( 12 février, 2020 )

Article

Quand un bel article fait vraiment super plaisir !

Pour lire :

https://fr.calameo.com/read/005616982bc463b0f6bfc

 

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( 12 février, 2020 )

Clin d’oeil littéraire

inspiration sur le pouce …

Vous êtes de ceux, bien rangés, bien vêtus qui du haut de leur statut, nous regardent, nous, les petites gens, comme si vous étiez, vous le printemps.

Vous êtes de ceux, avec vos jolies voitures, que vous astiquez jusqu’à l’usure, méprisant d’un regard tout ce qui n’est conforme à votre savoir.

Vous êtes de ceux, arrogants, sûrs de vous, surfant sur la vie avec dédain, ignorant tous ceux qui n’ont pas suivi le même chemin.

Déjà tout petit sur les bancs de l’école, on pouvait percevoir quel serait votre destin, politiciens ou chefs de gang, peu importe, vous teniez les autres au creux de ta main.

Vous étiez de ceux dont on aurait donné le bon Dieu sans confession, cette suffisance au fond des yeux, ce sourire ironique sur vos lèvres.

Vous êtes de ceux qui ne supportent pas le non !

Seulement un jour, la réalité fait place à la mégalomanie. Le trône sur lequel vos fesses se pensaient collées se fissure. Votre monde bien huilé, bien orchestré, empli de mots mensongers s’effondre.

La vérité éclate.

Vous êtes de ceux qui se croyaient intouchables.

Alors, plutôt que d’assumer votre échec, vous arrêtez votre course … Pan Pan …

Vous étiez de ceux …

( 11 février, 2020 )

Promotion à outrance

Certains groupes autorisent la publicité illimitée pour les auteurs.  Qu’en penser ?

J’avoue que personnellement, je n’ai aucun désir de me positionner face à la horde d’auteurs existants et cette pratique me pousse plutôt à m’enfoncer la tête dans le sable. Je ne suis pas de celle qui balance sa publicité à gogo, d’abord parce que quand je vois sur un réseau une publication récurrente, j’ai envie de hurler ! Je ne sais même pas comment ces personnes ne s’aperçoivent pas à quel point c’est pénible pour les autres et certainement pas bénéfique. Le « sans limite » frise souvent l’indigestion. Cela apporte-t-il plus de ventes ? D’après les retours de certains, ce serait un peu comme pédaler dans la semoule. Autant la publicité d’un ouvrage sortant aura peut-être un impact littéraire s’il est associé à un commentaire ou une chronique, et surtout s’il n’est pas ventilé dans une trentaine de groupes. Tout auteur ou lecteur sera souvent inscrit dans ces groupes et la vue de « ce livre » aussi fabuleux soit-il fera plutôt office d’indigestion !

Je n’arrive pas à comprendre comment un auteur, intelligent, sensé, n’arrive pas à comprendre cela. J’ai vu passer de très bons romans mitraillés de la même manière durant des semaines que je n’ai au final jamais achetés tellement ces promotions m’avaient gavée. Contrairement à des publicités discrètes, faites avec pudeur, un peu sur la pointe des pieds qui ont attiré mon intérêt. Il suffit de regarder leurs commentaires Amazon qui plafonnent à une vingtaine ! Que d’efforts pour si peu, cela me fend le coeur pour eux.

Un livre n’est pas une marque de café que l’on peut matraquer à sa guise ! On le voit avec les têtes d’affiches qui propulsent un bouquin que tout le monde attend et qui s’avère au final un bide complet.

Une promotion, c’est comme toute chose, un zeste de discrétion, de diplomatie et l’objet aura soudain bien plus de valeur !  C’est mon avis et il n’engage que moi … L’overdose de publicité tue le produit !

Preuve en est, je suis lue sans promotion ! En particulier Juste une seconde, mon seul livre autoédité qui ne cesse d’être pris sur KDP en lecture ou achat … cherchez l’erreur :) :) :)

 

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( 10 février, 2020 )

Un jour, un drame, fait divers

Quelle triste ces faits divers, ces alertes enlèvements où on attend, bien malgré nous, sans connaître l’intéressé, une fin heureuse. Elle avait pour prénom Vanille et elle n’a pas eu cette happy end. Je serre toujours avec autant de violence les poings lorsque j’apprends la mort d’un enfant. Curieusement, hier, on n’en a parlé que quelques secondes préférant attiser la peur des hommes avec ce Corona-virus, alors que de petites victimes innocentes meurent chaque jour dans le monde, de faim, de maladies, de violences.

Mais ce n’est pas la mort d’un enfant qui va stopper l’opposition politique ! Tandis qu’un bon virus va inciter les gens à se confiner et donc à ne plus communiquer. Comme il tombe bien ce Corona-virus ! Aucun décès en France, mais une petite poupée retrouvée assassinée. Doit-on parler de cette violence souvent tue de ces géniteurs ( car je n’ose écrire le mot parent) à qui on accorde un droit de visite les sachant déjà déséquilibrés ?  Doit-on fermer les yeux tellement fort que des cas de violences envers mineurs éclatent au grand jour dans le sport ? Doit-on supporter sans verser de larmes ces innocentes victimes montrées du doigt comme une banalité.

Une chose est sûre, mes yeux se sont embués hier pour cette jeune enfant que sa propre mère a tuée. Mais est-elle la seule responsabilité ? Comment a-t-on pu lui confier son enfant sans témoin alors qu’elle était jugée précédemment dangereuse ?

Encore une fois, peut-être pas assez de moyens financiers pour permettre un suivi sécurisé.  Que sont nos priorités ?

Souvenez-vous juste, elle s’appelait Vanille, elle ne soufflera jamais ses prochaines bougies, comme beaucoup d’autres.

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( 9 février, 2020 )

Accepter de perdre

Le plus grand signe d’intelligence est d’accepter de perdre et pourtant, l’homme

est souvent tellement orgueilleux qu’il ne peut concevoir de perdre. Un animal, lui, sentant qu’il n’aura pas le dessus, va fuir à toutes jambes. L’homme, non ! Il va s’enliser dans des marécages souvent mensongers, va se chercher des excuses, incriminer l’autre ou les autres. L’homme n’arrive pas à faire preuve d’humilité.  Combien de personnes croisons-nous qui vont immédiatement réagir avec agressivité à une remarque sans prendre le recul nécessaire, sans se poser la plus petite question, sans se demander simplement si l’autre n’a pas un tout petit peu raison. L’orgueil régit le monde. On le voit avec tous ces politiques qui refusent de regarder le peuple dans les yeux, on le voit avec les lobbying économiques qui font danser les entreprises, les ministères qui magouillent à qui mieux mieux et on le voit juste à notre petit niveau que l’on soit simple ouvrier, artiste ou mère au foyer, dans de nombreuses remarques innocentes et pourtant quotidiennes.

La vie devrait pourtant se résumer à ces deux choses qui me semblent essentielles  : Accepter de dépenser son énergie pour le bien de tous et apprendre à perdre avec le sourire car on sait que l’on a tous cru bien faire un jour même si on s’est lamentablement ramassé.

En tous les cas, moi je vous le dis, il n’existe qu’une seule chose qu’il faut éviter de perdre, et que l’on ne peut accepter de perdre, c’est le temps, car il nous est sacrément compté !

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( 8 février, 2020 )

Ah l’argent !

Ah l’argent ! Certains n’ont que ce mot au bord des lèvres, comptant, spéculant, entassant une montagne d’euros. L’argent dirige le monde depuis des années, mais comme c’est triste de ne vivre que pour lui. Je n’envie pas ces personnes comme je n’ai jamais envié ces magnifiques maisons ou ces belles voitures, ces croisières au bout du monde. J’ai souvent discuté avec de telles personne, touché du doigt ce masque qu’elles portaient, cette solitude même en couple, ces blessures cachées derrière tout cet argent, cette illusion de vivre.  En général, on assiste à deux solitudes qui vont se fondre, colmater par l’aisance financière.

Je n’ai jamais rêvé d’être riche comme beaucoup, juste peut-être un peu plus d’argent pour gâter mes proches. Pour moi, l’argent overdose gangrène tout. Il ne doit-être considéré comme un moyen et non comme un but à atteindre. On ne peut vivre sans argent à notre époque, mais on ne doit pas vivre pour l’argent.

On est juste riche de ceux que l’on aime.

 

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( 7 février, 2020 )

Pourquoi certaines personnes détruisent tout ?

Il y a ceux qui donnent sans rien attendre, ceux qui prennent, ceux qui regardent de haut et ceux qui détruisent systématiquement tout. Cette dernière catégorie m’interpelle, toujours présente à juger les autres, à donner un sens qui n’est pas à un acte, victime, jamais responsable, avec un vrai dialogue impossible. Blessures d’enfance expliquent les thérapeutes. Je veux bien, mais cela n’excuse rien. On a tous des blessures et si on n’est pas connecté à cette catégorie de personnes, les relations deviennent bien compliquées. On marche sur des œufs avec sans cesse la peur de commettre un acte pourtant anodin mais qui va faire office de drame.

Peut-être est-ce parce que je vieillis, mais ce type de comportement me fatigue, voire m’exaspère à tel point que je prends la fuite ( là où avant j’aurais foncé dans le lard)

En amitié, c’est pareil, on trouve les fidèles, et les autres, ceux qui passent leur vie à détruire tout ce qu’ils touchent. « J’ai la poisse » me disait un contact «  je ne peux conserver durablement une amitié ». Que puis-je répondre ? Il n’existe pas de vraies recettes si ce n’est qu’on ne peut garder une relation vraie en la  mettant en cage et qu’à l’inverse, une amitié est comme une plante, il lui faut de l’eau. Si l’autre passe son temps à critiquer, à ne parler que de lui, s’il ne veut pas être simplement là quand l’autre en a besoin, la lassitude va s’installer.

J’essaie d’être fidèle en amitié, autant que je le peux, mais c’est vrai que ceux qui s’éloignent, qui n’ont pas ou plus envie, je n’irai pas leur courir après. À l’inverse, quelqu’un qui va m’ignorer lorsque j’aurais eu besoin de son soutien, qu’il ne s’attente pas non plus à ce que je l’accueille comme le fils prodigue une fois que son histoire de vie aurait capoté. Je l’ai fait longtemps pourtant, j’y ai laissé des plumes.

Ces personnes qui détruisent leurs relations sont souvent des personnes porteuses de blessures encore ouvertes qui préfèrent détruire simplement parce qu’ainsi l’abandon de l’autre sera impossible.

Elles sont nocives et s’en éloigner est la seule chose à faire, sans regret, en claquant  la porte afin de ne pas souffrir soi-même.

 

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( 6 février, 2020 )

En mémoire de …

Quand les projets se dessinent, le coeur est en joie !

« Elle s’appelait Simonne, elle s’appelle la DCL » a trouvé sa maison d’édition !

Je suis ravie d’avoir trouvé pour ce manuscrit tellement important une petite édition à l’échelle humaine, bienveillante.

Maman en rêvait de ce livre, elle voulait que l’on comprenne cette cochonnerie de maladie qui lui a pris ce qu’elle était, elle voulait que les soignants fassent bien la différence avec les autres maladies de la mémoire. Elle a tellement souffert du regard affligé « des autres ». Je lui devais ce livre. Il sera mon témoignage d’aidante, son témoignage de malade et de nombreux hommages montrent l’envers du décors, le rôle des soignants que je remercie, d’autres aidants.

Ce livre sortira cette année au second ou troisième trimestre. C’est un ouvrage qui devrait être dans chaque maison médicalisée, dans chaque centre de soin.

Elle voulait que j’écrive. Je l’ai fait. Elle voulait que cette maladie soit entendue. Je compte sur vous !

Même si cela ne peut aider qu’une seule personne, cela donnera un sens à sa maladie.

Merci à tous

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( 6 février, 2020 )

Ne pas vouloir tout contrôler !

La plupart des personnes veulent tout contrôler comme si ainsi rien ne pouvait leur échapper. Le contrôle à outrance est un frein à la vie. J’en ai rencontré des individus qui ne vivaient que dans le contrôle du temps, de leur corps, des autres … Contrôler le temps, c’est projeter un désir de programmation sur un avenir qui lui ne peut-être certain.

Apprendre à lâcher prise est primordial sinon inconsciemment, ce désir du contrôle va contrôler tous vos actes, conscients ou non.

Contrôler ses pulsions, ses désirs, revient à s’interdire de vivre. Compartimenter sa vie pour se donner l’illusion d’être heureux est une ineptie !

La vie ne se contrôle pas, la mort non plus. Les sentiments peuvent à la rigueur être bridés, cela ne veut pas dire pour autant qu’ils sont contrôlés. Ils continuent souvent à bouillir « à l’intérieur ». Regardons la peine, beaucoup sont fiers de contrôler leurs larmes, mais cela ne signifie pas pour autant que cette dernière est moins lourde à porter. Il est bon de pleurer. Le contrôle est au final juste une façade illusoire.

Il faut cesser, au nom de la bonne morale, de vouloir tout prévoir. Si une envie de changer d’orientation se dessine, si un besoin de s’épanouir autrement s’invite, il faut se fier à cette intuition qui chuchote à nos oreilles.

Le seul contrôle que nous devons vraiment avoir est celui des pensées négatives qui nous envahissent par moment. Elles ne sont pas les bienvenues. Elles sont nocives et n’apporteront rien de bon, alors elles, oui, on est autorisé, elles, à les contrôler et à les bloquer.

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( 5 février, 2020 )

Épicurienne et heureuse de l’être

Je n’ai jamais caché que j’étais une épicurienne dans l’âme, peut-être pas au sens puriste, car nous vivons tout de même bien loin de l’époque d’Épicure. Je sais, parfois cela choque dans cette société où il est bon d’être « dans le norme », où il faut faire semblant de ne vivre que pour « l’intellect », de refuser de manger pour cause de « régime » et pourtant, comme disait le grand philosophe : « Mieux vivre pour mieux mourir. ». J’ai la sensation que de nos jours, les hommes ne vivent plus, avec juste cette angoisse permanente, cette peur de la mort qui les priverait de cette vie qu’ils ne vivent pas. Ils anticipent un futur. Ils se créent de véritables paniques. Ils projettent leur vie sur dix ou vingt ans en oubliant de vivre le jour présent.

Parfois, je me demande si au final la vie n’a pas été trop facile pour eux.

Moi, j’aime la vie que je trouve merveilleuse malgré ses épreuves, ses deuils.

J’aime chaque minute que je savoure pleinement, me lever calmement le matin, regarder le soleil filtrer à travers les nuages et me dire qu’il est toujours là, admirer les fleurs sur ma terrasse bourgeonner même à cette période hivernale. J’aime les plaisirs de la table, bien manger, savourer chaque bouchée, on ne reviendra pas sur la gourmandise ! Je déguste le moment au travers des plaisirs multiples de tous les sens : la musique, les arts, les moments de tendresse avec ceux que j’aime …

Je suis épicurienne de ce siècle et je fais le maximum pour être à l’écoute de mon corps, de mon plaisir à savourer l’instant présent, sans sombrer dans les excès.

Alcool, tabac, drogues, médicaments n’ont jamais pas partie de mon vocabulaire.

Chocolat, gâteaux, plats succulents, un peu plus …

Je ne dis pas que j’ai réussi à être une parfaite épicurienne, d’abord, je n’a rien essayé et tout s’est imposé à moi, simplement, comme une évidence. Par exemple, j’ai toujours un peu de mal avec la case « sport » que je boude, en dehors de la marche.  Je sais pourtant que mon corps en aurait besoin, mais je n’arrive pas à y glisser une notion de plaisir. Peut-être à cause de l’hiver ? Faut bien trouver une raison. !

Mais c’est certainement aussi bien ! Il ne faut pas non plus tomber dans une dérive extrême où on finit par oublier que le plus important reste le plaisir que l’on prend à vivre malgré les tempêtes.

Profitons du plaisir de la vie et évitons la souffrance ! Elle revient souvent bien assez vite nous chercher !

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