( 20 janvier, 2019 )

PARANOÏA – Emilie Courts

PARANOÏA « Le jour où la pluie commença »de Emilie Courts

Aux éditions Evidence éditions.

 

Intrigante, tentante, alléchante, il n’y a pas à dire la couverture m’attirait comme un aimant, et c’est sans savoir où j’allais mettre les pieds que j’ai plongé dans un livre dont l’immersion fut totale. Dès le préambule, on se retrouve pris au piège de cette folie.

Quant à l’histoire, elle m’a surprise ! Un peu déstabilisante au début. Elle commence par l’histoire de Sarah, puis passe ensuite à Sophie, la même personne, différente pourtant, quoique. Une vie axée sur le mélange violence, sexe, abus d’alcool, prostitution …

Le style est très bon, bien écrit.

Après, je m’attendais à un polar vu la collection Clair Obscur, et au début, j’ai été un peu déçue. Ce livre est tout le contraire, très branchée érotisme, scènes violentes. Ce n’est pas trop mon truc. Et pourtant …

On pourrait donc penser que j’ai abandonné le livre, et bien pas du tout ! J’avais envie d’en savoir plus, de comprendre ,  pourquoi cette femme se fait-elle appeler Sarah ? Pourquoi cette descente aux portes des enfers ?

La transition est brutale lorsque l’on passe à la seconde partie, un peu comme si on changeait tout simplement de livre. Sensation étrange, mais pas désagréable, un peu comme lire un roman à plusieurs mains. On passe « du sexe à outrance à la vie de couple d’Alexander et Sophie », enfin, c’est ce que l’on pense, puis on va sombrer avec Alexander, avec cette vie qui part en vrille, avec l’horreur.

 

En conclusion, c’est un roman à lire parce qu’il est vraiment très original. Par moment, je me suis demandé s’il ne se rapprochait pas d’une autobiographie ou d’exemples dérivés d’instants de vie. C’est tout du moins l’effet que cela donne. Vous n’y trouverez ni cadavre ni inspecteur, mais un cheminement qui tient en haleine parce que l’on a vraiment envie de connaître la fin, une fin où finalement on retrouve la violence de la première partie, où on comprend, enfin !

La chute est brutale, mais excellente !

 

Les phrases qui m’ont marquée.

 

« Les Autres ne sont pas le problème ; c’est moi, seulement moi. »

 

« Une loi spirituelle parle du Dharma, notre raison de vivre. L’âme se réincarne jusqu’à l’accomplissement de l’œuvre pour laquelle elle se trouve l »

 

« Ainsi va la vie, entre joies et peines, et nous sommes ainsi faits qu’il nous suffit d’un seul malheur pour oublier trois bonheurs »

 

« La connerie des hommes n’a de limite que leur génie ! »

 

« L’amitié entre un homme et une femme était impossible. Il y en avait toujours un qui voulait baiser l’autre, au sens propre ou au figuré… »

 

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( 20 janvier, 2019 )

Pourquoi ne suis-je pas une chroniqueuse « officielle » ?

 

Voilà une question récurrente que je repousse depuis quelques semaines, n’ayant pas vraiment LA réponse appropriée. Il y a quelques années, on appelait les chroniqueurs littéraires « des critiques littéraires ».

Un critique ou chroniqueur littéraire est une personne qui va donner un jugement de valeur sur un ouvrage.

De nombreux chroniqueurs sont actuellement des personnes qui font des pactes avec des maisons d’édition pour promouvoir leurs livres. Qui dit contrat même fictif reste un contrat et cela me dérange beaucoup. Comment rester neutre ? Comment oser avouer que le roman n’est pas bon alors que l’on a reçu gratuitement un livre broché ?

J’ai été contactée par plusieurs maisons d’édition, ce qui m’a beaucoup surpris, ne faisant que peu de chroniques. C’est vrai que je suis réputée pour ne pas avoir la langue de bois, et peut-être que c’est cette franchise qui attire ?

En tous les cas, j’ai refusé tout d’abord par manque de temps. Je suis quelqu’un de réglo, et lorsque je m’engage, je ne laisse pas tomber la personne. Actuellement, je ne pourrais tenir la cadence. Deuxièmement, je lis presque exclusivement en numérique pour des questions de vue ( ne pouvant mettre des lunettes, et ne voyant pas de près, la liseuse est le moyen de lecture idéale). Troisièmement, je n’ai qu’un blog, et même si j’ai émis à une époque l’idée de créer un site, j’ai changé d’avis. Je n’aime pas les sites, trop anonymes, trop compliqués pour une quiche comme moi.

Alors je préfère rester la petite chroniqueuse qui use de sa plume baladeuse dans l’ombre. Je poste une partie de mes coups de coeurs sur ce blog et mes autres lectures sur ma page Facebook « la forêt livresque ».

En clair, vous l’avez compris, je ne veux pas de chaînes aux pieds ! Je ne veux pas devenir comme certains chroniqueurs que j’ai connus qui devenus « célèbres », se sont mis à dédaigner les nouveaux auteurs ou ne chroniquant que les livres sortant des maisons d’édition avec qui ils ont un contrat.

Je l’ai vécue en tant qu’auteure, envoyer un livre, et ne jamais avoir de retour alors que ces livres papier, je les ai payés, et je suis loin d’être Crésus. Je trouve cela irrespectueux envers les auteurs qui se décarcassent pour tenter de faire connaître leurs livres. Autant refuser d’emblée plutôt que de laisser croire que « ce sera une grande joie ! » et surtout quelle déception de voir certains chroniqueurs que j’ai bien connus « achetés » par ces édition … ce ne sera donc pas moi !

J’ai la chance d’avoir des chroniqueuses qui me suivent via ma maison d’édition, et je les remercie. Sans elles, un livre ne peut-être sortir de l’ombre.

Alors chroniqueuse officielle  ? Non,  jamais, juste une plume qui fait des articles au gré de ses envies, et si cela tombe sur un livre, et bien on pourra appeler cela une chronique ! Mais jamais avec une obligation de lire ou une obligation de donner un avis !

( 19 janvier, 2019 )

Parce que l’amour est plus fort que tout

 

Est-ce que je suis une idéaliste ou une grande naïve, mais malgré mon grand âge, malgré les coups que la vie m’a donnés, malgré les épreuves que j’ai traversées, je continue de penser que l’amour est plus fort que tout. Je parle de l’amour avec un grand A, ce lien qui unit les hommes, cette petite étincelle qui construit du lien.

L’amour, c’est un des premiers sentiments que nous recevons à notre naissance, celui de parents qui nous ont désirés, qui vont nous regarder grandir avec amour, puis qui vont nous laisser partir, parce qu’un enfant se doit de partir. Là, l’amour en fleurs va se présenter parce que nous tombons amoureux de l’amour, et parfois cet état va durer quelques années, et puis un jour, la fleur va faner. Naitra alors l’amour, tout aussi puissant, mais beaucoup plus raisonnable.

Et puis au coin d’une rue, d’une rencontre … un jour, car il y a toujours un jour, on va se trouver en osmose de vie avec un autre, un inconnu, que nous n’avons pas nécessairement choisi, qui s’est imposé, qui va prendre toutes nos pensées, toute la place, qui s’inscrira comme une évidence, jusqu’à ce que cette nouvelle fleur se fane. Mais peu importe, l’avoir cueilli, vécu, c’est purement magique.

 

L’amour est un sentiment tellement unique qu’il peut rendre fou, pourtant triste sera celui qui ne saura pas le reconnaître ou qui le laissera passer. Triste aussi celui qui choisira le confort et la sécurité à cette passion qui pourrait tout emporter.

Les allergiques à l’amour, de plus en plus nombreux à notre époque, vous rétorqueront que cet amour si puissant n’est pas le véritable amour. Mais pourquoi un amour serait-il plus véritable qu’un autre ? Le plus important n’est-il pas d’aimer tout simplement ? De ressentir ces milliers de papillons danser devant nos yeux, de danser sous la pluie, de chanter seul sous sa douche ? Qui n’a pas ressenti un jour cette attirance incompréhensible, sortant presque de la normalité, emportant le présent dans un monde où le rêve est roi ?

Je terminerai  simplement avec mes mots qui n’engagent que moi , n’hésitez pas à sauter dans le train en marche, mieux vaut vous tordre la cheville en vous rattrapant que de ne pas avoir essayer du tout !

 

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( 18 janvier, 2019 )

Pourquoi certaines personnes ne postent-elles qu’en mode public sur les réseaux sociaux ?

Partager tout sur les réseaux sociaux, assembler les éléments pour former un personnage, exister par procuration, de plus en plus de jeunes vivent ainsi tweetant, postant des photos de chaque minute, que dis-je, de chaque seconde, de leur vie, comme si cette dernière ne pouvait exister qu’en étant publique, alors qu’au final, presque tout le monde s’en fiche !

Personnellement, j’ai un peu de mal à comprendre cette frénésie qui inonde le web.

Partager des poèmes, des articles, des idées, des histoires, des extraits de romans en mode public est une manière de se faire connaître et de créer du lien, tandis qu’inonder un profil ou tweeter non stop des inepties pour meubler sa propre solitude, je ne juge pas, mais je ne comprends pas.

Franchement, qu’est-ce que l’on en a faire que untelle mange une entrecôte, avale un panaché, a marché dans une crotte en sortant du resto etc Quel intérêt ? Est-ce un violent désir de reconnaissance qui ne peut-être assouvi que par cette impression d’être connu ? Expliquez-moi !

Et ces autres qui vous détestent ou qui n’ont que mépris, pourquoi ne bloquent-ils pas votre profil ? Pourquoi ce besoin de conserver un lien qui n’existe pas ?

J’ai connu une personne avec une cour digne de celle de Louis XIV, avec « des suiveurs » bavant jusqu’à ne plus avoir de salive, fantasmant sur ce profil imaginaire, totalement fabriqué de toutes pièces, car « la vraie » personne se situe bien loin de ce qu’elle prétend être, comme beaucoup d’autres sur Internet comme dans la vie.

Alors suivre ses amis sur les réseaux sociaux ou ses relations est une manière de découvrir l’autre, de garder du lien, mais suivre la vie d’un parfait inconnu, quel intérêt ?

Étant de la vieille école, je préfère la vie réelle. Je ne m’aventure jamais dans des domaines qui ne m’intéressent pas, simplement parce que j’ai tellement à faire que je préfère m’occuper de l’essentiel. Je préserve le plus possible autant mes sentiments que ma vie personnelle, j’évite de mettre des photos, simplement parce que je n’en vois pas la nécessité. Au final, théoriquement vous ne trouverez jamais de posts publics en dehors de mes articles, sauf si la sécurité des réseaux sociaux beuguent.

Par contre, vous trouverez mes livres et surtout attardez-vous dessus ! Vous passerez un excellent moment !

 

 

( 18 janvier, 2019 )

La loi de Murphy

Récemment j’ai découvert tout un ouvrage sur le principe de la loi de Murphy stipulant que « Si ça peut tourner mal, cela arrivera », en clair si quelque chose de mal arrive, ce sera à cause de cette loi, tandis que si quelque chose de bien se passe, personne ne songera à stipuler la loi de Murphy.

Je suis restée sceptique ! Se dire que quelque soit la tâche que l’on veut effectuer, tout va tourner mal, qu’un imprévu va survenir, et que l’on va se retrouver dans les emmerds ! N’est-ce pas un raccourci un peu trop facile ? C’est surtout contraire à ma propre façon de penser !

Nous donnons à nos actes, le pouvoir que nous voulons bien leur donner.

N’étant pas du genre rationnelle, j’ai tendance à penser vu l’influence de la pensée que je vais conditionner l’échec, simplement parce que je n’arrive pas à concevoir autre chose. Alors peut-être devrait-on créer la loi de Sylvie, ahahah, car pour moi, si on décide de se lancer dans un projet, dans un rêve, on doit justement prévoir le moindre grain de sable, afin que rien ne puisse tourner mal, tout planifier toujours large pour éviter l’imprévu, qui arrivera peut-être, car rien n’est figé, mais ce ne sera pas parce que c’était écrit, mais parce que l’on a simplement oublié une donnée.

Après, j’ai envie de dire que cette loi de Murphy arrive surtout lorsque nous recevons l’événement en pleine face, lorsque cette tâche n’est pas issue de notre propre choix ou lorsque la variante liée au hasard pointe son nez, même si je ne crois pas au hasard, mais si nous l’avons bien planifiée, on réduit vraiment cette loi de Murphy.

Enfin, c’est mon avis, et le votre ?

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( 18 janvier, 2019 )

Amour et désir

Tout le monde veut de l’amour, et pourtant bien peu en ont vraiment, car trop souvent les gens veulent l’impossible, un Autre qui n’est pas « eux »,  capable de combler leur manque ou leur insatisfaction, seulement rien n’est simple. Pour aimer, il faut être en accord avec soi, vouloir le bonheur de cet autre avant son propre plaisir et ce sera impossible tant que la personne ne va pas comprendre sa propre insatisfaction, elle va se retrouver coincée contre un mur.

Aimer, c’est sauter sur le désir et rebondir, contrairement à ceux qui fonctionnent à la Don Juan qui n’aiment qu’eux-mêmes, qui n’aiment qu’être aimé, mais qui ne peuvent accepter d’amour d’une autre personne simplement parce que ce qui les intéressent, c’est la possession, la manipulation, et non l’amour.

La plupart des pervers narcissiques fonctionnent pareillement. Ce qui les attire c’est le pouvoir sur l’autre, et si la pauvre victime a le malheur d’être sous le charme, elle ne présentera plus aucun intérêt pour cet homme dont le seul désir réside justement dans ce pouvoir.

L’amour, c’est tout, tandis que le désir n’est souvent qu’un moyen d’accéder l’amour, mais pas toujours. Il existe beaucoup d’amour sans désir, simplement parce que certaines relations se suffisent à elles-mêmes. Elles n’ont nul besoin d’être expliquées. Elles sont.

J’ai juste envie de conclure :  Désirer pour ensuite aimer, oui, mais désirer pour détruire ou pour combler un manque, non, cela  s’éloigne de l’amour pour n’être plus qu’une sensation et non une émotion véritablement positive.

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( 17 janvier, 2019 )

Lorsque les mots dansent sur le papier.

Écrire pour ne pas se noyer, pour survivre, pour exister, les premières lignes trouvent souvent leur source dans ce besoin viscéral de vider les émotions qui sont en soi. Peut-être est-ce la raison pour laquelle rares sont les premiers romans super gais ! Ensuite, c’est comme toute chose agréable, une fois que l’on a goûté à cette sensation d’infime liberté, on en redemande encore et encore.

Là va se creuser le fossé entre ceux qui écrivent pour être lus absolument et les autres, comme moi, qui ne regardent que rarement les statistiques et prennent juste du plaisir.

Je ne nie pas apprécier le dialogue avec mes lecteurs que ce soit ceux de ce blog ou de mes livres, parce que cette interaction est vraiment agréable, même si nous ne sommes parfois pas toujours d’accord ! Mais on me dirait que mes articles ou mes livres ne sont plus lus, ce qui n’est pas le cas, rassurez-vous, je continuerai à écrire.

Écrire est devenu depuis cinq ans un besoin, une façon de me prouver que j’existe vraiment, que je ne suis pas morte tout simplement, que j’ai encore la flamme, l’envie, que les mots sont une vraie lumière dans la nuit.

Peut-être est-ce aussi l’illusion de laisser un petit quelque chose de mon passage, autre chose que ces mots négatifs dont certains m’avaient collé l’étiquette.

Une manière surtout de dire, faute d’en parler, que l’on peut toujours tout surmonter, tout supporter, et que surtout ce qui sur le coup paraît important, voire infranchissable, s’avère à un moment de la poussière d’étoiles.

Voilà pourquoi j’écris jusqu’au jour où ma mémoire s’effacera et que les mots ne danseront plus.

 

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( 17 janvier, 2019 )

L’auteure aux couleurs

Dernièrement j’ai découvert dans un journal littéraire un petit entrefilet qui parlait de mes livres me désignant comme « l’auteure aux couleurs ». J’ai trouvé cette appellation très belle et très positive. Pourquoi ai-je choisi un titre, un mot, une couleur pour mes ouvrages. Par hasard, juste par hasard, au détour d’une conversation, le premier titre Rouge s’est imposé. La couleur Rouge est une couleur que je ne porte jamais ne m’étant jamais sentie à l’aise dedans, trop voyante. Mais c’est également la couleur de la passion, de l’amour, de la violence, du sang, et cette couleur allait totalement au contenu de mon manuscrit. Pour mes autres couleurs, j’ai cherché un point d’ancrage entre mes mots et la couleur, puis à l’inverse, j’ai choisi les couleurs avant de pondre le manuscrit ( pour Indigo, Pourpre et Ambre).

Les couleurs m’inspirent, car ce sont les mélanges qui font la beauté de la vie, alors mettons de la couleur en peinture, au travers des mots, dans nos rires et nos sourires. Écrivons en couleur. Chantons en couleur. Vivons en couleur.

PROCHAINEMENT …

 

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( 17 janvier, 2019 )

Le lâcher-prise

Le mot qui est de nos jours dans toutes les bouches, le lâcher-prise. Facile ? Si cela l’était, cela se saurait ! Lâcher-prise, c’est casser les chaînes qui nous retiennent trop souvent prisonniers, c’est cette faculté de défaire les liens que nous portons afin d’être simplement libre.

Le lâcher-prise, c’est avant tout ne pas s’autoflageller, ne pas rester dans une spirale négative, sortir de ses peur. Pour y arriver, il est d’abord important de le vouloir vraiment et non d’obéir à une mode ou à un ordre d’un praticien. Ensuite, et bien, il faut s’armer de persévérance parce que pour certains, c’est diaboliquement difficile !

Si l’éducation rentre en conflit, le lâcher-prise va s’avérer tout sauf inné.

Lâchez-prise, c’est oser dire lâche-moi, laisse-moi me réaliser pleinement sans ton aide.

De quoi doit-on lâcher-prise ? De tout ce qui pèse sur notre vite. De ces attentes inutiles, de ces violences subies que l’on rumine, de ces peurs qui nous clouent sur place, de ce doute qui nous étouffe, de cet orgueil qui nous pousse à la faute, de cette jalousie qui nous étrangle, de ces souvenirs qui nous poignardent etc La liste peut-être longue. Lâcher-prise c’est s’autoriser à analyser une situation différemment.

Mon boss m’a sermonné, mais peut-être est-ce simplement parce qu’il a de gros soucis personnels ? Cet autre voulait me blesser ou me faire du mal, mais peut-être au fond n’ai-je été qu’une cible et que ses actes ont dépassé sa pensée, qu’il nageait en plein mal être ?

L’important n’est pas au final de savoir si c’est vrai ou non, mais de se libérer de ce poids qui nous pousse vers le fond. Peut-être notre ego a-t-il morflé ? Cela arrive à tout le monde, le tout est de ne pas continuer à conserver ces peurs, ces émotions négatives qui tirent vers le fond. Parfois, il peut également arriver que nous soyons vexés ou blessés par le choix des autres ou leur indifférence, le lâcher-prise permet de relativiser. Lorsque nous donnons, nous n’attendons rien en retour, enfin nous ne devrions rien attendre en retour.

C’est la résistance à ce qui est vraiment qui est à l’origine de la souffrance, c’est à dire le rejet d’une réalité qui fait mal que l’on retrouve dans les ruptures, les deuils, les trahisons. Accepter ce qui est permet de souffrir moins.

Je vous entends déjà dire que c’est beau la théorie, mais la pratique bien plus compliquée. Je vous l’accorde.

Le lâcher-prise s’apprend, et si vous n’y parvenez pas seul, faites-vous aider par un bon thérapeute qui vous guidera. Ensuite autorisez-vous des moments de temps à perdre : l’art thérapie permet de déconnecter, la peinture également, les sports aquatiques, la méditation …

Peu importe comment, l’important est de retrouver de retrouver l’essentiel de la vie.

 

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( 16 janvier, 2019 )

Les pédophiles, ces monstres

Incestes, harcèlements, violences, attouchements, les journaux ne cessent d’inonder d’articles en tous genres sur ces enfants victimes de violence. À chaque fois, j’en ai la chair de poule. Que ce soit le gentil prêtre, le bon père de famille, l’ami tant attentionné, curieusement le méchant qui a rarement une tête de méchant, tous ces hommes sont pour moi des monstres agissant trop souvent dans l’ombre du Darknet ou sur des sites dits illicites pornopédophiles. Comment peut-on imaginer donner l’absolution à ces hommes ? Leur trouver des excuses ? Non ! Je suis pourtant terriblement emphatique mais j’ai ma propre limite.

Un article dénonçait récemment que ces hommes avaient un profil facilement identifiable, des personnes avec très peu d’amis, une vie bien rangée, aimant accompagner leur enfant lors des sorties scolaires, en particulier la piscine. Un peu réducteur, non ? Et pourtant, ils restent des monstres.

Je hais ces voleurs d’innocence. Ces hommes qui vont détruire une vie qui débute, ces incestes qui vont marquer de jeunes âmes au fer blanc.

S’imaginer ne serait-ce qu’un instant que ces hommes peuvent-être un collègue, un ami, me révulse, et surtout comment ne pas se sentir coupable « après » de ne pas avoir vu ? J’espère ne jamais me trouver confrontée à ce dilemme.

 

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