( 3 juillet, 2019 )

Les pièges d’Amazon et les DA.

 

Un peu en retrait de la vie des réseaux sociaux depuis quelques temps, je reviens et découvre avec stupeur une révolte sur de nombreux groupes « secrets » à propos des fameux droits d’auteurs. Il semblerait que la marmite bouillonne depuis quelques semaines au vu ds nombreuses ME qui ont clôturé un semestre de ventes. ( quelle que soit l’édition, petite, grande, célèbre, le souci reste entier)

Comme tout auteur, je comprends pleinement cette frustration en constatant que le nombre de ventes n’atteint pas les espérances que l’on pensait avoir et surtout au regard des nombreux retours de lecteurs.

C’est ainsi qu’un petit tour sur de nombreux groupes privés s’est avéré fort intéressant. Je ne m’y attarde jamais, mais je devais vérifier mes sources. Oh déception ! Noirceur de l’âme humaine ! Je découvre par hasard, mais est-ce vraiment un hasard, une pratique qui m’a laissée sans voix. Un nombre impressionnant de lecteurs achètent des livres brochés sur Amazon et vu la politique de renvoi de trente jours, ces personnes renvoient tout simplement leur livre après l’avoir lu. Résultat des courses, un commentaire va apparaître sur ce site de vente voire sur des sites de lecture partenaires. L’auteur ravi de lire tous ses commentaires va donc calculer ainsi son nombre de ventes sans penser une seule seconde que notre société n’est pas le monde des Bisounours. Car ces lecteurs malhonnêtes utilisent cette pratique régulièrement, certaines lectrices avouent même utiliser plusieurs compte Amazon pour pouvoir « acheter » un livre par mois dans chaque, livre qu’elles ne régleront jamais puisqu’il sera toujours remboursé !

Au final, on va se retrouver avec des auteurs mécontents et frustrés, des éditeurs qui ne rentrent pas dans leurs frais, et une pratique foncièrement malhonnête ! Je suis peut-être de la vieille école mais on n’achète pas un livre pour le renvoyer une fois lu. Est-ce ce que l’on va s’acheter des petites culottes pour les renvoyer ensuite une fois utilisées ? Où va le monde ? Le respect de l’auteur ? De l’éditeur ?

Je ne parle même pas des pratiques de téléchargements illégales où tout un chacun dérape à un moment. Là encore cela fait gonfler l’impression de vendre, alors que ce n’est qu’une manière d’être lu. Quant aux librairies, parlons-en ! La plupart sont en baisse de régime et faute de temps n’envoient pas leurs chiffres. Comme elles ont presque deux ans pour finaliser une vente, on peut imaginer l’impact sur des DA.

Doit-on aussi parler des livres photocopiés ? Des pratiques, m’a-t-on parlé de partage chaque semaine  d’un morceau d’un livre édité sur des sites ? Le copyright, tout le monde s’en moque ! Et je le redis, aucune ME n’est épargnée, pas même les grosses enseignes, pas même les auteurs dont la tête est sur les affiches.

Hier, un auteur qui fut autopublié, qui a eu un super contrat dans une grosse ME, me disait qu’il avait dégringolé au niveau ventes depuis un an. Alors qu’il affiche un compteur énorme … le téléchargement, le renvoi des livres…

 

Personnellement, j’écris surtout pour être lue. J’ai cette chance vu le nombre de retours que j’ai en privé. Après, cette « notoriété » existerait-elle si elle ne passait pas par le téléchargement illégal ou par le prêt ? ( après tout, j’ai passé des années à n’acheter que peu de livres préférant aller à la médiathèque) ?

Plutôt que de casser du sucre sur les éditeurs, sur les auteurs, ne devrait-on pas s’en prendre à ces lecteurs sans scrupules profitant du système sans une once d’empathie pour ceux qui ont travaillé ( car écrire est un vrai travail)  ? Ne nous dirigeons-nous pas vers un monde de l’édition où tout se brade, où la littérature ne sera plus qu’une matière étudiée à l’école dans les livres anciens, où surtout l’autoédition avec le numérique prendra la première place ( avec l’inconvénient de voir du mauvais français dans les mains de nos jeunes ? Bon, j’admets que pour cela, il faudrait qu’ils lisent…

 

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( 3 juillet, 2019 )

Un jour je partirai …

Inspiration après mon Enterrement Vie de Prof :)

Je le sais bien, un jour je partirai, je l’espère sur la pointe des pieds, sans faire de bruit, sans vous ennuyer, simplement parce que l’horloge aura sonné. Un jour, je partirai et j’y suis déjà préparée parce que je n’ai pas coché la case éternité car entre nous, ce serait bien trop long à traverser. C’est vrai que j’aimerais ne pas m’envoler avant d’avoir tout écrit, avant d’avoir tout dit, avant d’avoir fini un livre que j’aurais commencé. Je ne suis pas vraiment pressée.

Un jour, je partirai, mais sache qu’alors il te faudra respecter mes dernières volontés. D’abord, tu ne perdras pas de temps à pleurer, tu peindras tes journées en couleur, tu seras même autorisé à façonner des dragons et des fées, à tout imaginer, tout inventer pour que les larmes ne coulent pas sur la toile de tes journées. .

Ensuite, tu ne retiendras de moi que mes mots, une bouffée d’originalité, de pensée positive, rien qui ne puisse assombrir ce que j’aurais été. Tu n’iras pas traquer ceux qui m’ont détestée, sache que je leur ai pardonné pour pouvoir me libérer, et que même leurs visages, je serai incapable aujourd’hui de les dessiner. Tu ne resteras pas figé sur mon dernier soupir, certainement froid et glacé. Tu auras le droit, je te le permets, de regarder nos photos jaunies par les années. Et alors tu riras de ces souvenirs qui soudainement vont remonter.

Un jour je partirai, et tu devras simplement m’envoyer un baiser car là où mon énergie se sera envolée, je saurai toujours que c’est toi qui vient me saluer.

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( 2 juillet, 2019 )

Le monde de l’éducation change.

Admirative face aux jeunes diplômés professeurs des écoles qui dès leur admission se lancent dans la création d’un site internet pour être opérationnels dès la rentrée. C’est beau ces bébés profs qui sont nés avec un ordinateur à la main, doués pour organiser n’importe quel fichier là où ceux comme moi , vont mettre des heures. J’imagine, ayant toujours été une férue de projets, tous les moyens que ces enseignants vont pouvoir mettre en place, même si en discutant sur des groupes, je m’aperçois qu’ils ont la technique mais malheureusement pas les idées ! Une fois encore, l’éducation change, mais comme pour tout, on aime raser ce qui a fonctionné dans le passé et planter des graines dont on ne connaît pas encore la fleuraison. Ne serait-ce pas plus sensé à un moment de demander l’aide ( aïe ! Orgueil quand tu nous tiens !) aux anciens afin de créer une pédagogie novatrice et efficace pour la génération future ?

 

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( 1 juillet, 2019 )

Avoir de l’empathie

Notre société devient de plus en plus centrée sur elle-même à tel point que l’empathie deviendrait même une tare. Pourtant, l’empathie reste pour moi indispensable pour bien vivre ensemble. Ressentir les émotions des autres est une manière de se connecter à ses propres sensations intérieures. Est-ce inné ? Je pense que certaines personnes sont plus emphatiques que d’autres à la base, moins égoïstes aussi. L’empathe sera celui qui ressent sans rien demander, qui va percevoir sans entendre, qui va surtout ne pas être calé sur l’envie, mais le désintérêt.

Être emphatique, c’est une ouverture sans jugement, une écoute lorsque l’autre en a besoin, une présence même discrète, une manière de se mettre positivement à la place de celui qui raconte. J’ai rencontré des personnes se disant emphatiques mais qui au final n’étaient là que pour combler leur vide. Une personne ne peut-être emphatique si sa vie n’a pas de sens si elle a besoin des autres.

Pas toujours simple d’avoir ce don, croyez-moi !

Ce monde est si négatif qu’il invite de plus en plus l’empathe à absorber des  énergies qui peuvent lui être néfastes. La difficulté est de savoir se préserver au maximum, malheureusement on ne peut interagir sur notre propre empathie. Elle a le mérite « d’être ». C’est le ciment des relations humaines. Un monde sans empathie serait un univers robotisé.

Réapprenons à cette société égoïste à ressentir des émotions tout en gardant à l’esprit que se préserver reste une priorité.

 

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