Le découragement
l y a des jours où quoi qu’on fasse, on n’arrive à rien. Il y a des jours où on n’a plus envie d’y croire. Chaque personne va, à un moment de sa vie, se retrouver face à cette situation. Pourquoi est-ce si compliqué de se sentir décourager ? D’y faire face ?
Le découragement vient souvent des autres, de leurs remarques, de leurs regards, de leurs espoirs. Nous voulons être parfaits pour eux. Alors face à l’impossibilité de réussir, face l’échec, nous nous trouvons comme au seuil d’une porte que nous n’arrivons pas à franchir.
Le découragement est beaucoup plus fréquent en hiver, certainement lié à un manque de lumière et de confiance en soi imposant une perte d’énergie et de vitalité.
Je ne vous apprends rien, nous ne devons pas laisser ce sentiment prendre le dessus. C’est un sentiment néfaste qui va nous dévorer de l’intérieur, qui va nous ralentir, qui va même nous conduire à faire demi-tour, à renoncer.
Ce n’est pas facile de ne pas se décourager ! C’est même une chose extrêmement difficile. Il faut du courage pour se relever, pour s’autoriser à tout recommencer !
Étant peu patiente, il m’arrive de me décourager lorsque j’apprends une nouvelle technique en peinture ou que je débute un nouveau manuscrit. J’ai alors envie de tout laisser tomber, de tout envoyer valser. Certains diront que c’est de l’orgueil. Peut-être ! Mais c’est également une formidable force qui a fait de moi une résiliente.
Aujourd’hui, j’essaie de laisser passer cette tempête émotionnelle et me relève, plus forte, plus combative ! Je reprends tout à zéro et je recommence, encore et encore …
Je n’ai jamais cette confiance en moi que certains trimbalent comme un drapeau, mais j’ai au moins cette qualité, celle de toujours recommencer.
Le découragement reste alors juste un tremplin pour mieux rebondir.