Écrire un livre n’est pas si simple
Régulièrement je vois de jeunes plumes avides de gloire, convaincus d’avoir écrit le livre de l’année, se précipiter pour envoyer leur manuscrit, et au final, « se ramasser » avec violence. Je trouve cela terriblement triste. On n’écrit pas un livre comme on fait un mémoire juste en quelques semaines. On en trouve beaucoup trop de ces romans vite pondus avec peu de pages simplement destinés à combler l’ego d’un auteur.
D’abord, il faut se poser la vraie question : pourquoi j’écris ? Est-ce pour m’évader ? Pour me libérer d’une vie compliquée ? Pour raconter mon histoire ? Pour mettre des idées en vie ? La liste est encore longue.
Ensuite ne pas se donner un objectif « temps » du genre, je sors mon livre dans six mois. Et surtout ne pas croire que les maisons d’édition et les lecteurs vont nous ouvrir largement les portes ! Si on n’est pas « dans le milieu » fille de untel, cousine de untelle, politicien ou chanteur, on n’a qu’une chance minuscule ! On aura accès à de jeunes éditions, mais les éditions renommées, mieux vaut ne pas loucher dessus.
Question écriture, certains vous diront de faire des plans, des synopsis, moi je vous dirais juste, ne faites que ce que vous sentez dans vos tripes ! Chaque plume a sa propre manière de poser l’encre et il n’existe aucune recette miracle sauf une seule, une fois votre roman écrit, dites-vous bien qu’il n’est pas fini. C’est juste un brouillon que vous allez devoir reprendre, réécrire, restructurer, corriger.
Ensuite s’entourer de personnes que je nomme « bêtas » qui vont décortiquer la plus petite faille, car on en fait toujours, des erreurs dans les noms, dans l’action, le type qui est parti avec sa voiture et revient avec un 4X4 etc Pour ceux qui ont peur de se faire « piquer » leurs idées, il existe des sites de protection Copyright. ( ce qui n’empêche pas grand chose ! Ce blog est équipé de ce procédé et pourtant j’ai retrouvé de nombreux textes sur des pages Facebook)
Écrire un livre n’est pas simple, mais il ne faut pas s’en priver. Tout comme la peinture ou le dessin, l’écriture ne doit-être qu’un besoin, un plaisir et surtout pas une obligation. Alors ne jamais dire, je ne peux pas le faire avant d’avoir essayé !