020 )

La solitude n’est pas une fatalité !

La solitude n’est un enfer que si nous le voulons. Nous sommes seul dans le ventre maternel, seul dans notre berceau, seul dans notre tête, seul à agir et seul à mourir.  Alors plutôt que de craindre la solitude qui peut s’imposer à certains moments de notre vie, il faut apprendre à vivre avec. cet article exclut la solitude des anciens qui elle, peut-être douloureuse et un véritable enfer.

La solitude, ce n’est pas être dénué d’amis, ce n’est pas être sans amoureux, c’est simplement s’autoriser à avoir des moments où on peut se retrouver soi-même.

La solitude permet surtout d’avoir un recul permettant d’analyser aussi bien les relations toxiques que les relations superficielles que nous pouvons croisées, et Dieu sait qu’il y en a !

Certaines personnes ne supportent pas de vivre seules, s’ennuient ou plutôt s’imaginent s’ennuyer et de ce fait vont toujours tenter de se scotcher à l’autre.

Il est évident que c’est le signe d’un problème certainement lié à la petite enfance, à la peur de l’abandon, mais apprendre à apprivoiser cette solitude ne peut que s’avérer bénéfique. L’autre n’est pas un objet que l’on peut sortir comme un doudou.

À vivre ainsi, dans cette illusion de complémentarité, on assiste à des relations amicales ou amoureuses qui vont vite s’asphyxier faute d’oxygène. Le seul âge où on peut vivre « collé » à l’autre est la période de l’adolescence où chacun des deux partenaires se cherchent. C’est l’âge de « la meilleure amie », l’inséparable, pour qui on serait prête à tout. C’est l’âge où une seule seconde sans l’amoureux prend des allures de drame.

En vieillissant, on découvre vite que l’on peut se sentir parfois bien seul au milieu d’une foule ou d’une réunion, que le nombre de personnes n’allège jamais ce sentiment qui nous est unique. Face à la maladie, face à des erreurs, des échecs, on est toujours seul, même s’il est rassurant de savoir que l’on peut compter sur une personne.

 

Cette personne ou plutôt ces personnes car il y en a rarement une seule, sont les branches de notre arbre de vie. On peut s’y accrocher, les tenir. Elles n’ont nul besoin de notre constante présence, mais ne casseront jamais.

Apprivoiser la solitude, c’est apprendre à vivre libre sans se tenir sans cesse aux branches. C’est un peu au final apprendre à marcher vers une totale autonomie.

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( 23 février, 2020 )

Peut-on vivre sans utopie ?

Notre société est en crise, bon, ce n’est guère nouveau ! La différence réside dans l’omniprésence des médias et des réseaux sociaux qui véhiculent à leur sauce beaucoup d’utopie. L’utopie est un rêve qui pourrait être réalisable si … un projet qui pourrait se dessiner si … l’utopie est pourtant, à mon avis nécessaire, car elle se rapproche du rêve, mais en aucun cas on ne doit vivre avec pour seul objectif le but d’une société utopique, d’une relation utopique, car dans ce cas, on va simplement aller droit dans le mur et se faire du mal.

Actuellement, on retrouve beaucoup ce thème en littérature où il a sa place, celle qui va peindre un avenir où les Bisounours existent encore, car chacun au fond de lui rêve d’un monde merveilleux où l’impossible serait possible, où l’amour serait éternel, où l’argent ne serait pas un problème.

Vivre sans utopie, c’est vivre sans rêve, tandis que vivre avec une vision utopique, c’est vivre intensément en espérant que tout peut se réaliser. Et après tout, pourquoi pas ?D423AFEE-4CCC-445C-A3EC-FC4105D36557

( 22 février, 2020 )

Cette profusion de livres …

On a beau dire, des livres, il en sort tous les jours à tel point que l’on en a le tournis !

Si vous aimez les mots, vous devenez vite boulimique de lectures. Seulement à force de lire des centaines de romans, vous ne pouvez vous souvenir de tous. C’est ainsi que par hasard, vous vous retrouvez un jour à racheter un livre que vous aviez déjà lu, dont vous avez quelques flashs en relisant cette histoire, sans trop vous souvenir de quand date votre première lecture.

C’est la même chose pour ceux qui regardent beaucoup de séries télé.

Notre mémoire est sélective, elle ne retient que ce qui lui plaît, ce qui va la marquer, ce qui va la toucher. Un livre qui nous parle va rester dans nos souvenirs, un ouvrage plus commun ou classique ne va pas se figer. Au mieux, on se souviendra de son titre, rarement de son contenu.

Que deviennent ces livres que l’on oublie, ces bouquins qui prennent la poussière sur une bibliothèque ? ils ont l’immense chance de continuer à exister pour un jour, qui sait, prenne racine dans la mémoire d’un lecteur qui n’est peut-être pas encore né …

 

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