( 23 juillet, 2020 )

Ah ! Les vacances !

Je sais, certaines vont me dire que cela se voit que je ne travaille plus, mais je trouve que cette année scolaire a passé bien vite ! Ma première année de retraite anticipée s’est déroulée si rapidement que je n’ai même pas fait le quart de ce que j’avais prévu. Bon, il est vrai qu’avec la disparition de ma soeur, la grève des gilets jaunes puis le Covid, mes projets se sont bien rétrécis, mais je ne regrette vraiment pas mon choix, que du bonheur.

D’un autre côté, cela m’a fait prendre conscience qu’il ne faut vraiment rien anticiper. Trop souvent on se forge un planning parfait nous donnant l’illusion de maîtriser notre temps, alors que ce dernier vit sa propre vie. C’est ainsi que l’on va se retrouver dans une vie face à des journées qui semblent trop courtes et des minutes qui ressemblent à des heures.

Quel bonheur d’être sur mon lieu de vacances, de revoir « ma » mer, de faire une vraie coupure avec la civilisation, sans Internet ( dix minutes par jour me suffisent), sans téléphone, sans factures ( qui attendront mon retour). Un peu comme si je retournais à l’état d’esprit pur connexion nature.

Et puis, être simplement avec ceux que j’aime, loin des énergies négatives de certains …. Finalement, les vacances, cela vaut la peine de se priver toute l’année pour les vivre :)

 

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( 22 juillet, 2020 )

Tout est question de point de vue

Rien n’est blanc ou noir, tout n’est question que de point de vue ou de l’expérience. Prenons l’exemple d’une photo, selon que vous la regardez dessus, à droite ou à gauche, votre perception ne sera pas la même. Il en sera de même pour une situation vécue qui ne sera pas ressentie à l’identique selon les personnes. Si vous allez mettre vos pieds dans la mer ce ne sera pas la même chose que de la regarder. Tous vos sens seront en éveil dans le premier cas, alors que dans le second seule la vue sera.

Ce qui ne veut pas dire que tous les points de vue se valent, mais cela reste subjectif.

Il est donc important de ne jamais juger les autres, car on ne peut se mettre dans leur angle de vision ou dans leur peau. L’homme a la fâcheuse tendance à penser que tout ce qu’il pense, les autres le pensent aussi. C’est totalement faux. N’oublions jamais que tout n’est qu’une question de point de vue !

 

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( 21 juillet, 2020 )

Écrire pour s’épanouir

Laisser couler l’encre sur le papier, coucher ses émotions, donner vie à un univers imaginaire, il n’y a pas à dire, c’est une vraie bouffée d’oxygène. Notre société tente de nous convaincre que nous n’existons qu’au travers de notre travail, ce qui est totalement faux. Écrire, c’est s’autoriser à croire vraiment en soi, ce qui a pour dérive de se sentir bien dans son corps, dans sa tête, moins stressé. Pour ceux qui ont toujours aimé écrire, le passage à la vraie écriture ne se fait presque jamais seul. Notre chemin de vie va rencontrer un mentor ou un professe, une personne qui soudain va voir ce que l’on n’arrivait pas à voir ou peut-être plutôt à croire dans ce potentiel endormi. Alors on va oser timidement poser les mots un peu comme un gamin de cinq ans qui apprend à écrire. On va écouter les conseils, sans trop savoir s’ils nous sont destinés à nous ou s’ils sont juste une généralité, et à un moment, on va se les approprier complètement et s’y accrocher. Alors on se met à écrire, non pour l’autre, non pour les autres, juste pour nous, pour s’épanouir, pour s’envoler, pour devenir ce que l’on est vraiment, une plume qui fait chanter les mots.

 

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( 20 juillet, 2020 )

Soixante

Aujourd’hui, je pourrais vous parler de ce chiffres soixante dont vous savez l’importance vu le nombre de messages reçus à mon lever. Je ne pensais pas l’atteindre, je l’admets. La vie n’a pas toujours été très rose laissant des cicatrices peu esthétiques à mon âme. Et pourtant, ce soixante résonne aussi comme un cri de Victoire ! J’ai survécu au pire, à mon ange, à mon père que j’aimais tellement, à ma maman et son horrible fin, à ma jeune soeur, aux tempêtes, à ceux qui auraient bien aimé que je n’atteigne pas ce chiffre. J’ai survécu avec cette foi en la vie. J’ai survécu avec cette branche d’oliviers que je ne cesse de brandir. J’ai survécu sans haine au coeur.

Soixante, un joli titre de roman à bien y penser. Celui d’une vie où seul le verbe aimer était autorisé à se conjuguer.  Soixante, un destin, des routes, des choix, des actes manqués par peur de me tromper et cette réalité, aujourd’hui j’existe pleinement au travers de mes mots et de mes couleurs. Soixante que je dois à ma petite maman et à mon papa d’amour, soixante qui contrairement à ce que je pensais à quinze ans n’est pas une fin, juste une étape avec tant de choses à vivre.

Soixante, un morceau, juste un nouveau morceau de bonheur à déguster !

 

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( 19 juillet, 2020 )

Faisons éclater des bulles de positivisme

 

Vivons positivement, pensons positivement ! Le Covid passé, les gens en ont subi les retours, et avec le retour du négativisme. Moi qui espérais naïvement que les mentalités allaient changer !

On assiste donc au retour des critiques, de la recherche de « coupables », on lance des pics sur la manière dont fut gérée la crise, dont elle est apparue, et l’encre coule dans les journaux comme un fleuve de malveillance.

Bienheureux ceux qui pensent que notre monde est sauvée, que nous avons survécu à

ce virus anodin, c’est tellement plus rassurant. Seulement, une seconde vague est possible, ce n’est pas à négliger, mais on ne va pas pour autant ruminer. Alors, plutôt que de perdre du temps à critiquer, à broyer du noir « au cas où », échangeons des mots qui font du bien, des mots qui chantent, qui dansent, qui font rêver, des mots qui donnent de l’espoir.

Alors telles des bulles de champagne, laissons-les s’éclater dans les airs.

Faisons avec chaque bulle, un lien entre chaque personne, une envolée de bulles positives ! Bref, disons stop à cette morosité typiquement française !

 

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( 18 juillet, 2020 )

Ne plus avoir peur de dire !

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Trop souvent, les victimes de violences psychologiques ou physiques se taisent simplement parce que lorsqu’elles osent en parler, on les regarde de travers à tel point qu’elles se sentent coupables d’exister. C’est tellement facile pour un manipulateur de jouer sur la sensibilité d’une personne. Même les plus fortes peuvent tomber sous l’emprise d’un monstre au sourire enjôleur que ce soit un patron, un ami, un amant.

Ces individus sont tellement perfides qu’ils sont capables de retourner une situation à leur avantage, ayant tellement analysé leur proie qu’elle se retrouve engluée sans pouvoir riposter.

Comment voulez-vous ensuite qu’une victime de viol, d’harcèlement, de violences psychologiques puisse avoir la force d’en parler ?  Elle devrait alors supporter le dédain des autres, le jugement voire la rumeur, car « il n’y a pas de fumée sans feu », et puis «  c’est une femme ! ».

Ce que l’on oublie trop souvent, c’est que la femme ( car majoritairement ce sont les femmes qui se retrouvent sous cette emprise) sont tellement brisées par les « mots » ou les actes qu’elles ne vivent plus que dans la peur. En parler leur est impossible aussi souvent c’est leur corps qui hurle à leur place. Elles ne veulent pas crier car elles savent que tout est joué d’avance. Personne ne les entendra. Un harcèlement psychologique va les détruire de l’intérieur, les briser en morceaux. De l’extérieur, elles seront toujours les mêmes, peut-être un peu plus nerveuses, peut-être frôlant les murs, évitant les lieux où elles pourraient croiser cet autre, mais personne ne sait ce qu’elles vivent ou ressentent, car elles sont incapables de le dire. Elles se sentent tellement coupables d’avoir admiré l’autre, d’avoir cru en leurs mensonges, en leurs promesses, d’avoir parfois pardonné ou supporté les coups, elles en arrivent à se convaincre que tout est de leur faute et qu’il est normal qu’elles paient, car chaque chose à un prix.

Heureusement un jour, car il y a toujours un jour, le voile se déchire. Peu importe ce que les Autres croient, cela n’a plus aucune importance. Tout prend un sens.  Cet autre n’a plus de pouvoir. C’est alors qu’elles peuvent enfin oser hurler:

Nous sommes des Survivantes !

 

 

 

( 16 juillet, 2020 )

Se souvenir ou oublier ?

 

Suite à mon article sur la vieillesse et l’oubli, plusieurs personnes m’ont interpellé en me disant que pourtant il serait bon parfois d’oublier. Je pense que déjà notre mémoire est sélective et nous oublions beaucoup de choses. Combien de personnes sont capables de se souvenir d’une date et des détails d’une journée au-delà de cinq ans? Souvent, nous ne retenons que les faits les plus marquants, ce qui nous a vraiment touché ou bouleversé, mais notre mémoire réinvente inconsciemment les faits pour les adoucir ou les renforcer.

On a tous des choses que nous aimerions totalement oublier, des rencontres dont le souvenir nous fait vomir aujourd’hui, des peines que nous voudrions voir disparaître, des échecs cuisants. Seulement, l’oubli reste une garantie de ce que nous avons été et nous n’existons dans ce présent que parce que nous sommes nos propres souvenirs, et que ce soient nos bons souvenirs ou nos pires, nous sommes devenus ce que nous sommes parce que nous sommes passés par eux. Jamais ne pourront tomber dans l’oubli ce qui nous a construit.

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( 15 juillet, 2020 )

Il faut oser !

Je le dis souvent, il faut OSER ! Certes, oser, c’est se mettre en danger, c’est prendre le risque de se prendre de vraies claques. Ce n’est pas sans danger d’oser.

Mais que serait la vie sans danger ? Oser, c’est entreprendre, se lancer, foncer.

C’est vrai que l’on peut se prendre un mur en pleine face, mais on peut aussi se faire écraser en traversant la rue.

Qu’est-ce qui empêche les personnes d’oser ? Des excuses bidons, des entraves philosophiques ou religieuses, des peurs enfantines.

Oser, c’est pousser ses limites pour atteindre un but.

Bien sûr, il ne faut pas oser n’importe quoi. N’allez pas décider de tuer votre voisin qui vous agace ou votre compagne qui vous a vidé votre compte en banque ! Quand je dis il faut oser, il faut oser des défis, des changements. Il faut oser dire ce que l’on pense, dire ce que l’on a sur le coeur. Il faut oser être soi-même sans avoir peur du regard des autres. Il faut surtout accepter d’être tout simplement un humain, capable d’erreurs, mais aussi avec une magnifique faculté, celle d’aimer. !

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( 14 juillet, 2020 )

Le port du masque

La polémique continue avec l’obligation de porter le masque ! incroyable comme le port du masque peut faire couler de l’encre, et pourtant si on réfléchit intelligemment, depuis des années ce bon vieux masque bleu est utilisé dans les hôpitaux, l’ayant moi-même porté des semaines  lorsque mon fils était en unité stérile, preuve qu’il avait une vraie utilité. Tout comme tous ces chirurgiens qui ont l’obligation d’en mettre un pour opérer.  Alors pourquoi soudain, les français en font toute une histoire ? Peut-être effectivement parce que ce sont des français jamais contents !

Rendons à ce masque ce qui lui appartient ! Il peut être utile et il peut protéger les plus fragiles. N’est-ce pas déjà beaucoup ? Bien sûr les provinciaux iront grogner cntree ce bout de papier à coller sur le nez. Faut bien l’avouer qu’au milieu des vaches et des cochons, il n’est peut-être pas bien utile ce masque, seulement le nombrilisme de certains leur fait oublier que d’autres vivent dans des mégapoles où le masque peut avoir un côté positif.  À ces personnes si éloignées de la vie urbaine, venez prendre le métro aux heures de pointe.

Après, je vais encore en faire hurler certains, mais ce masque protégeant des particules de salive ne devrait-il pas être mis à chaque fois qu’une personne a une angine, une grippe lorsqu’elle se trouve dans des lieux bondés comme le métro ou un grand magasin ? Cela n’épargnerait-il pas des épidémies de grippe ou des rhino, gastros aux plus fragiles chaque année ?

L’idée n’est peut-être pas si mauvaise !

En tous les cas, j’ai un bon stock de masques alors pourquoi ne pas les utiliser l’hiver prochain afin de protéger les autres si le rhume s’invite ?

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( 13 juillet, 2020 )

La fatigue récurrente et la thyroïde

Il y aura toujours des personnes pour vous affirmer le contraire, pour vous proposer une solution miracle, pour être convaincue que tout va disparaître par magie, que c’est psy, il n’en est rien. Une maladie auto-immune est invisible et c’est une véritable plaie.

Même au bout de plusieurs années, on sait qu’elle ne nous a pas oubliés, car elle revient faire sa piqure de rappel ! Et vlan, c’est reparti pour un tour. Pourtant on allait super bien, on avait bien stabilisés comme ils disent, on avait suivi les conseils diététiques d’une nutritionniste voire on était allés voir un thérapeute pour accepter cette maladie. Et malgré tout cela, elle cogne sournoisement à notre porte, sans prévenir. Beaucoup de personnes n’ayant pas de maladies auto-immunes vous diront que la fatigue, c’est l’âge, que tout le monde est fatigué à notre époque. Ce que les gens n’ont toujours pas compris, c’est que la fatigue liée à une maladie auto-immune est totalement différente, elle ne revient jamais seule, souvent accompagnée de son lot de déboires : digestion difficile accompagnée parfois de nausées, vertiges, constipation intense, ballonnements pouvant être douloureux, de soucis de concentration qui ne tombent jamais bien toujours au moment où on doit « se souvenir », de pertes de cheveux, problèmes de peau, déprime ou angoisse, et la liste est longue.

Ce retour du visiteur non désiré est un peu comme un uppercut ! Tout allait bien, on était certain cette fois d’avoir gagné le combat contre la maladie et sans s’annoncer, cela repart.

Dois-je encore parler de cette fatigue qui pour 50% des malades va s’accompagner de troubles digestifs ? on évite trop souvent d’en parler, simplement parce que cela arrive aussi au commun des mortels. Et pourtant, cette satanée thyroïde peut pourrir bien la vie ! Même si « avant », on mangeait de tout, ce n’est plus le cas ! Le moindre aliment « pas frais » va nous clouer sur place, nous laissant avec une impression d’estomac gonflé, de digestion ralentie, voire de ballonnements intestinaux. Alors oui, on teste le sans lactose, le sans gluten, seulement rien n’est vraiment magique ( sauf peut-être pour les « jeunes » et ceux qui ont un petit dérèglement.) Sinon on va apprendre à vivre avec, à faire attention à ce que l’on mange, à bien regarder les dates de fraicheur. On va s’habituer à avoir par moments des troubles récurrents : langue blanche, maux de tête, constipation. Au final, ces périodes aident inconsciemment les personnes atteintes de maladies thyroïdiennes à perdre un ou deux kilos. Un mal pour un bien.

Il n’en demeure pas moins que cette fatigue existe, peut persister, qu’elle n’est pas en soi vraiment dangereuse, mais qu’elle reste un véritable handicap invisible.

 

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