Pourquoi n’appelle-t-il pas ?
Vous êtes nombreux à vouloir savoir vers où ma plume s’envole …
En plein écriture de CARLA 2, qui sera encore plus grand, encore plus fort, mais d’abord CARLA fait peau neuve pour sa sortie nationale cet automne, avec une superbe couverture couleur, quelques passages jugés inutiles enlevés. Hâte que mon éditrice me donne sa date de sortie.
Amusée de constater la jalousie de certains auteurs frustrés. Cela ne me touche plus.
Pour moi, le plus important reste mon bébé » HASHIMOTO, mon amour » , sortira à la fin de l’été. Un essai dont je remercie encore les médecins, les lecteurs qui s’y sont associés. Un cri, un appel au secours au nom de tous ceux que j’ai rencontrés.
J’espere que ce livre aidera, touchera.
C’est mon plus grand souhait.
Sinon, cet été, je continuerai mon roman policier, que j’ai un peu mis de côté. Mais vous êtes si nombreux à me demander Antoine que je dois trouver le temps de le faire enquêter !
Les vacances ? Elles seront bien occupées ! Si je pouvais ne faire qu’écrire et ne plus travailler ! ☺️
Avant la vieillesse me faisait sourire. Aujourd’hui, elle me fait pleurer à chaque fois que je quitte ces murs blancs où j’ai laissé ma maman. J’ai lu une citation qui exprime ce que mes yeux voient » La vieillesse est une caricature. » Tout est dit. Où sont les vieux d’antan qui cuisinaient de bons gâteaux jusqu’au jour de leur mort ? La vieillesse aujourd’hui de par ces maladies affreuses de la mémoire emporte tout sur son passage. Ces maisons, pourtant agréables, ressemblent à des mouroirs où se croisent des êtres humains sans se voir, sans même se reconnaître même s’ils se sont vus des dizaines de fois. À chaque visite, je souffre de mon impuissance. Mon côté battant voudrait secouer ce cerveau qui oublie, qui n’est plus, qui ne sera plus. Je me sens coupable d’avoir encore ma tête, même si l’appréhension de devenir un jour un fantôme de ma vie me serre la gorge. On oublie trop dans notre société moderne que ces personnes, même si elles n’ont aucune souffrance physique, souffrent bien plus à se sentir tirer vers un gouffre si profond qu’un jour, ce sera a la mort de ce qu’ils ont été, de leur conscience, pire que celle de leur corps. Sauvons les enfants mais laissons nos pauvres parents s’endormir en paix.