( 25 septembre, 2023 )

Dysfonctionnements thyroïdiens à vie ?

Que l’on se rassure, tous les dysfonctionnements thyroïdiens ne sont pas à vie ! Heureusement ! Un dysfonctionnement lié à une suite de couche, à un traitement anticancéreux, se soigne fort bien. Un cancer de la thyroïde se soigne également bien, mais avec un traitement à vie, ce qui est loin d’être le Paradis. Basedow, dans la majorité des cas, s’améliore au bout de deux ans, mais pas toujours.
Hashimoto, par contre, est à vie .
Hashimoto est une maladie auto-immune à vie. On n’en connait pas les causes même si différents courants de pensées proposent des avis différents.
Le problème de la maladie de Hashimoto est qu’il s’agit d’une maladie auto-immune. Ce qui signifie que notre propre corps va se rebeller contre notre pauvre petite thyroïde en envoyant ses propres anticorps attaquer. Avec le temps, on peut voir apparaître d’autres maladies auto-immunes comme le diabète, le lupus, la maladie de Addison, et la liste est longue.

Tout comme pour beaucoup de dérèglements thyroïdiens, on ne peut pas se prémunir contre Hashimoto. C’est le drame. On ne peut que subir. L’important est surtout que cette maladie soit détectée avant qu’une autre se déclenche. On ne peut pas stopper l’augmentation des anticorps. Le corps, lui, va réagir à la moindre variation : changement de temps, de saison, stress. La « mise en route » des anticorps est comme un moyen de défense. C’est pour cette raison que de nombreux malades voient votre taux de tsh changer en cas de syndrome grippal par exemple. Le corps va lutter contre « un virus » et en même temps aller grignoter un morceau de la glande.

La maladie d’Hashimoto est une maladie à vie. De nombreuses personnes voyant leur taux d’anticorps baisser, crient victoire et s’imaginent être guéries. Il faut savoir que malheureusement les anticorps peuvent se mettre en sourdine, et réapparaître avec violence au moment où on s’y attend le moins. Des années plus tard. Ce fut le cas pour un bon nombre de malades lors de la pandémie.

Comment bien vivre avec une maladie à vie ?
Essayer le plus possible de vivre sans stress, car c’est une pathologie qui déteste le stress.
 Les dysfonctionnements thyroïdiens doivent s’apprivoiser, parce que la prise de poids, la fatigue, c’est lourd à gérer au quotidien surtout quand on doit porter cette maladie toute une vie.
La maladie d’Hashimoto est une maladie qu’il faut apprivoiser, et ce ne sera possible qu’avec le temps.
Ce sera également le cas pour les autres pathologies thyroïdiennes. Dans tous les cas, il faut apprendre à écouter son corps, à s’écouter et à s’aimer.

 En tous les cas, bon courage les Papillons

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( 18 septembre, 2023 )

Recrudescence des symptômes d’hypothyroïdies après l’été

Statistiquement, il semblerait, je dis bien à prendre sous réserve, qu’il y ait beaucoup plus de symptômes gênants après l’été. Est-ce dû au changement de vie durant les vacances ? À la météo ?
Les grosses chaleurs sont difficiles pour un malade de la thyroïde qui va voir ses pieds gonfler, ses doigts également devenir parfois tout blancs et gonflés, sa respiration devenir difficile. Inutile d’aller consulter, vous ne serez pas prises au sérieux et on vous rétorquera que cela arrive à des millions de personnes, que c’est lié à la déshydratation du corps. Peut-être, seulement avec une thyroïde défaillante ou sans thyroïde, le corps ne se régule plus, et ça combien de médecins vous le disent ? Combien expliquent que votre visage peut gonfler, voire se boursoufler par moment, que les poches sous les yeux en cas de grosses chaleurs vont paraître gonfler ?
Et cette callosité au niveau des pieds, en particulier les talons, vous connaissez ? Tout le monde l’a … Et bien non, et surtout c’est fréquemment un signe d’hypothyroïdies, surtout si les talons se fendillent.
Parlons également des cheveux qui vont se dessécher, se casser. Même le masque le plus cher ne sera d’aucune efficacité, tout comme pour la peau qui va devenir de plus en plus sèche.
Non, il faut cesser de croire que l’hypothyroïdie est un cadeau !
Je me souviens encore de l’été juste avant le diagnostic. J’ai vécu un enfer. Je n’arrivais plus à me déplacer, grossissant sans rien manger, épuisée, livide sous un bronzage plutôt orangé. Je me suis vu paniquer lorsque j’ai dû renoncer à la mer à un tournoi de tennis que je pratiquais depuis de nombreuses années, incapable de soulever la raquette tellement mes muscles étaient douloureux. Je suis allée consulter un médecin sur mon lieu de vacances qui m’a simplement donné des vitamines. À mourir de rire, dirais-je aujourd’hui !
Heureusement, quelques semaines après, mon médecin a pris mes symptômes au sérieux et je fus diagnostiquée. C’était il y a dix ans, déjà.
Depuis, je vis des étés différents selon mon dosage, selon le lieu où je pars en vacances. La mer a tendance à m’activer ma thyroïde le temps des vacances, puis une quinzaine de jours après, je dois faire face à une fatigue très importante. Je m’y suis accoutumée, mais pas simple à expliquer à mes petits-enfants que je garde une partie de l’été.

Et vous, les papillons, comment avez-vous vécu votre été ? Et comment vous vivez ce retour à la dite normale ?

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( 11 septembre, 2023 )

La perception des maladies thyroïdiennes

Que ce regard sur les dysfonctionnements thyroïdiens est difficile, que le chemin est long pour obtenir une reconnaissance. Dix ans que l’on se bat, avec l’impression de pédaler dans la semoule sans de vrais résultats. Dix ans que je croise par hasard ou sur les réseaux des personnes qui ont honte de leur maladie, qui refusent d’en parler. Simplement par peur d’être étiquetées malades. 
La thyroïde régit tout notre corps. Elle est l’huile qui aide à avance, tout comme une voiture avec une mauvaise vidange va « toussoter ». On ne peut nier son impact dans le fonctionnement de tout notre corps.
À ce jour personne ne sait vraiment pourquoi une personne va voir sa thyroïde se dérégler. De nombreuses études furent publiées, souvent contradictoires, impactant l’environnement avec ses sulfates, un terrain génétique possible, une alimentation insuffisante pour faire fonctionner la thyroïde, un stress violent. Au final, chaque cas est différent, chaque cause également. Les malades se sentent trop vite responsables d’être malades, de ne pas avoir écouté leur corps, de ne pas avoir compris leurs propres limites.
On pourrait penser que le milieu médical est, lui, à l’écoute des malades, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. L’empathie n’est pas le fort de beaucoup de soignants, jugeant cette pathologie trop peu importante pour être prise au sérieux.
Ce regard dénué de compréhension va augmenter la douleur des malades, ajoutant de l’incompréhension.
Trop compliqué à gérer une maladie thyroïde pour les médecins ? Très certainement, car elle ne s’inscrit pas dans un schéma défini. Chaque personne va vivre une expérience différente, avec ses fluctuations, induisant des effets secondaires atypiques, parfois lourds. Le médecin va préférer ne s’attaquer à ces points : les dysfonctionnements cardiaques, les troubles de la mémoire, les problèmes gynécologiques etc
Peu importe si tout est lié à une thyroïde qui produit trop d’hormones ou pas assez, il est bien plus simple de prescrire un traitement pour le coeur, un autre pour la fatigue .
Et lorsque la prise de poids vient jouer les intrus, c’est la cata ! Le milieu médical déteste «  les gros ». Résultat ce sera la morale sur une bonne alimentation, la prescription de sport à gogo, un nouveau sujet de culpabilisation, car il faut bien le dire, un malade avec une prise de poids liée à une hypothyroïdie sera loin d’être facile à régler.
Seulement cela doit être dit et redit : on ne perd pas du poids facilement avec un dysfonctionnement thyroïdien. C’est beaucoup plus difficile que lorsque le corps est en bonne santé.

Et surtout il faut savoir que ce n’est pas parce que l’on est bien traité, que l’on va péter la forme. La thyroïde reste fragile. Un rien va la perturber, un changement de temps, de température, un choc, et mademoiselle thyroïde se remet à partir en vrille. On le vaut ces jours-ci avec la canicule. Que de personnes voient leurs symptômes revenir à grands pas.
Malheureusement, il n’y a pas que les médecins qui n’écoutent pas, certains malades qui eux vont bien vont casser les autres, et je ne parle pas des coachs alimentaires, de toutes ces thérapeutes qui se prennent pour des gourous, et refusent encore d’admettre qu’aucun cas n’est identique, qu’il ne suffit pas de … pour aller bien !
Il faut accepter par exemple que le sans gluten soit bénéfique à certains, idem pour le sans lactose. Chacun est différent. Il faut l’accepter, rester uni, et surtout se battre ensemble pour ce qui important.
Changeons ensemble la perception des dysfonctionnements thyroïdiens, et peut-être le monde ira mieux ?
Mais il y a du boulot :)

Ensemble, les Papillons !

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( 3 juillet, 2023 )

Hyperthyroïdie , tu as dit hyperthyroïdie

La semaine dernière, nous avons récapitulé les symptômes de l’hypothyroïdie. Cette semaine, nous allons résumer l’hyperthyroïdie que l’on retrouve fréquemment dans la maladie de Basedow. Rappelons que ces symptômes peuvent se retrouver en hypothyroïdie, voire lorsqu’un traitement est trop dosé.
Il est également important de différencier une hyperthyroïdie classique sous une tsh à 0,3 ( souvent qui se soigne sans problème) à une hyperthyroïdie pathologique qui peut frôler la tsh à 0 pointé ! ( qui se traitera différemment)
D’où l’importance de ne pas crier sur les groupes à une hyperthyroïdie si une personne présente une tsh à 0,285 par exemple. C’est beaucoup plus complexe.

En cas d’hyperthyroïdie, la peau a tendance à devenir chaude, on transpire au moindre effort et on a les mains moites.
L’accélération du rythme cardiaque avec palpitations apparaît, quant à elle, dans 88% des cas d’hyperthyroïdie causée par un Basedow, une maladie auto-immune.
Dans l’hyperthyroïdie, la tachycardie est toujours présente. En cas d’hyperthyroïdie, on devient anxieux, on a des sautes d’humeur, et ce dérèglement hormonal peut déboucher sur une dépression. La nervosité est accompagnée d’angoisse et d’irritabilité.
Les personnes atteintes d’une hyperthyroïdie perdent du poids dans 79 % des cas quand elle est due à une Basedow et dans 55 % des cas d’hyperthyroïdie due à un nodule ou goitre toxique. Cet amaigrissement est d’autant plus paradoxal que les patients mangent davantage qu’à leur habitude ! Le poids baisse souvent de plusieurs kilos en une seule semaine. L’hyperthyroïdie pourrait aussi jouer négativement sur le désir sexuel chez la femme.
L’hyperthyroïdie entraîne une accélération du transit et des diarrhées.
Dans 40 % des cas, l’hyperthyroïdie peut causer des tremblements légers mais quasi permanents.
Souvent, on constate une exophtalmie, impression − très gênante − que les yeux sortent de la tête.
La paupière supérieure est rétractée, et le regard a un aspect fixe caractéristique. L’examen clinique met en évidence au niveau du cou un goitre homogène vibrant sous la main lors de la palpation.
Les personnes en hyperthyroïdie sont moins nombreuses que celles en hypothyroïdie.
Chaque personne doit écouter son corps. Si vous ressentez plus de trois symptômes d’un dérèglement thyroïdien, un petit bilan sanguin est nécessaire Au moins pour éliminer cette fichue maladie. Agir vite est primordial sinon on prendra ces essoufflements fréquents et tachycardies pour des problèmes cardiaques alors qu’il ne s’agit que d’un ralentissement du corps.
Par prudence, il est néanmoins toujours conseillé de faire une vérification chez le cardiologue.
La fatigue peut être due à des problèmes d’anémie et de baisse de fer. Mais une hypothyroïdie présentera les mêmes symptômes. La numération sanguine montrera également très souvent des lymphocytes en-dessous de la norme logique puisque les anticorps sont occupés à s’attaquer à la glande thyroïdienne. Mais certains médecins ne s’arrêteront qu’à cette anémie, prescriront une cure de fer et l’hypothyroïdie sera mise de côté.
Ensuite il y aura les symptômes variables :
possibles : l’apparition d’une voix rauque ou d’une aphonie qui ne passe pas, des difficultés à avaler, des démangeaisons aussi bien du corps que des cheveux, des problèmes de vue – yeux secs, vision trouble – une sensibilité accrue aux rhumes, grippes, sinusites ou infections diverses, des crampes, des crises de tétanie, des troubles du sommeil…
Il est bon de signaler que tous ces désagréments peuvent survenir aussi bien à quinze ans qu’à soixante- dix ans, occasionnant une réelle panique chez le malade.

On ne peut parler hyperthyroïdie en occultant la maladie de Basedow

La maladie de Basedow doit son nom à Carl von Basedow. En 1840, il fut le premier Allemand à décrire une hyperfonction de la thyroïde. C’est une maladie auto-immune de la thyroïde dans laquelle le malade va développer des anticorps contre lui-même. La conséquence de cette pathologie est une production très importante d’hormones thyroïdiennes causant une augmentation de taille de la glande et une hyperthyroïdie (augmentation du taux d’hormones thyroïdiennes dans l’organisme). C’est pour cette raison que Basedow est majoritairement associé à une hyperthyroïdie. La maladie de Basedow est détectée biologiquement par une prise de sang qui vise à doser les hormones thyroïdiennes et détecter la présence d’anticorps. On peut aussi recourir à l’imagerie, par le biais d’une échographie ou parfois d’une scintigraphie, examen permettant d’observer la fixation d’iode sur la thyroïde.
La maladie de Basedow est une hyperthyroïdie auto-immune, une pathologie causée par une déficience du système immunitaire. Celle-ci est notamment due à une circulation d’anticorps (molécules du système immunitaire) capables de stimuler la thyroïde. Ces anticorps sont dénommés : anti-récepteurs à la TSH, autrement appelés : TRAK. Le diagnostic de cette pathologie est alors affirmé lorsque le test anticorps TRAK est positif. Le traitement thérapeutique de cette maladie dépend directement du taux d’anticorps TRAK mesuré dans le sang.

Extrait de Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie

Bon courage à tous les papillons

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( 26 juin, 2023 )

Hypothyroïdie, tu as dit hypothyroïdie

Il est bon de rappeler les symptômes d’une hypothyroïdie qui peut survenir lors d’une maladie auto-immune comme Hashimoto, suite à une ablation de la thyroïde, après une grossesse, une ménopause, un cancer.
L’hypothyroïdie fait fonctionner les organes au ralenti par manque d’hormones thyroïdiennes tandis que l’hyperthyroïdie fera fonctionner l’organisme en mode accéléré.
La fatigue est le premier symptôme d’un problème de thyroïde. L’asthénie (épuisement général sans avoir fait d’effort) se rencontre dans 99 % des cas d’hypothyroïdie. Dans 90 % des cas d’hypothyroïdie, on constate une frilosité anormale chez le patient.
Dans 97 % des cas d’hypothyroïdie, la peau est sèche, jaunie, voire devient grisâtre. L’hypothyroïdie se caractérise dans 95 % des cas par une bradycardie (rythme cardiaque au repos en-dessous de la normale).
La plupart des malades auront les cheveux qui seront secs, cassants et tomberont. Il faudra des mois pour que cet effet négatif stoppe.
Le visage sera souvent gonflé, surtout autour des yeux et du menton et les traits s’épaississent, les ongles peuvent se strier, devenir mous, puis se casser et les sourcils se raréfier.
En cas d’hypothyroïdie, le malade sera dépressif, irritable, nerveux, très instable émotionnellement. Il pourra pleurer sans raison, être plus sensible, prendre tout à cœur.
Le poids reste un problème majeur puisque 60 % des cas verront leur poids grimper malgré un petit appétit.
On observe, également parfois, une hypoglycémie car le foie se dérègle.
La fonction sexuelle est presque toujours affectée par l’hypothyroïdie. Chez les femmes, la libido s’effondre, elles souffrent d’un manque de désir et de satisfaction.
On peut constater aussi des troubles menstruels, les règles se rallongent, deviennent hémorragiques, et les seins fibrokystiques.
On observera des pertes de mémoire à court terme, ainsi que des problèmes de concentration qui peuvent se coupler à un raisonnement plus lent et à l’impression d’avoir le cerveau dans le brouillard. Une élocution plus lente se remarque également dans 90 % des cas d’hypothyroïdie.
Progressivement, l’articulation des mots devient de plus en plus difficile, on trébuche sur les phrases et l’on finit par marmonner. Tout ceci est la conséquence d’un apport insuffisant en hormones thyroïdiennes : le cerveau fonctionne au ralenti.
L’hypothyroïdie génère des problèmes de constipation et des gaz accompagnés d’une dilatation abdominale. Elle cause, aussi, de multiples problèmes aux muscles, articulations et ligaments. Le corps commence à se raidir, on constate des troubles de la coordination et des vertiges. Ces handicaps sont dus à l’accumulation de liquide dans les muscles, ligaments et tissus, ce qui fait que les déchets et toxines y stagnent. Ces troubles sont causés par un manque d’hormones thyroïdiennes.
On se tient également, de plus en plus voûté, on remarque une perte de tonus, on trébuche et les crampes musculaires se multiplient.
Les nerfs sont, eux aussi, atteints suite à une circulation sanguine diminuée. Des sensations d’engourdissement et de picotements apparaissent.
Le syndrome du canal carpien apparaît dans six cas d’hypothyroïdie sur dix
Extrait de Maladies Thyroïdiennes dévoreuses de vie

Il est évident que certains symptômes peuvent se retrouver en hyperthyroïdie et inversement.
Courage les papillons

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( 19 juin, 2023 )

Thyroïde et grossesse

Dernièrement une adhérente m’a gentiment fait remarquer que je faisais rarement des posts sur les dysfonctionnements thyroïdiens lors d’une grossesse. Je reconnais que c’est un sujet sur lequel je n’écris que rarement. Dans «  Maladies Thyroïdiennes dévoreuses de vie », plusieurs témoignages alertent sur l’hypothyroïdie faisant suite à un accouchement.
« Je suis une jeune maman de vingt-six ans et suite à ma grossesse, on m’a diagnostiqué une hypothyroïdie Hashimoto post-partum. Je me suis retrouvée donc avec un petit bout de chou de deux mois et une fatigue immense. J’ai été mise sous traitement qui a pris effet au bout de vingt jours avec un léger mieux. »
Ces dérèglements sont courants tout comme à la ménopause.
« Ce fut à la ménopause que l’on me diagnostiqua une thyroïdite de Hashimoto, il y a huit ans. Depuis je suis obligée de prendre tous les jours des hormones thyroïdiennes. On a démarré le traitement avec une prescription de Lévothyrox®50 μg, puis on a dosé, rajusté, et adapté à nouveau. Il a fallu un moment pour que j’aille bien. J’ai plusieurs fois basculé d’hypothyroïdie en hyperthyroïdie. »
Malheureusement, beaucoup de malades de la thyroïde ont des problèmes pour enfanter.
Ce témoignage de Sophie en dit plus que je ne saurais dire .
«  Sophie constata un retard dans ses règles et accueillit cette nouvelle avec joie. Quelques semaines plus tard, de violentes douleurs dans le ventre la terrassèrent. Le sang ne lui laissa aucun doute. Elle venait de perdre le bébé. L’optimisme l’emporta vite sur cet échec. Ce sont des choses qui arrivent. La nature, parfois, fait des sélections.
Elle fut de nouveau enceinte, mais refit une fausse couche. À la suivante, complètement effondrée, elle décida de consulter dans un CHU spécialisé en pré- natalité. Chaque nouvelle perte était bien plus qu’une simple déchirure. C’était un véritable morceau d’elle- même qu’elle laissait à tout jamais. Elle voulait ce bébé, de toute son âme. C’était devenu une véritable obsession. Elle accepta de se soumettre à des examens en tous genres. Victoire !
On lui découvrit des ovaires micropolykystiques. Rien de bien inquiétant, mais cette anomalie ne pouvait tout expliquer. Un simple traitement hormonal et tout devrait rentrer dans l’ordre. Sophie se sentit plus légère. Un an après, elle fut de nouveau enceinte. Tout se passait merveilleusement bien. L’embryon était vivace, l’échographie parfaite. C’était un petit garçon. Sophie était heureuse, si heureuse. Le stade fatidique des quatre mois étant passé, elle commença à respirer et se rua sur les pyjamas et les peluches. Puis ce fut le drame. À vingt-deux semaines, sans aucune raison, le bébé cessa de vivre in utero. Commença la chute vers l’enfer.

Elle venait de perdre un enfant. Même s’il n’était pas déclaré viable, il l’était dans sa tête. Elle lui avait donné un nom. Elle l’avait senti bouger. Ce n’était pas juste un simple embryon. C’était un vrai bébé, son vrai bébé. Elle dut faire face à l’indifférence du milieu médical. Pour eux, ce n’était juste qu’une fausse couche de plus. Quel mot horrible! Elle l’avait pourtant vu cet enfant à l’échographie, elle avait entendu son petit cœur battre comme un cheval au galop. Il lui avait donné de violents coups de pieds. Il suçait même déjà son pouce. Et on lui argumentait que ce n’était pas grave, qu’elle n’avait juste pas eu de chance. Incompétents ! Comment un fœtus en bonne santé peut-il mourir sans raison ?
Mais qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ?
Elle envoya valser médecins, hôpitaux, tous avec le même discours. Aucune empathie. Elle n’était qu’un dossier, qu’un numéro. Des phrases surfaites : « Tout finirait par bien se passer, gardez espoir, ne désespérez pas. » « Paroles, paroles, paroles ».
Elle n’en pouvait plus. Que pouvaient-ils bien comprendre à sa douleur face à la perte d’un bébé dans lequel on a mis tous ses rêves ? Ces blessures de l’âme détruisent tout sur leur passage. Rien n’allait plus avec Jean-Philippe depuis cette grossesse avortée. Elle avait pris quinze kilos et voyait bien, dans son regard, qu’il ne la désirait plus comme avant. Il ne supportait plus d’entendre parler biberons ou layette. Il avait tout descendu à la cave : le berceau, les jouets. Comme s’il renonçait. Quant à cette fichue date d’ovulation à respecter, il s’y refusait, n’arrivant même plus à bander le jour J, ne pouvant réprimer un air de dégoût en la regardant garder les jambes en l’air après chaque rapport pour permettre une bonne fécondation. Faire l’amour n’avait plus rien de romantique. C’était devenu un calvaire. Ce désir d’enfant menaçait leur couple.
Elle, elle était détruite. Elle ne vivait plus, n’avait plus d’avenir. Elle se sentait une écorce vide, bonne à jeter. Elle n’avait que trente ans et en portait soixante. À quoi bon continuer ainsi ? Quelques comprimés et tout irait bien. Elle allait en finir, définitivement.
Elle n’avait plus envie de se battre. Certaines rencontres ne sont pas anodines. Ce jour-là, Sophie croisa la route d’une amie qui lui conseilla ce spécialiste. Sans elle, elle ne serait pas ici aujourd’hui »
Ce témoignage fut recueilli en 2014. La bonne nouvelle, Sophie aujourd’hui a un magnifique bébé !
Ce sera sur ces mots que je conclurai juste : Ne jamais désespérer !

Courage aux papillons

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( 12 juin, 2023 )

Idées reçues sur la thyroïde

On parle peu de la thyroïde dans les magasines et souvent on en parle mal. Parfois on apprend des faits que l’on ignorait, parfois des controverses. Il faut savoir s’interroger, garder son esprits critiques et ne pas gober tout ce qui se dit.
Petit balayage de certaines remarques ou informations glanées dernièrement.
J’ai découvert par hasard un article dans une revue qui parlait des problèmes de thyroïde de manière courte, mais qui pointait du doigt le problème récurrent des vertiges thyroïdiens. Personnellement, je n’en ai pas souffert, et j’avoue que je n’arrivais pas à faire le lien lorsque des malades en parlaient. On sait tous que le phénomène de vertiges est lié à l’oreille interne, c’est pour cela que certaines personnes sont plus malades que d’autres lors d’une sortie de mer par exemple. Communément, les vertiges sont souvent attribués par les médecins soit à une hypoglycémie, un problème grave de santé ( cancer), un problème neuro dégénératif, la maladie de Ménière, mais rarement la thyroïde. La thyroïde, on l’étiquette avec les mots :  « fatigue-poids-problème cardiaque ou intestinaux -humeur et concentration. » On sait tous qu’il existe des dizaines d’autres symptômes selon que vous êtes en hyperthyroïdie, en hypothyroïdie, avec une maladie auto-immune comme Basedow ou Hashimoto, un cancer, des nodules etc … En hypothyroïdie, il semblerait que soit fréquent, le vertige dit de position, lié au mouvement. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. D’abord parce que pour certains malades, la thyroïde tire sur les cervicales si elle est gonflée et par la même occasion sur l’oreille interne. Elle peut également ralentir à ce niveau le flux sanguin provoquant des malaises. Cet article stipulait un lien entre la maladie de Ménière et l’hypothyroïdie. Cela m’a interpellé, mon père ayant souffert des années de cette maladie sans pour autant avoir une hypothyroïdie ou celle-ci serait-elle passée inaperçue ?
On voit donc que trop souvent on oublie l’impact immense de la thyroïde sur la santé.
Des chercheurs américains ont également mis en évidence auprès d’une grande étude sur des personnes âgées atteintes d’hypothyroïdie présenteraient un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer.
« 7 843 personnes nouvellement diagnostiquées avec une démence, les auteurs ont relevé que 102 patients souffraient d’hypothyroïdie et 133 d’hyperthyroïdie. Ils ont surtout constaté que les personnes souffrant d’hypothyroïdie avaient quasiment un risque 2 fois plus grand (+ 80 %) de développer la maladie d’Alzheimer. » Information non vérifiée sur un nombre important de malades sachant qu’un dysfonctionnement thyroïdien joue sur la concentration, la mémoire lorsque l’on n’est pas stabilisée.
Et que doit-on penser de cette nouvelle vague qui met en avant la médecine fonctionnelle, qui ne serait que la médecine à choisir ? On retrouve régulièrement sur les sites Internet les pro- médecine fonctionnelle, les antis, une guerre absurde quand on sait que chaque personne est différente. L’idée de base est bonne, mais après tout a ses limites. Le côté pervers, c’est déjà le prix exorbitant des analyses et des consultations. L’altruisme à prix forts, cela peut faire sourire. Ensuite tout régler avec l’intestin, là encore, il faut rester prudent, ce qui va convenir à certains ne va pas convenir à d’autres. Ce qui ne veut pas dire que l’alimentation ne peut pas avoir un impact, mais simplement qu’il ne faut pas sombrer dans le sectaire. Quand on arrive à mon âge, on en a vu des régimes miracles, des traitements miraculeux …
Beaucoup d’idées reçues également sur l’opération de la thyroïde, trop d’ablations selon les statistiques, pourquoi ? Peut-être parce que cela rapporte financièrement ! Il ne faut pas oublier qu’une thyroïdectomie n’a pas que des avantages. Majoritairement, les personnes opérées de la thyroïde vont se retrouver en hypothyroïdie et donc subir les mêmes soucis qu’un malade en hypo. Il faut donc être vigilant. Toujours demander un second avis avant l’opération sauf en cas de cancer thyroïdien.
La liste des idées reçues est longue. Il faut savoir faire la part des choses.
L’absence de reconnaissance de la maladie ouvre la porte à trop d’interprétations !
À quand une vraie reconnaissance ?
Ensemble, les papillons

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( 5 juin, 2023 )

Dysfonctionnements thyroïdiens et troubles divers

Les beaux jours se dessinent ( c’est super !) seulement quand on souffre de dysfonctionnements thyroïdiens cela peut s’avérer un véritable problème. La rétention d’eau est catastrophique l’été.
Et voilà que nos doigts gonflent, nos pieds également. Difficile d’enfiler les jolies sandalettes achetées le mois dernier.
À cela s’ajoutent les ballonnements qui nous donnent l’impression d’explorer dans notre maillot de bain. Parfois, le poids a fait un bond, mais pas toujours. Seul ce sentiment d’inconfort est présent.
Une recherche a mis en avant ces points intéressants :
« L’hypothyroïdie s’appelait à l’origine myxoèdeme , ce qui signifie mucus et gonflement.  Ce terme a été inventé en 1878 par le Dr. W.M. Ord quand il a remarqué un gonflement semblable à une gelée des tissus conjonctifs chez les femmes post mortem.  Cette substance gélatineuse était la mucine. Elle est normalement présente dans un corps sain mais l’hypothyroïdie déclenche une accumulation anormale de mucine sur tout le corps : jambes, bras, ventre et visage. »
On a trop souvent tendance à penser que seule la graisse s’accumule en cas d’hypothyroïdie. On comprend grâce à ces études qu’il n’en est rien. L’hypothyroïdie fait gonfler l’organisme, et pas seulement les mains et les pieds. On oublie trop souvent les sinus. Une carence en mucine va induire une accumulation de liquides, ce qui va amener des sinus régulièrement bouchés, des maux de tête, un écoulement dans l’arrière gorge, l’impression d’être congestionné. Beaucoup de malades vont immédiatement aller voir leur médecin en leur parlant de sinusites et comme prescrire une ordonnance est facile, voilà qu’une bonne dose d’Augmentin et de corticoïdes feront l’affaire. Malheureusement dès l’arrêt de la cortisone, l’effet de gonflement sera de retour voire même empiré.
« Le nez qui coule constamment, l’écoulement postnasal, la toux, la congestion, la perte d’odorat, les infections chroniques des sinus et les maux de tête sinusaux dû à un déséquilibre de la thyroïde sont tous parfaitement logiques. »
Une fois encore ceci est un petit inconvénient d’un dérèglement thyroïdien mais ajouter les uns aux autres et cela devient vite un poids pour le malade.
Savoir reconnaître les vrais problèmes liés à la thyroïde est important.
Courage les papillons !

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( 22 mai, 2023 )

Vivre avec une maladie invisible

Rien n’est plus difficile que de vivre avec une maladie invisible, parce que ce qui ne se voit pas n’est pas compris. Et malheureusement, cela touche également le corps médical. Vous vous cassez une gambette, on va immédiatement voir votre plâtre et vous plaindre, mais si vous avez une dépression ou une maladie auto-immune, vous ne présenterez aucun signe extérieur. Seulement la fatigue, elle, sera bien présente ! Bien réelle. Pourtant, cela ne va pas empêcher ces autres de dénigrer, critiquer, juger. « Ils ne savent pas », allez-vous me dire. Comme si un médecin ne savait pas ! Comme si un membre de la famille à qui vous ne cessez d’en parler ne le sait pas. Comme si votre collègue qui partage quotidiennement votre travail ne le sait pas. Ils savent, mais ils oublient. Ils savent ou ils préfèrent ne pas s’y attarder. Ils savent et cela les dérange. Parce que c’est plus facile de pointer du doigt vos failles que de se remettre en question et faire preuve d’empathie. Notre société en est dénuée. Notre société est égoïste. Notre société ne pense qu’à elle. Comment voulez-vous qu’avec votre maladie invisible on s’arrête sur vous ? Pour eux, vous allez bien avec vos joues rouges, votre embonpoint, votre sourire crispé. Vous vous sentez coupable d’avoir une maladie invisible, coupable d’être parfois si lente, coupable d’être malade
Vivre avec une maladie invisible est une réalité qu’il ne faut plus occulter. Des milliers de personnes souffrent chaque jour de l’attitude des autres, souffrances aussi lourdes que la maladie elle-même.
Les dysfonctionnements thyroïdiens sont des maladies invisibles, des passages difficiles pour certaines personnes. Il y a ceux ou celles qui vont en sortir indemnes, sans dommage, qui vont vivre bien des années, et il y aura les autres, ceux et celles qui vont régulièrement voir leur vie changer, se transformer, qui vont souffrir également du regard des autres.
Ne jamais l’oublier avant de commenter négativement sur un groupe, de critiquer sur un lieu de travail ou en famille. Ne jamais oublier que chacun est différent, que c’est ce qui fait notre force mais également notre faiblesse, mais qu’ensemble, nous serons toujours plus forts.
Alors ensemble les papillons ! Pour enfin un regard bienveillant envers ces pathologies, enfin une reconnaissance !

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( 15 mai, 2023 )

Estomac, intestin, et thyroïde

Combien de fois nous nous retrouvons, nous,malades de la thyroïde, avec les boyaux qui se tordent, ces douleurs qui surviennent sans crier garde. Si on a le malheur d’en parler à un médecin, ce dernier va nous parler d’intoxication alimentaire, d’intolérance, ou de virus gastrique. Résultat, on n’est guère avancé ! On en oublie trop souvent qu’une thyroïde qui ne fonctionne plus, qui fonctionne trop ou qui n’existe plus, peut amener de nombreux problèmes liés au système digestif. Et il est bon de le savoir.
Alors oui, le système digestif peut vraiment en prendre un sacré coup régulièrement si on a un dysfonctionnement thyroïdien connu. Ce peut-être effectivement un retour de thyroïde ou le côté négatif des précédents dysfonctionnements, un corps abîmé.
En théorie, on aura en hyperthyroïdie plus fréquemment des périodes de diarrhées, d’accélération de la digestion, tandis qu’à l’inverse, en hypothyroïdie, on se retrouve plus souvent avec des périodes de constipation, de gonflements du ventre, de lourdeur. Le foie est alors ralenti et n’officie plus.
Ces symptômes qui peuvent s’avérer récurrents et de plus en plus fréquents selon les périodes, seront très handicapants. Même si une majorité de personnes rencontrent des problèmes similaires sans souci de thyroïde, les malades, eux, auront bien du mal à se sortir de cette souffrance.
Il est donc important de ne pas minimiser ces douleurs, d’oser en parler, de faire connaître cette maladie, peut-être pour simplement à un moment obtenir cette reconnaissance officielle tant attendue.
Comment faire face à cette souffrance ?
Certains vont conseiller la suppression du gluten qui semble être un gros irritant intestinal, ainsi que le lactose. Cela peut aider. En théorie, seules les personnes atteintes de la maladie cœliaque vont voir une vraie amélioration ( et beaucoup de personnes en sont sujettes) : la consommation de gluten endommage les villosités de l’intestin grêle, des excroissances en forme de doigts, qui captent les nutriments de vos aliments. Ces lésions peuvent provoquer des symptômes digestifs et non digestifs. Avant de faire un régime draconien, toujours vérifier si on a ou non cette pathologie. Malheureusement, une grande partie des malades ne verront que peu de résultats probants aussi juste limiter sans tout supprimer sera plus intelligent.
Le lactose fait partie des aliments qui peuvent aggraver les symptômes du syndrome de l’intestin irritable.
Les résultats sont immédiats. Après avoir pris un laitage, le malade va directement aux toilettes ou avoir de violents maux de ventre.
Il faut avoir conscience qu’en cas de dysfonctionnement thyroïdien lié à une maladie auto-immune, le malade ne va jamais reprendre une alimentation normale. Fini les crèmes fraîches, milkshake … L’intestin restera fragilisé et facilement irrité. Les malades n’échapperont pas aux douleurs abdominales (spasmes, crampes…), aux ballonnements, flatulences, troubles du transit (diarrhée, constipation ou alternance des deux). Dans ce cas, il est important de limiter la consommation de  fibres insolubles, les produits céréaliers complets, les fruits et légumes comme la tomate, la courgette, le poivron, les radis, le chou, les fruits secs, la salade. Contrairement à l’idée reçue, certaines fibres sont tout à fait bien assimilées comme l’avoine ( même s’il contient du gluten et donc les personnes intolérantes au gluten devront le supprimer), les pommes, les poires, le raisin, les oranges, les pêches, etc
Cette perméabilité pourra provoquer des allergies. Ce qui ne veut pas dire pour autant que tous les malades de la thyroïde sont allergiques. De plus nombreux sont ceux qui sont intolérants et non allergiques. La différence est énorme. Un allergique peut faire une réaction mortelle style œdème de Quick tandis qu’un intolérant ne va simplement pas être en grande forme, avec justement des soucis digestifs, maux de tête etc Alors que faire pour être en accord avec cet intestin qui ne nous veut pas toujours que du bien ? Identifier les intolérances dont on parlait plus haut, gluten ,lactose etc. La mode est au « sans » beaucoup de choses, mais le fameux sans gluten ne convient pas à tous. Parfois, juste diminuer d’un tiers suffit à avoir un intestin en meilleur état sans passer par des restrictions draconiennes !
Trouver une solution pour diminuer le stress. L’idéal serait de courir pour évacuer, mais nombreux malades ne peuvent plus à cause de la fatigue, alors se tourner vers des thérapies douces comme le yoga, la sophrologie, la méditation et surtout la marche. Marchez beaucoup !
Boire beaucoup d’eau, c’est bon pour la tension et pour l’intestin. Manger des fibres, régulièrement, sans abus non plus : figues gorgées d’eau chaudes très efficaces, pruneaux, etc On peut également refaire sa flore intestinale avec de la levure ( il faut du temps pour que cela marche) Doit-on prendre des compléments alimentaires ou probiotiques pour nos intestins ? Là encore, il n’y a pas une solution miracle. Certains compléments ou probiotiques seront bénéfiques pour certains et sans action pour d’autres. Cela reste un coût non remboursé donc bien se renseigner avant d’acheter, car beaucoup d’arnaques là encore.
Dans tous les cas, votre intestin a toutes les chances de réagir avec un dysfonctionnement thyroïdien, ce qui ne veut pas dire qu’il faut en faire une fixation. Certains malades sont passés à côté d’une intoxication à la salmonelle croyant que c’était l’hypo qui faisait des siennes ! N’importe comment un problème de thyroïde n’aura pas exclusivement un problème intestinal !
En conclusion, les dysfonctionnements thyroïdiens peuvent être difficiles à vivre, les soucis intestinaux également. Ce sont des handicaps qu’il faut reconnaître !
Pas simple à vivre, n’est-ce pas les papillons, mais on est toutes des warriors :)

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