Dans la vie nous rencontrons nombreuses déceptions. Certaines sont plus dures à avaler que d’autres, certaines font simplement douter de soi.
Ces derniers temps, j’ai oublié, comme souvent à cette période de l’année, de me fier à mon intuition. Je perçois depuis toujours ce que beaucoup ne voient pas, ce sixième sens que tant de personnes m’envie. Trahie par excès de confiance, je fuis depuis début 2015, ( dans la mesure du possible ) les gens nocifs mais certains s’accrochent, me prennent mon essence, mon énergie, pire abusent de ma gentillesse et de mon bon coeur.
Je m’aperçois avec une pointe de nostalgie que le monde de l’édition que je pensais, telle une idéaliste, bien plus sincère s’avère est un monde aussi pervers que celui de l’enseignement, où l’on y retrouve les mêmes personnes psychologiquement instables. Je croyais y échapper.
Je ne suis pas programmée pour me blinder. Je n’y arrive pas donc j’y perds ma santé. les sons de cloche différent. Je ne sais plus qui dit la vérité. Je ne peux forcer les gens à entendre ou dire la vérité. J’ai l’impression d’être dans un remake malsain juste parce qu’un boulon introduit fait tout dérailler.
J’en arrive de nouveau à perdre confiance en moi.
Cette fois, je mets ma télécommande en pause.
Je ne supporte plus ceux dans cette vie réelle, et non illusoire des réseaux sociaux qui aiment s’écouter parler, qui continueront à n’entendre que ce qu’ils veulent entendre, à rejeter la responsabilité sur les autres, à aller jusqu’à dire que ce sont les autres qui n’ont rien compris, à détruire avec des sous entendus ce que l’on est, tout en continuant à lécher le c…. par devant.
Moi, je veux juste que l’on me fiche la paix ! Tel le Cancer que je suis, je vais donc retourner pour quelques temps dans ma coquille, laissant les pros faire leur boulot, en espérant qu’ils ne se laisseront pas eux-aussi bernés par le vernis de certains. Je me suis rendue compte hier soir, avec évidence, que je ne pouvais être sur tous les fronts. Ces mouvances détruisent mon plaisir d’écrire ! Je dois retrouver ce que je fus il y a un an’ motivée. Depuis quelques mois, le travail de « sappe » en superficie fait son effet. Je me détourne de ma passion.
C’est grave docteur ?
Oui, cette fois, les insinuations ont touché en profondeur, ravivant des événements passés.
Contrairement à beaucoup qui ont besoin de louanges, d’une reconnaissance, jouant la parade amoureuse pour se faire bien voir, je n’ai nul besoin de tout cela ! J’en ai assez d’emmagasiner les ondes négatives des personnes dépressives qui refusent de se soigner ou de se regarder telles qu’elles sont, tentant de m’entraîner dans leur chute. Pour une raison inconnue, je n’ai pas cette faille.
Hashimoto, mon corps, par contre, manque d’énergie mais je crois en un avenir et je ne laisserai personne me laisser penser que le soleil n’est pas au bout du chemin.
On ne peut promettre la même chose à tout le monde ! On ne peut se cacher derrière des mots !
parfois, il faut choisir son camp.
Moi, je choisis le mien, très égoïstement, plutôt que qu’être phagocytée, je m’autorise une petite pause , question de survie !