( 11 janvier, 2019 )

Prendre du recul

Vivre sereinement, c’est apprendre à prendre du recul. C’est une nécessité, une vraie, essentielle pour conserver son énergie. Seulement si c’était si simple, tout le monde le ferait, et il y aurait beaucoup moins de problèmes. Malheureusement, l’homme a la fâcheuse tendance à laisser ses émotions prendre le devant de la scène. Alors il va réagir vite, trop vite, et foncer tête baissée dans la colère, la jalousie, l’agacement, bref, toutes ces réactions négatives qui pourrissent la vie. Ces émotions engendrent du stress, de l’agressivité, et souvent un point de non-retour.

De nombreuses personnes n’arrivent pas à prendre du recul, convaincues que c’est un signe de faiblesse ou de lâcheté. Prendre du recul, c’est raisonner en adulte et non en enfant. C’est accepter que les évènements ne soient pas comme nous le désirons.

Nous avons tous vécu un rendez-vous en retard et mille scénarios se dessinant dans notre tête, une remarque et tout partant en vrille. Il est donc important d’apprendre à relativiser.

Prendre du recul éviterait bien des guerres inutiles ! Rares sont les personnes qui font du mal volontairement. Je sais, je suis peut-être trop naïve, mais je reste convaincue que si certains malentendus étaient un peu plus analysés, « de haut », « dans l’oeuf », sans que l’interprétation vienne se glisser, sans que les expériences comme , les trahisons, les ruptures ne se dessinent en premier plan, et bien, des millions  de personnes sur cette terre seraient encore en bon terme.

 

De nos jours, on court, partout, on ne s’arrête jamais. Pire, l’homme a l’impression s’il « s’ennuie » de ne pas vivre et va déprimer, alors que prendre du recul, c’est accepter de se poser, de prendre du temps sur le temps. C’est laisser un peu de sable s’écouler entre nos doigts.

Une étude à montrer que ceux qui veulent se griser d’activités, qui bougent tout le temps, ne font en fait que combler un manque d’amour bien souvent. Une personne, qui est bien dans sa tête, dans sa peau, va automatiquement s’autoriser à prendre ce recul nécessaire, car elle sait que ces moments de pure paix vont lui permettre de se regonfler d’énergie.

Alors, vous êtes prêts pour ce recul ?

 

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( 10 janvier, 2019 )

Pourquoi le respect se perd-il ?

On a donné des droits en oubliant les devoirs, résultat on assiste à une société, celle de la génération Y, génération née au coeur des années dites post Dolto, génération revendiquant à tourde bras ses droits à tout bout de champs ! Résultat, ce groupe social est celui qui va s’affronter à l’autorité, façonné dans cet état d’esprit, ne respectant plus ni les services de police ni les enseignants, n’acceptant pas de se plier à des règles. Regardez dans votre milieu professionnel, ce sont ceux qui arrivent toujours en retard, qui n’hésitent pas à s’arrêter pour le moindre coup de fatigue, qui vont passer d’un travail à un autre, toujours insatisfaits. J’ai beaucoup de mal avec ces adultes qui ne montrant pas le bon exemple font de leurs enfants des gosses insupportables ! L’éducation des parents ? Une étude récente a démontré que la société toute entière était responsable des dérives de cette tranche d’âge. L’école où on a enlevé toute autorité aux adultes à force de toujours vouloir trouver des raisons aux réactions des chérubins, l’indifférence liée à la montée des vidéos sur les réseaux sociaux qui banalisent la violence, qui applaudissent les différences, qui radicalisent.

Le respect se perd et c’est bien triste. Combien de jeunes laissent encore la place aux personnes âgées dans les transports ? Combien de personnes disent simplement merci lorsqu’on leur donne un coup de main ?

Dernièrement, sur un groupe littéraire, j’ai aidé plusieurs personnes à convertir un fichier en leur envoyant un mémo. Sur dix personnes, seulement trois ont dit merci, pour les autres, ce devait être simplement normal ! Autre exemple, envoi de marques pages ou livres pour des concours, les gens ne répondent plus !

Et le respect des biens d’autrui ? Vous laissez votre vélo deux minutes pour aller chercher le pain, non attaché, vous ne le retrouvez pas ! Est-ce normal de devoir sans cesse surveiller ses arrières, tenir son sac lorsque l’on traverse Paris ? Est-ce normal d’avoir peur de rentrer tard le soir ?

Il serait temps que le respect redevienne la clé de notre société, car sans respect, il ne peut y avoir d’avancer. Trop de jeunes de nos banlieues pensent qu’aider un vieux, dire bonjour ou merci est un signe de faiblesse, alors que c’est juste une marque d’appartenance positive à une société qui fonctionne.

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( 10 janvier, 2019 )

Vieillir sans disparaître …

À chaque année, à chaque décennie, nous savons inéluctablement que nous nous rapprochons cruellement de la fin, de ce jour où nous tirerons notre dernière révérence. Celui qui me dit, passé la cinquantaine, ne jamais y avoir songé, je ne le croirais pas. Cela ne veut pas dire qu’il faut en avoir peur, juste prendre conscience que beaucoup de pages de notre vie sont noires d’encre et qu’il ne reste au fond que quelques feuillets que nous devons remplir. Vieillir, c’est comprendre d’autant plus l’importance de l’instant présent.

Après, personnellement prendre un an, chaque année, ne me dérange pas. La survie de l’espèce humaine est liée au cycle de la vie. Disparaître dans la mémoire des autres, pire voir les autres disparaître de nos mémoires me semblent beaucoup plus redoutables. Disparaître du présent, c’est sentir un voile se poser petit à petit sur notre mémoire, croiser des regards sans ne plus rien ressentir, toucher un visage en ayant oublié un nom. Disparaître, c’est ne pas être mort, mais ne pas être vivant non plus, c’est vouloir partir, mais être obligé de rester, c’est ne plus avoir de nom.

Notre société vieillissante, prolongeant la durée de vie, se gonfle de plus en plus de personnes qui disparaissent, qui ne sont plus que l’illusion que de ce qu’elles furent un jour, et cela personnellement, cette simple idée m’est insurmontable. Ma mère est l’une d’elles, et passer le seuil d’une année « de plus » ne peut que me serrer le coeur.

Par moments, par vagues, je disparais de sa mémoire, et un jour, je ne serai plus …

 

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( 9 janvier, 2019 )

Grande distribution du livre, impression à la demande et écologie.

Suite à mon dernier article sur les éditions, des points de vue différents me sont parvenus en retour, pouvant relancer le débat. Le pilonnage, l’impression à la demande et l’insatisfaction de certains auteurs face à ces pratiques semblent poser problèmes.

Curieuse, je suis partie à la chasse aux informations, et j’ai découvert que sur 10 livres en librairie, 8 partent au pilon, ce qui est énorme côté écologique.

Le rêve de tout auteur est de voir son livre en rayon, partout, seulement en tant qu’humain, que personne raisonnable, voir ces livres pilonnés, n’est-ce pas nuire cruellement à l’écologie ? À l’avenir de nos enfants ?

J’avoue que je ne m’étais jamais penchée sur le sujet. J’ai donc fait une recherche sérieuse, et j’ai découvert que plus de deux cents millions de livres sont mis au pilon chaque année soit un cinquième de la production. Vu sous cet angle, c’est terrible, car on imagine tout à fait la perte financière liée à l’impression de ces livres. Je repense notamment à une discussion privée avec un auteur qui était convaincu que l’impression à la demande était une arnaque. Je le redis, comme chaque auteur, je rêve qu’un de mes livres soit en diffusion nationale, un peu d’orgueil peut-être, ou l’impression d’avoir atteint un but, mais mon côté « écolo » et citoyen, me fait rugir contre ces livres pilonnés.

J’ai donc voulu en savoir plus et j’ai contacté le service de recyclage de ma région, et ouf ! soulagement ! Ce procédé s’avère tout de même écologique, car une grande part de ces livres seront recyclés et serviront à la fabrication de nouveaux matériaux comme du papier hygiénique, du carton, différents types de papier style papier journal.

Selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), 50 % des livres imprimés et pilonnés sont recyclés, ce qui constitue un résultat honorable, mais insuffisant. Soulagée, oui, mais lucide. L’impression nationale ne peut-être pourles millions de livres édités chaque année.

 

Là encore, je vais jouer l’utopique parfaite, et si tous les livres papier étaient fait en papier recyclés ? Ça coince aussi !

On retombe inéluctablement vers l’impossibilité pour un éditeur de prévoir le nombre de ventes d’un livre, donc comment ne pas pilonner ?

 

L’impression à la demande a ses limites, l’incapacité de fournir un livre dans l’instant, et on a tous vu au moment des fêtes, des futurs acheteurs feuiller un ouvrage puis le mettre dans leur panier, ouvrage qu’ils n’auraient pas pensé à acheter s’ils ne l’avaient pas touché. Des solutions arrivent aux States comme l’impression à la demande directement en librairie sur des imprimantes créées pour cette fonction.

La France ayant toujours un métro de retard, rendez-vous dans dix ans.

 

Voilà un extrait d’article sur l’impression à la demande.

« Tout éditeur papier traditionnel ne connaît que trop bien les coûts liés à la gestion des stocks, des retours et du pilon de ses livres. Ces réalités économiques font partie des plus grands défis auxquels doivent faire face les éditeurs de livres papier. Avec l’impression à la demande, toutes ces notions disparaissent : l’éditeur ne doit plus anticiper le nombre de livres à imprimer, à mettre en place, il ne doit plus prévoir de coûts de stockage (ou alors ceux-ci sont très minimes) et de retours. D’une part, cela facilite la gestion, de l’autre, cela réduit ses coûts, tout en permettant à l’éditeur de dégager d’autant plus de temps pour l’aspect éditorial et promotionnel de son travail.

Dans un article, F Mériot, directeur général des Presses Universitaires de France (PUF) expliquait : « Nous entrons dans une époque où l’auteur écrit le livre et où le lecteur le fait naître. ». Il explique que l’impression à la demande serait l’avenir du livre, permettant même d’imprimer son livre dans une librairie ou une grande enseigne.

Ainsi, plus de stocks qui imposeraient un pilonnage non écologique. »

 

Pourquoi la grogne de tant d’auteurs alors ?

 

Simplement parce que trop d’auteurs sont convaincus d’avoir fait un best-seller et se sentent lésés, et surtout parce que les éditions « connues » comme Grasset, Flammarion etc vont inonder le marché, écrasant ainsi les plus petits, simplement parce que pour eux, un livre n’est plus un livre mais un profit. Ils vont placer leurs auteurs en avant, et les autres seront engloutis.

Cela m’invite à me poser les questions suivantes:

Ne vaut-il pas mieux, effectivement, une impression à la demande écologique que des centaines de livres au pilon ? Une édition plus petite ne devrait-elle pas miser comme lors des courses sur quelques chevaux en impression nationale, car il est évident que miser sur tous s’avèrerait impossible et pourrait faire couler l’édition ? placer juste quelques poulains justement aux côtés de ces grandes éditions ? Ce système ne permettrait-il pas alors plus facilement l’ouverture à l’international ?

Vos réactions sont les bienvenues …

 

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( 9 janvier, 2019 )

Ne jamais rien regretter …

Avoir des regrets est-il incompatible avec ne jamais rien regretter ? Peut-être pas. Qui n’a pas un jour émis simplement un état de faits, ce sentiment d’avoir envie de dire « Ah si j’avais … » , c’est ce que j’appelle regretter. Par contre avoir de vrais regrets, ce sont des virus qui se propagent comme de la poudre, qui poussent l’homme à ruminer inlassablement du négatif, à ne voir que le côté vide de la coupe. Bien sûr, on en a tous des petits regrets qui nous font regretter certaines situations passées, des mots dits trop vite, des choix que l’on n’aurait pas dû faire, des frustrations que l’on voudrait effacer, seulement si nous sommes capables de les accepter, de pointer ces regrets du doigt, d’en sourire, alors nous pourrons avancer. Seuls les pervers narcissiques n’auront jamais aucun remords ni regrets, c’est ce qui les différencient de nous. Ils ne s’excuseront que si cela peut leur apporter quelque chose en retour, mais les personnes que nous sommes nous, agissent différemment. Nous pouvons choisir de vivre avec ces regrets ou de ne jamais les porter comme un fardeau mais comme une épreuve que nous avons dû simplement traversée.

Regarder ces regrets autrement telle est la clé.

« Ah si j’avais fait … », devrait plutôt se dire : « si je n’avais pas fait telle chose, aurais-je aujourd’hui fait telle autre qui me rend tellement heureux ? »

Bien sûr, il y a des situations qui sont inéluctables des regrets incontournables, la maladie, un handicap, la mort, mais puiser dans la force de ce vécu permet de ne pas en faire des regrets éternels, voire simplement de les ranger dans un tiroir et de se dire  que nous avons fait un sacré chemin, et que se retourner serait stupide ! On a fait ce qui était bien pour nous, on est heureux, alors c’était le bon choix . On continue dans cette voie.

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( 8 janvier, 2019 )

Illusion ou désillusion

L’illusion ou devrais-je dire la désillusion, si fréquente, ces fois où l’on s’est trompé, où l’on a voulu y croire, où l’on s’est peut-être noyé. Illusion d’aimer ou illusion de ne pas voir la réalité ?

Il semblerait, mais je pense une fois encore que c’est certainement purement sexiste, que la femme serait plus sujette à tomber dans cette marmite bouillonnante. Serait-ce parce que les hommes savent trop bien mentir ou jouer ? Ou bien simplement parce que nous ne parlons pas le même langage ?

Pourtant que de quiproquos, que de désillusions dans cette non-communication.

 

Comme vous le savez, ces relations illusoires servent souvent de trame à des romans, ce sont ces regards qui se cherchent, ces mains qui se frôlent, ces silences qui parlent … et vlan, la demoiselle va craquer pour son beau collègue, marié, son boss, ou sur son toubib favori qui n’est qu’un homme, rien qu’un homme. J’en entends certains dire que « les gonzesses se font du cinéma », seulement c’est un raccourci facile, car cette déformation de la réalité, quoiqu’en disent les mecs, les femmes ne l’inventent pas toutes seules. Ces messieurs ont la fâcheuse tendance d’user, voire d’abuser de leur pouvoir de séduction, parce qu’ils vieillissent ou simplement parce que cela les rassure, mais comment un coeur tendre peut-il ne pas se faire écraser ?

Et puis, il y a tous ces signes qui ne sont pas dit ou qui ne veulent pas être dits. J’ai lu dans une biographie récemment que Marylin Monroe avait adoré Arthur Miller, parce qu’il était le premier à ne pas lui avoir demandé de coucher avec elle tout de suite, alors que s’il n’avait rien tenté, c’était simplement parce qu’il avait une peur bleue de ne pas assurer au lit !

( et non parce qu’il ne pensait pas « à ça »)

 

Personnellement, je n’ai jamais été le genre à fantasmer sur un homme pour le simple plaisir de fantasmer ! Ce que j’aime, c’est vivre une histoire d’amour, à fond ! Pas en mode virtuel. C’est pour cela que j’ai bien du mal à comprendre ces hommes qui font tout pour être aimés et qui ensuite vont volte-face ! Je connais beaucoup de copines qui en ont souffert.

Je sais que des femmes agissent également à l’identique. Aimer un homme ou une femme sans s’autoriser à le toucher, ce n’est pas bon ni pour le corps ni pour l’esprit. C’est un peu fuir la réalité pour ne vivre qu’un rêve !

Une fois encore, je dirais juste que nous sommes au vingt-et-unièmes siècle, que la femme a le droit de désirer un homme ( ce n’est plus juste le privilège de ces messieurs), mais à l’inverse, ce n’est pas nécessairement un appel à coucher si elle passe du temps avec un homme qu’elle affectionne ( l’amitié, ce n’est pas pour les cochons !) et surtout, parfois des déclics se font et d’autres fois, cela ne se fait pas !

 

Le tout est de communiquer correctement, d’échanger, de savoir dire « non », d’entendre le « non », mais de ne pas rester dans le flou.

Après, existe-t-il un seul couple où il n’existe pas une zone d’ombre ? Parce qu’au fond, rien n’est plus compliqué que les sentiments et les attirances …

 

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( 7 janvier, 2019 )

Aider les autres à vivre mieux

« Le plus grand bien que nous faisons aux autres hommes n’est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur. ».                                                                                  Louis  Lavelle.

Tout est dit en ce jour de reprise, ce que j’essaie de faire au mieux pour mes élèves pour ces 180 jours qui nous restent ensemble …

 

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( 7 janvier, 2019 )

L’habit ne fait pas le moine, et pourtant …

 

Qui n’a pas lu dernièrement les propos choquants de Yann Moix qui avoue. « Je vous dis la vérité. A 50 ans, je suis incapable d’aimer une femme de 50 ans. (…) Je trouve ça trop vieux. (…) . Elles sont invisibles. »

Horrible bonhomme qui me donne de violents hauts de coeur ! En voilà encore un, parce qu’il est célèbre, qu’il a du fric, se croit tout permis. Qu’il se rassure, personnellement, je n’aurais jamais posé mes yeux sur lui ni sur sa plume que je trouve insipide.

Avouons tout de même que cette société est terrible. Elle catégorise les personnes selon leur physique comme si seule l’apparence était importante. Comme si l’amour, déjà pouvant s’arrêter à un âge ou à un physique ! Ça, c’est du sexe, mais pas de l’amour !

Je pense à une amie de petite taille (que j’embrasse tendrement) qui me disait cette phrase : «  Les hommes me disent, tu es très jolie, mais trop petite. » Honteuses réactions ! Comment peut-on juger une personne sur son physique ? Ceci étant, j’ai bien connu un homme qui éliminait ses relations amicales si elles étaient trop enrobées ! Bien ces tristes personnes … du même gabarit que Yann Moix  au final.

Ces messieurs oublient que l’habit ne fait pas le moine ! J’ai côtoyé dans ma vie des personnes « bien sur elles », parfaites, belles, qui n’étaient en fait que remplis de vers grouillants à l’intérieur, avec un coeur de pierre ou une âme bien sombre.

Il faut que cesse le monopole du paraître dans cette société. L’apparence, le paraître, sont des leurres, regardez ces médias qui regorgent de prêtres ou de bons pères de famille, pédophiles. On leur aurait pourtant donné le bon Dieu sans confession !

Cessons de vouloir correspondre à un besoin de cette société sclérosée, cassons le formatage imposée, les stéréotypes, et regardons au travers de notre cœur plutôt qu’au travers de nos yeux et nos oreilles !

Restons « vrais » ! Et fie aux Yann Moix ! Parce qu’après 50 ans, on le faut bien !

( 7 janvier, 2019 )

Ne jamais reculer …

 

Dernièrement je suis tombée sur cette jolie phrase, « la rivière ne va jamais dans l’autre sens » à part dans le roman « la rivière à l’envers » que mes élèves adorent. :)

Alors pourquoi les humains sont-ils plus bêtes que la rivière et passent-ils leur temps à reculer ? Une fois encore, c’est notre éducation qui nous incite à ne pas faire fie de notre passé, et nous pousse à regarder en arrière. Seulement, il faut vraiment arrêter de jeter un coup d’oeil dans le rétro de la vie. Le passé est ce qui nous a construits, ce qui nous a poussé à devenir ce que nous sommes, se retourner aurait pour résultante de nous stopper voire de nous faire reculer. Tout le chemin parcouru serait alors inutile, un peu comme si nous avions tourné en rond dans un labyrinthe et serions revenus au point de départ.

Dernièrement, une relation tentait de me convaincre, sans résultat, que pardonner, c’était justement faire un bond en arrière. Je fais partie des personnes qui croient que le pardon est une force qui nous permet d’avancer, de franchir des montagnes. Je parle du vrai pardon, celui qui ne naît pas pour obtenir quelque chose ou pour manipuler, juste celui qui est là pour apaiser les coeurs. Trop de personnes orgueilleuses refusent de pardonner, parce qu’ainsi elles pensent qu’elles sont plus fortes. C’est totalement faux. Celui qui a blessé l’autre ou lui a fait du mal, ne sera pas meilleur et surtout ne sera pas plus faible parce qu’il aura eu le courage de pardonner.

Ne pas pardonner, je l’ai déjà expliqué sur ce blog, c’est garder des chaînes, des liens inconscients qui entravent notre vie. Il faut se libérer tel un oiseau pour continuer à être libre. Si une personne vient à vous et s’excuse sincèrement, il est important d’apprendre à pardonner, car au fond, ce n’était qu’un être humain capable d’erreurs.

Les seuls cas où pour moi le pardon s’avère impossible est lorsque l’on touche à l’innocence ( violeurs, pédophiles, terroristes), mais pour moi, ce ne sont plus des humains, mais des monstres.

Après dans la vie, on peut se heurter à une personne orgueilleuse qui convaincue que c’est elle qui a raison, même si elle a volontairement fait du mal, va refuser de s’excuser, simplement parce que juste reconnaître qu’elle a pu se fourvoyer est insoutenable.

Dans ce cas, n’hésitez plus, continuez votre route. Vous avez tenté une seconde chance ? Peut-être même une troisième ? Vous vous faites du mal. Vous valez beaucoup mieux qu’elle ! Continuez votre route et dites-vous que pardonner, ce n’est pas regarder en arrière ! C’est justement voir toujours plus loin !

 

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( 6 janvier, 2019 )

Coup de coeur : la coupure

La coupure de Fiona Barton

 

Coup de coeur pour cette troisième lecture de 2019 paru en septembre et que j’avais mis de côté. J’ai de la chance, mes choix 2019 sont de bons crus. J’ai vraiment plongé dans ce livre sans pouvoir décrocher.

Peut-être parce que l’histoire est touchante, un squelette retrouvée dans un vieux chantier mort, celui d’un bébé. L’auteure nous entraîne alors dans l’histoire de trous femmes, Kate, une journaliste sympathique et emphatique, Angela, une mère ayant vu sa petite fille enlevée à la maternité, et Emma, une femme en souffrance, livre donnant l’impression d’être écrit à plusieurs mains.

En dire plus ce serait spolié, mais ces destins vont se croiser lors d’un dénouement très bien orchestré ( même si j’avais deviné cette fin une vingtaine de pages plus tôt)

Ce roman tient en haleine et j’ai bien eu du mal ce week-end à le poser.

C’est la première fois que je lis un roman de cette auteure et je vais suivre les prochaines parutions, et tenter de trouver son premier roman.

À lire donc si ce n’est déjà fait !

 

Le résumé de l’éditeur

 

Quand quelques lignes en bas de la colonne des brèves révèlent la découverte d’un squelette de bébé sur un chantier de la banlieue de Londres, la plupart des lecteurs n’y prêtent guère attention. Mais pour trois femmes, cette nouvelle devient impossible à ignorer.

Angela revit à travers elle le pire moment de son existence : quarante ans auparavant, on lui a dérobé sa fille à la maternité. Depuis, elle cherche des réponses.

Pour Emma, jeune éditrice en free lance, c’est le début de la descente aux enfers, car ce fait divers risque fort de mettre son secret le plus noir à jour et de détruire sa vie à jamais.

Quant à Kate, journaliste de renom et avide d’une bonne story, elle flaire là le premier indice d’une affaire qui pourrait bien lui coûter quelques nuits blanches.

Car toutes les histoires ne sont pas bonnes à être publiées… Encore moins quand elles font resurgir des vérités que personne ne souhaite connaître.

 

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