( 31 juillet, 2018 )

Ces hackers qui inondent le web

 

 

Il y a d’une part Anonymous, cette communauté de hackers qui agit de manière anonyme dans le but de dénoncer les injustices et de faire valoir la liberté d’expression. Ces hackers, je les admire ! Même s’ils se cachent mais ont-ils un autre choix, puisqu’ils pointent les dysfonctionnements des grosses entreprises . Ils sont intraçables, introuvables et ils ne font pas de mal « aux gentils ».

À côté de cela, les petits hackers inondent le web, et ceux-là font du mal. Dernièrement un élève de dix ans m’avait même rapportée qu’il existait des tutos sur Youtube qui expliquent avec clarté comment aller faire « chier » son voisin ! Car il n’y a pas de mot moins fort, se faire pirater est une chose abominable, contre laquelle on ne peut rien. Je l’ai vécu durant des années, cette impuissance face à cette prise de contrôle d’un réseau internet ou d’un ordinateur. On regarde comme si on était sortis de son corps les dégâts qui s’accumulent, qui tels de la vermine s’infiltre jusqu’à nous laisser démunis.

Il faut surtout cesser de penser qu’un pauvre antivirus va nous  protéger de ces hacking. Ils sont utiles juste pour ces trolls ou ces vers qui se propagent, mais seront inutiles contre une volonté malveillante. Certaines entreprises utilisent même des hackers pour connaître la fiabilité de leur système.

Après, j’avoue avoir une certaine admiration pour ces personnes qui manient tellement bien la programmation qu’ils arrivent à s’inviter chez les gens sans se faire remarquer ! Moi qui n’arrive même pas à faire un truc en informatique sans péter un câble, respect !

 

Il n’en reste pas moins que le piratage est passible de poursuites juridiques, mais on s’aperçoit que pour les petits délits, on peut attendre des années pour avoir une réponse. Comme m’avait dit un policier « Tant qu’il n’y a pas mort d’hommes ! » certes, mais l’usurpation d’identité ou l’intrusion dans des fichiers privés peuvent faire des dégâts bien pires que la mort. Ce type de hacking peut bousiller des amitiés, réduire à néant des projets, toucher à l’intégrité, car la peur s’infiltre, se pose, et reste.

Durant des mois, je n’osais même plus allumer mon PC par peur que la mail que je voulais envoyer soit récupéré, déformé voire expédié à des tiers.

 

Aujourd’hui, j’ai cessé d’avoir peur. Je sais que face à ces individus, je ne fais pas le poids, et donner tant d’importance à ces probabilités, c’est leur offrir le pouvoir. Je me contente de croiser les doigts en espérant que l’on finira par m’oublier, car au fond, si je n’ai plus peur, je ne suis plus une victime intéressante !

( 30 juillet, 2018 )

Ces visages qui s’effacent …

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Le temps est traitre. Il devrait garantir nos souvenirs, et pourtant, il efface des visages aimés, des mains serrées. Un peu comme une bulle de savon nous essayons de le conserver, mais elle s’envole ou elle éclate, selon la force que l’on y met. Parfois pour ne rien laisser s’échapper, nous sortons un crayon et tentons de capter des traits ou une expression, dessinant des courbes qui nous ont charmés, ou posant des vers sur une petite idée, juste pour que les mots restent dans cette cage dorée que nous leur avons confectionnée.

Avec les visages s’effacent la douleur, également ce petit pincement au coeur. Il ne reste ensuite qu’une merveilleuse paix intérieure. Alors ce temps que nous ne cessons de maudire, peut-être nous rend-Il simplement service ? Effacer pour tout recommencer, n’est-ce pas une bien jolie idée ?

 

 

( 30 juillet, 2018 )

Thyroïde, tu nous gaves !

De nombreux messages durant cet été, de nouveaux malades. Serait-ce le changement de temps ? Les vacances à la mer ? En tous les cas, toujours autant de personnes perdues …

« La peur des hôpitaux n’est pas anodine, que l’on soit à Paris ou en province, dans des services spécialisés ou non. Toujours des salles d’attente. Partout la même scène. Des femmes assises, sans rien dire, les yeux dans le vague, au milieu d’inconnus. Figées sur leur chaise face à une pile de vieux magazines « people », elles sont là sans vraiment y être. Tant de souvenirs se bousculent dans leurs têtes. L’anxiété présente, palpable, avec toujours cette même question qui résonne : « Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait pour mériter cette maladie, cette fatigue, comment vais-je y survivre ? Qui va me comprendre ? M’écouter ? »

Extrait Maladies thyroïdiennes, dévoreuses de vie.

 

La reconnaissance de ces maladies invisibles est indispensable, car sans reconnaissance une maladie ne peut-être prise au sérieux.

Quatre ans que je me bats, je continuerai même si certaines mauvaises langues me disent que cela ne sert à rien.

 

Une phrase peut parfois tout changer !

 

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( 30 juillet, 2018 )

On nous empoisonne.

 

Faut pas se leurrer, c’est une réalité, on nous empoisonne à petits feux, bien plus visiblement que si on nous mettait de l’arsenic dans notre petit-déjeuner chaque matin. Je souris souvent en écoutant les pro bios, les pro vegans, bref ces diseurs de pensées justes, mais superficielles. Cela me fait toujours penser à ces bonnes contenances qu’avaient nos anciens en allant boire leur petit rouge au bistrot du coin avant la balade, puis au retour, un verre, rien qu’un, plusieurs fois par jour, « pour se maintenir en forme. »

Là, on sort le « sans gluten » à tir de bras ( sans réfléchir, quoique peut-être qu’ils ont réfléchi … au profit). Avec la maladie d’Hashimoto, j’ai réduit le gluten sans le supprimer totalement. À un moment, j’ai testé les pains, les féculents « sans », aux prix exorbitants et surtout bourrés d’additifs en tous genres. J’ai testé le bio aussi, même si mon portefeuille a pris une claque, puis j’ai pris du recul, parce que même blonde, il me reste un cerveau.

On nous empoisonne l’eau avec les déchets de résidus hormonaux, médicamenteux, les métaux lourds etc et c’est avec cette eau que l’on va cultiver les carottes bio, c’est cette eau qui va transpirer vers les racines, c’est aussi cette eau que nous buvons (même si on nous a balancé des tonnes de chlore pour compenser)

Alors honnêtement, le bio et toutes ces modes ne sont qu’un phénomène lucratif, instauré par des personnes qui n’en ont rien à faire de notre santé. Le label bio fait vendre en particulier aux riches qui se donnent souvent un style. J’ai même vu dernièrement qu’ils fabriquent des cercueils bio pour « la santé du corps » comme dit la publicité. À mourir de rire, sans faire de jeux de mots. Le pauvre type qui s’est avalé toute sa vie des cochonneries de produits cancérigènes, on va lui offrir un joli lit éternel bio pour sa santé !

 

Honnêtement, on nous prend pour des cons ! Il suffit d’aller une fois encore voir des résultats d’analyses pointues, et non publiés dans des magasines féminins pour constater que la différence entre une personne qui mange bio et une qui ne mange pas bio, n’existe pas. Un peu triste pour tous ceux qui se privent pour ces cerises à 9€ le kilo !

Après, le pouvoir de la pensée étant immense, si Tartanpion qui mange bio se sent mieux, tans mieux ! Mais illusoire de penser qu’il mourra plus vieux que Mistinguette qui n’a pas les moyens de manger bio.

Pourquoi ? Tout simplement parce que ce n’est pas une culture à un endroit précis qui est en jeu, mais les cultures planétaires, ces pesticides qui se répandent partout, qui s’infiltrent, un peu comme le virus de la grippe que l’on ne peut pas stopper avant la fin d’une épidémie. Hormis que cette épidémie dure depuis des années, que l’eau, la terre, l’air sont empoisonnés, et que faute de manger bio, un vrai bio, il ne reste à l’humanité qu’une seule issue, repartir à l’âge de pierre ou génétiquement muter :)

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Mangez des fruits cet été gorgés de soleil, mais ne pensez surtout pas leurs provenances ! Le plaisir, juste le plaisir, au présent !

( 29 juillet, 2018 )

L’amour ou l’amitié ?

Dernièrement une lectrice, après avoir lu « Chaque jour, une pensée » me disait que mes mots l’avaient bouleversée, car elle avait compris que son amitié pour une personne n’était en fait que de l’amour. Si mes mots ont pu servir ainsi, j’en suis ravie. Écrire pour ouvrir l’esprit, pour aider est important pour un auteur. Mais comment

faire la différence avant de s’enliser ?

Je pense, et cela n’engage que moi, que parfois on peut éprouver sur un temps des sentiments identiques en amitié ressemblant à s’y méprendre à de l’amour.

L’envie de voir l’autre, le besoin de partager des moments, l’attente de ses messages, ces émotions sont tellement fortes qu’elles peuvent aussi bien exister en amour comme en amitié.

La différence ? Y en a-t-il vraiment en dehors de passer par le domaine physique, et encore. En amitié , on est impatient de voir l’autre, excité par la future rencontre, mais c’est un plaisir purement intellectuel, on ne le désire pas physiquement. En amour, on va s’envoler vers un monde fantasque où la relation sexuelle imaginaire sera une totale réussite, dans le cas d’un amour naissant ou platonique. Pour parler plus crûment, un homme ne bandera pas à côté d’une simple amie comme cette dernière ne mouillera pas sa petite culotte :)

Après toute la différence sera dans l’intensité. Un ami traversera vos pensées par moment, à la lecture d’une histoire ou en écoutant une chanson, un peu comme un grand éclat de rire, tandis qu’un amour sera là présent dans chaque geste, dans chaque seconde de vos pensées. Un amour fera certainement plus souffrir qu’une simple amitié. J’en connais beaucoup qui iront même se raconter des petites histoires pour combler cette impossibilité d’aimer, et qui seront heureuses avec.

 

Aimer d’amour, c’est ressentir des milliers de papillons dans le ventre simplement en croisant cet « ami » au coin d’une rue, tandis qu’en amitié, ce sera juste le plaisir bon enfant de se voir. « On se fait la bise, et on se voit une prochaine fois »

 

Les relations hommes-femmes peuvent s’avérer magiques lorsque les sentiments amicaux sont clairs et sans ambiguïté, mais malheureusement on ne choisit pas de tomber amoureux ni de désirer une personne. Parfois la réalité s’impose comme une évidence contre laquelle personne ne peut lutter.

J’ai tendance, certainement parce que je vieillis, à dire que le vrai amour consiste à vouloir que l’autre soit heureux, même si c’est sans nous. Et surtout au fond peu importe si on aime d’amour ou d’amitié, l’important est d’aimer ! Sentiment de plus en plus rare à notre époque.

Certaines personnes ne pourront ni être amants ni être amis, alors mieux vaut dans ce cas laisser ces routes s’éloigner doucement …

 

 

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( 28 juillet, 2018 )

Pourquoi est-ce que j’écris beaucoup plus en vacances ?

 

Vous êtes nombreux, alors que les réseaux sociaux se vident, à me demander comment je fais pour écrire autant en particulier durant les vacances. J’ai la chance d’avoir ce don, car c’est un don d’écrire vite, tout en écrivant « pas trop mal ».  Ce fut toujours le cas. Petite, j’étais déjà extrêmement bonne en production d’écrits à tel point que mes enseignantes me marquaient toujours « Écriture facile, bien écrit, mais où vas-tu chercher tout ça ? »

Tout est dit. J’ai un monde imaginaire très dense, à tel point que si vous me croisez, je ne vais pas nécessairement vous voir, mes yeux ne feront que vous effleurer, c’est tout. Durant l’année scolaire, mon travail d’enseignante m’interdit d’être dans le rêve, c’est un métier sérieux qui ne laisse aucune place à la distraction. Alors, je range mes personnages imaginaires dans un tiroir que je n’ouvre que lorsque les vacances arrivent. Au fil des ans, c’est de plus en plus frustrant, car des milliers de mots s’envolent, et certains ainsi ne seront jamais écrits.

Voilà pourquoi j’écris durant l’été jusqu’à en user mon stylo ( façon de parler puisque je n’écris que sur ma tablette). Comme je l’ai déjà énoncé, mes vacances ne sont pas synonymes de réseaux sociaux. Je savoure la vraie vie, mais je me suis promise il y a presque cinq ans de ne pas laisser ce blog sans une ligne. Je suis quelqu’un de parole, et je n’ai jamais failli.

Mes projets écriture à venir ? La suite des aventures de l’équipe d’Antoine Bourgnon, et Ambre avance.

La finalisation de mon roman condensé des Carla que je remanie, refait, remodèle. Je l’ai terminé. Il sera prêt à mon retour et son titre sera « Appelez-moi Camille ».

Ensuite des projets, des brides ? Oui …

Un livre sur l’éducation nationale ? Ah, cette question revient régulièrement, alors certainement, mais ce sera pour l’été prochain lorsque je rendrais mon tablier, car j’ai tant à en dire qu’il me faut être libérée des lourdes chaînes de cette institution.

Et puis plein d’idées, une romance qui m’est très demandé sur les manipulateurs, un roman historique (j’aime tant l’histoire que j’ai envie de partir à la chasse aux idées), une nouvelle pour enfants que mon fils Kylian aimerait dessiner, des dizaines de scénarios déjà fabriqués. Il ne me reste pour les écrire que le temps à trouver, mais dans un an, je l’aurais ce temps ! Et je n’aurais plus cet impératif vacances !

 

( 27 juillet, 2018 )

Cette difficile quête de l’identité

 

Savoir qui on est n’est pas chose aisée dans une société centrée sur le « paraître ». On le voit avec les jeunes qui n’arrivent pas à se positionner, clonant ces autres qui semblent tellement sûrs d’eux. Le besoin d’appartenir à un groupe, de s’habiller comme le veut le code vestimentaire, de se fondre dans cette masse d’individus.

Avez-vous simplement remarqué le code couleur qui change tous les ans, auquel on ne peut échapper si on veut passer par la case shopping, code qui traverse les générations jusqu’aux seniors qui eux sont priés de s’habiller « dignement » c’est à dire en couleurs sombres. Dernièrement, ma mère s’indignait de ne porter que du bleu et m’a réclamé des couleurs été. Je suis donc partie à la chasse aux tee-shirts rose vif, orange, et aux pantalons à fleurs rien que pour voir son beau sourire se dessiner.

Il serait temps de briser ce miroir du paraître, afin de ne garder que ce que nous sommes vraiment, car dans ce monde, ce sont trop souvent les autres qui décident qui ce que l’on veut être, mais la réelle question que nous devons nous poser, qui sommes-nous vraiment ?

( 26 juillet, 2018 )

Dysfonctionnements thyroïdiens.

On l’a déjà dit, les causes des dysfonctionnements thyroïdiens sont multiples :l’environnement (on nous empoisonne aussi bien l’air que les sols), le patrimoine génétique, la catastrophe de Tchernobyl, et surtout ces violences qui nous détruisent …

Pourquoi un choc émotionnel peut-il avoir une incidence sur la glande thyroïdienne ? Certains toubibs vont vous rire au nez, parce que c’est tellement facile de nier une évidence, et pourtant, des études sérieuses canadiennes et américaines montrent que « le choc » ou plutôt sa violence va bloquer l’énergie. Nous savons tous que la thyroïde gère des émotions comme la colère, le stress, le deuil de nos disparus ou de nos amours tout comme tout notre système endocrinien. Bien sûr, ces personnes ont certainement une prédisposition qui ne demande qu’à éclore, bien sûr ce n’est pas une généralité, bien sûr pour d’autres ce sera une grossesse, la ménopause … seulement il y a trop de similitudes feindre l’ignorance.

Que l’on se retrouve ensuite en hyperthyroïdie ou en hypothyroïdie, le stress s’installe au début de la maladie car cette dernière n’est pas comprise. Le malade en souffrance qui ne comprend pas ce qui lui arrive va développer une anxiété, bien légitime, à laquelle les praticiens font souvent la sourde oreille, résultat on assiste à un cercle vicieux qui ne fait qu’aggraver l’état au lieu de l’aider à s’améliorer. Pourtant il ne faut pas ignorer le lien entre stress et glande surrénale.

Lorsque les surrénales ne peuvent pas suivre, on notera une multitude de symptômes identique à ceux dès hypothyroïdie. Les vrais médecins qui s’intéressent à la question sont souvent ceux qui le lien entre dysfonctionnements thyroïdiens troubles des surrénales induisant l’anxiété, les allergies, les envies de sucre ou de mets salés, fatigue, troubles de la mémoire, maux de tête, prise de poids etc

 

Stress et dysfonctionnement thyroïdien sont liés car :

« L’impact du stress sur la santé de la thyroïde est la fatigue surrénalienne qui provoque des récepteurs thyroïdiens sur les cellules pour perdre leur sensibilité aux hormones thyroïdiennes.

L’impact du stress sur la santé de la thyroïde est que la fatigue surrénale peut diminuer la conversion des hormones thyroïdiennes T4 en T3.

L’impact du stress sur la santé de la thyroïde est que la fatigue surrénale affaiblit les barrières du système immunitaire dans les intestins, les poumons et la barrière sang / cerveau.

L’impact du stress sur la santé de la thyroïde est que la fatigue surrénale inhibe l’absorption de l’hormone thyroïdienne dans les cellules.

L’impact du stress sur la santé de la thyroïde est que la fatigue surrénale perturbe l’échange entre l’hypothalamus et l’hypophyse avec la glande thyroïde. »

 

Outre le traitement souvent indispensable à une grande majorité des personnes atteintes d’un dysfonctionnement, comment aller mieux ?

Avec l’expérience, je dirais qu’il est primordial de se tourner vers les médecines parallèles, les soins naturels, une bonne hygiène de santé, un peu de sport, et bien sûr éviter le stress.

On peut s’aider de :

L’aromathérapie, centrée sur les huiles essentielles donne de très bons résultats, en particulier la lavande qui est un puissant anti stress.

La sophrologie qui peut permettre au malade d’évacuer son stress en annulant cette culpabilité d’être tombé malade. L’importance d’un thérapeute à l’écoute et qui comprenne le problème est primordial.

Le reiki qui permet de rééquilibrer l’énergie.

L’homéopathie qui aide de manières non agressives à soulager les symptômes liés à un dysfonctionnement.

L’auriculothérapie qui permettra au corps de se soigner.

 

Bien évidemment, comme nous venons de l’expliquer, les hormones que l’on produit en état de stress modifient notre système immunitaire qui perd alors son auto-protection pouvant ainsi conduire à des maladies auto-immunes de la thyroïde comme Basedow et Hashimoto.

 

Avant, on ne faisait aucun lien entre thyroïde et problème psychique ou anxiété.

Aujourd’hui, à cause du scandale de nouveau levo, on a pu constater que ces dérèglements provoquent de tels troubles qu’il a bouleversé l’existence de certains malades au point de leur fait vivre un véritable cauchemar, vécu également par la famille qui ne sait pas comment faire face à de tels comportements.

Une fiis encore tout passe par la reconnaissance de ces maladies invisibles. Un malade atteint de dysfonctionnement thyroïdien n’a plus confiance dans la médecine,

doute de sa guérison, d’un possible mieux-être, il se sent fatigué tout le temps.

Il va se culpabiliser, seulement il faut que les médecins, que l’entourage comprenne que ce n’est pas le psy qui a déclenché la maladie mais les effets de cette maladie qui détruise petit à petit l’équilibre psychologique du malade.

On ne peut pas complètement guérir d’une maladie auto-immune de la thyroïde, mais on peut se battre pour aller bien, et cela n’est possible que si les regards qui nous entourent sont positifs.

 

Ensemble, continuons le combat.

Ce recueil est né de cette volonté de lutter contre la fatalité.

0B5003F8-B7B2-4C8E-BB64-C72D18D7F58EPlus nous serons nombreux à faire connaître ces maladies, et plus le regard pourra changer.

J’ai personnellement déposé plusieurs recueils dans les boîtes à livres des endroits où je passe … faites comme moi, un livre, un regard qui va changer …

 

(En vente partout sur commande, le plus rapide sur le site de l’éditeur)

 

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( 26 juillet, 2018 )

Le monde enseignant

Il est rare qu’hormis une petite anecdote, je parle de ce milieu où j’use mes souliers depuis plus de vingt-cinq ans. J’ai toujours adoré enseigner, passionnée de la vie, je le suis aussi de cette jeunesse qui fait ses premiers pas de citoyen. Je me suis retrouvée à mes débuts avec l’étiquette de « madame projet-minute » collée sur le front. J’aime donner du sens à cette instruction que je dois à mes élèves, afin de les aider à tirer le meilleur d’eux-mêmes. Seulement, être enseignant est une sinécure à notre époque. Au nom de l’égalité des chances, on creuse encore plus l’inégalité. Le gouvernement se focalise sur les zones d’éducation prioritaire, mais les autres, ces « zones sensibles » comme celles où j’enseigne où une demie classe se retrouve avec des problèmes de lourds comportements, où apprendre est compliqué parce que le suivi parental est inexistant, pourquoi « cette catégorie » est-elle oubliée ? On assiste à des classes de plus en plus surchargées alors que ces enfants auraient besoin, à l’inverse, d’un effectif réduit pour casser les tensions et permettre de vivre un bon apprentissage.

 

Ce sera aussi dans ces zones difficiles mais jugées non prioritaires que l’argent manquera, pas de moyens, pas de possibilités d’offrir une pédagogie adaptée.

Quant au contenu des programmes, suis-je en droit, à quelques mois d’opter pour une retraite anticipée, de dire que cette valse des changements ne s’avère guère adaptée aux enfants à problèmes. Choix des méthodes de lecture qui ne cessent de changer, dictées, pas dictée, devoirs, pas devoirs, la liste est immense. Quand l’institution fera-t-elle confiance à ses enseignants ? Quand les parents, au lieu de reporter leurs rancoeurs d’enfance, travailleront-ils main dans la main avec nous ? Quand surtout cette aide à l’apprentissage hors de l’école, « aux devoirs » comme certaines villes l’appellent, sera-t-elle généralisée ? Car il ne faut pas se leurrer, plus les enfants sont de milieu défavorisé, et moins ils pourront, malgré la meilleure volonté du monde, trouver un équilibre entre école et maison, apprendre sereinement, et surtout réduire cette fracture sociale. Un vœu pieux ? Peut-être, mais pour moi, ce serait une main tendue vers « la culture et l’instruction » pour tous ….

( 25 juillet, 2018 )

Considérer les êtres humains comme « rien ».

 

Une grande polémique sur des propos politiques cet été, sur lesquels je ne m’attarderai pas, car sortis de leur contexte.

J’accuse par contre notre société de manier trop facilement le côté négatif des mots.

Rien, n’est pas anodin, et n’est pas sans provoquer chez moi un vive émoi, une réminiscence d’un passé de quelques années où je me suis trouvée aux prises d’un individu, un parfait inconnu, ami proche d’un ami de l’époque, qui refusant que j’entretienne une relation avec cette dite personne, et afin de porter haut ses propos , m’a claironné que je n’étais « rien ». Un petit mot de juste quatre lettres que j’ai pris en pleine tronche, sans pouvoir sourciller, sans y croire vraiment, sauf qu’effectivement, l’ami, le mien, enfin celui que je pensais être  le mien, a bien cautionné ces dires par ses actes futurs sans effacer ce rien.

J’accuse l’homme avec un grand H de vouloir parfaire son pouvoir en écrasant l’autre sans se soucier des dommages collatéraux.

Alors, non ! Nous ne sommes jamais rien ! Et vous qui me lisez, ne laissez jamais un tiers, surtout inconnu vous faire perdre confiance en vous ! Vous n’êtes pas rien. Nous sommes tous quelque chose !

Ensuite, apprenez à prendre du recul. Ces personnes doivent être bien mal dans leur peau pour passer par des moyens aussi puérils que des intermédiaires. Aujourd’hui, je sais que même si ce rien me visait personnellement, je n’aurais pas du en faire une affaire personnelle. Je représentais certainement quelque chose de gênant, et il est plus simple d’écraser ce qui gêne plutôt que de l’affronter face à face, preuve d’une grande et pathétique lâcheté.

Il m’a fallu longtemps pour arriver à surmonter ce rien, un mot terrible, qui a nécessité des mois de remise en question, car ces petites lettres dites pour faire du mal, atteignent inéluctablement leur but.

Seulement ce rien n’est qu’une illusion ! J’en viens presque à regretter de ne jamais avoir croisé ces personnes, pour simplement leur dire, que non, je ne suis pas rien. Je ne suis pas parfaite, et j’en suis fière. Je suis parfois une chipoteuse ( clin d’oeil à des collègues de travail) et j’assume ce défaut. Je ne suis pas non plus transparente, et même si mon côté enrobé a perturbé ces personnes à cette époque, je porte fièrement mes kilos ! J’assume pleinement ma vie. Je suis aujourd’hui une plume qui s’envole et ça, ce n’est pas rien !

Je suis certainement une emmerdeuse, une passionnée, une femme avec un grain de folie, mais au moins, je ne suis pas rien !

Et comme me disait mon fils à l’époque avec humour « C’est celui qui le dit qui l’est ! » :

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