( 20 juin, 2015 )

Le passé

« Suis-je ce que mon passé a fait de moi » ?

Sujet du bac me semblant un excellent thème de post. Sans hésiter, je dirai que oui. Nous sommes le produit de notre passé. Nos expériences coulent dans nos veines et telle l’argile, elles nous modèlent . Jeunes, nous sommes le reflet de notre éducation puis en vieillissant nous devenons celui de nos expériences. Nul ne naît mauvais mais la vie peut nous rendre aigri ou instable, nous changer parfois totalement. Le gentil peur se transformer en monstre. La cause en est-elle son passé ou son présent qui le happe de plein fouet ?
Mon âge avancé m’a fait croisé différentes routes, celles de personnes fantastiques qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui grâce à leur amour, leur confiance, leurs compliments, d’autres qui ont tenté de m’entraîner vers un puits sans fond dans l’espoir de se sauver eux-mêmes d’une réalité qu’ils ne pouvaient supporté. J’ai résisté. Je n’ai pas coulé. Je suis plus vivante et plus forte que jamais
. Au final, le passé laisse des traces indélébiles impossible à oublier pour nombreux d’entre nous, d’autres choix, d’autres actes, d’autres rencontres modèleront à leur tour notre futur  pour s’inscrire dans notre passé.
En tant qu’écrivain, sans mon passé, mes livres n’auraient pu voir le jour, sans les larmes de sang versées, ma vie serait certainement autre mais serait-ce ma vie ? En tous les cas, je ne regrette rien de ce qui m’a aidée à devenir « moi », peut-être juste tous les cons que j’ai du supporter et qui eux ne m’ont pas apporté grand chose sauf quelques rides de plus. Juste une trace qui ne pourra complètement disparaître.

 

( 19 juin, 2015 )

Merci d’y croire pour moi

 

Certains messages touchent, particulièrement ce dernier faisant suite à mon post sur le talent.
 » Chère auteur. J’ai lu vos deux derniers livres, Carla et Bleu acheté lors des dédicaces à Cora.
Je n’ai pas de mots pour décrire le talent dont vous parler. Votre écriture est une vraie addiction simplement parce que vous écriver avec des mots vrais, des mots simples. Je n’ai pas fait de grandes études et je ne travaille pas puisque j’ai toujours élever mes enfants, je ne suis donc pas une intellectuelle. J’essaie de lire des livres avec des phrases et des mots compliqués mais je laisse vite tomber. Vos livres sont riches d’émotion que ce soit la vie de cette femme Carla où je me retrouve parfois ou votre roman policier Bleu qui m’a appris tant de choses sur le Brésil et ses coutumes, tout en me captivant car le mystère est jusqu’au bout. Vous avez du talent car on vibre avec vous, on pleure avec vous ou avec vos personnages parce que vous savez decrire la vrai vie celle qui existe celle qui est cachée celle qu’on ne dit pas. Sérieux, j’espère que vous serer vite connue parce que votre parcours est assez extraordinaire, que vous êtes pour moi un exemple de force et de courage et vous mériter vraiment de pouvoir un peu souffler dans votre vie en vendant vos livres. Vous avez toute mon admiration. Frédérique.
Je n’ajouterai rien aujourd’hui. C’est beau, c’est fort, cela fait vraiment plaisir :) Comme quoi, moi qui ne suis pas trop dédicaces, certaines rencontres d’inconnues font mouche.
( 18 juin, 2015 )

Le Talent

 

 » Le talent, c’est avoir l’audace et le courage que les autres n’ont pas ! »
Je n’ai pas conscience d’avoir le plus moindre talent et pourtant, cela fait chaud au coeur, après un après-midi à bosser avec mon éditrice à la Closerie des Lilas, endroit mythique où se retrouvaient les plus célèbres écrivains, de s’entendre dire que l’on croie en moi. Que de chemin parcouru depuis Décembre 2013 ! Aujourd’hui, je ne peux nier ce que je suis devenue, un écrivain qui vend bien plus que certains écrivains ayant de la bouteille même si je ne peux en vivre mais peu importe ! L’année dernière, j’ai pu offrir un Resto, cette année une partie des vacances d’été ! Je reste juste une femme ordinaire qui aime jouer avec les mots ( et non jouer avec la vie, je laisse cela aux cons !).
Bilan de la journée : Carla fait peau neuve. Les erreurs du Collector vont disparaître et s’habiller d’une une superbe couverture. Quant à mon essai sur Hashimoto, c’est en très bonne voie. La vie m’a appris qu’il ne vaut rien précipiter. L’impatience m’a souvent menée à bien trop d’erreurs. Aujourd’hui, je choisis un terrain stable où mes idées pourront être véhiculées. Et que vivent encore et toujours les rêves à jamais !
( 17 juin, 2015 )

Quand l’inspiration revient …

 

La vie est une roue qui tourne toujours. C’est au moment où on s’y attend le moins, que tout change. Après mes doutes de fin Mai dus à une montée de malveillance, je me suis accrochée aux branches cassées et par chance, elles n’ont pas pliées. L’inspiration, qui m’avait délaissée depuis plusieurs longues semaines, est revenue telle une tornade et dévaste tout. Je me lève la tête pleine d’idées, je m’endors tout en pensant mes mots. Les pages se noircissent, que ce soit la suite de Carla ou les nouvelles aventures d’Antoine. Je songe même à un livre genre dystopie finissant par du fantastique. Je sens que l’été sera productif !
Aujourd’hui, je vais finaliser mon essai « Hashimoto mon amour » avec mon éditrice. Je sais qu’il est très attendu alors à toutes celles qui m’envoient des messages régulièrement encore un peu de patience ! Paname ne s’est pas fait en un jour. La  rentrée littéraire approche. En en fera-t-il partie ? :)
( 16 juin, 2015 )

Bleu, quelle chronique !

Quel bonheur de lire une nouvelle chronique d’un de mes livres, surtout dans ces moments de fatigue où le doute ne peut s’empêcher de s’infiltrer. En tous les cas, cela me fait chaud au coeur !
Un grand merci ..
( 15 juin, 2015 )

Le passé peut-il nous laisser tranquille ?

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( 14 juin, 2015 )

Les erreurs

 

 » Cela peut arriver de commettre une erreur. Deux choix se présentent alors à toi. Soit tu vis avec. Soit tu le répares. » Citation extraite de Sense 8 qui m’a laissée songeuse toute la soirée .
Peut- on vraiment réparer une erreur même si on le veut vraiment ? J’ai plusieurs exemples dans la tête et je me heurte toujours à  » l’autre ». Une erreur commise envers un tiers ne peut être réparée que si l’autre accepte soit d’écouter, soit sa responsabilité.
Quant aux erreurs dues aux excès de confiance, aux espoirs offerts les yeux fermés, comment colmater la brèche ouverte dans laquelle on s’est enlisé.
Comme me disait une lectrice un jour, il était une fois, tout commeNice ainsi et pourtant rien ne finit par des jours heureux. À se demander pourquoi la vie n’est presque jamais un conte de fée.
Peut-être simplement parce qu’il faut avoir le courage d’accepter de s’être trompé, ne pas rejeter la faute sur l’autre, accepter sa part de responsabilité même si le mal fait fut ravageur, destructeur et surtout trouver la force de recommencer autrement, différemment, simplement pour garder au fond de soi ce choix bien vivant, avant que le vase cassé ne puisse se recoller.

 

( 13 juin, 2015 )

L’auriculothérapie.

 

Vous êtes nombreux à me poser des questions sur cette technique de soin que j’ai découvert il y a quelques mois et qui me ravit. Elle me fut proposer en premier pour m’aider à supporter la fatigue engendrée par la maladie d’Hashimoto, m’aidant depuis quelques mois à retrouver une vie normale, m’évitant les arrêts de travail et surtout effaçant toutes traces d’angoisse et d’anxiété liées à cette pathologie. Miraculeux ? Presque ! Malheureusement le stress revenant par vagues à cause d’une profession pompant beaucoup d’énergie, l’effet n’est pour le moment que sur un temps trop court de quelques jours.
Comment le soin se pratique-t-il ?
Àl’aide d’aiguilles stériles à usage unique, de type extemporanées, laissées en place 20 à 30 minutes puis retirées, ou de type semi permanentes (qui tombent d’elles mêmes au bout d’un nombre de jours variables (dépendant de la nature de la pathologie traitée.
Je me suis vue entrer dans le cabinet, épuisée, le coeur battant trop vite, avec une tension de malade et ressortir sereine, prête pour passer une nuit paisible.

L’auriculothérapie est une méthode de soin qui utilise des points réflexes situés sur l’oreille.L’oreille représente une « carte » de tous les organes humains. On part du principe que l’oreille a la même forme qu’un fœtus inversé. C’est presque magique de voir le praticien, qui pour ma part est mon médecin généraliste homéopathe, trouver, juste en testant le pouls avec pour aide des couleurs, les zones de tourments d’une journée.

Pratique que je ne peux que conseiller ! Par contre pour éviter les charlatans, ne prendre que des médecins spécialisés dans ce domaine et non des esthéticiennes.

( 12 juin, 2015 )

Le mensonge

 » Ce qui me gêne, ce n’est pas que tu m’aies menti, c’est de ne plus te croire. » Nietzsche.

Il suffit d’un mensonge, un seul pour ébranler un édifice bien stable. Souvent, on choisit de trouver des raisons à un acte : le pauvre, il n’a pas eu le temps, il a oublié, il est fatigué, ébranlé, et j’en passe. On pardonne ou on choisit juste d’oublier, parce que c’est mieux pour nous. Mais est-ce le mensonge qui nous fait le plus mal ou le simple fait que l’on ne puisse plus jamais croire la personne ? Résultat, on devient méfiant, sur nos gardes, presque en attente du prochain mensonge. On ne va plus croire l’autre qu’après des actes vérifiés. Le mensonge détruit la confiance et sans confiance, on ne peut vivre sereinement dans une relation qu’elle soit amicale ou amoureuse. Une personne de mon milieu professionnel utilise cet outil sans se rendre compte que ses mots, certainement distillés plus par besoin de se faire valoir que par méchanceté, s’avère au final être un véritable poison se répandant, sans idée des conséquences.
Apprenons à ne parler que pour dire quelque chose de valeur. Se faire valoir ou mousser a toujours un revers de médaille. Ne promettons que ce que nous sommes certains de pouvoir tenir.
La vie m’a fait rencontrer des individus maniant le mensonge comme une seconde langue, jusqu´à me faire  douter parfois de moi. Ce sont ceux qui tel du miel glissent des  » Quoiqu’il arrive, je serait toujours là. » Au final, c’est faux ! Quand on va mal, il ne reste personne. Combien d’entre vous ont eu la chance d’avoir une personne là pour vous rattraper au moment fatidique ? J’ai rapidement cessé de croire ces personnes, dont le miel me brûlait le palais, écoutant leurs  promesses hypothétiques avec philosophie mais ne croyant plus qu’aux actes. L’une d’entre elles publiquement m’a promis le mois dernier de m’aider physiquement dans un tableau compliqué, étant une quiche en informatique. Cette personne n’avait aucune raison de le faire, et sur le coup, j’ai ressenti un soulagement puis le doute s’est posé et effectivement elle ne l’a pas fait ! C’était juste encore un moyen d’allumer les feux de la rampe sur elle. Résultat hier, ayant dû partir le midi, j’ai eu droit à la remarque d’une autre personne présente lors de cette promesse : Tu n’as  toujours pas fait ton tableau  ? X devait s’en occuper !  » Seulement X parle, parle et ne fait rien de plus ! Heureusement que je n’attendais pas son aide et que mon tableau était fait :)
J’aime maintenant laisser les langues de vipères parler.
J’ai juste un peu de nostalgie pour une époque où je pensais naïvement que le mensonge n’existait pas. Au final, ce que l’on ignore ne peut nous faire mal.

 

( 11 juin, 2015 )

Promesse d’un jour, promesse toujours.

 

Une amie m’a dit un jour que plus on vieillit plus on devient con. En ce moment, je croise beaucoup de cons avec quinze ans de moins que moi donc je ne pense pas que l’âge soit un label. Je pense juste que l’on devient plus réfractaire à la connerie en vieillissant, on ne supporte plus les promesses qui ne sont que du vent. Tout finit toujours par se savoir un jour. C’est ainsi et lorsque l’on découvre que l’on ne s’était pas trompé sur notre première impression, quand on a vécu, et bien même si on serre les dents, la méfiance s’installe. on décidé de fermer manteau afin de ne plus laisser personne s’introduire dans notre vie.
longtemps, j’ai fermé ma bouche, n’osant dire ce que j’avais sur le coeur. Ces derniers temps, sur les ordres de mon médecin, j’ai décidé de crier et non de me taire.
Pourquoi les gens ne cessent-ils de mentir ? De raconter des bobards. Transparence, dans les relations, faussée, on finit toujours par le découvrir !
Je le redis et je signe en lettres de sang : celui qui viendra bousculer ma vie, la paix que j’ai mis tant de temps à trouver, même si c’est quelqu’un que j’aime bien, même si c’est une personne avec qui je travaille, la justice s’en occupera.
Certaines personnes ne cessent de reproduire les mêmes erreurs, s’entourant de personnes toujours avec le même profil. Avez-vous déjà constaté que certains prénoms portent la poisse dans vos vies ? Pourtant si l’on est rationnel, ce ne peut-être le prénom ! Et pourtant ! Que l’on cesse un peu de promettre ce que l’on ne peut tenir ! Car qui peut vraiment promettre pour toujours ?
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