( 23 janvier, 2018 )

Écrire pour vivre

Écrire pour vivre est une sorte de peinture édulcorée à laquelle croit encore beaucoup trop d’écrivains en herbe. Une chance sur un million ? Et je suis  réaliste ! Parfois on tombe, lorsque l’on débute, sur des éditeurs qui vous font miroiter un rêve, des séances de télé, des dédicaces en masse, des traductions dans le monde entier, alors oui, on y croit, tout simplement parce que sauf si on a toujours baigné dans cette marmite, on n’y connaît rien. Le réveil est un peu douloureux lorsque l’on constate qu’au final, seuls les grands écrivains sont conviés dans les émissions ou cités dans les grands magasines. Ensuite, on en rit ! Il est toujours bon de rire des rêves qui n’ont pas aboutis, cela permet de changer notre fusil d’épaule. Car au fond, pourquoi écrire pour vivre puisque nous avons déjà un travail qui nous permet de mettre un peu de viande dans la cocotte. Pourquoi ce besoin d’être une tête d’affiche ? À qui voulions-nous prouver quelque chose ? Serait-ce à cette personne qui nous a profondément blessés ou à notre orgueil un peu malmené ? Une fois cette prise de conscience effectué, tout change. La plume ne devient que plaisir et divertissement, l’encre s’amuse, tache parfois, mais se conte d’être. Alors, on finit par vivre pour écrire, et franchement, qu’est-ce que c’est bien !

( 23 janvier, 2018 )

Gros plan sur une auteure qui déchire !

Ayant eu un coup de coeur piur le livre de Véronique, je lui ai proposé un interview …

L’auteure  Véronique Rivat

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Question banale, votre livre préféré ?

Je suis amoureuse d’Hervé Bazin. J’ai connu cet auteur en lisant « Vipère au poing ». J’adore le style d’Hervé, cette manière qu’il a de vous emmener par la main pour traverser les chapitres jusqu’à la dernière page. J’avais 14 ans, je l’ai lu d’une traite. Je voyais les personnages comme si j’évoluais parmi eux. Je faisais partie intégrante de l’histoire. J’en ai encore des frissons.

Votre livre en un mot  ?

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Un mot ? S’il ne vous en faut qu’un je dis  : combat !
Mon livre c’est le récit de mon combat. Un combat pour la justice et la vérité qui m’ont tenue en haleine pendant 20 ans, par amour et avec l’amour.

Véronique, Qui êtes-vous, quel est votre premier métier, votre parcours, votre lieu de vie… ?

Je suis fonctionnaire d’État. J’ai débuté dans la comptabilité alors que j’ai fait des études littéraires. Puis, suite à une mutation, j’ai exercé  dans les ressources humaines et ensuite dans le domaine juridique. Vous constatez que j’ai plusieurs cordes à mon arc. J’aime être polyvalente. Je me suis toujours formée pour pouvoir remplir mes missions avec honneur et intégrité.
Je vis dans une petite ville de Meurthe et Moselle, au milieu d’un parc, dans un appartement, décoré style cosy. J’ai un lit à baldaquin !

 Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture ?

Je suis une bricoleuse du dimanche. S’il y a y  truc en panne, je tente de le réparer. Parfois, ça fonctionne ! Je rénove des meubles, je peins, je ponce, je perce, je tapisse… Je fais aussi  office d’écrivain public, lorsque quelqu’un de mon entourage a un problème administratif ou juridique.
Je suis webmaster au sein d’une section de l’Union Nationale des Combattants et je suis également réserviste citoyenne. Cette dernière fonction m’amène à oeuvrer pour renforcer le lien entre les armées et la nation par diverses actions de soutien.
Vous pouvez maintenant deviner au sein de quelle administration d’État j’exerce.

Depuis combien de temps écrivez-vous ?

J’ai toujours écrit. Plus jeune, j’écrivais des poèmes. Mais je ne me croyais pas capable d’écrire un roman car c’est long, ça prend du temps alors que moi je suis toujours pressée ! Je vis constamment dans l’urgence,  un peu comme si j’allais mourir demain. Cela nous ramène à « Un jour de ta vie » inspiré d’une partie de MA vie. Avant de l’écrire, je l’ai donc vécu. Pendant 20 ans. Et ĺà aussi, il m’a fallu du temps pour faire des recherches, investiguer, interroger, ester en justice, faire de multiples demandes afin de récupérer des pièces administratives diverses et variées. Attendre, recommencer et en parallèle j’avais un fils à élever. C’est ma soeur qui m’a dit la première « mais écris tout ça, tu sais faire. C’est toute ta vie ». C’était en 2013. Puis mon amie avocate (Claire dans le roman) m’a relancée lorsqu’on est arrivées au bout dans la réalité de mon livre en 2015. J’ai réfléchis environ 6 mois. C’est finalement Florent qui m’a convaincue ( nous sommes toujours en contact médiumnique). Il m’a même aidée à la rédaction de certains chapitres. Et voilà comment j’ai ouvert une porte de mon destin qui m’a menée à la passion d’écrivain.

Combien de temps consacrez-vous à l’écriture dans la journée ? Des moments privilégiés ?

J’écris partout, n’importe quand et sur n’importe quoi. Quand l’envie s’empare de moi, que j’ai une idée, une vision ou que je vis une situation particulière. Je ne m’impose aucune contrainte pour l’écriture, ni de temps, ni d’horaires, J’en ai suffisamment dans ma vie professionnelle. Quand j’écris je suis capable de rédiger sur un morceau de nappe en papier alors que je suis à un barbecue entre amis. Je suis un peu félée. Mais, il faut être félée pour laisser passer la lumière  !

Comment s’est porté votre choix éditorial ?
J’ai envoyé mon manuscrit à trois maisons d’éditions. Evidence Editions a été la première à répondre et  positivement de surcroît. Alors, j’ai signé. J’y ai vu un signe de Florent car « evidence »  en anglais, ça veut dire « preuve ».

Vos premiers retours sont très positifs, comment ressentez-vous ces commentaires ?
Je suis à la fois flattée  et émue par tous ces commentaires  remplis de compassion et de soutien à Flo. J’ai pleuré en écrivant.  Aujourd’hui, il arrive que des lecteurs m’appellent via messenger. Ils sont en pleurs eux- aussi. Alors, on en parle. De tout. Du meurtre de Flo. Du côté paranormal aussi. J’explique comment nous parvenons à rester en contact, lui et moi.
Ce qui m’exaspère, c’est lorsque je m’aperçois qu’un commentaire disparaît de la plateforme sur laquelle il a été déposé par un de mes lecteurs ou un chroniqueur. Je parle d’Amazon.
Ceci sans aucune explication. Je me bats depuis quelques semaines avec ce site car trois de mes lectrices ont été censurées sans être prévenues. Purement et simplement. Le site n’a pas encore intégrer que les auteurs tissent des liens avec leurs lecteurs via leur page Facebook ou leur blog. En général, nos lecteurs nous informent de leurs avis postés sur Amazon. Forte de cela, j’ai contacté Amazon afin d’avoir une explication quant aux raisons de ces trois censures qui me semblaient injustifiées. Il m’a été répondu que mes lectrices avaient elles-mêmes supprimé leur avis. J’ai opposé au site le fait que  j’étais en lien avec mes lectrices via les réseaux sociaux et qu’elles m’avaient assurée que la suppression ne venait pas d’elles. Elles ont donc été invitées à faire une demande de réinsertion de leurs avis. Ce qu’elles ont fait en me mettant en copie de leurs mails. Amazon a refusé d’obtempérer qualifiant leurs évaluations de « complaisance »!  Je suis hors de moi ! Sur quel article de sa charte, cette plateforme s’octroie le droit à la censure de plein droit  avec une argumentation qui ne peut être retenue légalement quant à la remise en cause de l’authenticité des commentaires incriminés.
En effet, quand cette plateforme avance que mes lectrices ont évalué mon roman par complaisance, elle insinue donc que, soit je les ai rémunérées pour le faire, soit elles l’ont fait par gentillesse sans aucune objectivité. Dans ce cas, qu’Amazon  nous en apporte la preuve ! Je trouve ce procédé totalement arbitraire et partial ! Aucun texte ne nous est apporté en appui de des arguments avancés qui restent sans aucun fondement qu’il soit d’ordre juridique, de moralité ou de fait.
N’oublions pas que mes lectrices ont acheté leur exemplaire sur le site en cause. Celui-ci ne s’est pas alors interrogé de connaître le lien entre l’auteur et le lecteur avant d’encaisser le règlement de la facture et d’empocher sa part du gâteau ! Je n’ai trouvé aucun article de la charte d’Amazon interdisant l’acheteur d’un roman de l’évaluer à partir du moment ou il est proche de l’auteur!  À moins qu’on fasse remplir un questionnaire à tous les gens qui achètent un bouquin pour vérifier leurs liens avec ceux qui les ont écrits !
Je ne sais pas quoi penser de cette affaire mais je suis en train de la creuser profondément. Lorsque j’en aurai le fin mot, j’écrirai un roman « les dessous d’Amazon » lol !
Je suis intègre et franche. J’ai accepté de vivre en société donc j’en accepte les règles et je les applique.
Ce que je ne conçois pas c’est que certains considèrent que les règles et les lois sont unilatérales en se plaçant au dessus pour n’en faire qu’à leur guise !

 Avez-vous des projets en cours, à plus long terme ?

J’écris la suite de « un jour de ta vie » le titre c’est « M’anamchara » je n’en dirai pas plus pour l’instant mis à part cet indice « Lorsque la vie te fait une fleur, n’oublie pas qu’un jour tu devras passer à la caisse »

Des conseils pour un auteur débutant ?

Il faut croire !  En soi déjà car quand on croit en soi, les autres y croient aussi ! Écrire c’est faire savoir ce qu’on ne peut pas dire. Laissez votre plume courir sur le papier ou vos doigts sur le clavier. Puis écoutez avec votre coeur. Si vous y croyez, vous entendrez une musique mélodieuse car  l’inspiration est à l’écrivain ce que la musique est au musicien !

Séparez-vous vie privée et votre travail d’auteur ?

C’est quoi ça, Sylvie ? Jamais ! je mélange tout ! Même en ce qui concerne la nourriture. Je suis capable d’avaler une fourchette de purée et une cuillère d’un flan à la vanille en même temps. J’écris en travaillant et vis versa, il m’arrive d’avoir un appel téléphonique de ma hiérarchie alors que je suis en plein milieu d’un chapitre !

Ma vie privée ? Elle est au delà …

Vous et les réseaux sociaux ?

Les réseaux sociaux me permettent de conserver un lien avec mes lecteurs,mes collègues auteurs, ma maison d’éditions et les bloggeurs aussi. Je tiens à jour ma page auteure. Je donne des nouvelles. Je réponds aux messages sur messenger et je remercie tous ceux qui me lisent, ceux qui me soutiennent, ceux qui m’aident aussi. Des auteurs et des chroniqueuses me donnent des conseils toujours avisés.

Ils me permettent aussi de fliquer Amazon lorsqu’un de mes lecteurs ou l’une de mes chroniqueuses est victime de censure arbitraire !

Le mot de la fin ?

Je suis allée au bout de mon combat. J’ai écris « un jour de ta vie » pour rendre hommage à Flo. Je suis tellement heureuse que notre histoire soit lue et appréciée. Qu’on  comprenne Florent, qu’on le soutienne!  Même si c’est trop tard, même si je sais qu’il ne reviendra pas sur terre, c’est un véritable soulagement !

Merci à vous Sylvie
Merci à Evidence Editions, à mes lecteurs, aux auteurs, aux chroniqueurs, à tous ceux qui m’ont accordé, m’accordent et m’accorderont leur confiance en acceptant d’ouvrir la porte de « Un jour de ta vie » et de mes livres à  venir.

http://evidence-editions.com/index.php/2017/11/17/jour-de-vie/

( 22 janvier, 2018 )

Pourquoi n’appelez-vous pas ?

Pourquoi n’appelez-vous ? Pourquoi conserver un lien invisible, pourquoi ne pas le bloquer  ? J’ai envie de rebondir sur le post d’une amie auteure qui s’interrogeait sur ce thème. L’article d’Isabelle s’interrogeait sur ces personnes qui ne bloquent pas nos numéros, nos profils fb ou linkedlin alors qu’ils ne veulent plus de contact. Pourquoi ? Jeu, lacheté, désir inconscient ? Comment savoir ? Je n’ai pour ma part qu’un seul profil autant suf  fb que sur  Linkedlin, et une page fb Rouge-Polar. Ceux que je ne veux pas dans ma vie sont éjectés depuis longtemps et bloqués. Pour les autres, mon espace leur est ouvert.  Pourquoi les gens n’appellent pas  ?

J’ai envie de dire que beaucoup de personnes se laissent avoir par le temps, remettant tout au lendemain. Vous connaissez cette impulsion qui vous fait penser à cette amie que vous  n’avez pas contactée depuis des mois, vous y pensez souvent pourtant, mais voilà, la vie va trop vite, et vous oubliez que tant de mois ont passé. Ensuite il y a les autres, ceux qui n’osent pas appeler, parce qu‘il faut bien le reconnaître, la dernière rencontre fut tendue. Pourtant cela fait si longtemps que les mauvais moments sont oubliés, seulement  voilà, faire le premier pas ce n’est pas simple. Et si, c’était mal pris, et si l’autre n’avait pas changé, et si il vous en voulait encore ? Alors on n’ose pas, on n’insiste pas, même si au fond on en a vraiment envie.

Après il y a ceux ou celles qui ont marqué nos vies, que l’on a aimés d’amour, ces rencontres si fortes que l’édifice de nos vies en a tremblé. Seulement là encore, cela ne se finit pas toujours dans la sérénité. Alors parfois au détour d’un chemin ou au coin d’une rue, on croise de loin le visage estompé qui revient s’imposer sur le devant de la scène. On a envie d’appeler, parfois on ose, pas de chance, c’est occupé. On se dit que c’est le destin, qu’il ne sert à rien de réveiller les souvenirs du passé. Alors on ne rappelle pas. Toute une histoire d’instant que l’on a  raté ou pas. Mais c’est vrai que moi aussi, je me demande parfois, pourquoi n’appelez-vous pas ? Ou comme dit Isabelle, pourquoi ne bloquez-vous pas ce lien ?

Parfois des signes semblent se poser pour disparaître aussi vite, illusion, réalité, envie d’y croire, comment savoir, des chiffres, rien de plus, pourquoi ce manège de la vie qui tourne sans arrêt, pourquoi ces mots qui saignent de regrets.

Pour Isabelle …

( 22 janvier, 2018 )

Premières chroniques de Pourpre

( 22 janvier, 2018 )

L’oubli qui ne vient pas …

Qui n’a pas pesté contre l’oubli ? Un peu cynique quand on pense qu’à l’inverse à un âge avancé, on prie tous les Saints pour qu’il n’arrive pas. Seulement voilà, que l’on ait vingt ans ou soixante, nous ne sommes pas à l’abri de ce coup de grisou qui nous a emportés dans une fin difficile. Alors on râle, on crie, on pleure, on supplie l’oubli de venir. On l’insulte même, car il prend un malin plaisir à se faire attendre. Il se cache parfois faisant mine de venir nous saluer, nous laissant croire que c’est bon, que tout va bien, que ce visage de l’ombre n’existe plus. Et puis, le coquin, il nous fait un coup de chien, se carapatant d’un coup. Il suffit souvent d’un rien, d’une chanson, d’un mot, d’un regard, d’un hasard, de routes qui se croisent sans vraiment se voir au détour d’un chemin, d’un magasin.

Alors le passé se dessine de nouveau, ces mots que l’on n’a pas dits, ces lèvres que l’on n’a pas embrassées, ce corps que l’on rêverait de caresser, cette amie qui n’est plus là, cette âme qui s’est envolée. L’oubli s’est évaporé, et ça fait mal de nouveau.

Alors on se rappelle tout le bien comme le mal, le plaisir, la douleur, les regrets, la frustration, et on est de nouveau prêt à n’importe quoi pour que l’oubli arrive, même à faire semblant que cet autre n’ait jamais existé, même à dire que l’on s’en fout, que l’on a tout oublié, même à rire de soi, même à dire que l’on n’y pense pas.

Mais c’est faux, l’oubli ne vient pas, il n’est pas là, le passé s’accroche, il ne lâche pas. Et plus il reste, plus on pense à cet autre, plus on comprend que si ça dure tant, c’est que l’on était vraiment amoureux, que cet autre, on l’aimait vraiment, que cette amie, cet amour, cet autre nous manque cruellement.

Alors, sérieux, l’oubli, faudrait te décider à venir vite dans nos vies, parce que continuer à aimer l’impossible, continuer à attendre une main qui reste fermée, qui n’existe plus, qui s’est envolée, continuer à danser sur un sourire, ça fait mal l’oubli ! Alors viens, dépêche-toi parce que sur ce coup là, t’es vraiment en retard, c’est vraiment pas sympa d’agir, ce n’est pas parce qu’on l’aime encore cet imbécile qu’il faut laisser nous laisser en plan. Il est temps de mettre le mot fin puisque lui s’en fout, alors rapplique-toi ! Attachment.png

( 21 janvier, 2018 )

Maladies visibles ou invibles, stop aux jugements

La tempête pour ou contre le nouveau Levothyrox semble un peu calmée mais a laissé des traces. Beaucoup de malades n’osent plus poster leurs ressentis, car trop de personnes sortent leurs griffes ou jugent simplement. Je voulais rappeler que la page l’Envol du papillon est là pour aider tous les malades sans jugement, sans agressivité.

Il est bon de rappeler que chaque handicap est une souffrance pour la personne qui le vit, que ce dernier soit invisible ou non. Notre monde est formaté pour atteindre la perfection, pourtant bien illusoire, celle qui interdit à l’autre d’avoir des kilos en trop, d’être de petite taille, de perdre ses cheveux, et la liste serait longue. Je n’ai rien contre les associations luttant pour l’intégration de tous, mais à force de placarder des slogans, n’empêche-t-on pas les malades de s’exprimer ? Les personnes porteuses d’handicap de parler ? On a classé les individus dans des cases définies par notre société, se contentant d’applaudir les prouesses techniques mises en oeuvre pour le mal entendant ou mal voyant, mais se tourne-t-on vers eux pour leur demander ce qu’ils ressentent vraiment dans leurs âmes ?

Ce n’est pas parce que l’acceptation officielle de l’handicap est une cause nationale que le monde avance mieux. Tout comme pour les maladies invisibles, les personnes handicapées ont le droit de ne pas se sentir bien, elles ont le droit de ne pas accepter leur condition, elles ont le droit de trouver cela injuste, de se poser la question « pourquoi moi et pas les autres? »

Nombreux malades de la thyroïde vivent mal leur maladie, et là on ne parle pas du nouveau Levothyrox ni de la guerre des labos, juste de la souffrance, la vraie, celle qui peut rendre certains agressifs, méchants, voire dépressifs.

Une fois encore, faut d’utiliser la voix, je dirais à beaucoup d’utiliser les mots. Prenez un papier et laissez une trace de ce qui vous fait mal, osez écrire les pires choses, videz votre coeur. Ne vous servez ni de votre compagnon ni de votre milieu de travail comme punching-ball. Vous avez le droit d’être en souffrance, mais exprimez le.

Se taire est la pire erreur !

Le monde doit apprendre à reconnaître la douleur avant que le lien ne se brise.

Notre société par son souci de perfection absolue est un véritable handicap. Brisons ce processus pour les générations futures.

Lorsque j’ai écrit Hashimoto, mon amour, je vivais très mal cette maladie auto-immune que je trouvais totalement injuste, j’en voulais à la terre entière, je m’en voulais surtout à moi. C’était une véritable souffrance. Puis j’ai posé les mots de ce livre sur la papier, et la douleur s’est doucement atténuée, pour n’être plus qu’un souvenir.

Cela ne veut pas dire que je vais bien chaque jour, mais que n’ayant plus de haine, j’accepte avec sérénité, voire en haussant les épaules. J’ai accepté cette maladie invisible parce que j’ai crié. Alors osez … qu’avez-vous à perdre ?

 

« Hashimoto, mon amour, tu as changé ma vie à tout jamais. Par obligation, j’ai ralenti mon rythme de vie, redécouvrant des petits moments de bonheur oubliés. J’ai appris à prendre le temps de vivre, moi qui ne cessait de courir depuis plus de trente-cinq ans.

J’ai fait un tri dans mes relations choisissant de ne conserver que « les vraies », celles qui ne présentaient pas de caractère nocif et j’en suis ravie aujourd’hui. J’ai fait le bon choix. J’apprends, j’essaie de gérer mon stress, ce qui n’est guère facile dans une profession comme la mienne. Je me blinde face aux mauvaises langues. Pas simple non plus ! Nous vivons dans une société critique où chacun ne vit que pour parler sur son voisin. Je n’ai pas réussi à 100 % mais je suis sur la bonne voie. J’ai renforcé les vrais liens, ceux qui me permettent d’avancer. Grâce à eux, j’ai osé publier mes romans. La plume m’a permis de me libérer de toute cette violence reçue que j’avais besoin d’évacuer.

Écrire m’a aidée, écrire m’a libérée, écrire m’a offert l’opportunité de mettre des mots sur mes maux, de prendre conscience que cette maladie pouvait aussi m’offrir une nouvelle chance : changer les mentalités, hurler au monde qu’un malade souffre même si son apparence, elle, n’a pas changé.

Je ne suis pas guérie. Je ne le serai jamais. Ma thyroïde continue à se détruire, je le sais. J’ai parfois des moments de grande fatigue qui m’obligent à me poser. Je n’ai plus de scrupule. Je sais que lorsque je suis sur pied, je fais mon maximum. Ceux qui ne veulent pas le comprendre, je leur laisse volontiers ma maladie » Hashimoto, mon amour (en vente site Fnac)

( 21 janvier, 2018 )

Cette envie de vivre …

 

Autant je suis pour l’euthanasie ou l’aide médicale assistée, autant je blêmis en lisant certaines dérives comme cette jeune belge d’une vingtaine d’années ayant eu recours au suicide assisté suite à une dépression. La dérive est terrible incitant les pouvoirs publics à hésiter à légaliser une option pourtant indispensable dans les années futures vu le nombre grandissants de vieillards séniles en souffrance de vie. Parce que cette envie de vivre, tant que l’on a toute sa tête, tant que l’on est en bonne santé, doit rester la plus forte. On ne peut décider à vingt ans de s’arrêter de vivre parce que l’on a eu le coeur brisé. Qui n’a pas perdu un être cher ? Qui n’a pas toujours été aimé à sa juste valeur ? Qui n’a pas désiré un amour impossible ? Au final, qui n’a pas souffert juste une fois dans sa vie ? Est-ce que pour autant on renonce à se battre, à avancer ?

Je pense que trop de personnes se contentent de n’être que les spectateurs de leur propre vie. Rassurez-vous, on y passe tous à un moment, mais il faut s’autoriser ce déclic, se demander si l’acceptation de tout est la bonne solution. Certes, cela a le mérite d’être très confortable, douillet, sécurisant, et pour beaucoup cela suffit pour être heureux.

Mais est-ce vraiment vivre ?

L’envie de vivre ne peut passer que par des changements fondamentaux, d’abord s’éloigner des personnes négatives, cesser de tout juger, tout critiquer, pardonner aux autres non parce que l’on a oublié les griefs, mais parce que franchement, c’est beaucoup plus sain de s’aimer que de se haïr, rester soi-même ( même si cela déplaît, même si vous avez passé l’âge des folies, il faut être fou et  les autres il faut s’en moquer ), se donner des objectifs, des défis, et surtout aimer, aimer passionnément que ce soit un endroit, une personne, un tableau, peu importe, aimer chaque jour à fond, parce que cette envie de vivre s’entretient, et qu’il faut la dévorer avant que sonne la fin car elle sonnera que vous le vouliez ou non …

( 20 janvier, 2018 )

Écrire, lire des histoires d’amour

 

Ne pouvant me plonger dans l’écriture d’un nouvel opus policier ( concentration trop difficile durant l’école), j’ai opté pour une nouvelle romance, inspirée par des visages qui s’invitent dans mes rêves pour écrire une histoire imaginaire.

 

Écrire une histoire d’amour, c’est à la fois difficile et simple, une façon de rêver tout éveillé, de crayonner des histoires qui n’existent que dans notre imagination.

Les gens lisent des romances depuis la nuit des temps. Qui n’a pas lu « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell ou « La nuit des temps » de Barjavel, des genres différents, qui pourtant nous ont tous fait vibrer. Je me souviens notamment de « Love story » d’Erich Segal que j’ai lu lorsque je n’étais qu’une ado et qui m’a fait verser toutes les larmes de mon corps. J’ai toujours aimé les histoires d’amour, certainement parce que j’aime l’amour, je trouve que cette émotion est magique, se définissant hors du temps. Tout le monde sait que j’aime surtout lire des polars, mais j’aime aussi plonger dans un roman d’amour, au sens le plus large, sentir ce lien qui se crée entre deux personnages, roman transpirant de positivisme, teinté d’érotisme sans n’être justement que de l’érotisme. J’aime les histoires d’amour qui parlent, qui chantent, qui font vibrer des cordes sensibles, qui emportent vers autre chose que la routine quotidienne.

Par contre, je ne suis pas attirée  particulièrement par les romans que l’on appelle communément les histoires guimauves à la Harlequin, tout comme les histoires d’amour trop compliquées où mille personnes tirent les ficelles pour au final se poser la question, qui aime vraiment qui …

J’écris peu d’histoires d’amour, car curieusement, j’ai bien moins de difficultés à pondre un polar qu’un roman d’amour, peut-être parce que les romans d’amour nécessitent de mettre ses propres tripes sur le tapis, ses émotions. Autant je ne rentre pas dans la peau d’un sérial killer, autant je me fonds avec l’héroïne d’une romance.

J’ai aimé écrire ma trilogie des Carla, parce que cette femme a vraiment aimé, tous les hommes de sa vie, surtout Lui qu’elle a tant aimé, jusqu’au dernier moment, tout comme ma Nadia dans « Juste une seconde ».

On peut vivre positivement sans amour, surtout sans être amoureux, mais quelle tristesse. J’aime tellement l’amour que par ma plume, je le crée, je le transforme, je l’invente.

Il n’y a pas de normes pour écrire une histoire d’amour, juste laisser l’encre couler, et ces jours-ci, elle coule, alors je la laisse couler …

( 19 janvier, 2018 )

Demain sera un autre jour.

 

Il y a des jours où tout va mal, pourtant on s’est levés avec le sourire, motivés, et voilà tout part en vrille. On dérape sur une feuille glissante, on fait tomber ses feuilles dans la pluie, on arrive au travail et c’est la cata, rien ne va, rien ne se passe comme prévu. On croise le passé, ça fait mal.  Ce sont des jours que l’on ne maîtrise pas. Quoique l’on fasse, tout va de travers comme si un diablotin jouait avec nos vies. La livraison a du retard, la poste ne retrouve plus notre colis. Je vous vous déjà sourire, c’est aussi du vécu ? On a beau avoir décidé que cette nouvelle année serait super positive, les broutilles s’enchaînent. C’est là où on se demande si on n’aurait pas la super poisse ou si on n’aurait pas raté le fameux trèfle à quatre feuilles.

Que faire ? Honnêtement, rien. Tenter de rester calme, fuir , même si cela ne donne pas une impression de courage, mais rester loin de ces conflits, de ces cris, de ce négativisme. Couper le téléphone ou l’ordinateur, se vautrer sous sa couette et attendre. Demain sera un autre jour. Un jour, une erreur, mais un jour seulement.

Celui qui se dit éternellement positif, qu’il vienne me donner sa potion magique, car je ne crois pas à la perfection. L’échec, le doute font partie de nos vies, et c’est bien. Au fond de nous, on voudrait bien pouvoir changer le monde d’un coup de baguette magique, seulement c’est impossible. Le carrosse de Cendrillon ne s’est pas transformé en citrouille en un coup de baguette magique, quoique si, mais la vie n’est pas un conte de fée. Parfois il faut simplement prendre du recul, s’autoriser à respirer un bon coup, puis simplement prendre cette clé qui traîne, la seule que vous n’avez pas essayée, celle qui est toute rouillée, pleine de poussière. Ce sera peut-être elle qui ouvrira cette porte derrière laquelle vous restez coincés. Aujourd’hui, vous essayez ? Moi oui !!!

 

( 18 janvier, 2018 )

Il faut être heureux pour atteindre ses rêves

 

Trop de personnes se disent malheureuses, se plaignent sans cesse de ce qu’elles sont, de leur vie, de leurs erreurs, et surtout râlent car elles n’atteignent pas leurs rêves. Et s’il fallait inverser la vapeur ? Et si pour réussir, il fallait d’abord être heureux ? Croire au bonheur ? Je connais des personnes qui ne cessent de se marmonner qu’elles tombent toujours sur les mauvaises personnes, qu’elles se font « avoir », que les hommes ne cessent de les quitter, que tout le monde leur veut du mal. Ne construisent-elles pas inconsciemment des barrières qui empêchent leurs désirs profonds de se réaliser ? Ne voient-elles pas la vie sous ce regard qu’elles posent ?

J’ai toujours choisi de me dire que le meilleur reste à venir, que mes choix n’ont pas toujours été bons, mais c’était mes choix, à moi, sans contrainte. Parfois j’ai été mal orientée, conseillée aussi, et j’en ai payé le prix, je l’ai accepté, et je n’en veux pas pour autant à la terre entière ni à une personne. J’ai juste pris une épinge bien mouillée et j’ai effacé.

Changer sa vision de penser en se disant simplement que si on n’atteint pas ce rêve, c’est peut-être tout simplement parce que nous ne le prenons pas dans le bon angle, que nous cherchons des obstacles là où il n’y en a pas, que nous ne pouvons même pas concevoir que le résultat puisse s’avérer facile.

Et pourtant, être heureux, c’est déjà simplement se projeter humblement dans un rêve, y croire sans se poser de question, s’y glisser jusqu’à en faire un manteau bien douillet. Savoir que ce rêve existe, qu’il soit possible ou non, suffit à nous rendre heureux. Alors, il y a de fortes chances, pour que spontanément ce rêve se réalise. Être heureux pour réussir ? Ne devrait-on pas l’enseigner dès le plus jeune âge ? Peut-être aurions-nous une société moins aigrie, moins agressive, moins procédurière et surtout plus humaine.

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