( 8 janvier, 2020 )

Écrire un best-seller

Régulièrement, sur les réseaux sociaux, de jeunes auteurs s’interrogent sur cette question : comment écrire un best-seller ? Tout le monde en rêve, tout le monde s’imagine avoir le manuscrit idéal entre ses mains, pourtant rares sont les élus.

Le pire, il faut bien le savoir, un best-seller n’est pas nécessairement un bon livre. c’est surtout un livre qui va être énormément vendu. Pourquoi ? Parfois, cela ne tient pas à grand-chose. Un thème d’actualité, une publicité rondement menée, une histoire dans l’air du temps, comme ce fut le cas pour Harry Potter par exemple. Même si l’appellation « best-seller » est relativement récente, il n’en demeure pas moins que que certains livres comme le Petit Prince de Saint-Exupéry sont largement au-dessus des best-sellers de notre génération.

Beaucoup d’auteurs s’interrogent : quel est le rôle de la maison d’édition dans la création d’un best-seller ?

Honnêtement, je pense, que tout repose sur la maison d’édition. C’est la volonté de promouvoir correctement un roman qui va permettre de le faire connaître et de pouvoir le présenter ensuite à différents prix littéraires, qui vont dessiner une possibilité de faire exploser les ventes le mettant sur le devant de la scène.

Il faut savoir rester lucide, aucun livre auto édité ou dans de toutes petites structures n’a pu à ce jour obtenir la mention best-seller. une telle qualification nécessite un investissement financier énorme, une promotion importante et surtout une édition qui va vraiment croire en un ouvrage en particulier. Je suis convaincue que de nombreux romans pourraient être des best-seller. Après il y aura le facteur chance, le coup de coeur du lectorat, tenant souvent encore tout de même à une mise en avant médiatisée.

Alors, écrire un best-seller, cela doit rester un rêve ?

Pas nécessairement, on peut toujours essayer, cela ne coûte rien. On s’aperçoit de plus en plus, que ce type d’écrits parlent aux lecteurs au travers d’émotions fortes où ces derniers se reconnaissent. Cibler la corde sensible ou l’idée qui va changer la vision du monde ou de la vie.

Après faut-il vraiment écrire dans le but de faire un best-seller ?

 

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( 4 janvier, 2020 )

Pourquoi peut-on tout faire si on croit en soi ?

 

Croire en soi, c’est le premier pas vers la réussite. Pourquoi ? Simplement parce que nous sommes les seuls à pouvoir croire vraiment en nous. Vous l’avez certainement constaté, si vous ne croyez pas en vous, même si d’autres vous affirment que vous valez quelque chose, le résultat sera sans effet. Pour faire ce que vous rêvez de faire, vous devez chasser toutes les énergies négatives qui vous freinent, re-conditionner votre cerveau. Vous devez casser l’image négative que vous avez de vous,trop souvent véhiculée par des tiers. Il faut surtout apprendre à ne pas écouter l’avis des autres qui souvent est galvaudé, empreint de jalousie inavouée ou de frustrations.

Une fois que vous serez serein par rapport à votre identité, le pas vers la réussite se fera tout naturellement. Bien sûr, cela ne va pas vous préserver de l’échec, mais cela va vous aider à oser … pour certains ce sera le saut à l’élastique, pour d’autres l’art ou l’écriture, pour d’autres encore tout envoyer valser et changer de voie professionnelle. Il n’y a pas de honte à tenter. Nous sommes tous capables de sortir de notre zone de confort si nous le voulons et ce n’est certainement pas en lien avec une question de lieu, d’argent ou de capacité.

Si on croit en soi, le proverbe « si on veut, on peut » va devenir réalité !

 

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( 3 janvier, 2020 )

Apprendre à tout âge

 

Vous êtes nombreux à me demander comment j’ai fait pour me mettre à la peinture.

Il y a un an, je débutais superficiellement, sans conviction. C’était ultra moche ce que je peignais, mais j’aimais cela. Je me sentais détendue après avoir réalisé une peinture.

J’ai débuté par l’aquarelle, par hasard, mais seule, c’est une technique complexe que je n’ai pas reprise cette année.

J’ai donc choisi de prendre des cours et j’ai eu la chance de tomber sur une prof super avec qui j’ai déjà en un trimestre appris plusieurs techniques. Une passion est née et  comme pour l’écriture, il y a des rencontres qui ne sont pas des hasards, juste là pour nous pousser vers un choix possible, clin d’oeil à un ami qui m’a montré des bases et donné envie de tenter.

Maintenant, je laisse ma créativité s’exprimer totalement, parfois c’est raté, tant pis, je prends plaisir. Une drogue me disait une amie. Peut-être effectivement mais au moins elle n’est pas nocive pour l’organisme !

 

Après, progresser, c’est travailler ! Beaucoup ! Une personne me disait dernièrement : « je sais peindre ! ». En fait, elle « peinturlurait » juste et se sentait frustrée. Je ne considère pas encore que je sais peindre, mais j’apprends ! Car sans travail, pas de progrès !

Vous avez envie d’essayer sans passer par des cours qui souvent sont couteux, pensez aux tutos.

Qu’est-ce qu’un tuto ?

C’est un guide pour apprendre présenté principalement sous forme de vidéo sur YouTube mais pouvant aussi être juste une page explicative.

Je découvre l’intérêt des tutos en peinture et en histoire de l’art.

Comme je l’ai déjà expliqué, je me suis mise à me perfectionner en histoire de l’art afin de mieux apprécier mes visites dans les musées. D’excellents tutos existent sur les différentes approches d’un genre artistique ! Bien moins cher que des cours au CNED.

 

Maintenant j’avoue que je prends plaisir à détourner ces tutos pour les adapter à mes émotions du moment ou à ma vision de la peinture.

En tous les cas, grâce aux tutos, plus personne n’a le droit de dire : je ne sais pas !

Encore moins, je ne peux pas !

Alors foncez !

Quelques exemples de ma progression

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ma toute première aquarelle

 

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ouille que c’était moche !
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Vers juin dernier

 

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mes premiers cours

 

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perspective

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mon premier tuto

première toile

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( 2 janvier, 2020 )

Changer d’année signifie vieillir

Changer d’année pour beaucoup c’est signe de renouveau ( une vraie utopie), de bonnes résolutions (encore pire ! Personne ne les tient jamais !), c’est fermer une porte pour en ouvrir une complètement différente ( là encore, comme si une vie pouvait se jouer sur une date pivot). Par contre, avec certitude, je peux vous affirmer que changer d’année signifie que vous allez vieillir, prendre une année de plus, et ça c’est la réalité ! C’est là où ça coince, car cette année qui change met en avant nos propres changements. Faut pas se leurrer, même si vous évitez de vous attarder devant la glace, elles sont bien là ces rides qui se dessinent ou qui se creusent un peu plus, ces premiers cheveux blancs, ces douleurs que vous n’aviez pas avant. Vous avez beau faire semblant, après une randonnée, vous êtes cassé, alors qu’avant vous auriez festoyé toute la nuit !

Une nouvelle année signifie vieillir et c’est vraiment pénible de vieillir que vous soyez petits ouvriers ou président de la République ! C’est bien pour cela que de nombreux auteurs inventent des histoires d’immortalité, de potion magique qui permettent le temps d’un court instant de rêver à l’impossible. Parce qu’autant, j’ai toujours clamé que rien n’était impossible, autant j’avais oublié de dire «  sauf vieillir » !

Vieillir, c’est cette prise de conscience le jour où on se lève pour nous laisser une place dans le bus ! C’est ce respect qui apparaît soudain comme une évidence.

Une nouvelle année signifie vieillir, mais cela ne veut pas dire déjà mourir ! Certes, on a l’impression que le temps s’accélère de jour en jour, on a peur de ne pouvoir tout faire, mais plutôt que se prendre la tête et se ronger les sangs, vivons à fond nos rêves avec sagesse avec un zeste de folie également, parce que quitte à prendre des rides autant le faire en remplissant notre album de souvenirs.

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( 31 janvier, 2019 )

Le poids des mots

Chaque mot que nous prononçons a un prix à payer. La parole ne doit pas se distiller à l’aveuglette juste histoire de meubler du vide. Elle répond trop souvent à une réaction purement intuitive liée à un acte tout aussi intuitif. De là à s’imaginer la force de l’interprétation des faits, il n’y a qu’un pas. Regardez simplement une simple question sur une discussion que vous avez eu il y a quelques mois ou juste un an. Toute votre mémoire va tenter de se mettre en action, incluant votre propre ressenti, la manière dont vous avez entendu cette question, l’humeur lorsque vous l’avez entendue. On s’aperçoit vite que la formulation finale implique beaucoup de subjectivité.

Le poids des mots est lié à la force émotionnelle que nous y mettons. Nous sommes en colère, nous allons puiser au fin fond de notre âme dans le côté le plus noir, et cracher notre venin, à l’inverse, si nous avons envie de faire le bien, nous allons utiliser des mots qui chantent, qui illuminent la vie. Rien n’est jamais anodin, même si nous n’en avons pas conscience.

On s’en rend tout à fait compte en politique, par exemple, où chaque mot est choisi pour frapper, pour persuader, pour amener les autres à penser de la même manière.

La parole devient alors bien plus que des mots, une arme pour atteindre, pour toucher, pour faire du mal. Autant parler trop vite est pardonnable, car lié à l’émotion, autant user des mots pour détruire, pour réduire l’autre à néant n’a rien de positif. Comme disait Socrate avec son histoire des trois tamis, cherche si ta parole est vraiment utile.

Malheureusement, on n’échappe pas aux mots ! Et comme je l’ai déjà dit, les mots n’ont que le pouvoir que l’on veut bien leur donner. Trop souvent, l’ego (encore lui !) se met en travers. On se retrouve face à la Parole, sans avoir d’autres recours que de balancer à son tour (c’est ce que notre ego pense) alors qu’il faudrait juste apprendre à notre ego à se taire.

Je m’interroge pourtant souvent, ces mots qui pèsent si lourds, qui parfois sont tellement emplis de non-dits, sont-ils plus meurtriers que certains silences que certains veulent à tout prix ignorer ?

 

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( 31 janvier, 2019 )

Vivre avec Hashimoto

Vivre avec Hashimoto, c’est un peu comme avoir fait un mariage forcé. On n’a pas choisi le partenaire, mais on doit le subir. Vous êtes nombreux à demander encore la différence entre Hashimoto et une hypo classique. Et bien, tout se joue dans l’auto-immunité qui sera différente pour chacun. Il n’y a donc pas, contrairement à ce que nos médecins ont appris avec beaucoup de sérieux dans leurs bouquins, une seule forme, un seul cas clinique, il y en a des millions, car nous sommes des millions de par le monde. Un malade atteint de la maladie d’Hashimoto avec des anticorps autour de 50 ne réagira pas aux agressions de ses anticorps comme un malade à 6000.

Au début de ma maladie, on a voulu me faire croire le contraire, et rien n’est pire que de telles affirmations. Je pensais donc qu’en quelques semaines, j’allais retrouver « mon ancienne vie », celle où je n’avais pas faut ce mariage forcé. C’était oublié ces anticorps qui reviennent à la charge pour détruire un peu plus lors des moments de stress ou de changement de saison.

Que l’on se rassure, autant Hashimoto, on va vivre avec, autant on peut divorcer de toutes ces idées reçues ! Il m’a fallu du temps, simplement parce que je devais apprivoiser mon corps qui refusait de m’obéir. Il m’a fallu accepter ce côté « incurable » dont le mot même me faisait grincer des dents. Il m’a surtout fallu accepter que d’autres personnes aillent très bien en six mois et que mon combat personnel contre cette maladie a duré trois ans. Mais on y arrive, on vit avec cette maladie jusqu’à complètement l’oublier. Parfois elle revient, brutalement, on va le sentir car les cheveux cassent, le corps se traîne, la mémoire déraille, le coeur débloque. Mais on a compris que ce ne sont que des crises qui ne durent pas.

J’ai opté avec mon médecin pour ne plus toucher au traitement sauf pour tenter de le baisser de plus en plus en y associant des médecines douces, et cela marche bien pour moi. Je ne prends aucun traitement allopathique autre que les gouttes de thyroxine, et malgré mes anticorps de dingue, j’ai pu descendre mon traitement et stabiliser. Pleine Conscience, homéopathie, EMDR, EFT, j’ai tout mis à profit pour aller mieux, et je vais mieux ! J’ai changé ma façon de vivre, j’ai plongé dans de nouvelles passions, l’écriture et dernièrement l’aquarelle.

 

Vous êtes très nombreuses à poser des questions sur « la vie avec Hashimoto ». On a tous une vie à vivre, alors autant ne regarder que le bon côté des choses.

Bien sûr, ces dérèglements thyroïdiens peuvent nous mettre KO, peuvent nous pousser à nous isoler dans une caverne, mais il faut toujours se dire qu’à un moment, il y aura un temps meilleur.

 

L’association l’envol du papillon est là pour vous écouter.

Plein de courage à tous les papillons.

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( 31 janvier, 2019 )

« On ne part jamais sans une trace …« 

« On ne part jamais sans une trace … », phrase que j’ai entendue dans une chanson. À ne pas se méprendre, il ne s’agit pas de « laisser une trace de qui on est », mais de toujours laisser un mot une explication lorsque l’on part. Et pourtant, j’ai l’impression en écoutant cette jolie chanson que l’on vit dans le monde des Bisounours. Tout le monde ne s’en va pas en laissant des explications de ses actes, c’est même au vu des divers commentaires que j’ai pu lire plutôt le contraire. Je vais même être encore plus saignante, ce sont souvent les hommes qui parent sans s’expliquer, laissant l’autre avec ses questions voire induisant une pseudo culpabilité. Sont-ils moins sincères ?

Je dirais surtout plus lâches ! S’expliquer, donner les raisons d’une rupture que ce soit dans le milieu du travail, relationnel ou autres, s’expliquer nécessite de se regarder , de faire son auto critique, et on le sait bien, ces messieurs sont parfaits, donc c’est inutile pour eux. Je pense que les hommes ne supportent pas en fait l’idée de l’échec, et donc ne pas expliquer « pourquoi ils ont agi ainsi » est une solution de facilité.

Partir en laissant une trace, c’est s’interdire de revenir, c’est surtout être la cause de tout. Quand j’étudiais la psycho, le raccourci était vite fait entre ce satané œdipe qui bride les garçons, les poussant à quelque part ne pas vouloir rompre les liens car ce serait quelque part renoncer à maman une seconde fois. Utopique ? Pas vraiment !

Avez-vous constaté que beaucoup d’hommes conservent un lien avec leur ex ( femmes, amies ou maîtresses), que ce sont rarement eux qui vont les bloquer sur les réseaux sociaux ou qu’ils garderont toujours leurs adresses mails ou leur téléphone.

L’homme va donc rompre sans donner d’explication claire, car au fond il n’en a pas. Il sait juste « qu’il a besoin d’air ». Seulement, à agir ainsi, il augmente la souffrance de l’autre, et surtout évite ainsi un dialogue où lui se retrouverait dans l’obligation de se remettre en question. Il part sans trace afin de laisser planer le doute; peut-être un peu sadiquement afin d’empêcher la femme de se reconstruire sans lui. Il conserve ainsi un fil rouge qui frise le sadisme certainement inconscient.

La femme, elle, partira presque toujours en laissant une trace, c’est à dire une réelle explication du pourquoi, du comment, non pour culpabiliser, mais pour pouvoir mettre le mot fin de manière définitive.

« On ne part jamais sans une trace », ce serait bien, car chacun a besoin de comprendre pour avancer, et conserver l’autre dans l’interrogative implique de le laisser mijoter dans un jus trouble. Sachons réussir nos départs afin qu’ils ne sont qu’une étape et non une entrave.

 

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( 30 janvier, 2019 )

Le jour où mes mots sont nés …

Un jour, car il y a toujours un jour, mes mots sont nés. Tel un nourrisson, ils ont poussé leur premier cri, un peu nasillard, un peu glauque aussi. Il y a écrire et écrire. J’ai toujours écrit, simplement parce que j’ai toujours aimé les phrases, leur beauté, seulement, j’écrivais juste pour moi, des tranches de vie. Lui m’a invité à écrire pour mes enfants, m’a fait découvrir les livres, comme il serait content de moi aujourd’hui. Je me souviens encore lorsque ma fille était petite et faisait d’affreux cauchemars liés à la perte de son frère, qu’elle n’avait pourtant que peu connu puisqu’elle n’avait que six semaines, Lui m’a dit : écris pour elle. J’ai écrit une petite histoire, son histoire, et elle n’a plus jamais eu peur la nuit. Comme j’aimerais qu’il soit encore là aujourd’hui avec son appareil photo en bandoulière, avec ses pinceaux, son pendule, et son énergie.

Mes mots sont devenus nécessité lorsqu’il s’est envolé. Peut-être parce que ces mots avaient besoin de croire qu’il avait rejoint mon ange et qu’ensemble, ils pourraient m’inspirer. Alors mes mots ont continué leur chemin, sans trembler, sans s’arrêter, comme s’ils étaient guidés par une nécessité.

Il y a maintenant dix ans, j’ai écrit de nombreuses nouvelles. Mes mots étaient encore des enfants, un peu tremblotants, « À toi qui fus Lui », un hommage à mon fils parti, qui fut malencontreusement « volé » sur mon pc, divulgué, transformé tout comme « Autopsie d’une amitié », dont le texte, par des tiers malintentionnés fut changé. Peu importe. J’aurais pu voir mes ailes se briser, elles se sont à l’inverse mises à pousser.

Mes vrais mots sont nés, des histoires puisées simplement dans des remarques entendues au coin d’une rue ou non loin d’un café, des intrigues totalement inventées, des romances pour faire rêver.

Voilà comment mes mots sont nés, et aujourd’hui, même si je voulais les stopper, l’encre continuerai toute seule de couler, sans jamais sécher.

Alors aujourd’hui, je voulais juste te dire, à toi qui m’as tout appris, même si tu ne m’entends pas, à toi mon papa chéri, MERCI …

 

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( 30 janvier, 2019 )

Laissez-moi mon grain de folie

Oh oui, ai-je envie d’écrire, laissez-moi mon grain de folie, je vous en supplie. Vous ne m’avez pas compris ? La faute à qui ? Peut-être à vos idées toutes formatées, peut-être à ce monde qui souffle sans broncher des vagues de fumée ? Ou peut-être simplement parce que mon originalité vous fait grave flipper ?

En tous les cas, je peux vous assurer, qu’à la pointe de mon stylo, je vais noircir le papier de mots un peu idiots, des mots de tous les jours, des mots que vous ne pouvez pas comprendre, parce qu’ils vous choquent. Qu’est-ce que vous pouvez, vous, comprendre à des mots qui brûlent, des mots qui caressent, des mots qui mettent des étoiles dans les yeux ? Comment pourriez-vous même imaginer que de tels mots puissent exister, vous dont le coeur est tellement fermé que l’on peut même se demander comment le sang arrive à couler.

Alors, malgré votre mépris même plus déguisé, ma plume s’envole sur le papier y laissant des éclats de rire et des miettes de rêves à remplir l’espace vide laissé. Puis sur la feuille à côté, je prends mon pinceau, et de sa pointe, je dessine toutes ces émotions qui me font vibrer, toute cette passion qui contrairement à vous ne me gardera pas enchaînée, toute cette folie que pour rien au monde je ne voudrais voir s’effacer.

Parce que, je vais vous confier un secret, même si on me payait une fortune, même si on me promettait un château enchanté, même si mes poches pourtant sont vides, vous auriez beau m’implorer, je ne vous troquerai jamais mon grain de folie qui donne, à lui seul, un vrai sens à ma vie, car croyez-moi, contrairement à vous, le bonheur, je sais le savourer, le goûter, m’en délecter, alors merci à la vie malgré ses montagnes russes d’être si jolie !

 

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( 29 janvier, 2019 )

Pourquoi un tel mal-être aujourd’hui ?

Quelque soit le corps de métier, on ne croise que des personnes aigries, saturées de leur job, épuisés psychologiquement. L’ère de la société de consommation est arrivée à son niveau « danger ». Tout le monde veut tout, immédiatement. Que ce soit les enfants ou les adultes. Pour tous, c’est la même chose, la course à l’obtention de la dernière nouveauté, de l’objet qui vient de sortir. Même dans le domaine des sentiments, c’est tout, tout de suite. Seulement cette sur-consommation n’est qu’une illusion, un pansement sur des plaies souvent purulentes. Acheter, sur-acheter, pour au final se retrouver seul face à sa propre solitude.

Constatation terrible au niveau des enfants qui ont tellement de choses dès qu’ils le demandent, le dernier jeu vidéo, le dernier portable, le dernier robot, qu’ils ne savent plus ni attendre ni s’ennuyer. Ils ne veulent plus que des choses toutes faites où le travail est mâché, où l’effort n’est pas nécessaire.

Quant au mal-être au travail, il s’entoure de plus en plus fréquemment de burn-out, dépression, simplement parce que tout comme les enfants, les patrons demandent à leurs employés toujours plus, toujours plus vite. Le travail devrait phagocytant, ne laissant plus aucune place au rêve.

Peut-être faudrait-il simplement que chaque entreprise pose un regard un peu plus bienveillant sur ses employés, que des conditions de bien-être soient mises en place, ce qui est le cas dans les entreprises américaines ou novatrices. Comment un adulte pourrait-il travailler correctement si son corps, son moral va mal. De nombreuses professions n’ont pas de pause, certains travaillent non-stop jusqu’à finir en fin de journée, vidés. Il suffirait d’installer des coins repos adaptés, des professionnels venant faire des massages du dos, des appareils de sport.

Vaincre ce mal-être en autorisant aux autres de décrocher pour quelques minutes afin de se retrouver bien dans leur corps.

Peut-être pas LA solution, mais une solution …

 

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