( 31 juillet, 2022 )

Plaisir de bien manger

Comme je plains ceux qui n’aiment pas « bien manger ».  C’était le cas de ma petite maman qui détestait en dehors des desserts les repas et bien manger. Moi, j’adore cela. Vous allez me dire que cela se voit, car ma silhouette n’est pas filiforme. Mais ce plaisir de la table, je n’ai aucune envie de le laisser. Curieusement, je n’ai pas toujours aimé manger, ayant découvert ce plaisir avec mon Chéri qui lui aussi aime « la bonne bouffe ».  (. Son tour de taille en est également la preuve). J’ai appris à savourer chaque repas comme si c’était une fête. Bien manger me réconforte, me fait du bien. Bien manger ne veut pas dire se goinfrer. Je me contente d’un plat et d’un dessert, mais je choisis ce que j’aime, ce qui me plaît. J’adore aller au resto, mais comme tout un chacun, je suis limitée par mes finances, mais cela reste un vrai plaisir que je partage souvent avec mon homme ou des amies. Y’a pas à dire ! Qu’est-ce que c’est bon de bien manger !

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( 29 juillet, 2022 )

Mon investissement face à la MCL

Pas si facile d’être passeur de vérité, de vouloir dire ce qui est, de faire connaître ce que fut « sa » souffrance. Lorsque j’ai écrit le livre « Elle s’appelait Simonne », j’avais fait cette promesse à ma petite maman. J’espèrerais vraiment que son chemin dans cette maladie bien pourrie ait un sens, parce que pour moi, il n’y en avait pas ! Rien n’en a eu tout au long de cette maladie. Je voulais, elle voulait qu’il en existe un. Les mots furent difficiles à sortir, mais ils ont jailli, comme si la douleur pouvait éclabousser le monde afin d’éveiller les consciences. Durant ces trois ans, j’ai reçu des dizaines de messages de lecteurs me remerciant d’avoir posé les mots sur une souffrance qui était la même pour eux ou leurs malades.

Je me suis par ailleurs heurtée à l’inertie des associations qui n’ont pas joué le jeu. Un peu de communication n’aurait pas fait de mal à ce recueil, mais bon, les gens sont ainsi. Je me suis beaucoup investie « dans l’ombre » laissant la lumière à ceux qui en ont besoin.  L’important n’est-il pas au final que cette aide, si modeste soit-elle ait pu en soulager certains ?

Tristement, je dois bien le dire, je continue à naviguer sur les groupes et témoignages sur les réseaux sociaux dans l’espoir secret un jour de voir une lumière d’espoir, d‘apprendre que cette maladie ne serait plus incurable, qu’une porte existe et que ce n’est pas celle de la fin.

Alors je reste, dans l’ombre. Je réponds à ceux qui m’écrivent, je pense à ceux qui ont participé au recueil dont le conjoint ou la compagne sont maintenant partis. Je pense à ma maman qui n’est plus et même si parfois c’est pesant, car la maladie reste un fardeau, j’espère que du haut du firmament, elle se réjouit. J’ai écrit pour elle, sa maladie, pour vous, ceux qui avaient besoin d’entendre, alors continuez à écouter ce qu’elle avait à vous dire …

Merci à tous !

 

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( 31 janvier, 2022 )

Moral en berne et thyroïde

Le moral en berne est le mal du siècle, mais il peut également être simplement le fait d’un dérèglement thyroïdien. Alors plutôt que de systématiquement sortir une ordonnance, la remplir de pilules qui sont ensuite bien difficiles à sevrer, pourquoi ne pas s’intéresser de plus près à la thyroïde !

Pourquoi la thyroïde influe-t-elle sur le moral ? Trop de médecins ne prennent pas au sérieux les soucis de thyroïde, les mettant dans la case « psy », simplement parce qu’un dysfonctionnement thyroïdien a une influence sur les émotions. Ainsi, on passe souvent à côté d’un dysfonctionnement avancé, d’un problème plus grave en laissant un malade en grande souffrance physique et morale. Vous êtes des dizaines à poster votre désespoir, à tenter de faire comprendre que « non, rien ne va plus comme avant », que vous voulez allez bien, mais que vous n’y arrivez pas. Vos proches vous regardent de travers car un peu, cela passe, mais à la longue, ils en ont assez. Vos médecins ne sont pas plus compatissants, car il y a plus important que vos petits états d’âme. Même en allant voir des spécialistes comme des psychiatres ou psychologues, ces derniers vous jettent la pierre, vous accusant de vous victimiser, appuyant sur le fait que ce n’est vraiment pas grave, que vous en faites une montagne pour un rien.

Seulement c’est faux, vous êtes en souffrance, vous voulez être entendus et vous avez raison, car ce n’est pas juste dans votre tête ! Votre prise de sang montrera ce dysfonctionnement, seulement voilà, il faut que le médecin fasse le rapprochement, et souvent cela n’arrive qu’après des semaines de errances.

Un dysfonctionnement thyroïdien que ce soit lorsque la thyroïde s’active ou se ralentit, que ce soit avec Hashimoto ou Basedow, après une ablation de la thyroïde, tout va jouer au niveau du moral et du comportement. Personne ne devrait juger une autre personne que ce soit un médecin, un collègue, un patron, un ami ou un conjoint. Une personne en souffrance psychologique a besoin d’aide et non de jugement. Lorsque vous voyez une personne que vous connaissez devenir agressive sans raison, pleurer pour un rien, s’énerver pour une broutille, devenir insomniaque ou à l’inverse dormir trop, il faut l’entourer, l’inciter à rechercher un problème de dysfonctionnement thyroïdien, mais surtout ne pas l’enfoncer.

Encore une fois, ne pas avoir le moral un jour, être en forme le lendemain est chose courante. Cela ne veut pas dire que la personne est bipolaire, juste que la thyroïde débloque. Pleurer à la moindre critique ne veut pas dire être faible ou folle, juste que la thyroïde débloque. S’énerver pour un oui ou un non n’est pas pathologique simplement que la thyroïde débloque.

Soyons plus attentifs à notre thyroïde qui est un vrai baromètre, presque le gouvernail de notre corps.

Et évitons de bourrer les malades d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques, qui ne seront qu’un simple pansement.

Courage les papillons

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( 31 janvier, 2022 )

Mes lectures de janvier 2022

L’année a bien débuté par des lectures au top ! Que de bonnes lectures ! Huit livres, c’est correct surtout que certains sont de gros pavés.

La prophétie des abeilles de Bernard Weber

Albin Michel

Genre : thriller    Note : 4/5

Je ne suis pas une inconditionnelle de Weber, certains de ces livres m’ont déplu comme la trilogie des chats, d’autres que j’ai mieux aimés, comme la boite de Pandore. Celui-ci fait partie de la seconde catégorie, ceux que j’ai lu avec plaisir, où j’ai retrouvé des personnages de la boite de Pandore, et surtout parce que le thème celui des «  vies multiples », ce que l’on pourrait nommer les réincarnations au fil des siècles, est traité avec intérêt, ponctué de faits réels . Historiquement, c’est extrêmement bien documenté. L’histoire nous promène au travers de l’époque des Templiers où une prophétie aurait vu le jour, en passant par notre époque, fort bien décrite, et allant jusqu’à un avenir pas si lointain. Une troisième guerre mondiale menacerait de toit détruire, et tout pourrait être éviter si …

Même si le concept de régression hypnotique me fait sourire, et que j’ai un peu de mal à adhérer à cette pratique, prendre cet ouvrage comme simplement un livre de science fiction permet de l’apprécier pleinement.

La fin quant à elle reste tout de même très improbable même si Weber a certainement voulu secouer ses lecteurs en pointant du doigt leurs faiblesses face à la nature.

De très jolies citations par contre, un beau style, une belle écriture.

« L’histoire est un compromis entre les versions officielles des experts et les théories du complot relayées par Internet.  Ce compromis étant arbitré par le nombre de like sur les réseaux sociaux. »

« La peur du futur est notre pire ennemie. »

https://www.amazon.fr/Prophétie-abeilles-Bernard-Werber/dp/2226464778/ref=sr_1_1?crid=2177RRMCQ3S83&keywords=la+prophétie+des+abeilles+bernard+werber&qid=1641564677&sprefix=La+prophétie+des+abeilles+%2Caps%2C154&sr=8-1

 

*****

Rien ne t’appartient de Natacha Appanah

Gallimard

genre : roman.   Note : 4/5

Voilà un joli livre, pas un coup de coeur pour moi, contrairement à beaucoup, peut-être parce que je deviens difficile, que j’ai lu trop de livres, et cela sonne le déjà lu. Cela reste un excellent cru.

L’histoire est poétique, un peu comme un chant, sur un thème le tsunami. J’ai beaucoup aimé le côté court de cette histoire, qui n’aurait certainement pas eu le même poids si le livre avait été plus long. Tara est une vieille femme, mais son histoire pourrait fort bien être celle d’une plus jeune. Après, je n’ai pas vibré pour Tara ni pour Vijaya. Peut-être parce que je connais que trop la douleur du deuil, le personnage m’a semblé trop confus dans ses émotions, pas assez crédible. Quand on voit ce qu’a vécu Vijaya et Tara qui baisse les bras …. Trop lourd, pas assez «  vrai ». Rien ne nous appartient, tel est le titre et peut-être l’héroïne aurait-elle pu faire un effort pour se relever.

Quand je lis que de nombreux lecteurs ont trouvé la sérénité en lisant ce livre, j’ai dû passer à côté de l’essentiel, car autant j’ai vraiment aimé « les mots », la vibration, autant l’histoire ne m’a pas touchée.

Ce n’était peut-être pas le bon moment tout simplement.

Le thème est simple :  Depuis la mort de son mari Emmanuel, Tara ne va pas bien. Elle déprime, preuve en est son appartement pire qu’une poubelle, son paraître bien ébréché avec une hygiène de vie délabrée, et surtout elle est hantée par des visions, qui inquiètent son entourage en particulier son beau-fils. Elle voit avec une réalité déconcertante un jeune qui la fixe sans dire un mot. Puis nous assistons à son passé, celui où elle était Vijaya.

 

*****

 

BURDING DAY de Pascal Bezard

Genre : poésie lyrique.   note : 5/5

n voilà un tout petit livre, peu de pages, complètement percutant. J’avais déjà lu des ouvrages de cet auteur, et celui-là est à la hauteur des précédents. Ce roman n’est pas ordinaire, à tel point que je serai bien incapable de raconter l’histoire. Je dirais juste que c’est joliment dit, poétique à souhait, une vraie pépite.

Le personnage principal, le faiseur de livres qui emprunte le chemin des étoiles, a des résonances proches du conte fantastique. On verrait tout à fait une sorte de bandes dessinées sur ce livre surtout par l’originalité du texte qui passe du conte au genre théâtral. Et si nous étions nous aussi des « artistactuels » ?

Un livre à découvrir à lire et à relire ( ce que je viens de faire deux fois de suite) pour en saisir son essence.

En tous les cas, jouissif rien que pour les phrases philosophiques qui nous poussent à réfléchir.

« Quand les étoiles meurent, elles tombent derrière l’horizon en se fracassant. »

« Les histoires ne prennent vie que lorsqu’on les raconte. »

« Ce qui compte, c’est de trouver sa voie et de réaliser quelque chose dans sa vie. Personne ne fera la même expérience qu’un autre. On a tous le droit de se tromper, de persévérer ou de changer. »

 

*****

Respire de Nicko Takian

Calmann-Levy

Genre : polar        4/5

Un livre que je n’ai pas lâché, dont l’intrigue m’a saisie, même si la fin est un peu tirée par les cheveux.

L’histoire est bien menée surtout le début, mais je ne me suis pas attachée aux personnages, c’est dommage. L’idée reste bonne et ferait un très bon téléfilm.

******

N’avoue jamais de Lisa Gardner

Albin Michel

Genre : thriller               5/5
En voilà un très bon livre que j’ai avalé d’une traite. Un excellent cru de Lisa Gardner qui a frôlé mon coup de coeur. J’ai adoré retrouver les personnages de l’auteure DD, son indic, en clair un bon moment de lecture.

L’histoire

« Un homme est abattu de trois coups de feu à son domicile. Lorsque la police arrive sur place, elle trouve sa femme, Evie, enceinte de cinq mois, l’arme à la main.

Celle-ci n’est pas une inconnue pour l’enquêtrice D.D. Warren. Accusée d’avoir tué son propre père d’un coup de fusil alors qu’elle était âgée de seize ans, elle a finalement été innocentée, la justice ayant conclu à un accident.
Simple coïncidence ? Evie est-elle coupable ou victime de son passé. »

*****

30 secondes

Taurnada édition

genre : thriller        5/5

Un nouveau service presse. Une belle découverte ! Je remercie Joël de Taurnada édition pour cet envoi.

J’ai dévoré ce livre.

Difficile de résumer une histoire tellement hors norme, celle d’un homme, Billy, joueur de foot déchu dont la vie va soudainement basculer suite à un accident de voiture. Il va se réveiller dans un hôpital où ses rêves se mêlent à la réalité avec toujours la même question : où est passée Tina la femme qu’il aime ? Un neurologue va tenter une approche hypnotique pour aider Billy à recoller les morceaux de sa vie.

L’histoire nous entraîne dans un monde bien particulier celui des mafieux, des paris. Le suspense est intense et jusqu’au bout on ne lâche pas tellement on a envie de savoir si … Je n’en dis pas plus par crainte de spolier, mais je peux vous assurer que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Et puis, une fin … je n’en dirais pas plus !

Un roman extrêmement addictif ! À lire absolument !

*****
Otage de Clare Macintosh

genre : thriller.          5/5

L’histoire :

À bord du premier vol direct entre Londres et Sydney, l’atmosphère est électrique. La rumeur évoque la présence de célébrités en classe affaires, le monde entier a les yeux fixés sur cet incroyable voyage sans escale qui doit durer une vingtaine d’heures.

Mina, une des hôtesses en cabine, se concentre tant bien que mal sur les passagers, pour échapper à ses angoisses à propos de sa petite fille de cinq ans et de son mariage qui bat de l’aile.

Mais une succession d’événements inquiétants culmine en un effrayant message anonyme : quelqu’un est décidé à empêcher ce vol d’arriver à destination, et il a pour cela un terrible moyen de pression sur Mina. Quel sera le choix de celle-ci face à une impossible décision ?

Encore un excellent livre même si la fin me laisse perplexe, mais le reste m’a captivée.

Et quelques livres autoédités plutôt sympa comme « L’enfer est au paradis de Catherine J.Mottier » ( même si le livre traîne un peu en longueur)

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( 30 janvier, 2022 )

Les herboristes

Les herboristes existent depuis la nuit des temps et furent reconnus en France en 1312. Il existe un diplôme d’herboriste délivré par la faculté de médecine. Et pourtant, on voit de plus en plus de critiques vis à vis de la naturopathie et des herboristes, considérés comme des charlatans. Ce diplôme fut supprimé en 1941, date à laquelle la médecine reprend le pouvoir.

Pourtant de plus en plus de personnes se tournent vers les médecines douces, et l’usage de plantes médicinales en fait partie. Les plantes peuvent soulager certains troubles de santé qui n’imposent pas de

traitements allopathiques ou simplement pour aider à se sentir mieux. Alors pourquoi ne pas planter des herbes qui font du bien plutôt que de se gaver de médicaments ? De la lavande ou des fleurs de passiflore pour dormir. Dans tous les cas, préférez les plantes naturelles aux gélules de phytothérapie, sauf celles très contrôlées.

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( 29 janvier, 2022 )

Ces livres que l’on n’a jamais lus

Chaque personne a dans sa vie un livre qu’elle n’a jamais lu, par manque de temps ou simplement par oubli, celui dont tout le monde parle, celui qui fait le buzz. Parfois, simplement, à force d’être tellement plébiscité, l’envie ne suit pas. Je l’ai déjà expliqué, mais un livre trop encensé, me rebute, car tout est dans le « trop » cassant le désir de la découverte. C’est le cas également avec les prix littéraires que je déserte ou que je ne lis que des mois plus tard. Le monde littéraire publie tellement de romans chaque année que nous aurons toujours des livres que nous ne pourrons jamais lire, notre vie étant trop courte. Quel est le vôtre ?

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( 28 janvier, 2022 )

Le droit de ne pas être parfait

La perfection est un besoin véhiculé par notre société en particulier par les réseaux sociaux où la Béatrice, l’intelligence sont rois. On comprendra aisément comme il sera difficile pour le commun des mortels de trouver sa place s’il n’est pas certain d’être parfait. Ce désir de perfection peut être pathologique. Il est important d’enseigner dès le plus jeune âge à des enfants que l’on a le droit de ne pas être parfaits, que l’on peut se tromper, et que personne, même l’homme le plus puissant du monde, est capable d’erreurs. Après il est vrai que nombreux sont ceux qui ne diront jamais qu’ils se sont trompés, mais ça, c’est une autre histoire. Être parfait, cela n’existe pas. C’est même carrément bizarre des personnes souvent suffisantes qui se disent parfaits, ces couples bien huilés qui se disent parfaits.

Avoir le droit de ne pas être parfait, c’est s’autoriser à se tromper et savoir rire de ses erreurs, c’est cesser de se comparer avec les autres. Au final, c’est simplement s’accepter. Être ce que l’on est vraiment !

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( 27 janvier, 2022 )

Le meilleur ami de l’homme

Le cheval, le chien, le chat, sont dits les meilleurs amis de l’homme, n’en déplaise aux amoureux des poissons. Une étude a démontré qu’un lien invisible se créait entre l’homme et le chien ou le chat, un regard, une vraie sociabilité. Seulement, trop de personnes prennent ces animaux comme on achète un jouet, pour faire plaisir au gamin qui trépigne de rage à Noël. Quelques mois après, le chien n’est pas heureux, le gosse ne s’en occupant pas. Un chien ou un chat n’est pas un jouet que l’on peut jeter, adopter c’est un engagement à vie. Cela fait longtemps que je rêve d’un petit chien ou d’un bébé chat, et j’espère pouvoir un jour en adopter un pour mes vieux jours.

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( 26 janvier, 2022 )

30 secondes

30 secondes de Xavier Massé

Taurnada édition

5 étoiles

Un nouveau service presse. Une belle découverte ! Je remercie Joël de Taurnada édition pour cet envoi.

J’ai dévoré ce livre.

Difficile de résumer une histoire tellement hors norme, celle d’un homme, Billy, joueur de foot déchu dont la vie va soudainement basculer suite à un accident de voiture. Il va se réveiller dans un hôpital où ses rêves se mêlent à la réalité avec toujours la même question : où est passée Tina la femme qu’il aime ? Un neurologue va tenter une approche hypnotique pour aider Billy à recoller les morceaux de sa vie.

L’histoire nous entraîne dans un monde bien particulier celui des mafieux, des paris. Le suspense est intense et jusqu’au bout on ne lâche pas tellement on a envie de savoir si … Je ne m’étends pas plus par crainte de spolier, mais je peux vous assurer que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Et puis, une fin … à vous couper le souffle,  je n’en dirais pas plus !

Un roman extrêmement addictif ! À lire absolument !

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( 26 janvier, 2022 )

Pardonner est difficile

Pardonner, on entend toujours les mêmes mots : « pardonner fait du bien » Longtemps, j’ai été une utopiste, convaincue que toute personne méritait le pardon, certainement des restes de mon éducation ! Seulement, le temps apporte parfois un nouveau regard, et on ouvre les yeux, peut-on pardonner l’impardonnable ? Peut-on tout pardonner ? Pardonner, c’est inconsciemment « remettre » une personne dans sa vie, quelqu’un que par exemple, on a rayé définitivement de son présent. Pardonner, c’est offrir à l’autre un apaisement, mais est-ce pour autant que cela fait du bien à la personne qui pardonne ? Pardonner, c’est effacer une mésentente, mais a-t-elle vraiment besoin d’être effacée ?

Pardonner n’est jamais facile surtout lorsque cela a laissé des traces. Le pardon sera alors chargé de rancune. Pardonner ne veut pas dire oublier, car rien ne s’oublie jamais. Pardonner ne veut pas dire non plus recommencer ou reprendre contact. Pardonner ne doit pas non plus être une obligation imposée par des tiers. Le vrai pardon est rare. Que l’on ait pardonné ou non à une personne, l’important est surtout de ne jamais se retourner et de vivre en paix.

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