( 11 juillet, 2016 )

La frustration

Sujet tabou diront certains. Une lectrice me demandait pourquoi je n’ai jamais traité ce thème dans mes Carla. Bonne question. Il y a tant de sujets à écrire que je n’ai simplement pas pensé à celui-là, pourtant la frustration, c’est vrai, il y aurait à en dire.
La frustration, c’est … le morceau de gâteau au chocolat qui nous fait de l’œil, ou la tarte au citron meringuée ( que j’adore), mets savoureux bien caloriques, pleins de sucre, tout ce qu’il ne faut pas et pourtant devant ce dessert, le désir tord les boyaux, se répand dans nos veines jusqu’à ce que la salive envahisse notre bouche. Nous serions prêt à tout pour assouvir ce plaisir. Facile, il faut avancer la main, attraper le gâteau et croquer dedans à pleines dents. Mais voilà, il est derrière la vitrine de la boulangerie et nous avons oublié notre argent. C’est bête !

Toutes les frustrations agissent sur un schéma quasi identique. Ce sera l’attente du message qui ne n’arrivera pas nous plongeant selon notre personnalité dans un état de rage ou d’abattement, l’objet high-tech que nous ne pourrons nous offrir nous invitant à calculer inlassablement mille et une façons afin de nous le procurer, toutes vouées à l’échec, l’homme ou la femme que nous désirons, l’inaccessible, l’intouchable. La pire des frustrations reste ce désir sexuel voire amoureux non assouvi. Cette frustration est perverse car son intensité peut faire perdre la raison même à la personne la plus rationnelle. Par définition, la notion de pur désir ne s’explique pas.
Pourquoi à un moment de votre vie fantasmez-vous sur les grands blonds puis quelques années plus tard si sur les petits maigres ou les rondouillards ? Le désir n’est pas constant, il change avec les évènements de la vie poussant chacun à subitement tomber en désir. J’ai toujours pensé que l’on tombait d’abord en désir puis en amour. Se dire vite amoureux ressemble plus au sentiment de besoin d’amour, d’être amoureux de l’amour. Le désir, lui, arrive sans prévenir, pour tous.

Un lecteur me disait que seuls les hommes avaient du désir et que les femmes, elles, elles étaient amoureuses. C’est une ineptie masculine. Il est de mauvais goût encore à notre époque qu’une femme ose avouer son désir à un homme et je me demande bien pourquoi ! Seule la gente masculine parce qu’elle porte un pénis aurait ce privilège ? N’avez-vous pas remarqué que les romans érotiques sont autant écrits par des femmes que par des hommes, n’oublions pas le très célèbre Histoire d’Ô de Pauline Réage, publié en 1954 et dont le film continue à être un des films érotiques les plus téléchargés, battant même « Cinquante nuances de Grey ».
Preuve que chacun possède des envies, des désirs illimités, et que le choix ( ou pas) de cette frustration provoque souvent des désastres bien pires que le désir lui-même.
Conclusion : Qu’avez-vous à perdre à croquer la pomme ?
Tombons en désir, aimons, vivons … Existons !

( 10 juillet, 2016 )

Je t’aimeras même …

Sur ma terrasse, mes écouteurs sur les oreilles, je fus happée par une chanson de Serge Reggiani « Je t’aimerais même ». Les mots ont résonné en moi tout en glissant sur le tempo de ce chanteur de talent. Parce que la musique adoucit les âmes …

Tout est dit de façon si jolie, si romantique. Qui n’a pas rêvé d’être ainsi aimée ?

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Clin d’œil aussi à une superbe chanson « Le premier amour du monde » découverte un été où j’étais très amoureuse …

D’autres chansons à me proposer ?

( 10 juillet, 2016 )

Les kilos, fléau de notre société …

Stop aux préjugés !
À l’approche de l’été, le monde devient fou sortant régimes, crèmes dites amincissantes, produits miracles. Cela ne peut pas faire de mal allez-vous me dire sauf que … Maigrir n’est pas si facile. Certaines personnes atteintes de différentes maladies ( pour ne citer qu’Hashimoto) auront beau faire, les kilos resteront.
Nous ne sommes pas égaux face au surpoids et une fois encore, je sonne l’alarme concernant le pouvoir terrible des mots. Vous qui avez l’immense chance de manger de tout sans vous priver, vous qui êtes plutôt du genre maigrichon, vous qui jugez l’autre juste sur sa plastique, projetez-vous dans une autre époque où seules les personnes bien enrobées activaient désir et envie. Tout est une affaire de mode.

Quant à vous mesdames, si vous êtes justes en surpoids, moquez-vous de vos kilos en trop, ils ont le mérite de vous tenir chaud l’hiver. Ne laissez personne démolir votre moral avec des remarques méchantes porteuses inconsciemment de jalousie. Un spécialiste me disait dernièrement : » Vous êtes une bien jolie dodue. » Existe-t-il un plus beau compliment ?
Il fut une époque révolue, heureusement, où je l’aurais mal pris, un passé où une telle flèche m’avait transpercée, porteuse du mot « grassouillette ». Avec le recul, j’ai apprivoisé ce mot, compris que ce n’était pas lui qui m’avait fait souffrir mais le fait que cette remarque soit dite par une personne refusant ensuite de garder contact, comme si ne pas rentrer dans les normes de beauté standard empêchait toute relation. Lâche, je fus comme tous les natifs Cancer car une franche explication aurait été plus salutaire que le cauchemar que j’ai ensuite vécu. Aujourd’hui, le passé est enterré et j’assume pleinement mon embonpoint qui n’a pas bougé malgré les années.
Il s’avère au final que ces kilos sont tout sauf un repoussoir.
Petites sont ces personnes qui jugent sur le simple « paraître ». Il faut être fière d’être dodue.
Mesdames qui pleurez à l’approche de la plage, portez un joli décolleté l’été, apprivoisez vos kilos en les acceptant avec le sourire. N’avez-vous pas remarqué que souvent les enrobées sont moins dépressives que les maigrichonnes, plus épanouies, plus ouvertes aux coquineries ? Le corps est fait de formes, de courbes, laissez l’érotisme vous envahir.
Stop au fléau négatif de notre société. Acceptons-nous comme nous sommes, prenons juste soin de ne pas dépasser une limite qui mettrait notre santé en danger. Et à tous, montrez vos formes sur la plage. Nul ne doit avoir honte de ce qu’il est, de ce qu’il vaut. Aimez-vous et on vous aimera tout simplement.

( 9 juillet, 2016 )

Les Secrets de Carla : qui est Lui ?

De nombreux retours ces jours-ci de ce roman.
Delphine  » Je suis tombée dans les secrets de Carla et je ne m’en suis relevée qu’à la dernière page. J’ai adoré cette femme si forte et si fragile à la fois. À quand la suite ? Et juste une question : Qui est lui ? »

Lui, nombreuses lectrices posent la même question. Lui, seule Carla en donne la définition donc lisez le livre ! Je dirai juste qu’il représente l’amour unique, celui que l’on n’a pas choisi, que l’on n’attendait pas, que l’on ne voulait pas et qui pourtant va se répandre tel un virus dans notre sang, jusqu’à nous empoisonner la vie mais aussi nous donner une force unique, le désir de voir cet amour fleurir un jour même au milieu de cendres, même en plein désert ou même comme pour Carla à quatre-vingt-dix ans.
Lui, je suis certaine que vous êtes nombreuses à avoir croisé sa route, à avoir prié pour qu’il comprenne à quel point vous l’avez aimé. Mais peut-être avez-vous aussi croisé Carla ? :)

« Lui, les pages de ce journal ne parlent que de Lui. Je surfe sur son rire, sur sa voix lorsqu’il m’appelle, sur ses silences. Il n’est pourtant qu’un homme ordinaire avec ses faiblesses, ses défauts, ses lubies. (…) » Les Confidences de Carla. Sortie début Septembre 2016.

( 8 juillet, 2016 )

Les vacances : comment se ressourcer ?

Que l’on parte ou non, n’avez-vous jamais constaté une baisse d’énergie lors des premiers jours de vacances ? Notre société actuelle pousse les hommes à toujours aller plus loin, à toujours grignoter du temps et à par ce fait, aller jusqu’au bout de ses réserves. Le physique se retrouvera donc épuisé mais l’intellect suivra vite.
Nous allons donc devoir apprendre à notre corps à se mettre en repos. Difficile pour près d’un tiers de la population qui n’arrivera à se poser qu’au bout de dix jours. Oser donc perdre du temps, s’allonger sans rien faire, laisser son esprit s’évader, rêver les yeux ouverts. S’autoriser à dormir, à savourer la sacro sainte sieste, à s’entendre respirer autrement.
Nous sommes tous en carence de sommeil, rythmés par le réveil qui va parfois sonner plusieurs fois entre le conjoint, le fils et notre propre réveil. Les vacances, on oublie le réveil, on laisse de côté les téléphones, la corvée des mails, l’addiction aux réseaux sociaux. On s’oblige à n’être tributaire que de notre corps.
J’ai lu un article dernièrement particulièrement intéressant que je vais recopier ( extrait de la vie.fr)  » Migraine du week-end ou encore rhume, otite, sinusite et lumbago du premier jour des vacances sont des grands classiques. Est-ce à dire que le travail, c’est la santé ? Pas vraiment. En fait, cela signifie surtout que toute l’année, on fonctionne sur l’énergie du stress c’est-à-dire dans l’hyper-vigilance et la survie de ­l’instant. Dès que le stress disparaît, le corps baisse la garde et se laisse alors submergé. Tant qu’il s’agit de petits maux comme une rhinite, une rage de dents ou une migraine, tomber malade en vacances n’est pas trop grave mais indique une fragilité du terrain et un signal à écouter. »
Comprendre l’importance des vacances me semble primordiale alors savourez votre temps libre sans complexe.

( 7 juillet, 2016 )

Ah les enseignants ! Oui, mais …

On ne rend pas assez hommage aux enseignants dans notre pays ( contrairement à nos voisins). Beaucoup envient leur statut de fonctionnaire ( sans commentaire) ou leurs vacances ( bien sûr, ils dorment toute la journée et n’en ont pas besoin !) mais peu les remercient ( pourquoi les remercier ? Ils font leur boulot, non ?)
J’ai eu le plaisir cette année de vivre une réelle reconnaissance des parents et des enfants de ma classe de CM2, cela faisait longtemps et c’est malheureusement trop rare ! Nous passons, qu’il pleuve, qu’il vente, six heures par jour en compagnie des bambins alors que leurs parents n’en passent plus, de nos jours, que deux au grand maximum, et encore ! Nous connaissons les larmes qui inondent leurs yeux, leurs rires, leurs colères. Nous ne sommes ni leurs copains ni leurs géniteurs et pourtant aujourd’hui, nous les éduquons bien plus que leurs proches.
Merveilleux métier trop souvent méprisé. Tant de jeunes collègues finissent dépressifs ou changent simplement de profession, à bout de nerf, de fatigue ou simplement découragés de toute la pression de l’institution ou des parents.
Enseigner n’est pas donné à tout le monde. Il faut avoir les épaules larges, accepter l’agressivité de certains adultes souvent liée à leur propre vécu, la malveillance d’autres pour des raisons personnelles.
Heureusement, il reste ces petits mots, ces dessins, ces mercis, ces pleurs qui nous sont offerts en cette fin d’année. Bien plus positifs que des cadeaux, ce sont des baumes qui effacent les moments difficiles que l’on a rencontrés dans une année.
Aucune fin d’année scolaire n’est semblable, c’est ce qui en fait sa magie.

Je me souviens il y a deux ans d’un magnifique bouquet qui me fut apporté de la part d’une ancienne relation s’excusant d’un différent dont j’avais beaucoup souffert. Instant inoubliable même si cette main tendue fut de bien courte durée. Je me rappelle également de cette année 1999, classe difficile où les élèves m’avaient préparé le dernier jour un magnifique goûter d’adieu et d’anniversaire en avance. De ces dizaines de cartes réalisées discrètement envoyées au début de ce XXIe siècle pleines de poésie. Je suis fidèle à ceux que j’aime, adultes ou enfants, à eux dont je prends soin et reçois encore des cartes, souvent d’anniversaire d’anciens élèves aujourd’hui en couple ou de leurs parents qui ont bien vieilli, de parents que ma route a croisés, aujourd’hui faisant partie de mes fidèles lecteurs. J´ai toujours conservé la même ligne de pensées. L’important est le présent et ce qui reste à venir et celui qui veut reprendre contact même après un tsunami me trouvera toujours là pour attraper sa main que ce soit dans le cadre scolaire ou privê.

Une page donc où beaucoup de souvenirs écrits, se tourne. Je ne sais pas si mes élèves garderont mon enseignement en mémoire mais j’ai vraiment fait en sorte de leur apporter une vision positive de la vie, une force pour qu’ils aillent tous au bout de leurs rêves et bien sûr un respect du programme imposé.

Alors à tous ceux qui jugent cette profession sur des non-dits, sur sur une feuille oubliée d’être corrigée ou une punition donnée, sur une phrase mal comprise, prenez du recul. Nous ne sommes que des êtres humains, nous faisons des erreurs, nous pouvons aussi souffrir de votre négativisme. Nous ne sommes pas parfaits mais nous faisons tout pour que vos enfants passent une bonne année et c’est un pari réussi. La perfection n’est pas de ce monde, la preuve, et vous ? Êtes-vous parfaits ?

( 6 juillet, 2016 )

Les chroniques littéraires

Sujet déjà abordé, j’ai juste envie de remercier une fois encore les chroniqueurs ( et queuses) qui prennent du temps bénévolement afin de nous lire, nous, petits auteurs inconnus du grand public ( souvent méconnus car c’est vrai que l’on n’a pas les sponsors qui nous mettent nos livres sur les autobus, on n’a pas non plus envie de faire du lèche bottes aux pros du milieu, de se farcir des soirées bien alcoolisées où ragots et médisances sont en vedette). Alors notre seule manière d’être au moins reconnue ( au final n’est-ce pas mieux que connue ?) reste nos adorables chroniqueurs.
Merci à Anne-Ju, une de mes plus fidèles, pour ses retours pleins de vérité.
N’hésitez pas à suivre son blog avec régularité. C’est une mine d’or !

https://lesmotordusdanneju.com/2016/06/30/les-secrets-de-carla-de-sylvie-grignon/

 

( 5 juillet, 2016 )

Les pièges à éviter lorsque l’on propose un manuscrit.

Faisant partie soit en tant que directrice de collection ou simplement membre de comité de lecture de plusieurs maisons d’édition à droit d’édition ( Nouvelle Plume et d’autres ), j’ai relevé des erreurs qui pourront peut-être aider les auteurs en quête de gloire ( même si je ne suis pas convaincue que la gloire est liée à une édition en particulier, mais reste une affaire de chance)
tout d’abord un fait récurrent, mais décisif, les fautes. Je ne parle pas des coquilles, mais des vraies fautes. Par pitié, lisez, relisez vos manuscrits. Un ouvrage contenant plus de trente fautes dans les dix premières pages sera mis de côté. Bien sûr, un éditeur corrigera les coquilles restantes, mais il s’attaquera surtout aux erreurs de typo. Donc, prenez un correcteur, faites vous aider, chassez les répétitions, les phrases trop lourdes, les « trois petits points » qui saoulent les éditeurs, les dialogues incompréhensibles ou qui inondent un ouvrage. Un livre ne se fait pas en un jour ! Passez-y du temps !
Tout le monde peut écrire et c’est ce qui est formidable, mais tout le monde n’est pas écrivain. Vous n’aurez aucun souci à être publié de nos jours en autoédition ou édition alternative, mais chez un éditeur, c’est une autre paire de manches alors choisissez bien vos textes. Les éditions reçoivent plus de 50% d’autobiographie. À part si vous êtes la maîtresse d’un grand politicien, votre vie n’intéressera pas une édition. Son objectif est vendre et juste vendre. Vous voulez qu’elle marche ? Alors, tournez votre texte en roman moderne ou en thriller. Je pense à un collègue dont je n’ai pas lu le manuscrit, mais que mon édition avait accepté, car il venait en mon nom ( n’essayez plus ! Elle ne tombera pas deux fois dans le panneau !). Le contrat fut mis en sourdine, car pour différentes raisons, non publiables. On ne peut tout écrire surtout en citant des noms, des lieux précis. Éditer un livre coûte très cher et un éditeur ne s’engagera pas sur des braises.
Dernièrement pour la maison d’édition Nouvelle P , j’ai lu une saga excellente, un petit bijou seulement l’auteur l’avait conçu par morceaux, voulant publier des livres de 25 pages maximum. Un éditeur refusera presque systématiquement cette façon de travailler et je reste encore sur cette lecture avec regret ! Certes, cela aurait fait un pavé de 400 pages, mais un excellent livre. Va-t-on savoir pourquoi certains auteurs s’obstinent !
Les genres choisis restent limités donc bien regarder les ouvrages publiés dans le catalogue. Les maisons d’édition publient peu de recueils de poésie ou de nouvelles. Pour les romans philosophiques ou de bien-être, visez les éditions spécialisées. Le fantastique ne sera souvent pris que dans les éditions avec ce thème dominant tout comme la Fantasy, la littérature jeunesse dans les éditions jeunesse, les romans à l’eau de rose plutôt chez Milady ou HQN, l’érotisme dans les éditions spécialisées dans ce genre, etc. Il ne faut pas envoyer n’importe où ! Un envoi papier coûte cher et il faut savoir qu’un seul manuscrit sur mille sera pris dans des éditions comme Albin Michel surtout si c’est votre premier roman et que vous n’avez pas de piston.
Restez modeste ! Je lus des lettres accompagnant des manuscrits à mourir de rire.  » Je suis le meilleur, j’ai écrit un excellent roman, car je suis diplômé de, etc » ou  » Je viens d’écrire un best-seller et vous pouvez miser sur 5000 ventes. » S’il suffisait de, pour être, cela se saurait ! Je grimace en lisant ce type de présentation et c’est déjà un point négatif alors imaginez la réaction des éditeurs ! Soyez juste vous ! Ne croyez pas parce que vous avez cartonné sur Amazone pour votre numérique que le tapis rouge vous sera déroulé. C’est arrivé à moins de dix auteurs sur les milliers qui s’autoéditent. Je ne le redirais jamais assez, un éditeur est pour moi un chef d’entreprise et son but reste de faire du chiffre, de vendre, de vous vendre. Votre travail à vous est de faire un bon produit. Le sien de vous mener au sommet.
Attention aussi au plagiat ! Dernièrement j’ai lu un manuscrit complètement calqué sur un roman de Robin Cook. Excellent c’est certain avec juste la maladie qui changeait, mais même structure littéraire. Pas de bol, je suis une inconditionnelle des thrillers et polars. Un grand éditeur ne prendra jamais un tel risque.
Publier chez des éditeurs à droit d’édition veut dire ne rien payer. Si on vous propose une somme à investir, ce ne sera pas une vraie édition. Bien lire vos contrats. Si vous avez 50 livres à acheter en précommande, ce n’est pas un éditeur de renom, mais un prestataire d’édition au sens du terme.
Détaillez chaque page de vos contrats. Attention à l’exclusivité, ce que l’on peut vous demander, obligation de publication à un rythme précis, obligation de présence. Certains contrats de grandes maisons peuvent imposer des salons obligatoires qui ne correspondront pas nécessairement à votre profession. Tout le monde n’est pas libre le we. Une fois que vous aurez signé, vous serez ennuyé. J’ai rencontré un auteur qui s’est fait renvoyer de son travail pour satisfaire son éditeur, au final, il n’a vendu que 500 livres ( dans une grosse édition) et est en dépression depuis, car il a tout perdu. Attention aussi au droit de préférence. Ne jamais accepter une préférence totale pour tous les genres, vous en perdrez le goût et le plaisir d’écrire.
J’ai certainement oublié des petits points, mais j’espère vous avoir aidés.
Il faut savoir que plus de 50% des éditeurs ne répondront jamais à vos envois par mail ou courrier, car une maison d’édition est inondée de manuscrits. Je le redis, une vraie maison d’édition ne publie que peu de livres par an. Donc la sélection est difficile surtout en papier. Rêvez mais rester les pieds sur terre. Souvent seul le comité de lecture lira votre manuscrit tandis que l’éditeur, lui, ne lira que les romans phares de sa maison et laissera le choix aux membres du comité de lecture qui aura des critères précis ( ceux que j’ai énumérés plus haut) et surtout n’oubliez pas que le monde de l’édition est en crise ! Une publication dans une grande maison ne veut pas dire pour autant la poule aux œufs d’or ou la communication mondiale ! Les gens ne lisent plus, les livres se vendent donc beaucoup moins. Rares sont ceux qui atteignent les 150 000 ventes papier.
Écrivez, proposez, mais restez dans la réalité et vous serez heureux ! Bonne plume à tous.

( 4 juillet, 2016 )

La découverte des petits auteurs.

Le temps me manque dans l’année pour découvrir de nouveaux auteurs, en particulier ceux d’Edilivre, édition alternative très critiquée et où pourtant j’ai découvert de véritables perles. Le monde de l’édition est ainsi, avec une guerre des noms ( ou ceux qui se pensent des noms) qui me désole. C’est pour cette raison que fidèle à ce que je suis, je continue à publier mes polars chez Edilivre, tout en publiant également mes romans aux éditions FFD, édition à droit d’éditeur. Stupéfaite de recevoir des propositions de contrats de « grosses éditions » avec même des suggestions d’idées de romans. Ah, si j’étais riche, je ne me poserais aucune question et je foncerais vers ces nouvelles expériences mais voilà, la retraite est loin, et comme c’est parti, je serai en déambulateur avant de toucher une pension. Alors restons philosophe. La seule chose qui m’importe est le livre.
Donc ma PAL, ma liseuse Kobo devrais-je dire, est bien remplie de livres pour les vacances, des nouveautés et des auteurs que je vais découvrir.
Chacun doit avoir sa chance, chacun peut sortir sa plume et tracer des mots.
Comme chacun le sait, je suis une addict des thrillers et polars ce qui ne va pas m’empêcher de découvrir de nouveaux genres. N’étant pas une chroniqueuse littéraire, je ne m’aventurerais pas à vous saouler avec toutes mes lectures mais une de temps à autre, je pense que cela vous plaira. Non ?

( 3 juillet, 2016 )

Les réseaux sociaux en vacances ..

À l’approche des vacances, nous sommes nombreux à déserter les réseaux sociaux. Pourquoi ? Tout d’abord, chacun a ses raisons de publier sur ces sites. Je ne peux donc répondre qu’en mon nom et non en celui des autres personnes. Je suis une fidèle de ces réseaux afin de faire connaitre mes romans, de pouvoir échanger avec des auteurs d’un style different, d’éditions autres, de découvrir aussi à travers des groupes de blogueuses les nouveautés littéraires. On ne me trouvera pas sur ces réseaux avec ma casquette d’enseignante. Les vacances sont pour moi une nécessité, même si j’ai vécu une merveilleuse année mon corps est fatigué. Mes livres se vendent sans mon aide grâce aux chroniqueuses qui me suivent et que je remercie, grâce aux retours réguliers. Depuis quelques semaines, je me suis également mis en mode veilleuse sur d’autres sites comme Linkedin, agacée par une profusion de profils ou de membres cachés. Seuls mes contacts sur ce site pourront accéder à mes articles durant l’été.
Seul ce blog restera mon havre de paix parce que je sais que les gens que ma plume intéresse s’y promènent. Les parasites ne sont pas intéressés par ma philosophie, certainement à l’encontre de la leur, et c’est une excellente nouvelle !
Amis lecteurs, amis auteurs, passons tous un super été ! Parce que nous le valons bien.

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