( 6 janvier, 2019 )

La galette des rois

Aujourd’hui, dimanche 6 Janvier, c’est l’épiphanie. N’étant pas vraiment branchée culture religieuse, mais adorant les galettes, je me suis penchée sur les origines de cette coutume.

C’est aujourd’hui une fête chrétienté, aussi bien des chrétiens d’occidents que les orthodoxes, liée à l’adoration de Jésus par les rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar,  qui seraient venus offrir des présents lors de sa naissance. Cette datte du 6, fut choisie car elle correspondrait à douze jours après l’avènement du Christ.

Seulement, et ça vous ne le saviez peut-être pas, l’épiphanie ne date pas de Jésus ! Eh oui ! Cela date bien avant et c’est la résultante de fêtes à la fois païennes et chrétiennes.  À l’origine, il s’agissait dans l’antiquité de fêter le dieu Dionysos, Dieu de la vigne, du vin, mais aussi de la fête et des excès dans la mythologie grecque, Dionysos est intimement lié aux saisons et donc aux cycles de la végétation. La fête donnée en son honneur au milieu de l’hiver et concorde avec le solstice d’hiver, symbolisant sa résurrection, le retour de la lumière et donc la renaissance de cette végétation. Dans la Rome antique, ce fut le Dieu Saturne qui fut glorifié.

Petit à petit, en Europe l’Épiphanie va progressivement prendre la place des anciennes traditions romaines et païennes, et les familles vont se réunir autour d’une galette le 6 Janvier.

« Les premières « vraies » galettes datent du XIIIe ou au XIVe. Une galette, coupée en autant de portions que de convives plus une : la « part du pauvre », c’est-à-dire destinée au premier nécessiteux qui se présentait. On parle d’abord d’un gâteau doré et de forme ronde, une description qui peut rappeler le soleil et donc le culte des Saturnales, également lié au solstice d’hiver. Pendant ces festivités de 7 jours, les excès étaient permis et il était d’usage d’offrir des gâteaux à son entourage. Une tradition qui, au Moyen-Age, est devenue celle du « gâteau des rois ». Pour certains, l’appellation viendrait de la redevance qu’il fallait verser à son seigneur à la même époque. Redevance généralement accompagnée elle-même d’un gâteau.

Quant à la fève, elle date de l’empire romain où il était d’usage dans la Rome antique de tirer au sort le roi d’un festin grâce à un jeton noir ou blanc. Il est aussi dit qu’un roi était désigné par ce biais parmi les soldats d’une garnison ou dans une famille lors des Saturnales et qu’il pouvait ainsi, pendant une journée, réaliser tous ses désirs et commander tout ce qu’il lui plaisait. Une légende rapporte également une autre origine de la fève : la légende de Peau d’âne, inspirée du conte de Charles Perrault. C’est ainsi en oubliant sa bague dans un gâteau destiné au prince que Peau d’âne aurait inspiré cette étrange coutume. » (résumé d’un article internaute.com)

 

Au fur et à mesure des siècles, cette coutume a franchi la barrière dite « religieuse » et la majorité des français savourent une bonne galette. Il faut savoir tout de même qu’au Moyen-Âge, il s’agissait d’un pain tout à fait ordinaire dans lequel on avait déposé un haricot, d’où l’appellation ensuite du mot « fève ».

 

En tous les cas, nous serons certainement nombreux ce midi à croquer dans un morceau de galette que celle-ci soit à la frangipane, à la pomme, au chocolat ou à de nombreuses saveurs que les pâtisseries ne cessent de découvrir, et beaucoup le feront sans même savoir le pourquoi de cette coutume. Bon appétit !

 

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( 6 janvier, 2019 )

Il suffit d’y croire …

 

Éternelle optimiste, je n’arrive toujours pas, malgré les chutes, malgré les claques, malgré les coups que le mal puisse l’emporter sur le bien, que le mensonge l’emporte sur la vérité, que la haine l’emporte sur l’amour.

Parce que je pense qu’il suffit juste d’une minuscule petite étincelle, que chacun a fond de lui, je dis bien chacun même les plus fous, même les plus pervers, il suffit que cette petite étincelle, telle une étoile, se mette à briller plus fort pour que le monde change, pour qud le voile grisâtre qui s’est posé sur tous ces sourires, disparaisse.

Il suffit juste d’y croire, et moi, j’y crois …

 

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( 5 janvier, 2019 )

La peur face aux dysfonctionnements thyroïdiens

 

La maladie n’est pas une chose agréable. Comme je l’écris dans Maladies thyroïdiennes, dévoreuses de vie :

« « La peur des hôpitaux n’est pas anodine, que l’on soit à Paris ou en province, dans des services spécialisés ou non. Toujours des salles d’attente. Partout la même scène. Des femmes assises, sans rien dire, les yeux dans le vague, au milieu d’inconnus. Figées sur leur chaise face à une pile de vieux magazines « people », elles sont là sans vraiment y être. Tant de souvenirs se bousculent dans leurs têtes. L’anxiété présente, palpable, avec toujours cette même question qui résonne :

« Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait pour mériter cette maladie, cette fatigue, comment vais-je y survivre ? Qui va me comprendre ? M’écouter ? »

 

Cette peur existe, mais faut-il pour autant accentuer cette peur ? Beaucoup d’adhérentes me parlent d’une dérive sur des sites internet dont je tairais le nom tout comme sur des groupes Facebook où au lieu d’aider, on accentue la panique des malades.

Tout d’abord, il est important de rappeler que seul le médecin est habilité à donner un médicament ou même à conseiller.

Un malade qui découvre sa maladie a besoin de savoir, de comprendre, non d’avoir peur,  d’où le recueil qui fut réalisé avec l’aide de nombreux malades, Par contre en aucun cas, une inconnue  peut s’aventurer à donner un diagnostic, car nous sommes tous totalement différents et surtout les dysfonctionnements thyroïdiens sont multiples.

Dernièrement, une personne me rapportait que sur un groupe, elle avait demandé l’avis sur sa prise de sang avec une TSH à 0,58 . Tous les membres du groupe lui sont tombés dessus «  hyperthyroïdie », «  hypothyroïdie », «  dans la norme ». Elle en est sortie totalement angoissée et s’est tournée vers notre association.

Là encore, on voit que personne ne peut répondre avec certitude, car effectivement hurler à l’hyperthyroïdie avec 0,58 est une ineptie !

Prenons la norme qui est en général de 0,25 à 4. Donc effectivement, la TSH est plutôt basse, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’elle est en hyperfonctionnement. Rappelons que les vraies thyroïdites traitées sont souvent sous 0,09  … Tout comme un Basedow qui aura été des mois à 0,04 et qui va « monter » à 0,36 pourra se sentir en hypothyroïdie même si « la norme » frole l’hyper.

Ensuite personne n’a songé à demander à la malade si elle avait une maladie auto-immune, ce qui était le cas, où dans ce cas elle doit  stabiliser sa TSH entre 0,5 et 1. Et d’autres possibilités existent, parce que les problèmes de thyroïde sont complexes. Parce que nous sommes tous DIFFÉRENTS.

Une fois encore, se battre pour la connaissance de ces maladies, c’est poser les bons mots sur les bons maux, et surtout ne pas affirmer une expérience vécue comme une certitude, car cela ne rassure pas du tout les personnes en souffrance, et je le redis, une maladie thyroïdienne génère souvent, par définition, des angoisses. En rajouter n’est pas très futé !

En cas de doute, tournez vous vers les associations qui sont nombreuses, qui vous répondront, qui vous écouteront et gardez toujours une réponse bienveillante et non angoissante.

 

Plein de courage à tous !

Et continuons le chemin vers cette reconnaissance en 2019.

 

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( 5 janvier, 2019 )

Ouvrir ses ailes

 

Bien vivre sa vie, c’est vivre en ouvrant ses ailes. Chaque personne a la fâcheuse habitude de se focaliser sur sa peur et non sur la réalisation de ses rêves. Résultat, au lieu de devenir un aigle avec d’immenses ailes, la plupart ne restent que de minables petits moineaux serrés les uns contre les autres sur une branche. Alors les gens se résignent, se contentant de vivre une existence minable. Et puis, comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille, on se retrouve vite figés dans une vie étriquée, où on se convainc simplement que l’on est bien.

Comme je l’ai dit dernièrement, sortir de sa zone de confort, c’est un premier pas vers l’envol, une façon d’apprivoiser doucement sa peur, de tester avec prudence un pas, un seul.

Et puis un jour, car il y a toujours un jour, nul besoin de faire des petits pas, plus besoin d’avoir peur, une seule chose compte, ouvrir ses ailes, les déployer et s’envoler, très loin, jusqu’à la limite de la réalité.

 

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( 4 janvier, 2019 )

Le changement devrait toujours être bénéfique.

Nombreux sont ceux qui refusent de changer, car cela ne se fait pas sans douleur, et surtout il faut comprendre pourquoi changer et non le faire « pour quelqu’un. »

Que de sujets de discussion depuis le changement d’année comme si ce saut bien symbolique allait d’un coup transformer les gens. Ce serait magique, mais rien ne l’est sans effort. Et puis certains petits changements sont-ils vraiment nécessaires ? Vous en avez marre de voir Chéri avachi devant sa télévision ou son ordinateur ? Il ne suffit pas de lui dire pour qu’il change, d’abord parce que d’abord, il lui faut comprendre vos raisons, et ce n’est pas gagné, car avez-vous vraiment une raison valable si ce n’est une pointe d’agacement ? Et votre boulot, vous saturez de votre chef qui ne cesse de surveiller les mouvements de chacun, mais la vraie question, pourquoi cela vous ennuie autant puisque vous, vous êtes toujours ponctuel ? Et vos gamins, tous ces jouets qui traînent ! Faut que cela change en 2019, mais au fond, n’est-ce pas cette petite voiture sur laquelle vous avez failli glisser qui met de la vie dans votre maison ?

Changer, oui, si vous faites partie de ceux qui continuent malgré les années à ruminer une vengeance, à crier pour rien, à boire comme un trou, à trop fumer, à vous droguer que ce soit de drogues dures ou de cochonneries de médicaments, à être Addict aux jeux, au virtuel … Alors oui, il faut enlever ces fardeaux pour appréhender positivement la vie.

Sortir des spirales douloureuses est salutaire. On ne peut passer une vie dans la souffrance, et surtout le corps va réagir ! Une relation me racontait avoir souffert de vertiges durant un an. « Maladie de Ménière » liée aux oreilles. Il lui a fallu une thérapie pour découvrir qu’elle refusait « d’entendre » ! Son conjoint la trompait à tour de bras, et elle le savait au fond d’elle mais refusait d’entendre ce qu’on lui disait. En se protégeant, en refusant le changement, elle a de ce fait, fermé la porte à la vérité.

Curieusement, une fois les mots dits et écoutés vraiment, ses vertiges ont presque complètement disparus.

Le cours de notre vie, les rencontres, les expériences nous incitent à changer, positivement. Tout comme savoir que tout a une fin nous permet de savourer la beauté de l’instant, se préparer aux changements est une manière de vivre dans une mouvance agréable où notre finalité ne doit-être que notre « bien-être ».

 

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( 3 janvier, 2019 )

L’amour, c’est compliqué

On a beau changé d’année, l’amour, lui, ne change pas, et vous êtes toujours aussi nombreux à me demander : « Pourquoi l’amour est-il si compliqué ! » Déjà, trop souvent, les coeurs s’enflamment trop vite, les corps se fondent, s’attirent, se mêlent, tout aussi rapidement, puis se lassent. Les gens ne prennent plus le temps de se connaître vraiment, ils consomment l’amour comme tout objet de cette société.

Malheureusement, au lieu d’écouter leur coeur, ils vont écouter leurs désirs, leurs pulsions, pire, ils vont analyser un sentiment qui n’a pas vocation d’être analysé.

L’amour ne devrait jamais être compliqué, car s’il est vrai, l’autre s’inscrit comme une évidence, comme une nécessité. Certaines personnes se reconnaissent bien avant de se connaître. C’est ainsi que va naître cet amour fou, cet amour qui va défier le temps, cet amour qui nous tombe dessus, sans que l’on s’y attende, sans que l’on ait le temps de dire « ouf ».

Ne dit-on pas « aimer à la folie » ? Cet amour va défier la raison et de ce fait, se heurter simplement à la réalité, à la bonne morale, à ce qui est.

Un grand neurologue expliquait que cet amour fou ne pouvait qu’être partagé sinon il ne serait pas. C’est cette passion qui va réunir les deux personnes ( que l’acte soit consommé ou non), donnant ces papillons dans le ventre, ce désir au bout des lèvres, ce sourire niais, activant des hormones sécrétées en quantité qui vont attirer l’autre comme un aimant. Cet amour fou est celui qui va faire déraper cet homme si sage, si parfait, qui va faire perdre la tête à cette femme fidèle. Seulement, à trop aimer, cela devient diaboliquement compliqué, car on finit par en oublier qui on est véritablement.

On finit par disparaître pour ne devenir que ce que l’on pense que l’autre désire, cela peut conduire à une destruction de ce que l’on est.

 

C’est un miracle si les histoires d’amour existent, car aimer vraiment, c’est se mettre en danger, c’est s’offrir à l’autre, sans limite, et il faut surmonter ces histoires compliquées pour s’épanouir sans fusionner avec l’autre, car nous sommes des personnes indépendantes et uniques, et que vivre dans l’autre ne peut que nous pousser à voir cet amour s’éteindre dans la souffrance.

 

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( 3 janvier, 2019 )

Quand j’étais petite …

Quand j’étais petite, je n’étais pas vraiment sage, beaucoup trop pipelette, j’adorais déjà discuter, philosopher avec les adultes. J’étais certainement une chipie comme beaucoup de gamines de mon âge. J’avais beaucoup de copines, certaines le sont encore aujourd’hui, car je suis extrêmement fidèle en amitié.

Quand j’étais ado, je croyais au prince charmant, aux « je t’aime », « aux toujours ». J’étais convaincue que l’amour ne pouvait jamais mourir, qu’il était éternel. J’avais déjà des rêves que j’écrivais dans des carnets, des phrases pleines d ‘émotions, des poèmes qui dansaient. Pudiquement, je les cachais.

Puis j’ai franchi la rivière de l’enfance pour le monde des adultes. Fini les sucettes roses, les bisous sucrés, fini la magie du rêve et l’insouciance.

J’ai plongé dans le monde du travail, les maternités, les hôpitaux, les crèches. Je me suis occupée de ces bébés par dizaines, des miens ensuite comme dans un conte de fées. Le « Il était une fois » résonnait.

Et puis le ciel s’est obscurci, la tempête s’est déchaînée, et mon petit ange nous a quittés. Comme beaucoup de mamanges, j’aurais pu sombrer. Je m’y suis refusée !

Tout comme quand j’étais petite, je me suis raccrochée à ces rêves sur lesquels je surfais, à cette certitude que la vie restait belle malgré les branches cassées.

Alors j’ai continué, changé de métier. J’ai rejoint le monde de l’enfance, j’ai durant vingt-cinq ans tenté de mettre de la magie dans leurs regards, d’allumer à ma façon les étoiles. Ma barque a failli chavirer de nombreuses fois. J’ai croisé madame la Haine. Je n’y étais pas préparée. Hashimoto s’est invitée contre mon grés.

J’ai côtoyé madame la Trahison. Quelle vilaine ! Elle m’a bien enfoncée ! Heureusement madame la Confiance était là. J’ai continué à espérer jusqu’à croiser la route de madame la Vérité. Là, même si des morceaux de puzzles me manquaient, j’ai compris que tout n’avait que la force que l’on voulait bien lui donner.

Alors j’ai fermé doucement la porte pour courir vers une autre destinée.

 

 

 

Quand j’étais petite, je croyais que le bonheur était facile. Aujourd’hui, je sais juste qu’il  n’est facile que si on continue de croire en ses rêves et à ne pas les lâcher …

( 3 janvier, 2019 )

Les p’tits poèmes-Slams

Les p’tits poèmes-Slams de Mary Neil’s

Alors oui, j’ai craqué pour ce petit recueil bien sympathique d’une nouvelle plume sur le marché. Quand je dis, j’ai craqué, c’est une réalité, car au prix du livre numérique, j’avoue avoir longuement hésité ! Un conseil, baisser le prix apportera certainement plus de retours.

Bref, comme tout le monde le sait, j’achète rarement un livre de poésie, car il y a tellement de belles choses en libre lecture sur Internet que c’est presque une première … Le style est terrible, légèrement déjanté par moment, toujours ou presque ponctué d’humour. On s’imagine presque à chaque poème un dessin humoristique à côté.

Cela se lit vite, mais pour qui veut se prendre au jeu, cela pousse aussi à réfléchir, alors n’hésitez pas !

Juste peut-être un peu trop de LOL à mon goût, mais bon c’est pour la bonne cause, n’est-ce pas ? LOL

 

Mes poèmes coup de coeur ù »Balance- là » « Assurance » ( tellement vrai !) « régime dissocié » ( remarque après le foie gras, j’étais sensible à ces vers)

J’ai adoré « visite risquée »

 

Quelques phrases qui m’ont éclatée

« Moralité : Quand un manche poilu se présente fiérot : Méfie-toi de lui, c’est pas pour l’resto ! »

Et celle-là , excellente

« Moralité : Dans toutes les religions : Il y a du bon. Mais aussi des cons. Des extrémistes, des intégristes Des pédophiles, des débiles. Des prédateurs, des détracteurs. Des influençables, des inacceptables. Il est important de bien y penser avant d’mettre tout l’monde… dans le même panier ! »

 

En plus, l’auteure reverse une partie de ses droits d’auteur aux personnes civiles qui l’ont aidée à survivre à Mayotte. Donc pour la bonne cause !

 

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( 2 janvier, 2019 )

La révolte d’une interne de Sabrina Ali Benali

Ma première lecture de Janvier et un vrai coup de coeur ! Un coup de poing que chacun devrait lire pour voir et comprendre le véritable visage du milieu hospitalier !

 

Vous connaissez tous mon opinion sur notre système de santé et ses dérives, l’ayant autant expérimenté au coeur du sujet lorsque j’étais puéricultrice et face à la maladie que ce soit la mienne ou celle de proches.

Ce roman est à lire, car c’est un cri, celui d’une jeune interne qui voudrait faire plus, qui rage contre la manière dont on formate aujourd’hui les jeunes toubibs. Un roman fort !

J’ai noté cette phrase : « « Alors les études de médecine doivent-elles être un chemin de croix ou un parcours initiatique que l’on doit subir » qui pose la vraie question !

Une fois le livre fermé, on se pose tout de même la grande question. Doit-on aller aux urgences s’il nous arrive un pépin ?

Ce livre est un petit bijou de sensibilité, les mots d’une interne qui a un vrai coeur et qui n’est pas juste une simple machine, une personne ordinaire face à la dure réalité de la vie, la maladie, la mort, la fatigue …

 

Les phrases chocs du livre

« « Souvent, ce que l’âme tait, le corps l’exprime. Aucune souffrance ne se cache très longtemps. »

 

« La « blouse n’est pas une armure. Elle ne le devient jamais. On a beau mettre de la distance, tenter de se protéger, ce métier est profondément humain et c’est ce qui fait son abyssale beauté. »

 

« « De la même façon, un urgentiste ne saura dire les anticorps spécifiques à rechercher pour telle ou telle maladie auto-immune »

 

« « Derrière les aiguilles qui tournent, il y a les ventres noués, l’incertitude qui plane, les mains qui se crispent, le cerveau qui turbine, les regards qui guettent. »

 

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( 2 janvier, 2019 )

Méditation, sophrologie, bien-être …

S’occuper de son corps, s’occuper de soi, tel est le principal objectif de nombreuses personnes aujourd’hui. Nous vivons dans une société anxiogène où le moindre propos est perçu comme un acte de guerre ou de violence, où tous les coups sont permis même ceux de faire sciemment du mal aux autres. Seulement, il y a des personnes dont je fais partie que l’on appelle des « absorbeurs d’énergie ». Lorsque cette dernière est positive, c’est merveilleux, car on vit sur un petit nuage, mais depuis une décennie, on assiste à une montée de la violence et du négativisme.

Apprendre à se protéger de ces énergies négatives est primordial voire indispensable à notre survie. Personnellement, j’ai opté pour l’enseignement des thérapies EFT et EMDR qui furent pour moi une véritable renaissance, m’offrant un petit nuage de paix même en pleine tempête. Ma barque menace parfois de chavirer face à un ouragan de violence, mais je retrouve vite la rive, ce que je n’aurais su faire avant.

Ces techniques douces de relaxation aident l’organisme à se ressourcer, à s’éloigner du monde extérieur pour un temps. Indispensable ? Certainement si la philosophie de vie de notre société continue à se conjuguer avec rapidité, productivité, profit.

Un seul bémol, ces thérapies restent coûteuses et ne sont pas accessibles à tous.

Une heure de thérapies EFT tourne autour de 60€, même chose pour une heure de sophrologie ou de médiation. Le bien-être a donc un coup ! Est-ce normal ?

Les experts vous diront qu’il suffit de regarder une chaîne Youtube et cela fera le même effet. Un débutant n’arrivera pas à atteindre le relâchement qu’un spécialiste va proposer. Avec l’expérience, peut-être … en tous les cas, je regrette que cette notion de bien-être ne puisse être proposée à tous à un prix abordable, car peut-être ainsi notre société serait-elle moins négative et plus souriante.

 

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