( 24 juillet, 2018 )

Peut-on faire un roman sans se documenter ?

Il est évident qu’il y a de multiples manières d’écrire, et je pense que le genre romance ne nécessite pas de documentation, tout comme les autobiographies. L’auteur va faire vivre des personnages en puisant sur sa sensibilité, surfant sur ses émotions. Ce sera différent pour un thriller ou un polar qui va souvent prendre son ancrage dans un lieu bien défini. Là on a besoin de concret. Déposer un cadavre en plein coeur de la Sologne implique de bien connaître la vie des habitants, les coutumes locales, l’histoire. J’adore ce travail de documentation pour écrire mes polars. Cela m’éclate autant que l’écriture, mais cela demande effectivement beaucoup de temps d’où que l’écriture des aventures d’Antoine ne sont réservées qu’à la période estivale.

Après, j’imagine qu’un livre historique doit-être passionnant à écrire. J’y songe de plus en plus pour mon « après ». Aller à la bibliothèque de France, lire, cocher des articles, en visionner, faire un vrai travail d’écrivain.

 

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( 24 juillet, 2018 )

Apprendre à s’aimer

 

Ceux qui sont nés au vingtième siècle se reconnaîtront dans ces personnes élevées dans une bonne moralité « bien pensante », dans une éducation où on se doit d’être le plus effacé possible, parce que être content de soi, c’est de l’orgueil. Seulement, on n’est plus au siècle dernier, et apprendre à être fier de soi est important.

D’abord parce que sinon on devient vite aigri, triste, critique envers les autres. L’avantage des réseaux sociaux, c’est d’y trouver le côté le plus sombre de l’humain, cette avalanche de critiques perpétuelles non constructives, qui ne servent à rien sauf à faire du mal à celui qui la reçoit.

Dans le milieu de l’édition, c’est fréquent. Les gens vont toujours chercher ce qui ne va pas plutôt que de dire ce qui est bien. Dans celui de l’éducation, ce n’est guère mieux. Les parents ne regardent que le point faible de chaque enseignant, et non ce qu’il apporte de bien. Pas tous, heureusement.

Je me rends compte que comme tout le monde j’ai tendance à me flageller si quelque chose n’est pas parfait, alors que je devrais à l’inverse apprécier mes réussites, et elles sont nombreuses. J’ai aussi le défaut de regarder mes erreurs, et de me culpabiliser, alors que souvent, je ne suis que spectatrice de cette vie où de nombreuses personnes tirent les fils. J’ai déjà fait un long parcours dans cette acceptation de ce que l’on ne peut changer, dans ce regard sur certains individus qui ne peuvent se remettre en question car ils sont centrés sur eux ou dénués d’empathie. Je ne me fais plus psychologiquement de mal en pensant à leurs actes, car je n’en suis pas responsable, et surtout j’ai compris qu’ils ont besoin d’un pion. Si cela n’avait pas été moi, cela aurait été une autre personne.

 

J’ai surtout intégré cette réalité. S’aimer, c’est offrir aux autres, c’est être une lumière, et peu importe les critiques, les rumeurs ou les langues de vipère, je m’aime, lucidement, en connaissant mes limites, mais plus personne ne me fera de mal. Je m’en suis fait la promesse !

( 23 juillet, 2018 )

Publier son premier livre

Voilà cinq ans que j’ai envoyé mon premier manuscrit, ce jour où tout a changé, ce jour où je suis passée de l’autre côté. De la condition de lectrice, je suis passée à auteure, un titre que je n’avais jamais envisagé. Beaucoup de nouveaux auteurs voient l’édition comme le Saint Graal, alors que je n’ai rien prémédité. Mon manuscrit envoyé brut à quelques éditions prises au hasard sur le net, la première réponse fut Edilivre, une édition alternative. Je ne savais absolument pas à cette époque la différence entre une édition classique, l’autoédition, ou une édition alternative. Je ne fréquentais pas les réseaux sociaux, me contentant de lire. Je ne savais même pas que certains bouquins que j’avais adorés avaient été écrits par des autoédités. Pour moi, il n’y avait aucune différence, des mots, de l’intrigue, de bons moments.

À notre époque, il est facile de publier un livre grâce justement à l’ouverture de l’autoédition, ce qui est une bonne chose pour lancer des auteurs. Ensuite, tout le monde peut écrire, et ça aussi c’est une bonne chose. Fini l’élite qui ne publiait que de père en fils dans les éditions de prestige, des livres pas toujours bons, mais dont la notoriété de la maison d’édition va en faire un bon livre. Il va de soi que rares sont les auteurs n’ayant ni relation éditoriale ni publication antérieure qui vont être accueillis les bras ouverts par ces dites grandes éditions. Tenter ? Bien sûr, il faut toujours tenter ! Rien n’est impossible sur cette terre, mais ne pas s’effondrer si le manuscrit n’est pas accepté. C’est le lot de 99% de tous les manuscrits envoyés.

Notre époque a la chance de voir fleurir de nombreuses maisons d’édition toutes jeunes toutes nouvelles. Certaines sont une vraie bénédiction, d’autres à l’inverse un vrai attrape-auteurs. Malheureusement, on ne le sait « qu’après ».

Ensuite, bien lire son contrat. Ne jamais signer un contrat où on vous demande de l’argent ou de payer un nombre d’exemplaires, tout comme ceux qui limitent la diffusion via des services inconnus. Ne pas signer de contrat avec une préférence à vie. Une amie auteure a commis l’erreur de signer un contrat pour le genre romance dans une grande édition à vie, seulement après le second roman, l’édition n.

Se renseigner sur l’édition, non via radio cancans, mais sur Google, l’enregistrement légal etc. Certaines éditions n’ont que le nom mais sont en fait de simples associations sans véritable statut légal, voire sans véritable éditeur.

Après peu importe comment sortira ce premier livre, le sentiment qui vous envahira sera semblable à celui de la naissance d’un enfant, ce livre sera la résultante de mois de travail où vous aurez mis vos émotions, votre âme.

Alors n’hésitez plus ! Même si vous ne serez jamais un auteur dont la quatrième se promènera sur les bus, soyez fiers de vos écrits !

 

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( 22 juillet, 2018 )

Ces masques sociaux.

Encore un point de réflexion qui m’a vraiment fait réfléchir dans les quatre accords toltèques, cette obligation de porter un masque afin de faire croire à une dite perfection. Ces masques, j’en parle beaucoup dans mes romans ayant croisé tout au long de ma vie des personnes qui ne pouvaient s’en défaire. Jeune et naïve, j’ai découvert la première fois ces faux visages lorsque je travaillais dans le septième en crèche. Je côtoyais des personnes bien habillées, ultra chics, toujours souriantes. Du haut de mes vingt ans, issue d’une famille ordinaire, j’étais fascinée par ces apparences que j’enviais lorsque je rentrais dans ma petite chambre que je partageais avec ma frangine. Comme j’aurais aimé briller ainsi, porter de si beaux vêtements. J’étais déjà franche et directe, et j’en ai touché deux mots à un couple charmant avec qui je m’entendais bien. Là, j’ai vu avec stupeur le masque se craqueler, les vrais visages se dessiner. L’homme a cessé de sourire et m’a dit ces mots que je n’ai jamais oubliés : « N’enviez pas des coquilles vides. Votre regard n’a besoin ni d’artifice ni de décorum, il a cette flamme que ma femme et moi n’avons plus. Notre couple n’est qu’une illusion. Je couche avec mes stagiaires, elle fait de même. Nous ne vivons que pour E. Si on apprécie tant votre présence, c’est que vous savez rester ce que vous êtes. »

J’ai gardé un lien en avec ce couple durant plusieurs années, je les ai vus devenir l’ombre d’eux-mêmes, tandis que je me suis battue pour rester fidèle à ce que j’étais (car il ne faut pas se leurrer, c’est bien plus facile de se façonner un masque). Ils m’ont beaucoup inspiré pour mon polar Rouge. Je garde vraiment un souvenir nostalgique de cette époque me doutant qu’ils sont certainement morts ou en maison de retraite aujourd’hui.

Rester moi, grâce un peu à eux, m’a valu des erreurs, des dérapages, des ennemis, mais je n’ai jamais tendu la main pour devenir un d’eux. J’en ai eu envie, parfois. À une époque où je fus rejetée pour justement « être moi », j’ai eu envie de me fondre dans un moule, de leur faire plaisir. Des coïncidences de vie m’en ont empêché. Preuve que je ne devais pas. Preuve que je devais rester « moi » même si le prix était élevé

( 21 juillet, 2018 )

Un livre initiatique

Le miroir de l’Orient Hervé Outil

Édition Evidence éditions

 

Outre que la couverture est tout simplement sublime, le titre du livre intrigue.

C’est un ouvrage que je n’ai pas avalé en un jour, car il est bourré de descriptions magnifiques, de paysages enchanteurs que l’on aimerait presque peindre. Ne vous attendez pas à une romance, ce n’est pas le but de cette oeuvre mais celle de vous faire découvrir le bouddhisme ou la philosophie attenante. C’est un livre qui apporte une sérénité, car il respire la paix. Le style est impeccable.

Un livre à lire, peut-être pas cette fois sur la plage, mais lorsque l’on a besoin d’être en pleine conscience, de se retrouver.

 

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( 21 juillet, 2018 )

Un livre témoignage à découvrir de toute urgence !

Depuis que mon papillon s’est envolé, je ne suis plus qu’un cobaye Martine Madaule

Édition Edilivre

 

C’est avec un grand intérêt que j’ai acheté l’ouvrage numérique de Martine Madaule. Même si je suis pas de la région, l’association VNL 81 a eu la gentillesse de faire tourner la sortie de mon recueil Maladies thyroïdiennes, dévoreuses de vie ( édition Evidence éditions).

Que tout le monde se rassure, nos livres ne sont pas en compétition, et je dirais même que celui de Martine complète mon recueil en pointant vraiment au coeur du volcan ce que fut sa vie avec le nouveau Levothyrox.

On trouvera toujours des détracteurs au combat qui est le sien, simplement parce que c’est plus facile d’émettre une critique que d’être là pour les autres, mais ce combat pour un petit cachet qui ne devrait pas faire polémique simplement parce qu’il devrait être fabriqué, tout simplement, parce qu’il n’est pas un complément médicamenteux, mais un indispensable, une dose de survie.

En tous les cas, personnellement je me bats depuis quatre pour la reconnaissance des maladies thyroïdiennes, et je ne peux qu’encourager le combat mené par VNL81, même si je suis certaine que des VNL de tous les départements vont pousser comme des champignons. ( j’ai vu que cela a déjà débuté)

Lisez ce livre, ce combat, que je soutiens, me considérant chanceuse d’avoir échappé au nouveau levo ( sous gouttes depuis toujours car allergique au stérate)

Bravo Martine, et continuez !

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https://www.edilivre.com/depuis-que-mon-papillon-s-est-envole-je-ne-suis-plus-qu-un-cobay.html/

( 21 juillet, 2018 )

Fermer la porte

 

 

La période estivale est idéale pour doucement refermer certaines portes qui restaient ouvertes ou simplement entrebâillées, non parce que l’on est trop lâche pour continuer, mais simplement parce que l’on n’a plus envie. Souvent, on donne, on donne jusqu’à en perdre la notion du temps, jusqu’à ne même plus savoir pourquoi on donne tant. Comme dans un brouillard, on voit se dessiner des réminiscence d’un passé oublié, dont on n’a gardé que les éclats de rire, et pourtant, si on creuse un peu, on se souvient de nos yeux rougis à force d’avoir pleuré, de ces heures à attendre une explication qui n’est jamais venue, surtout d’avoir tant donné, en amour ou en amitié, que l’on s’est brisés.

Alors face à la mer, on se dit que c’est bien fini, on n’a plus envie de rêver à l’impossible, de dessiner des illusions, de croire en un monde où tout le monde serait gentil. On a fait tant d’efforts, on a attendu un signe, parfois on a bien cru le voir briller sur un réseau social, cette impression que l’on ne pouvait s’être trompée, on a lancé une dernière bouteille à la mer, qui continue de flotter. C’est dur de regarder cette bouteille pleine de « si jamais il la trouve », « si jamais il avait été sincère « , «  si jamais il … », mais on ne peut rester une vie à regarder une bouteille flotter, alors tout comme ces ballons d’anniversaire que l’on regarde s’envoler vers le ciel, on laisse cette bouteille partir …

C’est dur, hein, vous le ressentez comme moi, cette sensation, renoncer, tout arrêter, fermer définitivement cette porte. C’est violent, car au fond cela signifie que l’on en a perdu du temps à y croire, que l’on s’est accrochée à des fils d’espoir.

Face à la mer, face à cette immensité, face à ce lien que je garde, à cet infime espoir de te revoir, je dois avancer, simplement parce que je suis à cheval entre deux mondes, comme si je dansais sur l’horizon. Je n’ai plus ma place. Rester. Partir. Courir. Danser. Vivre. Sans toi. Pour toi. Une bouteille. Qui flotte. Qui arrive. Que tu regardes passer. Ou pas.

Au final il ne reste que ton souvenir mais toi, je ne t’aime plus depuis longtemps, et c’est bien comme ça.Texte protégé @

Inspiration …

 

 

( 20 juillet, 2018 )

Le manuscrit inachevé

 

Nous avons presque tous, nous faiseurs de mots, quelque part dans nos fichiers un manuscrit inachevé, commencé un jour de blues, un jour où le coeur n’était pas à la fête, un jour comme beaucoup d’autres pourtant, un jour « sans ». Pourquoi l’avons-nous oublié ? Peut-être simplement parce que les mots posés ne résonnaient plus en nous, peut-être simplement parce que la vie nous a fait passés à autre chose. Et soudain au hasard d’un clic incertain, on retombe sur ces phrases qui ne semblent plus être à nous, que l’on va relire avec un autre œil, qui va peut-être même nous parler, autrement, différemment, simplement.

Alors au lieu de cliquer sur le bouton « effacer », on va décider de le continuer, non sans le corriger, non sans le transformer, mais en se jurant de ne pas le laisser enterrer, même si on mettra des années à le terminer.

En tous les cas durant cet été, vous aurez plein de petits bouts de manuscrits inachevés …

( 19 juillet, 2018 )

Une sortie hors du commun : ESCAPE GAME PARIS

 

Quelle surprise d’être conviée par ma petite famille à un rendez-vous surprise pour pré fêter mon anniversaire qui ne sera que demain. Nous voilà donc embarqués pour Paris, sans trop savoir à quelle sauce nous allons être mangés.

Châtelet-les Halles, là mon fils aîné nous attend. Le quartier est sympa mais qu’allons-nous faire ? Nous entrions dans un immeuble très accueillant où on nous sert des boissons fraîches, des cookies délicieux. La fête commence bien, puis voilà que l’on m’apporte un chapeau, une loupe et une pipe. Trop fort ! Nous sommes dans un Espace Game ! J’en avais vaguement entendu parler à la télévision, mais je n’avais pas vraiment percutée.

Le but du jeu : Dans la Lock Academy, l’école de détectives fondée par le Professeur Lock, on doit découvrir qui a tué au travers d’indices, de casses têtes, d’énigmes en tous genres avec un compte à rebours d’une heure. Autant je déteste les jeux de rôles ou de société, autant ce fut un pur bonheur de plonger dans la peau d’un détective.

Une parfaite réussite, et un merveilleux anniversaire avant l’heure ! Une surprise hors de commun ! En clair, génialissime.

Une seule envie y retourner pour un autre défi ! Avant mon prochain anniversaire !!!

 

PRÊTS À REJOINDRE LA LOCK ACADEMY ?

ESCAPE GAME PARIS

- ACADÉMIE CHÂTELET -

25 rue Coquillière

75001 Paris

 

Metro Louvre-Rivoli / Châtelet – Les Halles

- ACADÉMIE SÉBASTOPOL -

131 boulevard de Sébastopol

75002 Paris

 

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( 18 juillet, 2018 )

La vie est belle …

 

Mais oui, la vie est belle ! Il faut cesser de tout dramatiser. Il y a des côtés pourris dans ce long fleuve tranquille qu’est notre existence, mais il y a tant de merveilleux moments. Trop de personnes se focalisent sur les évènements négatifs qui jalonnent leur existence, en occultant totalement les instants de bonheur.

Une fois de plus, je vais brandir mon étendard et dire qu’il faut vivre positif, cesser de se poser en victime. Bien sûr que toute personne va traverser des périodes de tristesse, de doute, de spleen, mais s’y noyer n’apporte rien.  Tout d’abord, rejetons les pensées négatives qui s’imposent en riant simplement de nous. Certaines choses ne peuvent être changées même si nous donnerions tout pour que cela arrive.

Penser ensuite positivement, en pensant toujours que tout est amour et bienveillance.

Pour cela, ne regardez plus que ce qui est bien dans les autres. J’en ai fait l’essai cette année avec une classe particulièrement difficile, mettant en avant les qualités de chacun, et non les défauts. J’ai essayé. Je ne peux dire si cela a marché. Je pense avoir planté les graines.

Il me semble important de se lever le matin en souriant. Se dire d’emblée « Je vais passer une bonne journée ! », plutôt que grogner sur la météo pourrie ou le petit-déjeuner pris trop rapidement. Se forger une vie positive, un avenir positif, des pensées positives. La vie apportera toujours des coups bas, trahison, violence, déception. Pour s’en sortir, utilisez la fameuse loi d’attraction. Plus vous êtes positif, plus votre système immunitaire sera boosté et plus vous vous sentirez bien. Envoyer de l’énergie positive revient à offrir un cadeau à autrui, ce qui revient à recevoir un sourire en retour.

Alors oui, la vie est belle. Il y aura toujours des personnes nocives qui croiseront votre route, et les ignorer permet de se construire un petit bonheur. Même si c’est dur, même si c’est long, nos pensées sont totalement créatrices. Nous sommes les architectes de nos vie. Nous créons par nos émotions, nos remarques les fondations de nos expériences, alors faisons en sorte de ne rêver que du bonheur, et rien ne l’arrêtera.

 

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