( 4 février, 2020 )

Le découragement

l y a des jours où quoi qu’on fasse, on n’arrive à rien. Il y a des jours où on n’a plus envie d’y croire. Chaque personne va, à un moment de sa vie, se retrouver face à cette situation. Pourquoi est-ce si compliqué de se sentir décourager ? D’y faire face ?

Le découragement vient souvent des autres, de leurs remarques, de leurs regards, de leurs espoirs. Nous voulons être parfaits pour eux. Alors face à l’impossibilité de réussir, face l’échec, nous nous trouvons comme au seuil d’une porte que nous n’arrivons pas à franchir.

Le découragement est beaucoup plus fréquent en hiver, certainement lié à un manque de lumière et de confiance en soi imposant une perte d’énergie et de vitalité.

Je ne vous apprends rien, nous ne devons pas laisser ce sentiment prendre le dessus. C’est un sentiment néfaste qui va nous dévorer de l’intérieur, qui va nous ralentir, qui va même nous conduire à faire demi-tour, à renoncer.

Ce n’est pas facile de ne pas se décourager !  C’est même une chose extrêmement difficile. Il faut du courage pour se relever, pour s’autoriser à tout recommencer !

Étant peu patiente, il m’arrive de me décourager lorsque j’apprends une nouvelle technique en peinture ou que je débute un nouveau manuscrit. J’ai alors envie de tout laisser tomber, de tout envoyer valser. Certains diront que c’est de l’orgueil. Peut-être ! Mais c’est également une formidable force qui a fait de moi une résiliente.

Aujourd’hui, j’essaie de laisser passer cette tempête émotionnelle et me relève, plus forte, plus combative  ! Je reprends tout à zéro et je recommence, encore et encore …

Je n’ai jamais cette confiance en moi que certains trimbalent comme un drapeau, mais j’ai au moins cette qualité, celle de toujours recommencer.

Le découragement reste alors juste un tremplin pour mieux rebondir.

 

B9DD4BC1-3B79-4DB2-8E5D-D30C3F90E722

( 3 février, 2020 )

Copier une oeuvre d’art

« Copier une oeuvre artistique est du plagiat » me disait dernièrement un contact.

Et bien, non ! Un copiste est une personne qui va copier une oeuvre pouvant être confondue avec l’original, ce qui fait dire à beaucoup que des tableaux célèbres ne seraient en fait que des copies. Seulement c’est leur profession.

Pour le commun des mortels, il est autorisé de copier des tableaux, mais sous certaines conditions définies par des règles précises. L’essentiel est de ne pas vendre les reproductions pour des œuvres originales car alors ce ne seront plus des copies, mais des faux.

Il faut donc savoir qu’un peintre amateur peut tout reproduire s’il ne vend pas ses toiles et s’il y a vente, il faut que la reproduction ne soit pas à l’identique et donc non reconnaissable.

Vous êtes donc débutants, vous avez envie de peindre la Joconde ou un autre tableau de maître, n’hésitez pas ! Par contre, n’espérez pas le vendre !

N’importe comment, tout jeune artiste doit se faire les dents et ne pourra progresser qu’au travers de « copies ». Le style ne s’imposera qu’ensuite, avec les années et l’expérience.

En résumé, si on veut copier un tableau vu sur Internet à l’identique, il ne faudra pas le vendre.

Pour éviter les problèmes, des solutions : changer les couleurs, certaines formes, réaliser la copie avec une différence des dimensions d’au moins 5% par rapport à celles de l’original, surtout ne pas recopier la signature du peintre, écrire « copie » au dos de l’œuvre.

Il faut savoir tout de même que rares sont les peintres inconnus qui font breveter leurs œuvres simplement parce que la mention « tous droits protégés » coûte une blinde et que les artistes sont rarement riches !

Peindre pour le plaisir, oui … offrir ses tableaux ou les échanger contre du matériel, oui. Les vendre officiellement relève d’un parcours plus complexe.

35E98FB6-8320-4069-A121-671422663F76

 

( 2 février, 2020 )

Être empathe

L’empathie devrait être enseignée depuis le plus jeune âge à l’école même si je pense que c’est une faculté que certains possèdent plus que d’autres, mais cela peut s’apprendre, que dis-je, doit s’apprendre.

On voit malheureusement qu’il y a de moins en moins d’empathie dans notre société au fur et à mesure des années. Un regard vers les médecins étaient dotés d’empathie dans les campagnes et qui de nos jours sont presque à chronométrer leur temps, les enseignants qui n’arrivent plus à avoir des méthodes éducatives positives tellement on leur demande, les chefs de service ou d’entreprise, les politiciens, toutes ces professions qui sont là pour faire du bien et qui n’en font plus.

L’empathie, c’est savoir se mettre à la place d’une autre personne, comprendre ce qu’elle ressent, pouvoir simplement dire les mots qui font du bien, c’est extrêmement important.

Je suis naturellement empathe, peut-être même trop, souvent disponible, je tends la main sans me poser de questions, sans rien attendre, ce qui m’a parfois poussée à trop aider des personnes qui n’en valaient pas la peine.

J’ai dû apprendre à gérer cette empathie qui était devenue un boulet plutôt qu’un cadeau. Je me suis rendue compte qu’un excès d’empathie pouvait être nocif si on ne savait pas utiliser cette émotion en se protégeant soi-même. Elle peut nous laisser épuisée, fatiguée, vidée. Il faut donc impérativement se poser des limites. J’ai appris à mieux donner, surtout à me dire que l’on ne peut aider tout le monde, on ne peut aimer tout le monde, on ne peut sauver tout le monde.

Notre devoir est essentiellement de faire notre possible pour ne rejeter personne, mais sans pour autant nous perdre.

Un monde emphatique serait merveilleux, un monde où régnerait la bienveillance !

 

D736EF13-36D5-48B3-891E-BBAADB272EE9

 

( 1 février, 2020 )

L’importance de l’art

Pour certains, l’art est le loisir des érudits. Le commun des mortels ne s’y attarde pas par manque de temps ou simplement parce que le monde du virtuel a pris la première place avec les jeux vidéos et le reste. Et pourtant, la pratique de l’art est une chose merveilleuse. Lorsque l’on découvre cette lumière qui brille dans une oeuvre d’art qu’elle soit peinture, sculpture ou photographie, on voit la vie autrement.

Pratiquer est à la portée de tous. Il suffit simplement d’avoir envie d’apprendre, car la technique s’apprend. Après l’intelligence des émotions va faire le reste.

Peindre ou pratiquer une activité artistique est bénéfique pour le corps et l’âme. Il réduirait le stress et les dépressions.

Alors pourquoi encore résister ?

Personnellement, ma vie a complètement changé depuis que je vis « l’art » comme une seconde respiration tout aussi importante que l’écriture. Preuve en est, je me suis lancée juste pour le plaisir dans une formation d’art thérapie et je songe à une formation universitaire d’art plastique, toujours pour le plaisir !

4840BCE8-34B1-449E-8D30-A38D61A48893

1234
« Page Précédente
|