( 15 juin, 2017 )

La routine et les petits bonheurs

Quel couple qui a dépassé les dix ans de vie commune n’a pas subi la routine ?

Les enfants, les taches ménagères, le train-train quotidien, et je ne parle même pas des câlins ! Il y a pourtant cette routine bénéfique qui nous réconforte, les gestes matinaux à l’identique ou ceux du coucher. L’enfant qui aura besoin de sa lecture du soir, la main que l’on tiendra pour s’endormir. Cette répétition des actes simples est sécurisante, et fait du bien.

L’ennui s’installe par contre lorsque le couple parental  ou non n’est plus que relié à cette routine. La flamme qui transportait avant, et qui n’est plus. L’amour, si, mais est-ce que suffisant ? Ce besoin soudain d’un peu de pigment, de ressentir de nouveau un feu d’artifice, n’est-ce pas important aussi pour l’équilibre ? Surtout pour se sentir vivant.

Statistiquement, les hommes sont plus routiniers que les femmes, attachés à réitérer sans inventer, même en amour. Faire preuve d’inventions ou d’imaginations n’est pas leur tasse de thé, alors que les femmes aiment ressentir le grand frisson, la nouveauté. Combien d’hommes vont oser s’adonner à des massages langoureux après une journée éreintante de travail ? Combien vont proposer régulièrement des we torrides en amoureux ? Combien au bout de plusieurs années de vie commune vont simplement casser cette routine ? Combien surtout s’enlisent jusqu’à tuer la flamme ?

Une amie me disait dernièrement que seules les liaisons apportaient ce grain de folie.

N’est-ce pas dommage ? Et pourtant, bien malgré nous, le temps et la routine nous rattrapent tous.

Afin de profiter des petits bonheurs, mettons du pigment dans nos vies, réinventons l’histoire, cultivons cette routine, et surtout autorisons-nous simplement à  la casser par moment même si elle est bien confortable.

( 14 juin, 2017 )

Je ne t’ai pas croisé par hasard

Je ne crois pas au hasard, pour moi c’est une ineptie, je crois à la synchronisation des faits, même si je serai bien incapable de l’expliquer.

Ce fut ce jour où alors que je n’étais que mère de famille, une directrice de maternelle me retient par le bras (pourquoi à cette minute précise ?) , et me glissa que le dossier d’entrée à l’IUFM se terminait à midi … il était juste 9 heures. Je ne lui en avais jamais parlé de mon désir secret d’enseigner. Pourquoi ai-je sauté le pas, constitué mon dossier en une heure sans réfléchir, envoyé par Chronopost, et fus admise ! Je dois presque 25 ans d’enseignement à cette simple petite phrase.

Ce fut l’été où bercé par des émotions positives, j’ai débuté mon premier manuscrit. Il était très mauvais, trop guimauve, et je me suis faite piratée par une personne malveillante. Une bénédiction au final. J’ai du tout recommencé, ainsi est né Rouge. Je crois que seule cette version devait voir le jour, elle fut la première pierre de ma reconnaissance d’auteure.

Ce furent les erreurs que j’ai pu commettre, sans réfléchir, stupidement, que j’aurais pu évitées qui ont au final façonnées mon présent.

Ce fut cette rencontre que je n’oublierais pas, mon mentor, mon ami, ma plume, rencontre à la fois destructrice et fascinante, qui m’a conduite aujourd’hui à m’investir dans l’aide aux malades, à écouter ceux dans le besoin, à surtout prendre le temps d’exister.

Toutes ces rencontres hasardeuses qui n’en sont pas, ont radicalement changé ma vie, mes pensées, transformées qui je suis, en je l’espère, quelqu’un de bien meilleur.

Ces petits riens, ces cinq secondes comme je l’ai dépeint dans mon dernier roman, ce court temps qui peut tout changer en bien comme en mal, ce temps que l’on ne peut rattraper, ce temps pourtant, vu que le hasard n’esst pas un, qui devrait pouvoir se rattraper. Le hasard n’est qu’une méconnaissance des faits, non une préméditation inconsciente, mais un choix que nous faisons durant 5 Seconde . À nous de l’accepter, de ne pas le refuser, le rater et surtout d’en faire bon usage.

Toi, mon lecteur, ne crois pas non plus me suivre ou me lire par hasard … :)

( 13 juin, 2017 )

Est-ce utopique de vivre d’espoir ?

Pour moi, la vie est parsemée de multiples paquets que l’on découvre au hasard d’une rencontre. Ils peuvent être plein de surprises, pas toujours celles que l’on désire, pas toujours celles que l’on attend, mais avec le recul, on découvre toute la valeur de ce présent. Et puis ces boites bien attrayantes, qui nous attirent comme un aimant, mais dont on sait qu’elles ne seront porteuses que de tristesse, et pourtant ces cadeaux, souvent, trop fréquemment, on va les ouvrir quand même. Pourquoi ? Peut-être simplement parce que c’est une façon de nourrir cette petite flamme nommée espoir qui est en nous. Ces cadeaux ne sont-ils pas au final que des représentations architecturales de nos souvenirs ? On ne peut échapper à l’espoir, et c’est une chose merveilleuse qui nous permet de vivre, triste ceux vivant sans espoir.

( 13 juin, 2017 )

Ces douleurs que l’on ne voit pas

 

Notre société juge, critique, montre du doigt tout ce qui n’est pas dans la norme, cette norme instaurée par des hommes, cette norme que l’on a décidée comme vraie.

Comment un individu peut-il juger la souffrance d’une autre personne ? Il n’y a pas d’échelle pour mesurer la douleur mentale, il n’y a pas de règle pour définir qu’une personne a plus mal qu’une autre.

Je refuse que l’on mette la population mondiale dans un même sac. Nous ne sommes pas des objets, mais des individus avec des émotions, des réactions, des sentiments.

Une maladie comme celle que je vis au quotidien peut s’avérer supportable la plupart du temps, et j’ai cette immense chance, mais d’autres vivent un enfer. Est-ce une raison pour les montrer du doigt ? N’y a-t-il que les handicaps que l’on voit qui ont droit à la compassion ?

Une personne dépressive va parfois escalader des montagnes, seule, sans un regard de compassion, parfois va devoir cacher son problème simplement parce que le montrer serait une condamnation à mort ! Comment ces personnes peuvent-elles un jour retrouver la paix en eux-mêmes si on leur fait croire qu’elles vont bien ?

Quant au burn out, bien à la mode, nous assistons dans le milieu du travail des réactions de plus en plus égoïstes, nous vivons de plus en plus sous pression. Il faut des résultats, peu importe comment les obtenir. Toujours plus, peut-être simplement pour faire oublier ce qui ne va pas.

Notre siècle devrait vivre sans ces douleurs. Il a sa disposition des moyens qui n’existaient pas avant. Peut-être devrions-nous simplement réapprendre à regarder l’autre avec de nouveaux yeux ? À accepter que l’autre puisse être différent ?

Pour ne reprendre que le cas des maladies thyroïdiennes, je vois parfois des commentaires sur les groupes d’une grande violence même si c’est inconscient.

Un malade a le droit de dire qu’il va mal. Il a le droit de ne pas se sentir bien même s’il a une norme correcte. Il a le droit de vouloir être écouté, cela ne veut ni dire qu’il est « douillet » ni paresseux.

On n’aura pas plus de médailles ou de reconnaissance à taire sa douleur. J’en sais quelque chose, ayant par orgueil ( car j’ai conscience aujourdhui que ce n’est que de l’orgueil) refusé de m’arrêter durant plus de 35 ans !!!! Depuis deux ans, j’annonce à chaque rentrée scolaire que j’ai une maladie auto-immune qui peut m’imposer de m’arrêter quelques jours. Finalement, on respecte ma maladie, les élèves aussi, et je pense être finalement beaucoup plus performante, puisque lorsque je vais bien, j’assure !

Acceptons ces maladies invisibles, osons en parler sans honte, quant aux médecins et soignants, écoutez ce que l’on vous dit sur notre corps, sur notre ressenti. Essayez pour une fois, même si ce n’est peut-être pas votre rôle, de vous mettre à notre place.

Afin que tous ces handicaps invisibles soient moins lourds à porter.

 

 

Quant à la maladie d’Hashimoto, ne passez pas à côté, n’hésitez pas à diffuser le recueil Hashimoto, mon amour, en vente sur le site Fnac.

( 12 juin, 2017 )

La vie, le temps, quel dilemme !

La vie est-elle pire aujourd’hui qu’hier ? Tout est relatif. Nous vivons bien mieux qu’au XIX siècle où la misère coulait à flots, où la femme était considérée comme un objet juste bonne à ouvrir les cuisses, où le choix du partenaire sexuel n’était pas autorisé, où les grossesses non voulues étaient monnaie courante.

De nos jours, chaque famille est branchée non stop sur Internet ou scotchée à son téléphone, la télévision n’est plus un objet, mais presque une personne vivante au sein des foyers, les gens ont un niveau de vie majoritairement correct dans le sens qu’ils mangent à leur faim, trop même, sans se soucier de leurs voisins, de ceux qui les entourent, des autres. Leurs amis sont ceux qu’ils accumulent sur des jeux en ligne ou sur les réseaux sociaux.

Avant, les gens se contentaient de peu. Les enfants jouaient avec des cailloux ou une poupée (et non des dizaines). Ils inventaient, ils imaginaient. Je me souviens de ces parties de rigolades avec mes amies lorsque j’avais dix ans à courir dans les hautes herbes, à se cacher. Aujourdhui, les gosses n’ont plus le droit de sortir, peur des attentats, peur des psychopathes qui drainent les rues.

Avant, on s’écrivait sur des feuilles de papier, on mettait de jolis timbres, attendant impatiemment le facteur. Aujourdhui, ce dernier n’apporte plus que des factures ! On échange par mail ou sms sans trop savoir si on communique vraiment avec la bonne personne.

Avant, on prenait le temps de s’allonger dans l’herbe pour juste regarder les nuages se dessiner, on lisait des livres pour occuper nos journées, on parlait d’amour avant de parler de sexe, on savait conjuguer le verbe aimer.

Le modernisme a tout transformé, les gens n’existent plus en dehors de leur smarthphone ou leur écran, indifférents à ceux qui passent à proximité.

Ne serait-il pas temps de poser nos téléphones, nos tablettes, nos montres ? De simplement prendre ce temps que l’on est entrain de nous voler ?

De simplement s’autoriser à exister.

( 11 juin, 2017 )

Chronique de Juin

Le bonheur n’était pas dans le pré Odile Marteau Guernion

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C’est avec un grand bonheur que j’ai reçu le livre dédicacé d’Odile. Je me suis plongée dedans avec délice, heureuse de retrouver une nouvelle fois Anne Le Goff.

J’ai apprécié cette nouvelle immersion dans un petit coin de Bretagne, on s’y croirait !

Les romans d’Odile me font penser aux Miss Marple d’Agatha Christie, pas un seul mot de travers ni dénotant, et une douce intrigue qui donne envie d’aller jusqu’au bout et de connaître la fin ! Une fin classique, prévisible, et réconfortante. Un réel moment de plaisir dans un polar plein de douceur à l’opposé des thrillers ou romans noirs qui inondent les bacs. Un livre à ne pas rater cet été !

( 11 juin, 2017 )

Cette fois, c’est décidé !

Nous avons tous des décisions que nous remettons au lendemain, parce que cela nous agace sur le coup, et qu’au final, cela ne paraît ensuite plus important. Toutes ces choses que l’on a envie de faire, et que l’on n’ose pas. Tous ces mots que l’on voudrait dire, et qui restent coincés. Toutes ces questions sans réponse qui nous torturent. Tout ce temps qui nous échappe parce que tel de sable, il glisse entre nos doigts.

Alors, c’est décidé ! Je vais me poser un peu. Des années que je vis à cent à l’heure, que je ne prends le temps de regarder le soleil se lever que l’été, des années que je regarde lâchement les aiguilles de ma pendule tourner sans s’arrêter.

C’est décidé, je vais regarder vraiment mes priorités, cesser de faire des rêves insensés, des projets qui d’avance sont tronqués. Je vais juste visualiser ce qui pourra de mieux m’arriver.

C’est décidé, je vais reprendre mes crayons de couleur afin de dessiner un monde multicolore, où les gens souriront, où les jaloux ne pourront pas entrer, où seuls les amis auront leur place.

Ça y est, je l’ai décidé, tu vais avec ces milliers d’étoiles qui jalonnent le ciel faire un grand coeur, tu y auras ta place, parce que je t’ai tellement aimé, que je ne peux totalement t’effacer, parce que tu es mon amie, ou ma famille, parce que tu es liée qui que tu sous à moi. C’est décidé, je ne vais plus m’occuper du passé, des histoires insensées, des fous qui se sont attardés sur mon palier, je vais tout recommencer, autrement, différemment, dans un souci de vérité. Je vais construire un château sur les nuages afin de pouvoir m’y réfugiée.

Toi l’ami, le lecteur, l’amoureux, l’enfant, tu y auras une petite place, si tu veux m’y retrouver pour discuter.

Cette fois, c’est décidé … le tout c’est d’y arriver, mais tu vas m’y aider ?

( 10 juin, 2017 )

Cet homme, mon mentor

 

« Était-ce de la folie de tant y croire ? Je t’avais tant espéré que lorsque nos routes se sont rencontrées, je ne t’ai pas immédiatement reconnu. Je t’ai accepté tel que tu étais même si tu t’éloignais parfois de ce que j’attendais. Je détestais certains traits de ton caractère, ta désinvolture, ton manque d’assiduité, ton égoïsme, ton narcissisme.

Je ne parle plus de toi, toi qui m’a tenu la main dans mes écrits, sans le savoir, sans le vouloir. Je n’en parle jamais parce que l’amour c’est dangereux, mais tu sais bien que je n’étais pas ton amoureuse, entre nous c’était de l’amitié en bien mieux, de l’amour en encore mieux où seuls les mots existaient, où seules tes citations m’émerveillaient, de l’amour, oui, ça en était.

Je t’ai donné ce que j’avais de plus rare ma confiance sans hésitation, sans doute, sans limite. Je t’aurais tout donné si tu me l’avais demandé. Il y avait ce respect entre nous deux, ces silences qui parlaient, ces idées qui fusaient, ces projets qui se dessinaient. Personne n’a compris, tout le monde a jugé, cela m’a bousillée.

Dans l’ombre, tu avais sculpté mes mots prêts à jaillir. À nous deux, je savais qu’ils allaient résonner. Je t’admirais tellement que juste penser à toi suffisait à me rendre forte et heureuse.

Bien plus que mon amour, tu étais le sang de ma plume, mon inspiration, les traces d’une émotion, ma folie si belle, si douce. Je n’ai pas su être ce dont toi tu rêvais. Égoïstement, j’ai cru que ce que l’on s’offrait te suffisait. Je croyais tellement en un futur que je n’ai pas su voir les coups venir. Je n’ai pas mis d’armure, je ne me suis pas protégée. Je suis tombée.

Je ne parle plus jamais de toi non parce que tu ne reviendras pas, mais parce que tu vis toujours dans mes mots et dans mes rêves.

 

Un jour, tu as lâché ma main, sans un mot, sans une explication, comme si tu voulais que je prenne mon envol.

Tu as disparu, volatilisé, parfois j’en viens même à me demander si tu as un jour existé … Tu es juste mon ami, et tu ne sauras jamais à quel point, je t’aimais.  »

 

Texte protégé@ « manuscrit en cours … »

( 10 juin, 2017 )

La philosophie aide-t-elle à mieux aimer ?

La conjugaison du verbe aimer s’oppose souvent à la philosophie qui est censée se paître de raison, et pourtant …

 

« L’amour est une guerre on peut en mourir, la philosophie est l’arme secrète. »

Merveilleuse pensée que de se dire qu’au final, notre existence se façonne autant autour de l’amour que de la philosophie.

Pour bien aimer faut-il bien penser ?

Une fois encore je renverrais mes mots à la pensée positive qui devrait être  le ciment de nos vies, tout en y dessinant des limites.

Les théories mettant en branle le pouvoir de la pensée pour conquérir l’élu me laisse amusée. On ne peut forcer quelqu’un à nous aimer, et ce ne sera pas en y pensant positivement qu’il va être transpercé par le flèche de Cupidon, malheureusement ai-je envie de dire.

Par contre pour vivre en harmonie avec les autres, un zeste de philosophie positive est bien utile.

Voir les autres sous un autre angle, cesser de se poser en victime, se remettre en questions jusqu’à la moindre faille. Oser poser nos erreurs sur une feuille sans de mentir. Chercher les raisons de nos attitudes. Nombreuses les personnes qui reproduisent les mêmes erreurs en amour ou en amitié. Pourquoi ? Quel est le manque qui pousse ainsi à agir ?

S’interroger sur notre relation corporelle avec l’autre ? La mise en retrait que nous pouvons offrir peut-être source de conflit, à l’inverse le côté trop exubérant peut bloquer d’autres personnes.

Et notre désir est-il assez exprimé ou faisons-nous tout pour le cacher tout en grognant que l’on ne nous a pas compris ?

Se poser en philosophe peut permettre à chacun de dessiner les vraies attentes, d’éviter de plonger dans une illusion, dans une histoire où nous n’avons pas de place.

Philosopher peut se conjuguer avec aimer à condition de ne pas trop rêver.

( 9 juin, 2017 )

Ces livres que l’on n’a pas écrits

Tout auteur a en mémoire un livre qu’il aurait aimé écrire, et pourtant ces mots n’ont pas pu se poser sur le papier, comme s’ils étaient trop lourds à porter, comme si la plume refusait de bouger. Ce ne sont pas toujours des romans compliqués juste des histoires simples comme la vie. En tant que gribouilleur de phrases, on a toujours l’impression que tout a été dit, que tout fut publié, même les histoires bien tordues que l’on n’ose même pas inventées de peur de se retrouver en hôpital psychiatrique directement enfermée.

Et puis il y a surtout « le » roman, celui de notre vraie vie, celui que l’on pourrait écrire, mais que l’on n’écrira jamais, parce qu’il est plein de tiroirs secrets, plein de mots chuchotés, et surtout parce que personne ne le lirait. J’ai toujours trouvé présomptueuse les autobiographies. Qui peut s’intéresser à la vie d’un parfait inconnu ? Je reconnais que lire ce type de roman m’ennuie.

Pourtant, ce livre-là, nous l’avons tous écrit dans notre mémoire, au fil des jours, sur le pont de nos nuits, des pages pleines de petites réalités invisibles, le thé partagé avec un ami, la rose qui fleurit chaque année sur la terrasse comme une présence du passé, le sourire d’un enfant, la caresse du regard d’un vieillard qui passe. Ce livre où ton nom gravé pour l’éternité sera tenu caché.

Ce livre que nous n’écrirons jamais sera le seul que nous emporterons avec nous le jour du grand saut, le jour où la faucheuse viendra, le jour où ces pages se noirciront pour laisser une trace, peut-être tronquée, de ce livre que nous n’avons pas pu, ou simplement pas voulu, écrire.

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