( 12 juillet, 2018 )

Si on vous demande comment je vais ?

Ce n’est pas un scoop, je déteste que l’on parle derrière mon dos, que l’on rapporte des propos déformés, alors si on vous demande comment je vais, répondez juste « va lui demander ! »

C’est arrivé dernièrement, on m’a rapporté qu’untel un visage du passé voulait de mes nouvelles, mettant cette relation commune dans l’embarras.

Alors plutôt que de laisser dire des histoires fausses, je vais répondre à cette personne.

 

Si tu me demandes comment je vais, je te dirai juste que je suis toujours debout. Tel le roseau, j’ai fléchi presque jusqu’à me briser, mais la magie du soleil m’a boostée, et je n’ai pas cassée. J’ai traversé ensuite un chemin de pierres aiguisées, mes pieds ont saigné, mais ils ne se sont pas infectés. Certaines mains m’ont lâchée, celles qui n’étaient pas sincères, celles qui n’ont rien compris, celles centrées sur elles. D’autres m’ont rattrapée à l’instant où j’allais sauter. Ces mains-là, je ne les oublierais jamais.

Si tu me demandes comment je vais, je te dirai que j’ai morflé, que les coups sur moi se sont déchaînés, que j’ai bien cru que j’allais me noyer.

Si tu me demandes comment je vais, je te dirai que cette route m’a apporté une nouvelle façon de voir la vie, un nouveau souffle peut-être aussi, une lucidité sur les autres, un nouveau regard aussi.

Si tu me demandes comment je vais, je te dirai que je n’ai aucun regret. J’ai été toujours honnête, fidèle à mes idées, même si ces dernières furent diaboliquement déformées.

Si tu me demandes comment je vais, je te dirai que j’ai fait le meilleur choix que la vie m’offrait, préservant ce que chacun avait de plus important, c’est certainement cela aimer tout simplement.

Si tu me demandes comment je vais, je te dirai que j’aime la vie. Je croque dedans, je l’écris, je la dessine, et surtout je voudrais te dire, la prochaine fois, viens me le demander ! La roue depuis a tourné et toi comme moi, nous avons évolué.

Si tu me demandes comment je vais, je te dirai que Je vais bien :)

( 12 juillet, 2018 )

Le signe du Cancer

Je ne suis pas une accro à l’astrologie, mais cela m’amuse de regarder les similitudes avec les autres sur ce signe du zodiaque qui est le mien. Je me suis amusée à faire ( on voit que je suis en vacances) une compilation des études prises sur internet, tout en l’analysant avec mes impressions entre parenthèse  .

Qui est donc ce crabe ? Il possède une personnalité dotée d’une sensibilité à fleur de peau. ( pas faux, et franchement, c’est la plaie) , très intuitif, plus perspicace que la moyenne des signes astrologiques, rien ne lui échappe, consciemment ou non d’ailleurs, et il fait toute confiance à son feeling. ( encore vrai ! Lire entre les lignes, c’est ma spécialité, mais c’est vraiment pas un cadeau … )

Entier, catalyseur émotionnel, loyauté à toute épreuve . ( mince, c’est encore vrai. On peut compter sur moi même des années après)

Le Cancer va éviter les conflits ou à trouver une solution efficace, rapidement. ( fuir, c’est certain, je connais effectivement des cancers qui à l’inverse vont rentrer dedans pour sauver leur peau) il ne sait pas les gérer. Il préfère fuir, ne rien dire, ne pas donner son point de vue plutôt que de se positionner et se démarquer

En recherche perpétuelle d’harmonie et de sécurité dans sa vie personnelle et professionnelle. ( tout à fait, en recherche du meilleur)

Il affectionne particulièrement un entourage stable et aimant. Sa famille et ses amis sont le centre de son monde. ( le profil du Cancer type)

Il ne baisse jamais les bras tant qu’il n’a pas atteint son but. (Une de mes forces, tant que l’on n’a pas atteint ses rêves, par contre jamais pour un but négatif, quoique je connais des Cancers qui n’ont que ce seul objectif)

Individus sensibles, ils sont profondément marqués par toute attitude désagréable de la part des autres et peuvent être très susceptibles. ( Effectivement, un GROS défaut de tous les Cancers. À ce jour je n’en ai pas rencontré un seul qui fasse exception !

Les Cancers sont une fois fâché sont difficilement abordables et réconciliables. ( vrai, consciente de cet autre défaut, j’ai beaucoup travaillé dessus, et maintenant je tends la main. Après si on ne la prend pas, et bien tans pis …)

La femme Cancer est prudente, discrète et n’en fait jamais trop, au risque de ne pas en faire assez ! Décrite comme plutôt effacée, elle est dotée d’une grande sensibilité maternelle. ( tout est dit). C’est dans son cercle familial que la native trouve son bonheur. Mais elle a aussi beaucoup d’amis, notamment parce qu’elle est ouverte d’esprit et ne juge pas les gens. Elle est appréciée pour sa tolérance, sa générosité et son sens de l’accueil. Elle aime offrir, cherche le cadeau ou la petite attention qui pourrait faire plaisir à ses proches.

Cancer est très ordonnée, peut-être même un brin maniaque et peut sortir de ses gonds si quelque chose la contrarie. ( pas du tout du tout, je suis hyper bordélique)

La femme Cancer a besoin de partager des instants romantiques avec son amoureux. Elle est optimiste, et a une vision simple mais idéale de l’amour. ( Peut-être est-ce pour cela que j’aime tant écrire sur l’amour …)

La plus grande fragilité du Cancer est une tendance à se laisser tirer vers le bas, à toujours voir le verre à moitié vide. Elle se laisse donc aller au découragement plus facilement, à être lunatique .( j’ai la chance d’avoir un ascendant Scorpion qui me permet de vaincre cet état. Je ne suis pas un Cancer lunatique.)

Le Cancer a besoin de tout son passé pour exister sereinement. Il n’aime pas les changements, les déménagements. ( très vrai ! Je rêve d’ailleurs, mais cela ne reste que des rêves, car j’ai besoin d’être hyper sécurisée)

Les Cancers font généralement don d’eux-mêmes. ( totalement vrai. Si mon intuition me pousse à faire un choix, ce sera celui qui rendra l’autre heureux, même si je n’y trouverai pas mon compte. Mais je me dis que savoir les autres heureux grâce à ces choix me rend heureuse). J’aime particulièrement cette analyse « Hypersensible, la femme Cancer est bien entendu connectée directement aux émotions de son âme sœur. Sa forte intuition lui permet de ressentir les choses d’une manière différente, c’est-à-dire à un niveau plus subtil, pas mental mais plutôt de l’ordre du sixième sens, du système de perception qu’utilise notamment les voyantes. Elle peut ainsi parfois anticiper les situations avant que celles-ci ne se produisent. Cela est souvent un avantage mais cela est aussi quelque chose de difficile à comprendre et à vivre pour son partenaire. »

Le pire défaut des Cancers jalousie et possessivité .( heureusement, cela se soigne et surtout cela se gère avec l’âge). Pour les hommes, ce seront leurs côtés immatures, leur lien avec la mère qui perdure, pour la femme leur facette maternelle.

Les Cancers auront majoritairement des professions liées à l’enfance, au don de soi ou aux soins.

Les Cancers sont des rêveurs et des artistes …D’une manière générale le Cancer aime les relations longues basées sur la confiance et la fidélité en amour comme en amitié.

 

Ce sera le mot de la fin ! Alors au final, même si cela paraît irrationnel, ce signe du zodiaque me ressemble beaucoup … et à vous qui connaissez des Cancers ? En tous les cas, dans une semaine, je prends un an de plus, et je continuerai de rêver :)

 

 

 

 

( 11 juillet, 2018 )

La solitude des malades de la thyroïde.

Personne n’est égaux face à ces maladies thyroïdiennes qui dévorent nos vies. Chaque jour de nouveaux cas, l’un en hyperthyroïdie, l’autre en hypo, une autre avec des nodules. Aujourd’hui, il faut cesser de ne plus se sentir concerné, nous sommes tous avec une épée de Damoclès au dessus de notre tête, tous nos enfants, tous nos amis. Anodines diront certains, ceux qui « n’en sont pas », car une fois que l’on a mis un pied, on change vite d’avis.

Bien sûr, comme pour tout, chacun est différent, et certains malades ne ressentent aucun symptôme, heureux chanceux ! Malheureusement, la grande majorité subissent les aléas liés aux changements de traitement, de temps, voire de vie.

Parler d’une maladie thyroïdienne est souvent prise de haut par les médecins, les relations, les autres. « Ce n’est pas un cancer, alors ne te plains pas! » , « tu en fais des histoires pour juste une affaire d’hormones »

Seulement les hormones thyroïdiennes ne sont que le haut de l’iceberg, dessous il y a une vie qui va changer, qui va transformer la personne. Le corps ne fonctionne plus comme avant, les relations familiales ou amicales vont s’en ressentir. Comment vivre en voyant son corps se déformer par des prises de poids parfois dramatiques pour certaines, comment travailler sereinement avec une mémoire qui vacille ?

Ça, ce sont des faits tout comme l’humeur qui est mouvante, le sommeil, la fatigue qui se dérèglent aussi. Et je ne parle pas des angoisses, des craintes que ces maladies multiplient par dix, des problèmes cardiaques, de tension fortement liés etc

Seulement parler ouvertement de la maladie, il faut le pouvoir. Ce n’est pas simple surtout lorsque l’on subit des rejets du corps médical ou des proches, alors on s’enferme dans une solitude qui n’arrange pas nos symptômes.

Ai-je encore besoin de le rappeler, la thyroïde est le centre de nos émotions, la clé. Peu importe la cause de son dysfonctionnement, que ce soit l’environnement, Tchernobyl, des grossesses, des chocs psychologiques, le résultat sera toujours le même ! On se retrouve avec une maladie bien pourrie dont on voudrait se débarrasser, mais si on a en plus la poisse d’avoir coché la case « auto-immune », c’est raté, on aura cette maladie à vie.

Mauvaise nouvelle donc, c’est irréversible pour Hashimoto, bonne nouvelle, on finit adapter notre vie. C’est long, il y a des rechutes, mais on vit autrement, différemment.

Je suis convaincue, d’où ce combat, que l’on vivrait mieux, plus vite, si cette maladie était reconnue, si on cessait de dénigrer les maladies invisibles, si on se battait tous ensemble. Apprendre à ne pas juger, à ne pas dire « moi, je vais bien avec une hypo ou une TSH à tant. » Toi, ce n’est pas elle ni lui.

Apprenons la bienveillance !

 

https://www.evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie

 

 

( 11 juillet, 2018 )

Paris insolite

 

Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés, et parisienne que je suis, je n’échappe pas au cliché. De Paris, je ne connais que les grands musées, les monuments, et les coins que j’ai pu visiter avec mes classes à l’époque où les visites de la capitale n’étaient pas interdites par Vigipirate. Alors, dans ma phase besoin de me cultiver, avide de curiosité, j’ai craqué pour l’achat ( ce qui est rare vu que je ne lis qu’en numérique) pour deux ouvrages sur le côté mystérieux de Paris. Quel plaisir ! Ces livres sont plein d’anecdotes historiques que je ne connaissais pas (et pourtant je suis une férue d’histoire). Un vraiment bon moment, et il ne me reste plus qu’à chausser mes tennis et aller arpenter les petites ruelles décrites par ces deux auteurs.

Encore une fois, dans un an, vous pourrez me croiser, chassant la photo, dans ces lieux que notre société, centrée sur le virtuel, oublie …

 

 

 

 

( 10 juillet, 2018 )

L’usurpation continuelle sur Internet

 

Qui se cache derrière ces profils dont le nombre de contacts stagnent ? Comment savoir si nous avons vraiment affaire à la bonne personne ou à un fake ?

On ne saurait que trop le dire, Internet est un outil merveilleux pour faire des recherches honnêtes, mais c’est un vrai boulet face aux  personnes malveillantes. La grande mode ces derniers temps est l’usurpation d’identité à partir de photos « piquées » sur Google par exemple, puis replacées dans un faux profil. Quel intérêt allez-vous me dire ? En dehors des réseaux de l’Est qui traque les cartes bancaires, beaucoup de plaisantins s’amusent, tout simplement, car embêter autrui est jouissif.

Personnellement, ces individus me tapent sur les nerfs, et j’aurais envie de les gifler. Ils n’ont aucune empathie, ne cherchant même pas à savoir ce que pourra être un tel impact sur la vie des autres, de leurs jouets, car c’est ce que nous sommes. Utiliser le nom d’une personne, déjà je trouve cela stupide, même si un nom sur un réseau ouvert ne sera qu’un nom, mais diffuser leur vie, c’est « petit », vraiment petit.

À la sortie d’Hashimoto, mon amour, il y a quatre ans, j’ai vu pousser comme des champignons de nombreux profils « d’homonymes », souvent vides d’informations. Je me suis toujours interrogée sur le « pourquoi », quel intérêt de créer un profil « à mon nom » sans rien mettre dessus ! Si par contre, c’est mon profil complet d’auteure qui est repris, là je sors de ma caverne et je fais fermer le profil. ( c’est arrivé plusieurs fois)

Pour en revenir aux photos, je rappelle qu’il est simple de savoir si la personne est la bonne. Il suffit d’aller dans Google images, de chercher l’image, puis de télécharger l’image que l’on cherche, et de nombreux liens s’ouvriront.

Dernier conseil, un faux profil « ne bougera pas ». En clair, il stagnera à un nombre d’amis limité, ne postera rien, sera un vrai fantôme.

Ces profils sont à fuir comme la peste, vecteurs de piratage, de délation ou d’usurpation.

Que faire ?

Que ce soit sur Facebook ou Linkedlin, bloquez les ! C’est simple, c’est rapide et c’est gratuit ! Personnellement j’en bloque en moyenne un toutes les semaines … profil qui ne poste rien de public, avec un nom connu par moi, mais au final qui ne m’apporte Rien puisque vide. Lâcheté humaine au fond qui se dissimule derrière ces réseaux …

( 10 juillet, 2018 )

Hommage aux photos jaunies.

Un peu comme la madeleine de Proust, je me souviens de ces moments où je devais faire silence, haute comme trois pommes, il était là, près de moi, avec son appareil photo prenant des petites bestioles minuscules que j’avais juste envie de titiller avec un bâton. Après, il allait s’enfermer dans la cave qu’il avait aménagée en labo, et il développait ses pellicules  argentiques. Il remontait des heures plus tard avec de nouveaux clichés dont il n’était jamais satisfait. Éternel artiste, jamais content, ne cessant de douter. Toujours. Plus grande, je lui servais de modèle, moi qui ai toujours détesté être prise en photos, je subissais le rituel de la pose obligatoire qui durait, durait, pour finir par être repoussée à cause du soleil qui tombait mal ou simplement de l’heure de dîner. Lorsque mon père est mort, il nous a laissé en souvenir des tonnes de photos calées dans des cartons, souvenirs d’hier, souvenir de Lui.

Ses photos étaient bien plus que de simples photos, il y laissait son empreinte, son amour pour la Beauté, son énergie.

 

Longtemps, je n’ai pris des photos que pour garder des traces de vie, de ma famille, de mes créations, comment aurais-je pu un instant songer à l’égaler ? Et puis, depuis quelques mois, je ressens une profonde attirance pour la photographie, pas juste la simple prise de clichés, non cet art, tout ce qui est autour, la culture, l’histoire, la vie.

Un de mes projets pour dans un an, lorsque j’aurais rendu mon tablier à l’éducation nationale, pouvoir partir à la chasse aux photos à travers des petits coins insolites de Paris ( le guide du Routard regorge d’idées), ou simplement redécouvrir la beauté de la nature. Il est temps pour moi de sortir des cris des élèves, de toute cette agressivité pour revenir à l’essentiel.

Redonner à un sens à cette passion qu’il avait, que j’ai toujours ressentie au travers de mes tripes, et que les aléas de la vie m’avaient fait abandonnés, bien plus qu’un projet …

 

« On ne meurt véritablement que le jour où on ne pense plus à l’autre … »

Parce qu’un jour, il fut …

 

Quelques photos poussiéreuses d’Hier …

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( 9 juillet, 2018 )

Offrir une seconde chance.

Que ce soit en amour, en amitié ou dans la vie, il est important de ne pas rejeter une seconde chance par orgueil, par dépit. Beaucoup de jeunes font des erreurs, se retrouver derrière les barreaux pour vol ou trafic de stupéfiants, mais une fois la peine purgée, la personne sort « neuve », et malheureusement trop souvent la société ne lui offre pas cette seconde chance : casier judiciaire qui n’est plus vierge, regards suspicieux des employeurs, résultat il replonge, aigri, deviendra même violent.

Qui sommes-nous pour juger ? Pouvons-nous affirmer que nous sommes parfaits parce que nous avons vécu un demi-siècle ? Combien de casseroles avons-nous cachés ? Des petits riens, mais qui peuvent faire des rivières mis bout à bout . Regardez juste nos chers politiciens !

Offrir une seconde chance, c’est juste poser un regard bienveillant sur l’autre,

c’est accepter qu’une fois l’erreur reconnue, payée, elle puisse être pardonnée.

 

Dans les relations humaines, c’est pareil, face à une trahison ou une déception, on dit « plus jamais ! », et puis la vie nous met parfois de nouveau en relation, on hésite, car on n’a rien oublié, et puis au final, on accepte d’offrir cette seconde chance, et cela en valait la peine. Qui n’a pas vécu cette situation au moins une fois dans sa vie ? Les premières impressions qui se sont révélées fausses, les décisions prises trop vite, les clash que l’on aurait pu évités …

Accepter de donner une seconde chance, c’est accepter à deux de faire un effort, de repartir à zéro.

Certaines secondes chances pourtant n’aboutiront jamais, ce sont celles que l’on offre  en amour ou en amitié à une personne qui ne peut se poser qu’en victime. Rien ne pourra réparer un lien qui en fait n’existe pas, puisque l’autre se complaît dans sa situation de demandeur, de bafoué, de vraie victime,  sans rien vouloir offrir en retour si ce n’est son éternel larmoiement. Ces relations sont typiquement nocives et à fuir.

Vous pourrez offrir une seconde chance, une troisième, le cercle se refermera toujours, car ces personnes tournent en rond.

 

Pour les autres, ceux qui sont capables de faire une vraie introspection, une seconde chance, c’est un peu comme une bulle de savon que l’on a envoyée et qui à chaque fois a explosé avant que l’autre ne l’attrape. La bulle est là, elle va dans la bonne direction, mais les aléas de la vie font qu’elle n’atteint jamais son objectif. La seconde chance est le jour où l’autre, enfin, va nous renvoyer cette bulle sans qu’elle n’explose. Une bulle d’espoir. Un petit bonheur. Une nouvelle chance.

 

( 8 juillet, 2018 )

Une chronique honnête comme je le suis …

 

Battue de Virginie Vanos

Aux éditions Edilivre

 

Roman autobiographique, ponctué d’humour, l’auteure annonce  la couleur avec humour dans son avertissement. Le titre m’a intriguée, et sur le coup je me suos dit « encore un livre sur ces femmes battues, c’est la mode avec #ton porc », mais je me suis laissée tenter, et je n’ai pas regretté !

Le plus

Un vrai coup de coeur pour le style de l’auteure qui est à la fois fort, poignant et drôle, voire grinçant. Ce livre se lit aussi bien entre les lignes qu’au travers de chaque titre de chapitre, entraînant le lecteur dans des eaux de plus en plus sombres.

Au départ, on a envie de sourire, puis le sourire se crispe jusqu’à disparaître.

J’ai beaucoup aimé la manière de terminer les chapitres comme un score de match final.

« Virginie-Reza : 1-0.

C’est ce point-là qui faillit me coûter la vie. »

En fait on attend ensuite inconsciemment la fin du chapitre pour découvrir le score !

 

Le moins

L’écriture changeante m’a gêné au niveau de la lecture. Je trouve dommage d’avoir ainsi par moment mis les lettres en majuscules. Pareil pour le surplus de grossièretés qui n’apporte rien au texte, et casse même la puissance de certains passages. C’est très à la mode, mais j’aime les mots pour le pouvoir qu’ils ont et dans ce roman, l’histoire se suffisait dans sa force. C’est un goût personnel qui n’engage que moi.

 

En conclusion, ce fut un livre intéressant à lire, un parcours peu commun, même si trop fréquent dans notre société, et je le recommande vivement.

( 8 juillet, 2018 )

Et si on apprenait autrement …

l’histoire se raconte en vers De Viviane Barnet-Brosse

 

C’est rare que je fasse une chronique sur un livre de poésie, simplement parce que de nos jours, rares sont les personnages qui en lisent, et c’est bien triste.  La poésie fait pourtant partie de l’essence même de notre être, un peu comme la musique.

Ce recueil m’avait particulièrement intrigué par le thème « l’Histoire ». En général, on lit des poèmes d’amour, de vie, mais d’histoire, c’est bien plus rare. Ce fut un vrai délice que j’ai régulièrement fait partager cette année à mes élèves en leur lisant des poèmes en lien avec notre programme. Bois d’ébène nous a inspirés pour notre film de fin d’année, alors merci …

Réactions immédiates « C’est bien d’apprendre en poésie. » Des mots qui ne sont pas perdus, des mots qui vont restés. Je sais que parfois Viviane, tu baisses les bras, ne cesse pas d’écrire, car tu vous, tes vers resteront …

 

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( 8 juillet, 2018 )

Ces mots d’amour ou d’amitié qui pèsent.

 

Soyons honnêtes envers nous, il y a un temps pour tout …et celui de la guimauve est terminé. Je fus jeune, jolie, romantique à l’extrême, croyant n’importe quelle promesse, parce que j’étais follement amoureuse de l’amour. Cela suffisait pour me rendre heureuse, un peu jalouse aussi. Qui a envie de voir cette bouffée d’oxygène s’envoler ?

Malheureusement, aujourd’hui, j’ai plus de cheveux blancs que de mèches blondes, plus de kilos aussi, c’est la vie. Maintenant je sais que le tic tac de la pendule ne me laissera plus aucun répit, et c’est bien. Je peux vivre, enfin ! Je n’ai plus envie d’entendre des « je t’aime » qui dansent sur des rêves platoniques, des mots dits pour combler l’ennui, c’est trop facile, je veux des actes, des vrais.

N’avez-vous pas remarqué, autant en amour qu’en amitié, les mots doux vous  font avaler n’importe quoi, sur le coup. On passe l’éponge, on minimise, on courbe le dos. Et bien moi, je ne veux plus. Je veux des actes ! Surtout en amitié, c’est lourd ces personnes qui vous attrapent dans leur filet, et ne savent que vous dire « Tu es ma seule amie, tu le sais ! » ou « Sans toi, je ne suis rien » et au final, qui n’existent que dans ces mots, nous prenant en otage de leurs sentiments.

Les mots d’amour, c’est bon pour le plumard, mais pour le reste, je préfère un bon resto avec plein de rires à un « je t’aime », je préfère des silences qui parlent, je préfère voir le bonheur briller dans tes yeux.

Et même si je reste encore une guimauve au coeur tendre, parlons, rions, discutons ensemble, parce que des mots doux qui flottent dans l’air, cela me fait juste sourire, un peu plaisir aussi, mais je préfère tout de même les actes, les gestes,  la certitude d’exister vraiment pour ceux auxquels je tiens. Et nul besoin de mots pour cela.

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