Ayant eu un coup de coeur piur le livre de Véronique, je lui ai proposé un interview …
L’auteure Véronique Rivat
Question banale, votre livre préféré ?
Je suis amoureuse d’Hervé Bazin. J’ai connu cet auteur en lisant « Vipère au poing ». J’adore le style d’Hervé, cette manière qu’il a de vous emmener par la main pour traverser les chapitres jusqu’à la dernière page. J’avais 14 ans, je l’ai lu d’une traite. Je voyais les personnages comme si j’évoluais parmi eux. Je faisais partie intégrante de l’histoire. J’en ai encore des frissons.
Votre livre en un mot ?
Un mot ? S’il ne vous en faut qu’un je dis : combat !
Mon livre c’est le récit de mon combat. Un combat pour la justice et la vérité qui m’ont tenue en haleine pendant 20 ans, par amour et avec l’amour.
Véronique, Qui êtes-vous, quel est votre premier métier, votre parcours, votre lieu de vie… ?
Je suis fonctionnaire d’État. J’ai débuté dans la comptabilité alors que j’ai fait des études littéraires. Puis, suite à une mutation, j’ai exercé dans les ressources humaines et ensuite dans le domaine juridique. Vous constatez que j’ai plusieurs cordes à mon arc. J’aime être polyvalente. Je me suis toujours formée pour pouvoir remplir mes missions avec honneur et intégrité.
Je vis dans une petite ville de Meurthe et Moselle, au milieu d’un parc, dans un appartement, décoré style cosy. J’ai un lit à baldaquin !
Quelles sont vos passions en dehors de l’écriture ?
Je suis une bricoleuse du dimanche. S’il y a y truc en panne, je tente de le réparer. Parfois, ça fonctionne ! Je rénove des meubles, je peins, je ponce, je perce, je tapisse… Je fais aussi office d’écrivain public, lorsque quelqu’un de mon entourage a un problème administratif ou juridique.
Je suis webmaster au sein d’une section de l’Union Nationale des Combattants et je suis également réserviste citoyenne. Cette dernière fonction m’amène à oeuvrer pour renforcer le lien entre les armées et la nation par diverses actions de soutien.
Vous pouvez maintenant deviner au sein de quelle administration d’État j’exerce.
Depuis combien de temps écrivez-vous ?
J’ai toujours écrit. Plus jeune, j’écrivais des poèmes. Mais je ne me croyais pas capable d’écrire un roman car c’est long, ça prend du temps alors que moi je suis toujours pressée ! Je vis constamment dans l’urgence, un peu comme si j’allais mourir demain. Cela nous ramène à « Un jour de ta vie » inspiré d’une partie de MA vie. Avant de l’écrire, je l’ai donc vécu. Pendant 20 ans. Et ĺà aussi, il m’a fallu du temps pour faire des recherches, investiguer, interroger, ester en justice, faire de multiples demandes afin de récupérer des pièces administratives diverses et variées. Attendre, recommencer et en parallèle j’avais un fils à élever. C’est ma soeur qui m’a dit la première « mais écris tout ça, tu sais faire. C’est toute ta vie ». C’était en 2013. Puis mon amie avocate (Claire dans le roman) m’a relancée lorsqu’on est arrivées au bout dans la réalité de mon livre en 2015. J’ai réfléchis environ 6 mois. C’est finalement Florent qui m’a convaincue ( nous sommes toujours en contact médiumnique). Il m’a même aidée à la rédaction de certains chapitres. Et voilà comment j’ai ouvert une porte de mon destin qui m’a menée à la passion d’écrivain.
Combien de temps consacrez-vous à l’écriture dans la journée ? Des moments privilégiés ?
J’écris partout, n’importe quand et sur n’importe quoi. Quand l’envie s’empare de moi, que j’ai une idée, une vision ou que je vis une situation particulière. Je ne m’impose aucune contrainte pour l’écriture, ni de temps, ni d’horaires, J’en ai suffisamment dans ma vie professionnelle. Quand j’écris je suis capable de rédiger sur un morceau de nappe en papier alors que je suis à un barbecue entre amis. Je suis un peu félée. Mais, il faut être félée pour laisser passer la lumière !
Comment s’est porté votre choix éditorial ?
J’ai envoyé mon manuscrit à trois maisons d’éditions. Evidence Editions a été la première à répondre et positivement de surcroît. Alors, j’ai signé. J’y ai vu un signe de Florent car « evidence » en anglais, ça veut dire « preuve ».
Vos premiers retours sont très positifs, comment ressentez-vous ces commentaires ?
Je suis à la fois flattée et émue par tous ces commentaires remplis de compassion et de soutien à Flo. J’ai pleuré en écrivant. Aujourd’hui, il arrive que des lecteurs m’appellent via messenger. Ils sont en pleurs eux- aussi. Alors, on en parle. De tout. Du meurtre de Flo. Du côté paranormal aussi. J’explique comment nous parvenons à rester en contact, lui et moi.
Ce qui m’exaspère, c’est lorsque je m’aperçois qu’un commentaire disparaît de la plateforme sur laquelle il a été déposé par un de mes lecteurs ou un chroniqueur. Je parle d’Amazon.
Ceci sans aucune explication. Je me bats depuis quelques semaines avec ce site car trois de mes lectrices ont été censurées sans être prévenues. Purement et simplement. Le site n’a pas encore intégrer que les auteurs tissent des liens avec leurs lecteurs via leur page Facebook ou leur blog. En général, nos lecteurs nous informent de leurs avis postés sur Amazon. Forte de cela, j’ai contacté Amazon afin d’avoir une explication quant aux raisons de ces trois censures qui me semblaient injustifiées. Il m’a été répondu que mes lectrices avaient elles-mêmes supprimé leur avis. J’ai opposé au site le fait que j’étais en lien avec mes lectrices via les réseaux sociaux et qu’elles m’avaient assurée que la suppression ne venait pas d’elles. Elles ont donc été invitées à faire une demande de réinsertion de leurs avis. Ce qu’elles ont fait en me mettant en copie de leurs mails. Amazon a refusé d’obtempérer qualifiant leurs évaluations de « complaisance »! Je suis hors de moi ! Sur quel article de sa charte, cette plateforme s’octroie le droit à la censure de plein droit avec une argumentation qui ne peut être retenue légalement quant à la remise en cause de l’authenticité des commentaires incriminés.
En effet, quand cette plateforme avance que mes lectrices ont évalué mon roman par complaisance, elle insinue donc que, soit je les ai rémunérées pour le faire, soit elles l’ont fait par gentillesse sans aucune objectivité. Dans ce cas, qu’Amazon nous en apporte la preuve ! Je trouve ce procédé totalement arbitraire et partial ! Aucun texte ne nous est apporté en appui de des arguments avancés qui restent sans aucun fondement qu’il soit d’ordre juridique, de moralité ou de fait.
N’oublions pas que mes lectrices ont acheté leur exemplaire sur le site en cause. Celui-ci ne s’est pas alors interrogé de connaître le lien entre l’auteur et le lecteur avant d’encaisser le règlement de la facture et d’empocher sa part du gâteau ! Je n’ai trouvé aucun article de la charte d’Amazon interdisant l’acheteur d’un roman de l’évaluer à partir du moment ou il est proche de l’auteur! À moins qu’on fasse remplir un questionnaire à tous les gens qui achètent un bouquin pour vérifier leurs liens avec ceux qui les ont écrits !
Je ne sais pas quoi penser de cette affaire mais je suis en train de la creuser profondément. Lorsque j’en aurai le fin mot, j’écrirai un roman « les dessous d’Amazon » lol !
Je suis intègre et franche. J’ai accepté de vivre en société donc j’en accepte les règles et je les applique.
Ce que je ne conçois pas c’est que certains considèrent que les règles et les lois sont unilatérales en se plaçant au dessus pour n’en faire qu’à leur guise !
Avez-vous des projets en cours, à plus long terme ?
J’écris la suite de « un jour de ta vie » le titre c’est « M’anamchara » je n’en dirai pas plus pour l’instant mis à part cet indice « Lorsque la vie te fait une fleur, n’oublie pas qu’un jour tu devras passer à la caisse »
Des conseils pour un auteur débutant ?
Il faut croire ! En soi déjà car quand on croit en soi, les autres y croient aussi ! Écrire c’est faire savoir ce qu’on ne peut pas dire. Laissez votre plume courir sur le papier ou vos doigts sur le clavier. Puis écoutez avec votre coeur. Si vous y croyez, vous entendrez une musique mélodieuse car l’inspiration est à l’écrivain ce que la musique est au musicien !
Séparez-vous vie privée et votre travail d’auteur ?
C’est quoi ça, Sylvie ? Jamais ! je mélange tout ! Même en ce qui concerne la nourriture. Je suis capable d’avaler une fourchette de purée et une cuillère d’un flan à la vanille en même temps. J’écris en travaillant et vis versa, il m’arrive d’avoir un appel téléphonique de ma hiérarchie alors que je suis en plein milieu d’un chapitre !
Ma vie privée ? Elle est au delà …
Vous et les réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux me permettent de conserver un lien avec mes lecteurs,mes collègues auteurs, ma maison d’éditions et les bloggeurs aussi. Je tiens à jour ma page auteure. Je donne des nouvelles. Je réponds aux messages sur messenger et je remercie tous ceux qui me lisent, ceux qui me soutiennent, ceux qui m’aident aussi. Des auteurs et des chroniqueuses me donnent des conseils toujours avisés.
Ils me permettent aussi de fliquer Amazon lorsqu’un de mes lecteurs ou l’une de mes chroniqueuses est victime de censure arbitraire !
Le mot de la fin ?
Je suis allée au bout de mon combat. J’ai écris « un jour de ta vie » pour rendre hommage à Flo. Je suis tellement heureuse que notre histoire soit lue et appréciée. Qu’on comprenne Florent, qu’on le soutienne! Même si c’est trop tard, même si je sais qu’il ne reviendra pas sur terre, c’est un véritable soulagement !
Merci à vous Sylvie
Merci à Evidence Editions, à mes lecteurs, aux auteurs, aux chroniqueurs, à tous ceux qui m’ont accordé, m’accordent et m’accorderont leur confiance en acceptant d’ouvrir la porte de « Un jour de ta vie » et de mes livres à venir.
http://evidence-editions.com/index.php/2017/11/17/jour-de-vie/