( 8 janvier, 2021 )

L’enfance égratignée

Les enfants n’ont plus d’endroit serein pour jouer de nos jours et je trouve cela bien triste. Enfant, je jouais sur le parking de mon immeuble avec ma frangine et des copines de la résidence sans surveillance. Je n’ai jamais vu ma mère ou d’autres mamans inquiètes. Nous nous pensions en totale sécurité. De nos jours, on ne voit plus les gosses courir dehors, on ne les voit plus dans les parcs. Je me souviens d’avoir passé des heures avec deux amies de l’époque Corine et Patricia, flânant dans le parc de la ville jusqu’à pas d’heure. L’urbanisation a amené la violence, la peur surtout. Et nous ne parlerons même pas de la menace pédophile dont les médias se font des choux gras. Et voilà maintenant que la Covid a frappé, avec force. Les enfants sont piégés dans des normes nouvelles, des masques à porter, du sport que l’on ne peut plus exercer. Je suis triste pour cette enfance égratignée, pour ces gosses englués dans la peur des adultes et je m’interroge sur ce qu’ils seront dans vingt ans, sur les traces laissées par ce monde.

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( 7 janvier, 2021 )

Le pouvoir des mots

« Les mots ont le pouvoir de détruire ou de soigner. »

Trop souvent, nous utilisons des mots, sans nécessairement en saisir la signification.  Un mot peut vibrer de plusieurs façons selon l’intonation, le sens, la situation. Trouver le mot juste, ce n’est jamais facile, car nous ne pouvons savoir à l’avance si celui qui va le recevoir sera blessé ou heureux. Il est donc important de faire attention à nos paroles. Cela ne veut pas dire pour autant que nous devons être hypocrites !

Rien n’est plus important que le pouvoir des mots !

Certaines thérapies imposent d’écrire, de se confier, de noircir des carnets pour que certains mots ne fassent plus de mal. Car certains mots laissent des traces douloureuses et pour les effacer, il faut les exorciser, sinon ces mots peuvent détruire.

Je crois à la force et au pouvoir des mots, je crois à leur portée positive s’ils sont bien employés, je crois que nous devons tous prendre conscience qu’un mot ne doit jamais être pris à la légère et nous devons impérativement peser nos mots, les aimer, et ne transmettre que des mots qui font « du bien ». Des mots pour soigner les coeurs, non pour les détruire.

 

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( 6 janvier, 2021 )

Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur !

On peut choisir de vivre en noir et blanc, coincés dans un train train rassurant ou de jeter des pots de couleurs sur une toile afin de vibrer jusqu’à toucher les étoiles.

On peut choisir de se résigner, de dire non, de ne pas avancer, ou de tout envoyer valser pour faire de la place et s’éclater.

On peut choisir de s’interdire d’exister, de rester dans le droit chemin, celui autorisé, sans déraper ou de d’égratigner à force de trop aimer.

On peut choisir de se taire, de fuir, de se cacher ou de vivre les poings levés afin que l’on ne nous empêche jamais de nous exprimer.

La vie est un choix. À chacun de l’inventer, mais si vous voulez mon avis, n’hésitez pas à rêver votre vie en couleur, car je peux vous l’assurer, c’est ça le secret du bonheur !

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( 5 janvier, 2021 )

Croire en soi en 2021

C’est décidé, je ne lâche rien en 2021. Depuis deux ans, j’ai l’impression de traverser des sables mouvants, sans parler de ces mains qui m’ont lâchée pour rejoindre le firmament. Et puis le virus a frappé, limitant nos libertés, nos projets, nos vies.

Seulement une nouvelle année vient de débuter, et hors de question que les années se ressemblent ! Je le dis, je le signe, et même si on doit se farcir ce fichu Covid, tel le roseau, je ne plierai pas. Peu importe certaines décisions extérieures, croire en soi reste le cap à tenir ! Des projets, j’en ai plein la tête, aussi bien littéraires que des envies de changements d’endroits, de sorties.

Croire en soi, c’est important, car personne ne le fera pour vous ! Vous croiserez toujours des personnes qui vont vous lécher les bottes, qui vous laisseront penser que vous êtes importants, mais croire en soi, c’est se dépasser, ne pas s’arrêter sur les critiques, sur les jugements.

Cette année, c’est décidé ! Je me recentre sur mes chroniques ( plus détaillées, mieux présentées) sur mes futurs manuscrits ( quatre en cours), sur mes peintures et dessins ( plus de travail d’apprentissage quotien), sur mes ami-e-s en croisant les doigts que le covid laisse une opportunité, sur mes recherches pour mon manuscrit historique, sur mes cours d’art plastique que j’avais mis de coté, sur … tant de choses, mais je vous promets, j’ai décidé de croire en moi et rien qu’en moi cette année et vous ?

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( 4 janvier, 2021 )

Vivre avec Hashimoto en 2021

Des années maintenant que je vis avec cette maladie thyroïde auto-immune nommée Hashimoto. Cette maladie est survenue sans crier garde, de manière sournoise. Je ne l’ai pas venue venir, je ne l’ai pas non plus comprise, j’ai juste pris son arrivée en pleine figure sans pouvoir riposter. Vu mon taux élevé de TSH, j’ai également flirté avec une bonne déprime, et tout ce qui s’y raccroche ! Je pensais stupidement que tout allait s’arranger en quelques semaines avec juste quelques gouttes de L_Thyroxine, mais quelle déception !  J’avais l’impression d’aller de moins en moins bien. Déjà, je n’arrivais pas à perdre les quelques kilos qui s’étaient incrustés, mais je continuais à me sentir « gonfler ». Mais si ce n’était que ça ! Je me suis retrouvée en quelques mois avec des soucis de concentration dignes d’une grand-mère de quatre-vingt-dix ans ! Impossible de me souvenir d’une simple date ou un calcul mental. Et je ne parle même pas des beugs, numéro de carte bancaire oublié, clés que je ne retrouvais pas.  Des situations bien handicapantes qui ne faisaient qu’augmenter vu l’anxiété générée par l’hypothyroïdie.

Et comme si cela ne suffisait pas, à cela se sont ajoutés des problèmes cardiaques avec de l’hypertension, des essoufflements, des dérèglements de cycle qui m’ont conduit à une ménopause tardive.

Ayant toujours été une battante, je ne m’étais jamais laissée abattre, et pourtant, que de fois j’ai eu envie de pleurer en fin de journée.

Alors quand j’entends ceux qui disent avec désinvolture que c’est une maladie ordinaire pas plus embêtante qu’une grippe, j’ai encore envie de crier au bout de presque huit ans, envie de dire qu’il faudrait en 2021 que nous soyons entendus parce que nous, les mal, même si nous sommes des résilients, même si nous nous battons pour tenir debout, nous avons envie d’être compris.

 

« « Pourquoi se battre ? Alors, allez-vous me dire, puisque « cela ne sert à rien » ! « Reconnaître une maladie invisible est stupide, personne ne veut comprendre. » Ce type de remarques, je les vois souvent sur les commentaires de mon blog ou sur la messagerie de l’association. Pourquoi, parce qu’une maladie est invisible, n’aurions-nous pas le droit de demander à avoir une vraie reconnaissance ? Une maladie visible présenterait-elle nécessairement plus de gravité ou d’importance ? Pourquoi ne pourrions-nous pas, nous aussi, en parler ?

Je me bats depuis plus de trois ans pour la reconnaissance d’Hashimoto, ainsi que pour les autres maladies auto-immunes invisibles, pour que l’on entende ceux qui souffrent. Ce n’est pas pour cela que je minimise des maladies bien plus graves. Nombreux sont ceux qui me parlent du cancer. Ayant perdu un enfant d’un cancer, j’ai envie de vous dire, « je sais ! » Le cancer est un des fléaux de notre siècle. Il tue encore, des enfants, des plus âgés. Une maladie auto-immune est effectivement moins violente dans le critère espérance de vie, mais ce n’est pas pour cela qu’on doit à l’inverse les juger « bénignes ». Certaines maladies invisibles ont pourri la vie des malades, détruisant leurs vies. » Extrait de Maladies thyroïdiennes Sylvie Grignon

C’était il y a quatre ans et je pense toujours la même chose !

« « Perdre la mémoire est une chose terrible, buter sur ses mots, se sentir confus est une vraie souffrance pour un malade pouvant justement le conduire à une dépression. Il faut agir avant les signes ! Je pense que chaque personne ayant une TSH un peu haute, recherche qui devrait être aussi systématique qu’un frottis, devrait automatiquement avoir une recherche d’anticorps.

On ne badine pas avec notre équilibre et je suis convaincue qu’un bon diagnostic éviterait même des dépenses de sécurité sociale inutiles.

Ne pas minimiser la souffrance d’une personne qui oublie, cherche, n’arrive plus à réfléchir. C’est dur ! On croit devenir fou surtout lorsque l’on n’est pas encore en âge d’être bonne pour la casse » Extrait de Maladies thyroïdiennes Sylvie Grignon

 

Ensemble, amis papillons, on est plus fort !

 

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( 4 janvier, 2021 )

Quel choix en 2021 : point sur les éditions et les autoéditions

Il y a une vingtaine d’années, seuls les auteurs publiés dans une édition classique avaient le statut «  d’auteurs ». Les choses ont beaucoup changé depuis dix ans avec l’émergence des autoédités qui ont mis une vraie claque au monde éditorial changeant la donne. Il n’empêche qu’éditer en maison d’édition reste le Graal pour beaucoup d’auteurs, un peu comme une vraie reconnaissance.

Qu’en est-il vraiment ?

Je vais donc encore une fois jouer l’avocat du Diable et essayer de démêler les fils, si cela est possible.

Tout d’abord, écrire est important, chacun peut écrire s’il en ressent le besoin.

Dans tous les cas, écrire n’est pas juste un jeu, car cela demande un investissement personnel, du temps, du travail.

Après, chacun a un choix à faire. Garder son oeuvre caché pour la postérité ou tenter de l’éditer pour le partager à un plus grand nombre. J’ai tendance à penser que les mots sont nés pour être partagés, mais cela n’engage que moi.

Publier dans une maison d’édition demande de la persévérance. Chaque année, des milliers de manuscrits sont envoyés autant par la poste que par mail ( de plus en plus par mails), et au final juste une poignée sont publiés. Que de déceptions pour ceux qui restent sur le carreau ! Cela veut-il dire qu’ils sont mauvais ? Ce que lancent ceux qui ont « le melon » ? Pas du tout, mais il est vrai qu’avoir son nom dans une grande édition comme Albin, Laffont, Grasset, c’est bénéficier du label de cette édition, d’une reconnaissance du Monde Littéraire ( je mets les majuscules exprès), mais surtout, soyons franc, c’est aussi une question d’ego.

Que d’auteurs nous croisons sur les réseaux sociaux balançant le fameux : « Moi, j’ai publié chez Grasset », voulant ainsi dire «  vous qui publiez ailleurs, vous ne valez pas grand chose ! » Réducteur, amusant, surtout lorsque l’on croise cinq ans après ces mêmes auteurs la queue entre les jambes, car en manque d’inspiration. ( J’en ai croisés !)

Seulement, il ne faut pas se leurrer, les éditions pullulent sur le marché, c’est devenu plus qu’une mode, une envie pour beaucoup de percer au travers des éditions dites à droits d’auteurs où en général l’auteur investit, les éditions « vitrines » où l’éditeur publie des dizaines de livres par an sans pour autant s’investir dans la promotion, des petites éditions qui publient peu mais se donnent à fond pour les auteurs , des éditions déguisées qui ne sont que des plateformes … La liste est longue. Il est important de bien savoir choisir l’édition qui convient à chacun, et seul l’auteur peut savoir ce qu’il rêve pour son manuscrit.

Parallèlement à ce système classique est apparu l’autoédition. S’auto-éditer, c’est choisir de faire vivre un livre tout en gardant sa liberté. L’auteur, alors, va devoir jongler entre les différentes étapes qui incombent en général à un éditeur : la correction, la mise en pages, la confection de couverture, le BAT, puis la mise en ligne et la com.

Un véritable investissement personnel.

Quels sont les avantages ? La liberté, le côté financier qui est beaucoup plus rentable, l’absence de contraintes littéraires qu’impose certaines clauses comme « la préférence » ou « l’exclusivité ».

Quels sont les inconvénients ?  Le fait de ne jamais se retrouver sur le devant de la scène, d’oublier l’envie de voir sa tête sur les abris bus ( car cela ne concerne que quelques écrivains), le refus de nombreux libraires ( mais que l’on se rassure, cette restriction existe aussi pour de nombreuses petites éditions).

 

Pour être lu que ce soit en édition classique ou en autoédition, le tout est de se créer une communauté de lecteurs, de les fidéliser, et surtout de ne jamais prendre « le melon ». L’époque des livres purement littéraires ne concerne plus qu’un tout petit nombre de lecteurs, les autres lisent pour se faire plaisir, pour se changer les idées, alors amis-auteurs, continuez à faire s’envoler votre plume !

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( 3 janvier, 2021 )

Le temps des mots

Il fut un jour le temps des mots, des mots qui chantent, qui dansent, qui existent. Le temps des mots ne doit jamais cesser. Il est l’essence même de nos vies. Trop de personnes ne les écoutent pas. Préférant ne pas ressentir ce qu’ils disent, ne pas cautionner leur profondeur, simplement parce que le temps des mots, c’est une façon de se sentir libre. Il est temps pourtant de laisser crier le temps des mots, de laisser s’enflammer les âmes, de vivre tout simplement.

Ne perdez pas de temps à trop réfléchir, écrivez avec vos stylos, avec votre pinceau, votre appareil photo, ou votre piano. Laissez sortir ces mots qui ne veulent pas être prisonniers. Laissez-les vivre ! Laissez-vous vivre tout simplement !

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( 2 janvier, 2021 )

Les âmes-soeurs «  nos guides »

Ah ces âmes-soeurs, ces guides que nous croisons tels des papillons sur notre route tout au long de notre vie. Ils vont, ils viennent, ils se posent sur notre épaule, puis s’envolent et ne reviennent pas, mais ont laissé une trace indélébile, invisible.

Parfois cela fait mal, au début, car l’absence doit toujours s’apprivoiser, mais l’important est de ne conserver que les bons souvenirs. Parfois la vie ternit ces souvenirs, nous amène à penser que rien n’a existé, et puis au loin, un joli papillon bleu nous rappelle. Oui, ces âmes-soeurs, ces mentors, ces amis, ces mains qui nous ont poussés, qui nous ont plutôt propulsés, ont existé. Trop de personnes assimilent ces âmes-soeurs  à des rencontres amoureuses. Ce n’en sont pas, mais elles s’inscrivent identiquement dans notre chemin de vie.

Alors, ne soyons pas ingrats, remercions la vie de nous avoir mis sur notre route toutes ces fleurs qui ont embaumé notre vie, pour un jour, une semaine, un an, voire une vie.

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( 1 janvier, 2021 )

Bonne année 2021

Depuis que je suis gamine, j’ai toujours détesté souhaiter une bonne année, simplement parce que pour moi le temps n’est pas figé à un jour en particulier, et puis, j’ai tellement entendu de « bonne année » dites sans véritable sincérité que j’ai choisi depuis longtemps de souhaiter aux uns et aux autres d’être heureux, rien de plus … À chacun d’y ajouter ce qu’il désire que ce soit la santé, l’argent, l’amour, ou un désir personnalisé.

Si l’heure du bilan a sonné, je dirais que 2020 fut tout de même une année bien sombre, entre l’agressivité et la violence qui ne cessent de monter, la connerie humaine même chez « les pros » qui s’affiche, l’imbécilité qui s’agrippe, le besoin de détruire qui persiste. Faut-il trouver l’excuse du Covid ? Pour moi, c’est trop facile. L’homme a choisi simplement la facilité, déblatérer, critiquer, juger, plutôt que de faire fonctionner son cerveau.

Heureusement, il y a eu de bons côtés ! Ces mains qui ne nous ont pas lâchés, ces rencontres malgré le virus, ces câlins d’enfants que l’on n’a pas refusé. Et puis, même si cela aurait fait plaisir à certains, 2020 fut une année où je m’en suis bien tirée avec trois livres publiés, dont celui pour ma maman qui a bien marché. Pas que du négatif dans cette balance de l’année ! Et je ne parle pas des dizaines de toiles qui commencent à s’entasser, des propositions de partenariats, des salons et expositions, un avenir possible pour 2021.

Alors pour rester fidèle à ce que je suis, je vous souhaite pour cette nouvelle année 2021 simplement d’être HEUREUX, à vous d’y mettre les ingrédients et les couleurs pour réussir VOTRE potion magique ! Et surtout, je vous renouvelle toute mon amitié et mon soutien pour l’éternité …

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