( 21 juillet, 2015 )
Quand on a quatre ans, on se regarde dans le miroir afin de voir le changement qui a bien pu s’opérer sur notre visage le jour de notre anniversaire. À vingt ans, on est fière de notre âge, le bel âge, comme disent nos parents même si on ne le trouve pas si beau que cela. Puis, les années passent. Chaque année nous marque d’une ride de plus, d’une cicatrice en plus et d’un magnifique souvenir en plus. Lorsque l’on atteint l’âge dit mûr comme ce fut mon cas hier, on applaudit la vie ! Elle est si belle. Par la magie des réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont pensé à moi. Par la magie de l’amour et de l’amitié, ceux de toujours furent présents là ce jour-là. C’est un peu comme cela que l’on reconnaît les fidèles, les vrais. Alors un an de plus est loin d’être un drame. C’est un souffle de vie qui nous faire dire : « Tu as fait du chemin, Sylvie, depuis ton premier cri mais il te reste encore un peu de temps, alors bouge-toi, ne lézarde pas trop et écris ! »
Merci à Marie Texier pour son dessin que j’adore ! Vous pouvez voir ses créations sur son blog :
( 20 juillet, 2015 )
Toutes les histoires commencent par la rencontre, celle que l’on attendait ou pas, celle conforme à nos rêves ou pas. Peu importante ce que deviendra ensuite l’histoire, elle sera automatiquement déterminée par cet instant T où l’encre a coulé. Pourtant curieusement, dans les mémoires, ce moment s’estompe pour ne laisser qu’un vague souvenir jusqu’à parfois se demander : l’ai-je aimé au premier regard ou des semaines plus tard ? Est-ce lui qui m’a embarquée dans son navire ou y suis-je montée toute seule ? Mais qui peut dire ce qui fut la vraie réalité ? Est-ce lui qui détient cette vérité ou est-ce mon souvenir à moi qui prime ? Comment le savoir ? Comment faire la différence entre ce qui fut, ce qui est et ce que l’on voudrait qui soit ? Comme me disait récemment une amie : Et si nous pouvions simplement nous rencontrer de nouveau, que se passerait-il ? Aurions-nous quelque chose à nous dire sans ce présent qui nous lie ou serions-nous simplement deux inconnus face à nos souvenirs ? Qui osera parler en premier ? Qui fera le premier pas ? Et si au final, l’envie de cette rencontre n’était qu’un rêve, comment savoir ce qui se passe dans ta tête ? Dans la mienne ? Dans la leurs, ces personnes qui nous regardent ? Comme il serait bon de pouvoir par moment prendre une gomme et effacer nos erreurs afin de pouvoir réécrire l’histoire telle que nous aimerions qu’elle soit aujourd’hui. La rencontre, cette rencontre. Mais au fait, quelle rencontre ?
( 19 juillet, 2015 )
Rares sont les auteurs satisfaits de leur premier jet, même du dernier, il faut bien le dire. Le doute est toujours omniprésent, tel un poison qui se disperse. Une lectrice m’a fait la remarque récemment que j’avais la plume facile. Je ne vais pas nier que les mots coulent sans s’arrêter. Mais de là à en faire un manuscrit, il y a un pas de géant. Je vais prendre l’exemple de mon prochain roman policier que j’ai amorcé durant les vacances de printemps et laissé poser. Je l’ai repris depuis une semaine et j’ai remanié plus de 50% des sept chapitres écrits, changeant totalement l’idée que j’avais au départ pour foncer vers un nouveau mystère possible. Pour moi, c’est cela écrire. Ne pas rester figé. En fait, c’est comme la vie où certaines personnes sont installées dans leurs convictions stupides, refusant de reconnaître qu’elles se sont peut-être trompées, acceptant de pardonner. Je déteste ce type de mentalités qui bride notre société qui a besoin de s’épanouir, d’évoluer. Un pas, juste un pas. C’est rien un petit pas. Une main tendue. Un mot, juste un mot , quoique au final comme le dit Ionesco : » Le mot tue la pensée. » Mais il y a tant de façons de parler …
( 18 juillet, 2015 )
Il fait chaud, c’est l’été. Qui ne pense pas à l’amour ? Sentiment si beau, noble et parfois si douloureux qui fait rimer les mots les plus doux, qui fait couler l’encre des poètes . Qui n’a pas rêvé au seuil de l’automne de sa vie de vivre une dernière fois une véritable passion amoureuse, de faire renaître des cendres des flammes dévorantes. Vous êtes si nombreux à me glisser ce souhait. Sentir son coeur battre plus vite, ressentir l’insatiable désir de l’autre se caractérisant par le besoin de voir l’être aimé, de le toucher, d’entendre sa voix. L’été est là. L’envie de sortir de votre carapace vous démange. Seulement oser est difficile lorsque l’on a passé tout l’hiver à juste rêver. Envie des premières douceurs qui envahissent nos corps, du premier baiser échangé qui trouble notre âme. Revivre intensément ce désir profond que nous avons tous déjà rencontré au cours de notre vie et qui s’étiole en moins de deux ans. L’amour passionnel renvoie chaque individu à son propre moi, à sa relation avec lui. S’aimer c’est pouvoir aimer l’autre bien au-delà de ce que l’on peut imaginer, c’est être encore capable de sentir un frisson en croisant un regard, en pensant reconnaître un visage, sorti de nul part, juste lié à nos propres rêves et fantasmes. L’été est là pour alimenter nos rêves. Laissons-nous bercer par une musique, une odeur, un simple mot et tels les artistes que nous sommes, écrivons sur des pages vierges les mots que nous avons toujours voulu crier, les mots faits pour exister, les mots simplement là pour dire : l’été est arrivé ! Cette année, ne le laissons pas passer.
Bonnes vacances à tous
( 17 juillet, 2015 )
Si je pouvais par mes mots vous parler sans peur, si je pouvais grâce à mes crayons de couleur dessiner un monde merveilleux, alors j’oserai vous parler. Si le monde était sans haine, sans corruption, si la main que vous gardez fermée s’ouvrait vers moi, alors j’oserai vous parler sans peur. Si la toile noire de la nuit parsemée de milliers d’étoiles abritait nos rêves communs, alors je viendrai vers vous sans peur. Si tout simplement j’étais plus courageuse, faisant fie des marées claquant sur les rochers, je ferai bien mieux encore, je traverserai les déserts pour vous, je franchirai les montagnes pour juste croiser votre regard, je soufflerai sur les larmes que vous gardez bien cachées. Si je pouvais grâce à une formule magique vous offrir les instants de bonheur dont vous avez toujours rêvés en secret alors je n’hésiterai pas et juste par le pouvoir de ma pensée, je vous murmurerai juste : venez, on n’a pas terminé …
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( 15 juillet, 2015 )
Qui n’a pas entendu ces mots ? Combien se sont réalisés ? Pourquoi les hommes parlent-ils trop ? Pourquoi font-ils tant de promesses pour se protéger, pour se sécuriser ? Un jour, si tu le veux, je prendrais ta main et nous franchirons ces murs parce qu’en théorie c’est possible, parce qu’en théorie tout se passe bien. Un jour, si tu le veux, je façonnerai de mes mains un monde plein de couleurs rien que pour nous, parce que tu le mérites, parce qu’il faut cesser de croire que tu n’as pas de chance, que tu es né sous la mauvaise étoile. Tu as juste oublié d’apprendre à décrypter les cartes du ciel et moi, je sais le faire alors ne t’inquiète pas.
Un jour, si tu le veux, nous changerons ce monde qui se noie, avec nos mots, notre plus belle arme, nous traverserons des déserts, rencontrerons des solitudes qui se joindront à nous. Un jour, si tu ne veux, nous ferons tout cela. Quand tu seras prêt, est-ce que tu me le diras ?
( 14 juillet, 2015 )
Hormis des actes liés à des maladies psychiatriques comme la schizophrénie, qui peut vraiment juger de la folie des autres ? Honte à ceux qui se permettent un jugement tranchant sans comprendre, sans certitude. On a tous un jour croisé dans nos vies ces individus, tellement suffisants qu’ils vont jusqu’à oser porter une certitude sur des éléments qui les dérangent, eux, dans leur petite vie. Ce sera celui dénigrant son collègue homosexuel simplement parce que lui-même n’est pas à l’aise avec sa propre sexualité, ce sera celui prêt à détruire la vie d’une autre personne pour sauver sa propre peau ou son petit couple parfait, ce sera l’homme qui vous jugera d’avoir trop ou trop peu aimé, alors que lui en est incapable.
Combien de fois nous entendons des hommes parler de leur ex par des termes peu élogieux : » C’était une vraie folle. » Folle parce qu’elle n’a pas cédé au despotisme de ces messieurs, folle parce qu’elle a choisi la vie et non la mort, folle parce qu’elle a décidé, un jour, d’être elle-même sans fioritures, juste avec ses convictions.
J’applaudis toutes celles qui ont le courage d’avoir la folie de vivre, tous ceux qui iront jusqu’au bout de leurs rêves. Celui qui escaladera l’Himalaya pour toucher les nuages, celle qui bravera les interdits pour ouvrir son coeur. Notre monde est sclérosé de personnes n’osant plus vivre. Qui peut dire ce que sera demain ? Pourquoi vouloir toujours tout régenter, tout comprendre, tout analyser. Vivons le monde tel qu’il est, comme si chaque instant était le dernier. Soyons fous ! C’est ainsi que le mot vivre prendra tout son sens. Ne renoncer jamais à vos rêves même s’ils vous semblent insignifiant’ sans importance. Soyez des Révolutionnaires de votre propre destinée.
Bon 14 Juillet à tous !
( 13 juillet, 2015 )
J’ai juste envie de dire : réfléchis avant d’ouvrir car le plus grande peur que puisse avoir un homme est de répéter son passé. Le changer ? Si c’était possible, je commanderai aux étoiles une jolie baguette magique pour effacer mes erreurs et celles des autres. Le mettre de côté ? Nécessaire pire indispensable si on veut aller de l’avant et ne pas stagner. Si je m’étais accrochée à mon passé, je ne serai pas en éternel mouvement, avec mille projets en tête, prête à recommencer autrement.
Je crois vraiment que toutes les épreuves ce que nous rencontrons ne sont pas des hasards, que nous devons nous en servir, même si parfois cela fait mal, et que lorsque nous arrivons au bout d’un chemin, il faut bifurquer vite car il y en a toujours un nouveau à essayer.
Ceux qui nous manquent ? S’ils sont partis vers d’autres mondes, une pensée suffira. Ne jamais s’en rendre triste. S’ils nous ont quittés, leur dire juste que la porte est toujours ouverte s’ils veulent un jour venir boire une bonne tasse de thé.
Nous sommes notre passé mais nous sommes surtout notre présent et si nous évitons de trop penser à notre futur et bien peut-être savourerions-nous pleinement chaque moment que nous vivons, même le plus petit et si le passé cogne trop fort à notre porte nous laissant plein de nostalgie, ne pas hésiter à lui dire : » J’ai essayé, j’ai échoué alors passe ton chemin … «
( 12 juillet, 2015 )
Phrase sur laquelle j’ai décidé de délirer quelques secondes. Vaste sujet philosophique en fait.
Qui dans sa courte vie n’a pas dit une seule fois : j’en souffre, je veux tout stopper mais c’est plus fort que moi. Certaines situations nous enchaînent malgré nous. Trouver la cause profonde et nous serons sauvés mais y-a-t-il vraiment une explication à toute chose ? S’il y a besoin, c’est qu’il y a addiction et s’il y a addiction, il y a perte de notre liberté. Alors que faire ?
On le retrouve bien sûr au travers des addictions courantes : alcool, drogue, sexe mais aussi curieusement de plus en plus souvent avec les addictions amoureuses. Ce sont les personnes qui aiment tellement, si fort, que le besoin de cet amour stimule l’envie de voir l’autre, de le toucher même si cette personne se trouve à l’autre bout de la terre. On assiste à ce phénomène avec les stars , les personnages publiques à qui on va peindre une autre réalité, mais ce peut aussi être votre voisine sur qui vous allez transférer tous vos désirs. Le besoin d’amour, de reconnaissance ou d’être aimé va stimuler l’envie. L’accès au bonheur est dans la simplicité et pour cela il faut être capable de rejeter ses addictions, de se libérer de ses illusions afin de ne pas sombrer dans une souffrance qui pourrait être évitée. Le besoin de reconnaissance, d’être aimé passe avant tout par l’image que l’on a de nous. Il est temps pour chacun de dire stop aux reçus négatifs qui ont jalonné notre vie. Nous sommes tous uniques et à ce titre nous devons nous aimer. Nous n’aurons plus alors ce besoin crucial d’être aimé et resterons loin des relations destructrices.
je rajoute juste que dans une relation normale partagée l’addiction au plaisir est merveilleuse …
Pas simple mais pourquoi pas le tenter ?