( 21 février, 2020 )

Ces scandales qui défraient la chronique

Ne devrait-on pas sourire à cette prolifération d’affaires à scandales ? Je ne parle pas des viols ou de la pédophilie mais des politiques mis en défaut pour des actes liés au domaine privé.

Une fois encore, quitte à choquer, je vais me faire l’avocat du Diable.

Notre France est-elle si puritaine qu’elle est outrée d’apprendre qu’un maire s’octroyait des petits moments coquins ? Comme si c’était nouveau que ces nantis n’étaient pas fidèles ? Il y a eu l’affaire DSK, et aujourd’hui c’est reparti …

Quel rapport avec la politique les affaires de fesses ? Certes, je suis apolitique donc cela me laisse de marbre, mais j’ai tout de même l’impression que c’est un peu comme si les « citoyens modèles, sages, dénués de pensées luxuriantes » étaient trompées elles-mêmes alors que celle qui aurait une raison de faire vraiment la tête ce ne devrait pas plutôt être la femme du mec, ridiculisée en public ? L’apprenant peut-être par le biais des réseaux sociaux ou des journaux ? La honte !

J’ai toujours mis en garde contre les dangers d’Internet ! Comment une vidéo peut tout détruire !

Après, reconnaissez le, il y a des gens vraiment pas très futés ! Tromper sa femme et laisser des traces d’une sexe tape ou de photos érotiques, faut vraiment vouloir se faire chopper la main dans le sac !

Jouons toujours l’avocat du Diable !

Dans le même esprit, combien de mecs ( politiciens ou non) se font prendre pour avoir exhibé leur matos en gros plan en l’envoyant à leur chérie. Sincèrement, c’est un peu narcissique cette attitude, non ? Car franchement quelle femme va s’extasier devant un zob ? Honnêtement, ce n’est pas vraiment d’une beauté à couper le souffle !

Une femme sera séduite par un sourire, par des mots et non par un sexe en érection, alors messieurs évitez les ennuis et gardez le, même au garde à vous, loin d’un appareil photo !

Conclusion

Si les hommes n’ont rien dans le cerveau et tout dans le slip, vaudrait mieux que ce soit les femmes qui gouvernent le monde !

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( 20 février, 2020 )

Croire intelligemment, une nécessité !

Quelques furent les époques, les hommes ont toujours voulu croire ce qui les arrangeaient. Que ce soit au siècle où la terre était plate à celui où la fin du monde sonnerait en l’an deux mille. L’être humain a besoin de fantasmes philosophiques pour exister. De nos jours, ce sont les livres de bien-être et de pensées positives qui font la « une ». Je ne crache pas dessus étant moi-même convaincue du pouvoir de la pensée. Seulement, comme pour tout, on assiste à des dérives, des groupes « de pensées » loin d’avoir cette énergie positive que chacun recherche, des livres simplement écrits pour vendre et où l’émotion ne transpire pas.

Il est bon de croire, que ce soit en une entité, une personne, un projet ou simplement en la vie, mais il ne faut pas jouer avec la croyance des personnes perdues.

Ces phénomènes nouveaux peuvent être très dangereux, incitant la personne à se sentir soudain heureuse, un temps, puis l’effet magique disparu, la chute n’en est que plus lourde.

Croire en toute objectivité est nécessaire.  Que ce soit votre professeur de yoga, votre maître à penser, votre mentor, peu importe la confiance que vous avez en eux, vous devez impérativement prendre du recul et vous poser les bonnes questions.

  • Ne suis-je pas si enthousiaste simplement parce qu’il dit les mots qu’il faut, ceux dont j’ai Besoin ?
  • Ne suis-je pas en train de me nourrir de paroles déjà entendues mille fois ?
  • N’est-ce pas mes propres problèmes, mes doutes que j’essaie d’effacer, avec facilité, plutôt que de vraiment les régler ?
  • Ne suis-je pas en train de combler un vide ? De devenir addict tout simplement ?

La liste est longue, mais vous l’avez compris.  Sortir trop euphorique d’une prise de contact ou après le visionnage d’une vidéo Youtube doit vous mettre sur vos gardes.

Croire ne veut pas dire suivre bêtement !

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( 19 février, 2020 )

L’art et l’écriture sont complémentaires

Gribouilleuse depuis toujours, écrire pour moi est chose facile, comme si chaque mot que je posais sur le papier était juste l’expiration faisant suite à l’inspiration.  L’art, c’est autre chose. Sensible depuis mon enfance autant à la photographie qu’à la peinture, j’ai mis longtemps à retourner vers ces beautés qui me rappelaient que trop ce père que j’adorais, parti bien trop tôt. C’était sa passion et ses oeuvres inondent mes placards. Alors depuis Septembre, j’ai osé me lancer. J’avais déjà commencé l’an dernier, timidement, un peu n’importe comment, juste pour le plaisir de sentir les mots rejoindront les couleurs. Le résultat restait moyen. Je me suis donc autorisée à prendre des cours, car comme pour toutes choses, l’apprentissage de la technique est  incontournable. J’avance, doucement, avec plaisir, la joie au coeur. Les couleurs que je pose avec sérénité, que ce soit par pure inspiration ou en essayant de reproduire un tableau m’ouvrent une porte où je m’évade.  En peignant je m’envole, haut, très haut, et par moments, des phrases, des idées s’invitent. Alors je pose mon pinceau pour vite les ancrer dans la réalité. Alors oui, l’écriture et l’art sont complémentaires. C’est même pire que cela, ils se fondent l’un dans l’autre. Mon prochain manuscrit portera dans son essence les pigments de mes peintures. Joli, non ?

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( 18 février, 2020 )

La peur du changement dans le monde de l’édition

 

Il en faut peu pour faire bondir les français alors tous ces changements qui se dessinent depuis quelques années dans le milieu éditorial fait peur ! On assiste à de vraies polémiques pas toujours bien argumentées au passage, les « pour », les « contre », tranchés, jugés, point final.

Une vraie réalité demeure, le livre d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui d’hier et en jouant l’avocat du Diable, n’aura rien à voir avec celui de demain !

Avant, il n’y avait que quelques « élus », souvent pistonnés qui trouvaient un éditeur, il faut bien l’avouer, et dans de grosses maisons d’éditions.

Avec l’avènement du numérique, les possibilités se sont développées. On peut être contre, là n’est pas la question, l’arrivée des livres numériques, ces derniers ont révolutionné le livre.

Aujourd’hui plus de 40% des auteurs et des éditeurs font leur chiffre avec le numérique.

Pourquoi ? Tout simplement pour une question de coût. Un livre papier est un énorme investissement pour un éditeur alors qu’un epub ne coûte presque rien, donc pur bénéfice.

Bien sûr, les amoureux du papier diront qu’il n’y a pas l’odeur, le vécu du papier. En terme économique, beaucoup de lecteurs s’en moquent. La liseuse ayant des avantages incontestables comme le gain de place, la quantité à bas prix, la possibilité de découvrir de jeunes auteurs autoédités.

Après, le contre est un autre débat.

 

Autre transformation dans le milieu de l’édition, l’impression à la demande qui n’existait pas dans les grandes éditions ( elles commencent aussi à s’y mettre)

Un avantage économique certain car aucun ouvrage ne se retrouve pilonner donc pas de stock qui pourrit dans un coin. Certains auteurs râlent contre cette procédure. J’ai du mal à les comprendre ! Il faut protéger écologiquement notre planète et quand on sait que pour des écrivains connus, il y a parfois plus de 5000 livres pilonnés, vous ne trouvez pas cela honteux ? Alors oui, cela change le regard sur l’édition mais positivement.

 

Une autre peur, le géant Amazon qui « avale » tout, mais qui permet aussi à de nombreux auteurs inconnus d’être lus. Là encore le numérique revient à l’assaut, mais avec leur bibliothèque « à la page », lorsque l’on est auteur, c’est fascinant de voir que nos livres sont appréciés. Pour moi, c’est un peu la bibliothèque du vingt&unièmes siècle.

Son inconvénient, il ne laisse aucune marge aux éditions et parfois leur met le couteau sous la gorge.

 

Après, autre changement, la profusion de maisons d’édition qui s’ouvrent, souvent des plateformes éditoriales. Dernièrement, une personne se plaignait que l’édition traditionnelle avait disparu. Que l’on se rassure ! Il existe encore de petites éditions qui vont à leur rythme, tranquillement en ne publiant que peu de livres par an. Mais c’est vrai que l’on trouve de plus en plus « d’usines éditoriales » qui vont accumuler un nombre incalculables d’auteurs et de genres, certains ne visant presque essentiellement que le numérique ( comme la filière HQN).

 

Reste aussi une nouveauté qui a le vent en poupe, ces auteurs qui créent leur statut d’auto entrepreneur et qui fondent leur propre éditeur, leur label et ainsi qui vont promouvoir leurs livres.  J’en ai lu plusieurs dernièrement et je salue ces courageux dont le travail n’a rien à envier à une édition classique !

 

Dans tout cela, la casquette auteur, elle aussi va changer. Avant, l’auteur signait à vie avec un éditeur.

Aujourd’hui, c’est l’inverse. Un auteur va se diversifier. Des modes éditoriaux différents, des genres différents.

En conclusion, je suis persuadée que ce changement est bénéfique.

Personnellement, j’aime ma liberté de pensées et de plume, et j’ai la chance d’être appréciée dans différents genres. Je suis donc totalement solidaire de cette diversité de moyens de publication.

Aujourd’hui, j’ai sept livres dans une édition standard, une romance en autoédition sur KDP qui marche fort bien, et mes prochaines parutions seront très différentes.

Mon prochain polar en édition alternative chez Edilivre, un choix personnel, ma biographie hommage chez une petite édition à droits d’édition provinciale, et une romance dans une édition classique.

Quant aux futurs, j’ai déjà plusieurs autres propositions en vue …

 

Ne pas se mettre des chaînes ou se sentir prisonnier, car l’imaginaire a besoin de s’exprimer en totale liberté ! L’important reste les mots !

 

 

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( 17 février, 2020 )

Mourir dignement : un livre fort !

La mère morte de blandine de caunes

 

En voilà un roman fort, qui claque, qui m’a touchée en plein coeur, peut-être simplement parce que j’ai perdu en juin dernier ma mère d’une maladie de la mémoire également, peut-être aussi parce que je me retrouve dans les mots de Blandine qui a perdu subitement sa fille de 36 ans, et que l’on soit issu d’une famille célèbre comme c’est son cas ou pas, la douleur n’épargne personne.

Dans ce livre on touche le dépérissement de Benoîte Groult, 92 ans, un bel âge tout de même que la maladie d’Alzheimer ne va pas épargner.  C’est une déchéance terrible pour cette grande écrivaine de sombrer dans l’oubli. Ce livre relance le débat sur le droit, le devoir de mourir dans la dignité. Cette écrivaine féministe a longtemps milité pour ce droit.  Elle aura la chance de le vivre, peut-être justement parce qu’elle a les moyens, parce que la notoriété permet de connaître du monde.

Dernièrement, j’ai lu :

« Le midazolam, puissant sédatif jusqu’ici réservé à un usage hospitalier, sera disponible d’ici quatre mois dans les pharmacies de ville pour les « médecins qui prennent en charge des patients en fin de vie à leur domicile », a annoncé ce lundi le ministère de la Santé. »

Petite avancée tout de même encore soumise à la bonne volonté des médecins.  L’ayant vu pour des proches, rien n’est moins facile que de sédater une personne. La plupart des professionnels de santé sont contre au nom de la religion, de la préservation de l’espèce.  Des mots qui me font mourir de rire ! Une personne en fin de vie n’en a rien à faire que l’on préserve l’espèce humaine. Ce qu’elle veut, c’est pouvoir s’endormir définitivement dans la dignité, sans souffrir.

Si on a vu des proches en fin de vie, on sait. La souffrance autant pour la personne que pour le proche est terrible. Elle laisse des traces. Comment se reconstruire, faire son deuil quand on a vu la personne que l’on a aimé se tordre de douleur, s’amenuiser, devenir fantomatique jusqu’à finir par s’éteindre morte de faim et de soif.

Sédater une personne en fin de vie, c’est lui offrir une dignité qui jusqu’à ce jour lui était refusée.

Mais sera-t-elle vraiment appliquée ? J’ai quelques doutes quand on voit à quel point c’est difficile de faire valoir les directives anticipées d’un proche dans un hôpital ou dans une maison médicalisée.

Pour revenir à ce roman qui a eu le mérite de délayer ma plume aujourd’hui, c’est un très bel ouvrage, bien écrit, et surtout qui pose la question de notre devenir, car à nous maintenir en « bonne santé », on en oublie notre cerveau qui lui a bien du mal à suivre ! Est-ce vraiment une chance de vivre centenaire ?

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( 16 février, 2020 )

Les maladies thyroïdiennes et l’humeur

Basedow, Hashimoto et les autres, la majorité des dysfonctionnements thyroïdiens aura une fluctuation de l’humeur liée à un manque ou un surplus hormonal. Bien difficile à vivre pour l’entourage et encore plus difficile pour le malade qui devra subir les remarques acides ou les réactions parfois pires que du vitriol.

L’agressivité, très fréquente avec Basedow ou en hyperthyroïdie pouvant même être parfois violente. Ces réactions sont très difficiles à maîtriser en début de maladie et on imagine fort bien la personne, qui avant était toute douce, se transformer en dragon ! La cohabitation avec des collègues de travail sera compliquée, on s’en doute.

Le malade va réagir au quart de tour, sans réfléchir, répondant du tac au tac à une remarque pas nécessairement malveillante.

À cela peut s’ajouter chez ces malades, la paranoïa.  Le malade se pense persécuté, incompris (ce qui est certainement vrai) et va voir le mal partout.

La dépression, facteur que l’on retrouve dans 60% des dysfonctionnements thyroïdiens et qui malheureusement sont souvent soignés à coup d’antidépresseurs qui ne vont faire l’objet que de simples pansements. Le déprimé ou le dépressif peut vite pourrir la vie de son entourage avec des pensées négatives, s’enfonçant dans une boucle sans fin.

L’hypocondrie, extrêmement fréquente va apparaître au début de la maladie. Cela s’assimile à une anxiété pathologique liée à un trop peu d’hormones de la thyroïde.

Ce sera ces personnes qui vont aller voir leur médecin sans cesse pour être rassurés, qui vont sur les groupes lancer des appels désespérés trouvant chaque jour un nouveau symptômes, lisant Google en long en large et en travers. C’est une pathologie thyroïdienne quia fait dire aux médecins trop facilement que « tout était dans la tête »

Alors non, ce n’est pas dans la tête !

Émotivité extrême, larmes aux yeux fréquentes … Encore un inconvénient à ne pas négliger …

Troubles cognitifs ou de la mémoire, là encore une véritable horreur à une époque où on a fait des dégénérescences de la mémoire une cause nationale. Impossibilité soudaine de se rappeler son code de carte bancaire, de se souvenir d’un rendez-vous, de ne pas réussir à mémoriser une leçon. Un véritable handicap !

Et l’apathie, liée à un ralentissement du corps est aussi une véritable plaie. Le malade va être en mode zombie, incapable de se défendre, un peu comme s’il était battu et acceptait stoïquement les coups. Il va se traîner comme une larve au grand désespoir d’un entourage qui ne comprend pas cette impossibilité à se bouger.

Doit-on rajouter à la liste les troubles de « l’humeur sexuelle », loin d’être facilement acceptés autant par le malade que par la personne qui partage sa vie.

 

La liste est longue et bien handicapante. Heureusement, un malade n’aura pas tous ces symptômes, et surtout la majorité vont se résorber une fois stabilisé.

Il est donc important que les soignants comprennent cette détresse, que les familles l’acceptent.

Combien de couples détruits simplement à cause de cette maudite thyroïde qui un jour a tout changé ? Des hommes qui ne supportent plus la suspicion de leurs compagnes ou leurs sautes d’humeur, ces phrases dites trop vite, cette colère sans sens.

Être entendus et être compris, voilà ce que désirent les malades de la thyroïde.

Au bout de la route, même si une guérison définitive n’est pas toujours possible, il y a la sérénité.

Personnellement, après la découverte d’Hashimoto, j’ai été apathique plusieurs années, sans pouvoir réagir, et j’ai énormément souffert de cette « lenteur » autant physique qu’intellectuelle.  Aujourd’hui, j’ai retrouvé ma force, ma volonté, et même si la fatigue peut me terrasser sans prévenir, j’ai appris à apprivoiser cette maladie et à vivre avec. Je vis de mieux en mieux, avec sérénité.

Je souhaite que notre société apprenne à regarder autrement, à ne pas juger bêtement et surtout à faire preuve de bienveillance.

Bon courage à tous les papillons

 

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( 16 février, 2020 )

L’insoutenable légèreté de l’être

Ah ces sentiments qui s’envolent comme de la poussière, comme une pincée de poudre de perlimpinpin. Relisant il y a quelques mois le roman incroyable de Milan Kundera, j’ai particulièrement apprécié les sensations qu’il a décrites avec force, qu’il fait vivre avec subtilité. Je trouve que ce roman reste une vraie figure de la littérature. L’histoire d’amour de Tomas et Tereza est unique, intense. Une histoire d’amour qui ne parle pas que d’amour, mais qui met l’accent sur un point particulier, cette vérité : « il ne suffit pas d’aimer pour être heureux, tout comme la souffrance, aimer peut-être terrible, tout comme on peut faire souffrir une personne sans le vouloir simplement parce que l’on ne peut pas changer les gens, on ne peut pas non plus toujours comprendre ce qui se passe dans la tête des autres, dans leur inconscient. »

Je trouve ce roman particulièrement significatif, au coeur même de la vie de nombreuses personnes, un peu à l’image des marionnettistes jouant avec nous comme dans un mauvais vaudeville. On croit connaître l’autre, et au final, on ne connaît que ce qu’il veut nous faire croire.

Et pourtant, dans chacune de nos vies, on trouve ce soupçon de légèreté qui peut s’avérer au final lourd et pesant ou pas, selon … qu’il se décline en mots, en lettres, en musique, en photo, en chanson ou en acte. Il EST.

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( 15 février, 2020 )

Être malades en 2020, ça craint !

On en parle depuis fort longtemps de nos hôpitaux qui vont mal, mais tout le monde ou presque s’en moque. Parce que hormis ceux qui ont été un jour malade, quand on est bien portant, cela ne concerne que les autres. Seulement, si la vie épargnait la santé, cela se saurait.  Même la personne la plus en forme, qui mange sainement ses légumes bio, peut se retrouver du jour au lendemain aux urgences.

Parlons-en des urgences, des heures d’attente sur des sièges bien durs, du manque d’amabilité des personnes à l’accueil, des priorités qui n’en sont pas.

Qui doit-on pointer du doigt ? L’état qui n’a pas su gérer ses hôpitaux ? Certainement !

Mais aussi, une population assistée qui les yeux rivées sur Google va sans cesser se trouver une pathologie et courir par peur aux urgences alors qu’il ne s’agit souvent que d’un  diagnostic bénin.

Je lis régulièrement sur les groupes de malades de la thyroïde, ces femmes qui à la moindre hausse de tension, de crises d’angoisse ou de panique vont aller encombrer les urgences. Avant, les urgences étaient réservées aux cas graves, prioritaires.  De nos jours, pour une simple indigestion, les gens se précipitent aux urgences.

Pourquoi ? Par manque de civisme, d’informations, parce que c’est gratuit, parce que pour trouver un médecin qui exerce la nuit, c’est un miracle, parce que même en appelant à l’ouverture du cabinet, il n’y a plus de place !

Il ne fait vraiment pas bon d’être malade en 2020 !

Et je ne parle pas des médicaments en rupture de stock, des médicaments à l’inverse volontairement trop prescrits (en particulier si ce sont des génériques)

Parlons-en de ces génériques ! Officiellement, ils sont 30% moins chers, seulement ils sont automatiquement différents du produit d’origine, sinon on n’appellerait pas cela un générique !  Encore une manière de prendre les français pour des imbéciles !

Identique pour la molécule, oui, non pour les excipients et on sait que plus de 60% de la population serait allergique à des excipients notoires.

Doit-on parler des vaccins où les discussions sont houleuses ? Pour ? Contre ? Chacun n’est-il pas libre d’avoir son propre avis ? Et surtout au final, à qui profite les campagnes de vaccination ? Je croirais à leur utilité réelle ( pour les nouveaux vaccins) le jour où la vaccination sera vraiment gratuite !

Alors je vais jouer l’avocat du Diable. Oui, on vit plus longtemps grâce à la médecine quoique souvent enfermés dans une maison de retraite pour sénilité ! Oui, on ne meurt plus d’un rhume, de la rougeole, et même de la grippe ( sauf une petite centaine), mais combien de personnes vivent vraiment bien ?

Certaines ont des traitements à vie pour des cancers ( immunothérapies) et sont perpétuellement exténuées, d’autres se gavent d’antidépresseurs ou d’antidouleurs, et je ne parle même pas de ceux qui cumulent un cachet rose pour le coeur, un bleu pour le diabète, un vert pour l’angoisse etc, un vrai cocktail implosif qui sécurise les malades.

Une fois encore, on oublie alors les vrais malades que l’on n’entend jamais, ceux atteints de sclérose en plaques, de parkinson etc, des maladies qui n’iront qu’en s’aggravant, mais non, notre société préfère se focaliser sur les maladies qui rapportent ! Encore une fois, jouons l’avocat du Diable : la moitié des cancers pourraient ne pas être traités, mais un médicament anticancéreux rapporte tellement aux sociétés pharmaceutiques, que l’on préfère prévenir, au risque de bousiller complètement une santé, que guérir !

( Et c’est un sujet que je connais bien pour avoir vu le prix d’une journée d’hôpital lorsque mon fils a eu son cancer)

Alors être malades en 2020, je signe et persiste : ça craint !

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( 14 février, 2020 )

Joyeuse Saint Valentin

Ah, Cupidon ! Quel bonheur de t’avoir eu dans ma vie ! Que de flèches tu as plantées et que de bons moments j’ai passés ! Saint Valentin, cette fête de l’Amour ! Vous en verrez aujourd’hui des commentaires affirmant que ce n’est qu’une fête commerciale (ce qui est vrai), une fête qui ne devrait pas exister ( ce n’est pas totalement faux), et je ne vais pas polémiquer dessus, mais même si l’amour se joue sur une grande partition tous les jours, cela  ne fait pas de mal, ces piqûres de rappel, ces petits cadeaux que l’on prépare comme lorsque l’on était ado. En tous cas, moi j’adore ça !

Alors, même si les romances affirment que l’amour est une évidence, que l’on peut reconnaître l’autre dans le noir juste en le touchant ( j’ai quelques doutes), qu’une vraie histoire est toujours sans nuage ( j’ai encore plus de doutes), bref, que le monde des Bisounours existe, et bien malgré tout ça, il faut bien dire qu’aimer, ce n’est pas toujours facile, un peu comme traverser une mer qui parfois devient houleuse. Alors une fête de l’amour, c’est joli, c’est mieux que de placarder nos écrans de guerres, de virus pandémiques et d’autres peurs humaines.

 

Alors à tous, joyeuse Saint Valentin ! Aimez-vous !  C’est tout de même mieux pour la santé, le moral et la planète.

 

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( 13 février, 2020 )

Un jour, je fus enseignante

Si, si, vous me le demandez régulièrement comme si c’était inconcevable aujourd’hui en regardant mes peintures ou mes livres, j’ai été professeur des écoles durant plus de vingt-cinq ans et j’ai aimé mon travail à y laisser mes ailes. C’est, pour moi, le plus beau métier du monde, enfin j’en étais convaincue. Lorsque j’ai débuté, j’avais déjà exercé une autre profession durant plus de dix ans. J’étais passionnée, enthousiaste, toujours pleine de projets. J’ai toujours aimé l’humain et toucher ainsi l’essence même de la génération qui nous succèdera fut un véritable bonheur.

Pourtant, j’en ai vu passer des réformes, des ministres, des programmes, certains annulant les précédents comme si d’un seul coup, tout était bon à jeter, les vieux enseignants aussi au passage.  Et puis, il y a une dizaine d’années, on a commencé à enlever de précieuses heures de français pour ajouter l’anglais indispensable à nos têtes pensantes. J’ai grimacé ! Apprendre une langue, pourquoi pas, mais bien parler français me semblait bien plus important ! Alors commença la guerre de l’apprentissage de la lecture : syllabique ou pas, globale ou pas … J’avoue qu’en CM2, mon constat s’avérait tristement identique. Quelque soit la méthode, les enfants n’aiment plus lire, leurs productions étaient de plus en plus insipides.

C’est avec nostalgie que je me souviens de certaines années où j’avais des cahiers complets à corriger racontant une histoire, des mini-manuscrits, un autre temps … deux anciennes élèves sont aujourd’hui auteure. Je les ai croisées au salon de Paris.  « Grâce à vous » m’ont-elles dit … c’est gentil, mais certainement grâce à elles.

Ah cette époque où l’informatique n’était pas reine ! Parlons-en de ces nouvelles technologies comme on les avait appelées, qui nous ont été propulsées, à nous les dinosaures ! Moi qui étais dans l’incapacité de créer seule un site ou une boîte mail, je devais pourtant enseigner les bases aux élèves en leur validant le fameux b2i. Heureusement qu’à l’époque, il existait des conseillers pédagogiques spécialisés sans quoi j’aurais fait chou blanc. C’est ainsi que faute de comprendre les ficelles Internet, j’ai appris aux gamins à manier le logiciel Photofiltre Studio, mettant un peu de créativité dans des enseignements si rigides !

Un jour, je fus enseignante et comme beaucoup, j’ai vadrouillé avec les élèves en classes transplantées, à une époque où c’était encore magique, je les ai emmenés aussi bien dans de nombreux musées ( on prenait le métro et on n’en est pas mort), dans des régions françaises comme les plages du débarquement, Verdun, ou le Futuroscope à Poitiers. Que de souvenirs !

Je fus enseignante et je le resterai dans l’âme, même si je suis partie en fermant une porte définitive.

L’école a bien trop changé. Avant l’enseignant était respecté, écouté, aujourd’hui, on assiste aujourd’hui à une meute de parents souvent ayant vécu l’échec scolaire n’hésitant plus à contredire un enseignant devant son enfant, réduisant en poussière parfois des semaines de travail. On a fait entrer les parents dans les écoles, mais ce qui aurait dû être une avancée s’avère un échec. On a ouvert la porte des récriminations gratuites, des colportages malveillants, des ragots incessants. Les parents ne voient plus les enseignants avec un regard bienveillant, mais sous la houppe d’une critique possible, car il est bien plus facile de critiquer que de comprendre !

Je pense que je suis partie à temps. J’ai enseigné jusqu’à la dernière heure avec un immense plaisir, mais comme vous pouvez le voir, ma casquette « école » est bien rangée !

Aujourd’hui, je me revendique enfin en qualité d’auteure et de peintre.

Un autre monde. Une autre aventure.

Mais je n’oublierai jamais qu’un jour, enseignante, je fus ….

 

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