( 28 février, 2021 )

Pourquoi Netflix a-t-il remplacé le cinéma

J’ai toujours été une cinéphile, abonnée ainsi que mon homme à un Pass cinéma durant des années, traînant notre carcasse chaque dimanche pour ne louper aucune nouveauté. C’était avant ! La Pandémie a tout changé. Nous n’avons pas renouvelé nos abonnements.

Seulement quand on est fan de grand écran, on ne peut se désintoxiquer facilement, la magie des acteurs nous manquait, alors Netflix est entré dans nos vies, et on l’a vite adopté.

Je ne dirais pas que cela remplace une sortie au cinéma, mais faute de mieux, c’est un bon compromis. Les séries y sont variées, les films aussi. Il nous est même arrivé d’avaler une saison complète les week-ends de grand froid, avec un plaid sur les genoux, une boisson chaudes, quelques gâteaux, le plaisir d’être ensemble.

Franchement, je ne peux que conseiller à ceux qui aiment le grand écran, qui sont privés depuis des mois des salles noires et des nouveautés, qui adorent les différents genres, de tester. Le premier mois et gratuit et sans faire de publicité, j’avoue qu’à côté « ses concurrents » ne lui arrivent pas à la cheville.

Seul inconvénient, des nouveautés sortent tous les mois, et on devient vite Addict ! C’est comme pour tout, il faut savoir se modérer ! Mais que de jolies découvertes aussi ! Netflix n’a pas remplacé le cinéma, mais il a permis de mieux supporter son absence en attendant son grand retour !

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( 27 février, 2021 )

Les mots

« Il y a les mots que l’on voudrait entendre et ceux que l’on entend. » Tellement importants ces mots qui trottent dans notre tête, qui s’entrechoquent, qui dansent, qui rient ou qui pleurent. Et puis, il y a ces mots que l’on voudrait entendre, simplement parce que ces mots sont importants, ces mots existent, ces mots doivent sortir. On a beau ouvrir les oreilles, on ne les entend pas. Et puis, il y en a d’autres, ces mots que l’on entend et qui font mal, ces mots qui nous dérangent, ces mots qui nous ramènent à ce que nous sommes vraiment ou à l’inverse ce que nous ne sommes pas.

Depuis toujours, j’écris des mots, et j’ai envie de lâcher mon stylo lorsque de mauvais écrits s’en servent comme arme.

Ils me font penser à ces gamins dans les cours de récréation ayant perçu la faille et qui vont continuer leur destruction pour garder le pouvoir. Cela marche sur des adultes aussi, à la différence que ces mots qui ne sont au final que des mots, cette haine qui transpire, même si elle nous a atteint, va nous permettre d’écrire de nouveaux mots

qui doivent se libérer de leur écrin et exploser pour éviter que l’on se nécrose.

Des mots qui vont faire un sacré bouquin, des mots qui noircissent les pages, car leur venin ne peut toucher un stylo. Et l’âme d’un auteur n’en sera juste qu’égratigner.

 

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( 26 février, 2021 )

Une arête dans la gorge

Une arête dans la gorge de Christophe Royer

Taurnada éditions

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Je remercie Joël et Taurnada éditions pour son SP. Une fois encore, j’ai vraiment apprécié ce roman policier, bien français, qui se passe dans la région lyonnaise.

Le Commandant Nathalie Lesage, un des personnages phrare du livre, particulièrement attachante avec ses doutes, son passé compliqué se retrouve à Lyon face à des meurtres d’un genre particulier.  Alors que sa mutation n’est pas vraiment acceptée par sa nouvelle commissaire, la voilà tutriced’un jeune policier, au demeurant fort sympathique, Cyrille Savage. Ensemble , ils vont fouiner dans des recoins peu ordinaires sur lesquels flottent un parfum de Franc-Maçonnerie, jusqu’à découvrir un coupable oeuvrant dans un domaine on ne peut plus étrange. Ésotérisme, complots, voilà tous les ingrédients réunis pour faire un très bon livre avec une fin à vous laisser sans voix !

Bravo à cet auteur que je découvre ! Foncez !

https://www.amazon.fr/arête-dans-gorge-Christophe-Royer/dp/2372580825

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( 26 février, 2021 )

Livres d’antan …

À l’époque où la vente de livres numériques ne cessent de croitre, je ne peux que songer à ces livres d’antan, celui que j’ai encore hérité de ma grand-mère, une édition de 1792, un vieux conte tout jauni à la couverture rouge épaisse, toute cornée. Ces livres-là, c’était quelque chose. Ils sont bien plus qu’un simple « livre-papier ». Ils sont la mémoire d’une époque où les livres vite faits n’existaient pas. Aujourd’hui, les livres sont tellement ordinaires qu’ils ne passeront pas les siècles, de par leur fragilité et la qualité du papier. On voit fréquemment l’été la chaleur décoller les pages.

Tristesse … Faute de place, faute d’envie, je ne conserve plus que très peu de livres, alors qu’avant j’avais une bibliothèque de plusieurs mètres.  J’ai choisi de la vider petit à petit, en déposant mes ouvrages dans les boîtes à livres, afin que ces publications qui ne survivront pas au temps, puissent au moins vivre le temps d’une lecture. Je ne garde plus que mes coups de coeur ( un paquet tout de même), tous les livres dédicacés ( là encore, j’en ai plusieurs rayonnages) et les miens.

J’éviterai ainsi de laisser à mes enfants des tonnes de livres dont ils ne sauraient que faire, eux qui ne vivent déjà qu’au tempo du numérique. Ainsi, peut-être que ce jour, les petites mains innocentes de mes petits-enfants attraperont ce livre rouge d’antan comme un trésor, celui du livre, du vrai, non dématérialisé, celui du livre d’antan.

 

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( 25 février, 2021 )

Auteur un jour, auteur toujours …

Un véritable amoureux des mots ne cessera jamais d’écrire, tout comme un dessinateur ou un peintre ne cessera jamais de gribouiller des esquisses. C’est ainsi. Cela fait partie de ses gènes, de son essence. Sa créativité lui appartient, souvent depuis des années, et ne disparaîtra qu’avec lui. Certains écrivains en herbe se lancent pour combler un vide, pour alléger une souffrance, et donc « l’inspiration » ne sera que ponctuelle liée à un moment de vie.  Heureusement, la majorité ont sorti leur plume ou leur crayon pour dessiner alors qu’ils n’étaient pas plus haut que trois pommes, utilisant la feuille ou les pages du carnet comme un ami ou un double. J’ai souvent tendance à dire que l’encre du stylo s’apparente au sang qui coule dans nos veines, tout comme les larmes de sang que l’on peut verser aux coups de pinceaux sur une toile. Bien sûr, c’est à prendre au sens figuré, mais il n’empêche que je le dis haut et fort : auteur ou artiste, un jour, auteur ou artiste toujours !

 

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( 24 février, 2021 )

Cessez de juger !

Un petit texte que nous sommes, je suis certaine, nombreux à avoir envie de hurler !

Vous qui ne me connaissez pas, ne me jugez pas! Qui n’a pas eu un jour envie de pousser ce cri ? Nous avons tous eu affaire un jour au jugement des autres.  Les mots sont souvent violents, durs. Ils condamnent.  Vous aurez dire ou faire, la voix d’autrui a plus de valeur que la votre.

Femmes battues, violées, personnes agressées, trop fréquemment votre version ne sonnera pas un ton de vérité, mais un ton de biche apeurée. Vous aurez beau faire, plus vous tenterez de vous justifier, plus vous vous enfoncerez.

Il est temps de taper du poing et de crier : Non, ne me jugez pas ! Vous n’en avez pas le droit. Vous ne savez rien de ma vie, rien de mes souffrances, rien de ce que j’ai traversé. Vous ne savez même pas qui je suis, parce que comme d’habitude, vous ne voyez que ce que vous voulez voir. Au fond, vous vous en moquez. Votre plaisir, c’est de croire ce que vous, vous pensez et de vous en délectez …

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( 23 février, 2021 )

Les jours où …

Il y a des jours où on a envie de rien. C’est ainsi. Des jours où la page reste blanche, où la peinture sèche malgré le pinceau humide, où malgré le soleil, on n’a qu’un désir rester au fond de son lit. Il y a des jours où tout va à l’envers. C’est ainsi.

Il y a des jours comme ça. Des jours que d’autres montreront du doigt des années après, des jours dont on rira.

Nous serons par contre les seuls, gardiens de ce secret, les seuls à savoir pourquoi il y a parfois des jours où …

 

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( 22 février, 2021 )

Quand la digestion va mal et qu’en plus la thyroïde débloque

Il n’est plus utile de le dire, les dysfonctionnements thyroïdiens sont une vraie plaie même lorsque l’on a atteint sa vitesse de croisière, simplement parce que cette petite glande, en apparence totalement insignifiante, est en vérité un véritable boulet.

La thyroïde ralentit le corps, et de ce fait, met tout le corps un peu en pause.

La digestion va être difficile, lente, s’accompagnant  de son lot de complications désagréables : gaz, éructations, ballonnements, douleurs à l’estomac et la liste est longue.

Beaucoup d’études tirent la sonnette d’alarme sur les problèmes hépatiques fréquents liés à une hypothyroïdie qui vont poser souci dans la conversion des T3 et T4, faire monter le cholestérol.

Que faire ? Déjà, il est important de faire attention à certains aliments qui peuvent inhiber l’absorption de l’iode : le soja, la patate douce, le millet, les graines de lin, tous les crucifères, le café en excès et le tabac. Il en est de même lorsque l’on prend un traitement de substitution.

Beaucoup de malades Hashimoto ont également le syndrome de l’intestin irritable. Les  symptômes en sont des douleurs abdominales (spasmes, crampes…), des ballonnements et des flatulences, des troubles du transit (diarrhée, constipation ou alternance des deux). Dans ce cas, il est important de limiter la consommation de  fibres insolubles, les produits céréaliers complets, les fruits et légumes comme la tomate, la courgette, le poivron, les radis, le chou, les fruits secs, la salade. Contrairement à l’idée reçue, certaines fibres sont tout à fait bien assimilées comme l’avoine ( même s’il contient du gluten et donc les personnes intolérantes au gluten devront le supprimer), les pommes, les poires, le raisin, les oranges, les pêches, etc

Il est également très important de réduire le sucre qui peut-être mal absorbé. Il ne faut pas tomber dans la paranoïa de tout supprimer, juste d’éviter une surdose, en ne mettant pas de sucre dans son café par exemple. Il faut aussi savoir que de nombreuses personnes diabétiques ou obèses utilisent des sucres de substitution, comme le sorbitol. Cela peut irriter à la longue l’intestin.

Le lactose est également à diminuer, sans pour autant à proscrire totalement. En France, on prend trop de produits laitiers. Sans supprimer, se limiter à deux laitages par jour.

Pour résumer, un dysfonctionnement thyroïdien avec une hypothyroïdie expliquera le plus souvent ces soucis digestifs. Il faut rester vigilant, car des abus d’aliments gras, de boissons alcoolisés, de « mal-bouffes » ne vont pas arranger ce transit digestion et intestinal déjà bien affecté par une thyroïde qui ne fonctionne plus ou qui n’existe plus ( dans le cas d’ablation).

On comprendra une fois de plus pourquoi cette maladie est si handicapante même si cet handicap est invisible. Un ralentissement digestif est extrêmement fatigant, peut donner des maux de tête, des vertiges, des hausses ou chutes de tension, voire un état dépressif. Ne pas bien digérer fatigue. Et « cette fatigue » s’ajoute à la fatigue thyroïdienne. Là encore, l’aide des autres est extrêmement important. Accepter qu’un malade n’ait pas faim sans le forcer, qu’il ne puisse plus manger comme avant de crème glacée, de chantilly, de mets trop gras ou épicés.

Entendre, comprendre encore une fois la souffrance des malades de la thyroïde.

 

Courage les papillons !

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( 22 février, 2021 )

J’aurais voulu …

Quand on arrive à un certain âge, on ne peut que jeter un regard derrière son épaule. Nous avons tellement plus d’années vécues que d’années à vivre. Alors se pose inexorablement la question, qu’aurais-je voulu faire ou être ?

Je m’interrogeais dernièrement.

Aurais-je voulu être auteure « avant » ? Je ne crois pas. Je me serais lassée. Je n’aurais pas eu assez d’idées. Et puis, il faut bien le dire, mes mots sont la résonance de toutes mes expériences, de mes rencontres, donc écrire à vingt ans, non.

Aurais-je voulu une autre vie ? Je ne pense pas ! J’ai la chance d’avoir une magnifique famille. Certes, j’aurais aimé gardé plus longtemps « mon ange », mais c’était ce que j’avais ) vivre

Aurais-je voulu un autre travail ? Là encore, j’ai exercé une profession que j’ai adorée, qui me convenait parfaitement, qui m’a enrichie, où je me sentais en accord total. Quand ce ne fut plus le cas, je suis partie.

Peut-être simplement j’aurais voulu prendre le pinceau plus tôt. J’avais envie, mais je n’osais pas.  À tort !

Peut-être aussi aurais-je voulu apprendre à mieux cerner les gens, à ne pas me faire phagocyter par les autres. Mais c’est certainement mon chemin de vie. Ma grand-mère était ainsi.

Peut-être surtout …

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J’aurais voulu simplement vieillir moins vite, attraper les secondes qu’elles ne passent pas si rapidement, peut-être même stopper le temps …

( 21 février, 2021 )

Doit-on suivre les réseaux sociaux ?

Doit-on suivre les réseaux sociaux ? Rien n’est obligatoire, heureusement. De nombreuses personnes n’ont pas la télévision, beaucoup n’ont pas Internet, même si c’est plus rare. C’en est même dérangeant cette obligation de notre siècle de devoir tout faire par Internet : payer ses impôts, recevoir ses feuilles de paie, accéder à ses comptes bancaires. Sans réseau, pas de communication. Le téléphone par lui-même n’est plus l’option principale. Ce sont les réseaux sociaux qui font le monde, qui dirigent le monde au travers des influenceurs, des rumeurs. On le voit depuis l’affaire CK, les plaintes pour incestes affluent en vagues. Avant c’était les discriminations raciales. Tout s’enflamme avec les réseaux sociaux. Suivre ou ne pas suivre, telle est la vraie question.

Personnellement, je ne « surfe » comme disent les jeunes, que sur Facebook et Instagram, en me limitant essentiellement à mes centres d’intérêt : écriture, lecture, peinture, mes associations et mes rêves de verdure et avec une limite d’une heure maximum quotidiennement.

Je ne m’arrête ni sur les « live » qui sont trop chronophages ni sur les vidéos qui sont diffusées en masse politiques ou santé entre autres.

J’ai la chance d’avoir un bon réseau amical qui me permet d’évoluer, qui m’aide à mieux travailler mes écrits ou mes tableaux Et avec qui, je papote souvent hors réseaux.  Je n’en demande guère plus.

Je reste par contre très réticente envers les réseaux comme Tic Toc, ayant vu ma petite-fille s’y inscrire en douce cet été ( ils ont déjà à dix ans la compréhension immédiate en informatique ) et constater à quel point l’addiction est grande, pour ne pas dire dangereuse.

Alors suivre les réseaux sociaux, oui car il faut vivre avec son temps, mais comme l’alcool, avec modération !

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