( 25 janvier, 2021 )

Les beaux-papas

Une fois encore, je vais écrire en musique. J’ai volontairement cette superbe chanson de Vianney. Un magnifique hommage aux familles recomposées. La critique est souvent facile, mais personnellement j’ai une admiration profonde pour mon homme qui fut un beau-papa extra. Ce n’est pas donné à tout le monde d’élever trois enfants qui ne sont pas les siens, qui ne furent pas toujours faciles, qui avaient reçu une éducation différente de la sienne, une culture différente aussi. Et pourtant, comme dans cette magnifique chanson, il ne leur a jamais lâché la main.

Et simplement parce que l’on s’aime. C’est tout simple. Ça s’appelle le respect.

Cela ne veut pas dire que l’on accepte tout de ceux que l’on aime, que l’on cautionne leurs actes ou leurs sautes d’humeur, mais que l’on serre bien leurs mains.

Et j’espère que si je pars la première, ils seront là pour lui, jusqu’à la fin, parce que c’est cela la famille …

 

https://youtu.be/8yOuNrT0dOw

 

 

( 24 janvier, 2021 )

Quand la vie …

Il y a des jours où la paresse m’envahit. Alors, je plonge dans la musique, et voilà que je tombe sur une chanson dont les paroles me frappent comme une évidence, non que je ne savais pas, juste que j’avais besoin de réentendre cette vérité, parce que cela fait du bien que d’autres disent que nous ne sommes pas toujours parfaits, que nous avons le droit d’avoir peur …

« Je peux seulement te dire

Qu’il m’a fallu la peur

Pour être rassuré

Que j’ai connu la douleur

Avant d’être consolé

Qu’il m’a fallu les pleurs

Pour ne plus rien cacher

Que j’ai connu la rancœur

Bien avant d’être apaisé. »

Beau Malheur Emmanuel Moire

 

Que serions-nous sans son inverse ?  Pourrions-nous apprécier le bonheur sans avoir connu la peine ? La sérénité sans avoir côtoyé le bruit, la violence ?

Je n’ai pas envie d’en dire plus aujourd’hui, juste, apprenons simplement à voir les choses autrement en profondeur …

Bon dimanche !

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( 23 janvier, 2021 )

Mon bilan autoédition 2020

Il faut toujours trouver un moment pour se poser et analyser son année. La mienne, en tant qu’auteure, s’est déclinée principalement sous le signe de l’autoédition, hormis mon dernier roman publié fin octobre dans une adorable maison d’édition.

Donc que dire si ce n’est que KDP fut un réel bonus au niveau des lecteurs et des rentrées financières. D’abord, avoir un compteur est appréciable et surtout un virement mensuel encore plus motivant. Secondo, j’ai vu mes commentaires s’envoler sur Amazon, alors que depuis des années, ils stagnaient à une dizaine de retours.

« Juste une seconde », un petit roman destiné à faire du bien a atteint 47 commentaires positifs en un an !

https://www.amazon.fr/Juste-une-seconde-Sylvie-GRIGNON-ebook/dp/B0773THGQC/ref=nodl_

« Elle s’appelait Simonne, elle s’appelle la DCL », le livre-mémoire pour maman a atteint en neuf mois 25 commentaires.

https://www.amazon.fr/Elle-sappelait-Simonne-sappelle-DCL-ebook/dp/B087G1QTBZ/ref=nodl_

 

« Ambre » dernier opus de la série d’Antoine Bourgnon qui lui a reçu 9 commentaires publié en édition alternative que j’assimile à de l’autoédition.

 

https://www.amazon.fr/gp/product/B08C68GFM7/ref=dbs_a_def_rwt_hsch_vapi_tkin_p1_i1

 

Un livre qui passe par une maison d’édition reçoit moins de commentaires ? Pourquoi ? Est-il moins vendu sur Amazon qu’un livre autoédité ? Une question de prix du numérique ? ( car 80% des ventes Amazon sont des epubs).

Serait-ce pour cette raison que beaucoup d’auteurs ayant foulé les sphères des grandes éditions reviennent à leur premier amour s’ils ont débuté dans l’autoédition ? Ou est-ce simplement parce qu’en autoédition, certains auteurs s’en sortent avec des parutions régulières alors qu’ils végètent en édition classique ?

 

Voilà pourquoi en 2021, mon prochain polar sera autoédité.

Mon choix est fait.

Pourquoi ? Déjà parce que je ne cesse recevoir des propositions d’éditeurs à droits d’édition pour ce manuscrit, et qu’à chaque contrat, je me heurte à la clause de préférence que je ne veux plus jamais signer !( même si officiellement elle est illégale, on la trouve partout)

Secondo, parce que j’ai déjà mes polars « couleur » dans une édition, et que mon dernier qui roule en autoédition a bien marché et m’a rapporté autant en six mois que la totalité en édition classique.

Tertio, parce que avec « Appelez-moi Camille », j’ai côtoyé l’édition idéale pour moi, et que je n’ai pas envie d’être déçue. Pour information, cette pépite ne publie que quelques livres par an, et je ne vais pas les ennuyer avec un polar pas assez peaufiné.

Quoi d’autres ? Financièrement, il faut bien l’avouer, si on laisse son ego de côté, ego que trop d’auteurs recherchent, cette fierté d’être « choisie » dans une maison d’édition, on gagne vraiment plus en autoédition surtout en cette période où le numérique a fait un saut de géant !

Et surtout, parce que lorsque l’on écrit pour s’amuser, pour le plaisir, et bien l’autoédition est vraiment géniale !

Après je reconnais qu’étant autant dans des éditions classiques qu’en autoédition, je suis gâtée !

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( 22 janvier, 2021 )

Le monde a changé

Le monde a changé. C’est une réalité. On aurait voulu le nier, penser que tout allait reprendre comme avant. Et puis la souche anglaise fait suite à la souche de mars, et là, on se dit que vraiment, on n’est pas sorti de l’auberge, car après ce sera la souche de Russie, de Grèce, de la Lune peut-être ! Le monde a changé. Il ne sera jamais plus comme avant, c’est une certitude maintenant. Mais au fond, on s’habitue …

Et pourtant, la vie continue, ne s’arrête pas. Rien ne peut empêcher la Terre de tourner, on ne peut empêcher les coeurs de battre, et on ne peut malheureusement pas empêcher la peur d’exister. Et pourtant, cette peur empêche de vivre, d’avancer d’exister, de communiquer. La peur fige le monde. Pire qu’un électrochoc ! Alors si on n’arrive plus à croire en un avenir, si on n’arrive plus à dessiner un monde meilleur, il est certainement temps de gommer toutes nos peurs pour construire un monde, peut-être différent, mais un monde qui existera.

 

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( 21 janvier, 2021 )

Doit-on se préparer à un placement en Ehpad ?

Faisant suite à une discussion, je me suis projetée dans quelques années. Là, je me suis heurtée à un vécu récent, celui de ma maman que j’ai dû placer en Ehpad, parce que c’était son choix, parce qu’elle ne pouvait plus vivre seule et que mes moyens ne m’autorisaient pas à tout quitter pour m’en occuper. Tel un flashback, je me suis revue ce premier jour où je l’ai laissée, encore bien debout sur ses deux gambettes, alertes, avec simplement cette mémoire qui déraillait, ces hallucinations qui l’avaient mises en danger. Je me suis rappelé cette boule à la gorge manquant de m’étouffant en voyant tous ces résidants ( c’est ainsi qu’on les appelait) vautrés non loin de l’entrée, à regarder dehors, à guetter une visite qui souvent n’arriverait jamais.

Je me souviens d’avoir eu envie de faire demi-tour, de prendre ma mère par la main, et de lui dire de surtout ne pas signer ce bail qui la conduirait inéluctablement à l’éternité.

Je me souviens de l’avoir laissée heureuse, souriante, car elle se savait en sécurité, peut-être aussi parce qu’au fond, elle n’avait pas d’autre choix. Elle venait de fêter ses quatre-vingts ans. Ses deux premières années furent riches en activités diverses, zoothérapie, peinture, yoga, musique, soirées … on se serait presque cru au club med, jusqu’au jour où le fauteuil a scellé sa liberté.  Elle devenait un poids pour cet Ehpad.  Elle perdait bien plus que sa liberté, son identité.

On ne doit jamais se préparer pour un futur en Ehpad. Quand je vois des personnes de soixante ans, actives, qui réservent déjà leur place, j’ai envie de hurler !

Nul ne devrait finir ainsi, dans ces mouroirs de luxe, dans ces résidences à fric.

Là où plus le taux de dépendance augmente, moins on s’occupe de vous, ce qui est une ineptie.

Je me refuse à finir ma vie comme un vulgaire objet que l’on dépoussière par moment, juste pour ne pas que l’aidant puisse critiquer la facture mensuelle, souvent astronomique. Je regrette de ne pas avoir pris le temps de garder plus ma maman, comme c’était le cas d’antan, même si je sais que cette maladie reste tellement compliquée à gérer lorsque l’on est le seul aidant à s’en occuper.

Doit-on se préparer à un placement en Ehpad ? Je ne m’y préparerai jamais et j’espère bien que la faucheuse trouvera un moyen de m’épargner cette triste réalité.

Une fois encore j’applaudis ceux qui jusqu’au bout vont être là pour leur conjoint, leurs parents, car la maladie à corps de lewy reste vraiment une maladie éprouvante pour les aidants.  Souhaitons que nous puissions y échapper …

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( 20 janvier, 2021 )

Journalistes, chroniqueurs ou vlog

Être journaliste est un rêve pour de beaucoup de personnes, pouvoir capter l’information, pouvoir fasciner un auditoire. De nos jours, la plume des chroniqueurs rivalisent souvent avec les journalistes au travers des sites et des blogs. Personnellement, je n’ai jamais été assidue à la lecture de journaux, par contre j’apprécie les articles des blogs, plus sincères, moins orientés et moins politisés.

L’écrit reste important et pourtant on se tourne de plus en plus vers d’autres formes d’informations comme les vlogs. Étant de la vieille école, je suis perplexe face à l’émergence de ces derniers. Qu’est-ce qu’un vlog ? C’est une vidéo relatant une activité sur le web, En clair, un peu comme les vidéos YouTube. Il paraît que c’est facile à faire, rapide, accessible à tous grâce à la perfection des nouveaux smarthphones.

Ces vlogs sont visibles sur la plupart des réseaux sociaux en particulier Facebook.  Le plus gros inconvénient contrairement à un blog est que la personne s’expose totalement à la critique directe ( liée à son physique, son franc parker, etc) ce que ne supporte pas certains vlogueurs. Mais ces vlogs peuvent aussi se partager sur YouTube. Il faut faire très attention par contre à ne pas toucher aux droits d’auteurs, aux musiques protégées qui peuvent plomber carrément le vlog en étant ensuite censuré.

Après quel choix prendre ? Site journalistique ? Blog ou vlog ?

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( 19 janvier, 2021 )

Le secret des couples qui durent

J’aime écrire sur l’amour, parler d’amour, parce que c’est l’amour qui fait danser le monde. Vu mon grand âge, je vais vous confier le secret des couples qui durent.

D’abord, vivre pour l’autre tout en vivant pour soi. Cela peut sembler un anachronisme, mais c’est une vérité.  Ne pas s’oublier dans son couple.  Ensuite un soupçon de jalousie, mais pas un chaudron qui bousille tout. Savoir écouter, même si on est fatigués, même si le sujet ne nous passionne pas. Ne rien se cacher, pas de cadavres dans les placards. Bon, le jardin secret de chacun, lui, doit-être préservé !

Se caler sur les mêmes rêves, les projets similaires, ces routes où on marche côte à côte, ce qui ne veut pas dire tout faire ensemble ! Que de couples fusionnels se cassent la figure à trop vivre en huit clos.  Un couple qui dure, et quand je dis dure, je ne parle pas de sexe, de passion éphémère que l’on vit les sept premières années, mais vraiment d’Amour, c’est un couple qui s’alimente de toute la lumière qui jaillit sur lui. Sur la durée, il faut faire des efforts, mais cela en vaut la peine.

Un couple qui dure n’est pas un couple de conte de fées ou de roman Harlequin, mais c’est drôlement mieux !

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( 18 janvier, 2021 )

Vivre au quotidien avec Hashimoto

Lorsque l’on découvre cette fichue maladie, on perd pieds. Longtemps, je me suis sentie coupable d’être tombée malade, comme si c’était ma faute, comme si j’étais responsable de cette maladie. Après est venu le temps de la colère, le « pourquoi moi ? », encore ! J’avais été touchée par la perte d’un de mes enfants, et je pensais stupidement que j’avais assez donné. La réalité me rattrapait.

J’avais bien détecté ces premiers symptômes, une fatigue que je n’avais jamais connue, une lassitude extrême avec une impossibilité de mettre un pied devant l’autre.

Puis il y eut ces cheveux que je perdais par poignées, qui inondaient mon gilet, cette peau qui n’avait jamais nécessité de soins qui était sèche presque craquelée, d’un ton jaunâtre. Tout s’est vite emboîté. La prise de poids, même si elle n’était pas énorme, se dessinait, un visage bouffi, gonflé au niveau des yeux et des paupières. Tout qui partait en vrille. Une intolérance à de nombreux aliments, une digestion difficile, associée à une constipation intense. Dois-je parler de ces douleurs dorsales et cervicales provoquant nausées et vertiges ?  De ce coeur qui semblait par moment exploser ? De cette mémoire qui déraillait au point d’oublier à 53 ans le code de ma carte bancaire !

Dois-je parler de cette déprime hypothyroïdienne qui m’empêchait d’avancer, de ce ralentissement permanent qui me faisait penser à un saut dans le temps comme si je venais de fêter mes quatre-vingt-dix ans.

Hyper active, je me suis retrouvée à souffrir pour faire juste quelques mètres jusqu’à mon travail. Avant, je mettais dix minutes à aller à mon école.  Après, je mettais plus de vingt minutes et j’arrivais épuisée, essoufflée. J’avais deux étages à monter et je peinais à les grimper.

Ma vie avait complètement changé. N’étant pas de nature à me plaindre ou à me victimiser, j’ai serré les dents. J’ai mis plusieurs années à en parler, préférant répondre simplement « ça va » lorsqu’on me posait la question. Et pourtant, non, cela n’allait pas. Je ne vivais plus comme avant, ne pouvant plus sortir le soir sans m’endormir, même au cinéma avec mon chéri, je m’assoupissais. J’avais honte de ce que la maladie faisait de moi, honte de ne plus être ce que j’étais.

J’ai eu la chance de tomber sur un excellent médecin ayant fait ses études en endocrinologie et dont le mentor continuait à le conseiller sur ces pathologies.

J’ai donc été traitée rapidement. On pourrait croire que soigner un dysfonctionnement thyroïdien revient à soigner une infection avec un antibiotique. Il n’en est rien.

Je me suis vue prescrire un traitement de L_Thyroxine Serb, étant allergique au magnésium. J’ai débuté avec 5 gouttes ( soit 25 ug) puis nous avons monté le traitement de 2 gouttes en 2 gouttes. Mon médecin m’avait expliqué qu’avec Hashimoto, ma zone de confort TSH devait être entre 0,5 et 1 pour être « bien ».

Cela ne s’est pas fait en un jour, et je suis passée par des périodes de véritables découragements.

Mon palpitant a trinqué, faisant monter ma tension très haute associée à de violents maux de tête. Là encore, un vrai parcours du combattant lorsque l’on travaille.

 

Si je vous raconte de nouveau tout cela au bout de huit ans, c’est pour rassurer les nouveaux malades. On ne meurt pas de la maladie d’Hashimoto, on apprend à vivre autrement. On change ses priorités, ses choix de vie.

J’ai opté pour la retraite anticipée n’étant plus opérationnelle lorsque mes anticorps partaient à l’attaque, provoquant des phases de fatigue et des trous de mémoire.

J’ai également entrepris une thérapie pour stopper cette destruction de la glande, thérapie efficace puisque malgré des anticorps astronomiques, ma thyroïde n’a plus « perdu » du peu qu’il lui reste.

J’ai appris à vivre autrement, à méditer, à me poser, à marcher.

Comme je l’ai souvent écrit, vivre avec Hashimoto, c’est un peu comme avoir épousé un homme contre son gré. On l’a dans sa vie en sachant que l’on ne pourra jamais s’en débarrasser. Mais on peut s’adapter pour vivre avec le mieux possible ! Et surtout ne pas se focaliser dessus.

Aujourd’hui, je vis le mieux possible, je suis heureuse, bien dans mon corps malgré quelques kilos qui me rappèlent cette maladie. J’évite le lactose, j’ai diminué le gluten, je mange bio et surtout j’essaie de ne plus me prendre la tête avec des bêtises !

Je prends mon médicament, sans l’oublier, et surtout, je ne pense qu’à une seule chose, la vie est belle malgré Hashimoto. J’en ai bavé, j’en bave encore par moments mais je suis en vie !

Courage les papillons !

 

https://www.evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie.

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( 18 janvier, 2021 )

Le mot FIN

Rien n’est plus dur lorsque l’on est auteur que celui de mettre le mot FIN. Un manuscrit ne s’écrit pas en dix jours, à tel point que souvent, l’auteur disparaît presque au profit de ses mots, comme noyé dedans. Les personnages deviennent ses amis, ses enfants, sa chose, tout comme l’intrigue, et voilà qu’une fois l’épilogue bouclée, le mot fin peut se lire même s’il n’est pas écrit.

Je viens de terminer hier mon prochain roman policier débuté en août. Un style un peu différent, une autre équipe, un thème qui n’est pas une couleur. J’ai adoré écrire cette nouvelle histoire !  Je ne sais pas si mes lecteurs accrocheront à ces nouveaux personnages ou à l’inverse les bouderont. Peu importe. Comme pour chacun de mes écrits, j’ai pris un intense plaisir. S’il plaît, tant mieux ! Sinon, tant pis !

Les pages sont noircies, mais le plus gros reste à faire, la réécriture, la chasse à la coquille ou à l’incohérence. Je pense qu’au fond un manuscrit pourrait ne jamais être terminé. On a toujours un détail à rajouter, un personnage à mieux décrire, mais il me semble important de savoir dire stop, tout comme en peinture où à force de rajouter des couches, on détruit tout.

Je lisais dernièrement que tout auteur avait inconsciemment un message à faire passer dans son texte même si ce n’est qu’un polar. Je pense que vous n’aurez aucun mal à trouver le mien.

Ah oui, j’oubliais ! Je n’ai toujours pas de titre ! C’était vraiment une solution de facilité que de jongler avec les couleurs ! J’ai bien une idée … à suivre … je ne vous en dirais pas plus ! Maintenant place à la réécriture et la correction  qui va m’occuper de longues journées !

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Mais peu importe puisque le mot FIN est posé !

( 17 janvier, 2021 )

Ah ces impulsions !

On a tous à un moment été impulsif, agissant trop vite, sans réfléchir et le regrettant ensuite. J’ai appris à gérer mes impulsions, mais je garde tout de même un bon souvenir de certaines qui furent importantes dans mes prises de décision. Me reconvertir dans l’enseignement fut fait à l’instinct, sans réflexion et je n’ai aucun regret. Me lancer dans l’écriture le fut également poussée par des collègues. Une pure impulsivité positive. Et tant d’autres.

Longtemps j’ai cédé à l’impulsion de la gourmandise, craquant en passant devant une

boulangerie et le regrettant tout aussi vite. Je ne dis pas que je ne suis plus attirée par une bonne odeur de croissants chauds, mais je réfléchis avant, sans céder à ce désir. Longtemps j’ai également foncé, tête baissée, répondant à une attaque avec hargne, sans penser aux conséquences, crachant parfois des mots que je ne pensais pas.

La vie m’a appris que beaucoup de ces impulsions étaient nuisibles, qu’il fallait prendre du recul pour toute chose, que souvent la colère était mauvaise conseillère.

Encore une fois, l’impulsivité est intimement liée avec une impression d’urgence, où on pense qu’il faut vite régler un problème pour s’en débarrasser, quitte à rater une occasion en or. C’est ainsi que l’on peut parfois sur un mot, une réponse, provoquer un véritable tsunami incontrôlable ayant des répercussions des années après.

Alors se poser, prendre le temps de la réflexion, puis foncez si le ressenti positif est toujours là ! Mais ne rien regretter de ce qui fut, ces actes manqués, ce ne sont que des expériences, rien de plus.

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