( 30 juin, 2018 )

Le bonheur, cela se partage

Jeune, je pensais que tout le monde était heureux, certainement parce que je n’étais pas malheureuse, vivant dans une philosophie parentale positive. Lorsque le tissus de mes illusions s’est déchiré, j’ai eu mal pour toutes ces personnes qui n’arrivaient pas à savourer le bonheur, encore plus le jour où un élève m’a dit : Je n’ai jamais été heureux.

J’avais beau être une adulte, je n’arrivais pas à concevoir une vie sans bonheur, c’est ainsi que j’ai posé mes mots. Alors oui, le bonheur existe, mais être heureux, cela s’apprend parce que notre société mélange « vouloir » et « avoir »

Untel se dit malheureux car il n’a pas d’argent, oubliant de regarder tout ce qu’il peut avoir, un enfant, une vie, un toit, des amis. Cet autre va hurler au malheur car il n’arrivera pas à atteindre ses objectifs dans son travail. Mais ce n’est qu’un travail ! À côté, il est aimé, il est en bonne santé. Des exemples, vous en formulerez plein dans votre tête en me lisant.

Le bonheur, cela se créer ! Il est là, à vos côtés, toujours, mais si vous ruminez une défaite ou une dispute, vous ne saurez même plus qu’il existe car vous vous abreuverez de ce négativisme qui finira par vous engloutir. Vos pensées vont vous conduire au bonheur, doucement, car le bonheur est un petit coquin qui se cache.

Le bonheur s’attrape au vol, parfois un instant court, mais que vous allez garder en vous comme une petite flamme. Le bonheur se réinvente chaque jour et surtout il n’est jamais acquis. C’est une petite bise qui souffle dans votre nuque tendrement, qui va vous faire vous sentir vivant en écoutant les petits oiseaux siffler, ou les rires de vos enfants ou petits-enfants. Le bonheur, c’est se souvenir des bons moments vécus même s’ils ont fini en cauchemar, ces sourires échangés, ces vacances, ces rêves éveillés. Le bonheur est faire le plus de choix qui rendront le plus de personnes heureuses, même si c’est au détriment de nos propres désirs. Il y aura toujours une tranche de bonheur pour nous, ailleurs.

Le bonheur, c’est surtout cette sensation qui vient du plus profond de notre être qui nous dit que l’on doit avant tout offrir cet amour, cette tendresse, cette bienveillance, parce que le bonheur des autres nous fait du bien, parce que surtout tout comme une poignée de main, le bonheur, ça se partage !

 

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( 30 juin, 2018 )

Comment être honnête dans ce monde de fous ?

 

Les manipulateurs, les menteurs sont rois à notre époque, aidés par Internet et les réseaux sociaux, et rester honnêtes reste un vrai parcours du combattant, car c’est ouvrir des failles où ces fourbes s’introduisent. Faut-il pour autant jouer « leurs » jeux pervers ? Je ne puis m’y résoudre. Pour moi, l’honnêteté est la base de la confiance, de l’amitié, même de l’amour, seulement être honnête demande du doigté, car dire ce que l’on pense ou ce que l’on ressent peut-être perçu comme une faiblesse, et certains vont s’en servir, ou pire blesser des personnes alors que ce n’est pas le but d’une communication saine. Une fois n’est pas coutume, on va retomber dans cette bienveillance que nous devrions tous véhiculer. En clair, je fais une remarque à une personne, pourquoi ? Quel est mon but ? Ai-je cette réaction parce que je suis en colère ou simplement parce que je veux aider cette personne ?

L’impulsivité n’est jamais bonne conseillère, faisant trop souvent suite à la colère. Me voilà face à une situation que mon cerveau ne peut accepter car il ne peut le concevoir. Je réagis vite, sans prendre du recul, et je me retrouve face à mes mots violents car je suis blessée. Mes propos sont  honnêtes, fidèles à ma pensée à l’instant T. Mais mon intervention était-elle vraiment indispensable ?

Là est la question ! Ne serait-il pas temps de se demander si l’honnêteté fait vraiment avancer la situation ? N’est-ce pas notre pseudo conscience que nous satisfaisons pour nous sortir « soit disant »en accord avec nous-mêmes ?

Nous avons tous connu un menteur invétéré, croyant à ses propos même si ces derniers étaient totalement artificiels. Tenter de contrer ce type d’individu s’avère impossible, car l’honnêteté, la vraie, n’a aucun pouvoir fasse à ses affabulations. On se retrouve alors agacé, car bloqué dans notre propre sincérité dans laquelle on se noie, et l’autre, percevant cette faille, va appuyer sur notre tête pour éviter que l’on reprenne notre souffle.

La vie m’a appris une chose essentielle. Il faut être honnête, pour soi, non pour les autres, pour être en accord avec ce que l’on est, et surtout pas pour satisfaire l’ego des autres, leurs désirs ou leurs avidités.

Restons « nous », sans blesser, sans faire souffrir volontairement, mais sans pour autant changer la vérité.

( 29 juin, 2018 )

On peut tous s’en sortir, ensemble !

L’homme a le pouvoir de rebondir, de se relever, de survivre. Seulement il faut souvent qu’il accepte de ne pas agir seul, car une introspection ne peut être efficace qu’avec l’aide d’un thérapeute ou d’une personne extérieure. Bien sûr que ce n’est pas drôle de se dire que nous ne sommes pas assez intelligents pour comprendre notre vie, mais c’est un pas salvateur à faire.

Trop souvent tout au long de notre vie, nous retombons dans les mêmes schémas, les mêmes douleurs, et nous ne pouvons sortir de ce cercle sans fin, alors que nous le voulons.

Prenons l’exemple de cette incapacité que beaucoup ont à dire non ! Un enfant de deux ne cessent de se délecter de ce mot, tandis que nous n’y arrivons pas. Inutile de préciser que les empathes sont ceux qui freineront toujours face à ce petit « mot » qui représente un mur presque insurmontable. J’en sais quelque chose ! Des mots de thérapie pour enfin avoir eu le courage de dire ce « non » libérateur, des années à toujours céder à des personnes manipulatrices, et enfin cette ère qui s’est ouverte, ensoleillée, magique.

Je signe, sans hésitation, ces mots «  Tout le monde peut s’en sortir s’il le veut »

Il n’y a pas d’incapables, il n’y a pas de trop faibles, il n’y a que des personnes qui ont ce pouvoir, ce choix possible, avec une aide, avec une main tendue, mais rien n’est irrémédiablement impossible ! Je l’affirme !

C’est pour cela que nous devons rester solidaires et faire connaître notre maladie pour la faire reconnaître officiellement !

 

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( 29 juin, 2018 )

Le doute, vaste sujet qui parle aux auteurs … et aux autres

« Le doute est un hommage que l’on rend à la vérité » Joseph Ernest Renon

Superbe phrase, n’est-ce pas ? Qu’en dire ? Qui peut affirmer ne jamais avoir douter ? Le doute fait partie intégrante de notre vie. Nous ne sommes jamais certain de ce que l’autre ressent, pense, s’imagine, et c’est certainement une chose positive, sinon ne serions pas trop sûr de nous ?

Douter, c’est aussi offrir une brèche à ce sentiment merveilleux qu’est l’espoir. Sans doute, pas de désir, sans désir, pas d’espoir. Alors lui rendre hommage, c’est en faire une vraie force plutôt qu’une faiblesse. Trop de personnes s’enlisent dans le doute, le portant comme des chaînes parfois bien lourdes, alors qu’il devrait-être libérateur.

Le doute est ce qui nous évite la routine, c’est ce qui fait que rien n’est acquis dans la vie, c’est ce qui nous aide à nous surpasser afin d’atteindre le meilleur.

Le doute de la petite gribouilleuse que je suis me permet d’aller toujours plus loin dans ma réécriture, une bonne chose, je pense au final, car je ne me satisfais plus des premiers jets comme je le faisais à mes débuts.

Ce doute, ce besoin de tendre vers l’absolu, une nécessité. Peut-être que ou peut-être pas, peu importe, le fait de le penser, n’est-ce pas ce qui nous différencie des robots ?

 

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( 28 juin, 2018 )

Les absents ont toujours tort !

 

C’est tellement facile de parler des autres derrière leurs dos. Contrairement à la pensée commune, je ne pense pas que ce soit de la méchanceté, juste de la bêtise. Parce qu’il faut un sujet de conversation sinon la communication tourne en rond, et puis accoupler deux personnes qui s’entendent bien c’est à mourir de rire, leur donner une vie totalement différente de la leur, c’est se sentir un peu magicien. Alors l’homme va déformer l’incident qui s’est produit la veille la transformant en affaire d’état, parce que cela va créer des liens sociables, n’hésitant pas à gonfler, gonfler les faits jusqu’à ce que tout explose, sous le regard satisfait de l’auditoire. Après tout, les absents ont toujours tort, ils n’avaient qu’à être là. Après tout, s’ils ne sont pas là, c’est qu’il y a une raison, n’est-ce pas louche, certainement ! Les absents ont toujours tort, car ce sont toujours les mêmes, ceux qui évitent de se dévoiler, ceux qui refusent de confier leurs secrets, ceux qui n’aiment pas copiner. Alors ils l’ont bien cherché, non ? Ils n’avaient qu’à faire comme tout le monde, papoter, cancaner. Tout est dit de la pensée commune …

Une réputation met des années à se construire, il suffit d’un claquement de doigts pour que tout parte en vrille, simplement parce que si l’on n’est pas là pour s’expliquer, pour justifier de ses actes, la parole des autres prendra les faits rapportés comme acquis. Et même si on finit par réagir, ce sera trop tard. Qui n’a pas entendu le « Tu n’avais qu’à être là ! », « Les absents sont les derniers servis. »Et peu importe la cause de cette absence, elle n’intéresse personne.

Et puis il y a ces absents, ces lits vides, ces mails sans réponse, cette porte fermée, qui sont ces personnes qui jugent ainsi ?

S’en offusquer ? N’est-ce pas une perte d’énergie inutile ? Après tout, nous nous retrouvons tous à un moment de notre vie absent d’une conversation ou d’une décision, et même si notre orgueil, car au fond je suis certaine que c’est de l’orgueil, se retrouve touché, demain ce sera notre voisin, car quoique l’on fasse, il y aura toujours un absent. Alors peut-être simplement éviter de médire sur les autres, il y a tant de sujets de discussion que ceux qui peuvent faire du mal sont à proscrire définitivement.

 

 

( 28 juin, 2018 )

La violence des « vegans »

 

Une fois encore je vais me faire des ennemis, mais j’ai l’habitude. Je suis terriblement choquée par la violence des « pros vegans », très mauvais exemple pour notre jeunesse. Le sujet n’est pas « pour ou contre » manger de la bidoche, honnêtement, chacun fait ce qu’il veut ! La nourriture vegan, en ce qui me concerne, n’est pas une réussite ! Le soja souvent utilisé est incompatible avec mon médicament pour la thyroïde, et j’avoue que les plats vegans ce n’est pas goûteux pour mon palais. Après, chacun sa vie, chacun ses goûts. Je ne vais pas critiquer leurs bouffes, alors qu’on me laisse manger de temps à autre un bon steak ! Dommage qu’une bande d’idiots s’attaquent ainsi à une catégorie de personnes souvent pacifiques. J’en connais, je les apprécie, mais ceux qui détruisent tout, ouille …

Quand  je vois ces sauvages ( car pour générer autant de violence, il faut avoir un grain), j’ai dû mal à comprendre. Ils reprochent la violence des abattoirs ( malheureusement une vérité) et pour expliquer leurs actes, ils font bien pires en agressant de pauvres commerçants qui ne font que leur boulot.

Mais une fois encore où va le monde ? Comment pourra-t-on un jour vivre en Paix alors qu’il y a toujours sur cette terre une poignée de parasites qui détruisent tout ?

Une fois encore, que chacun se mêle de sa vie, de ses affaires, et laissent les autres vivre paisiblement.

Demain ce sera quoi ? Les anti tabac qui vont aller détruire les stocks ? Les anti alcool qui vont détruire les distilleries ? Et les anti kilos qui vont s’attaquer aux boulangeries ?

Et les pro conneries ? On va faire quoi de ceux-là ? Parce qu’il y en a de plus en plus, c’est moi qui vous le dit !

( 27 juin, 2018 )

Ces appels manqués

 

Qui n’a pas un jour pesté sur ces appels manqués, parce que l’on n’a pas entendu le téléphone sonner, parce que ce n’était pas le bon moment, parce que le bébé criait.  Qu’est-ce qu’un appel manqué parce qu’après tout, la personne rappellera un jour … Et bien pas toujours ! Il y a parfois « l’appel », celui que l’on a raté, celui qui était porteur de sens, celui que cette autre personne avait enfin osé tenter, et qui n’aboutira pas.

Bien sûr, il y a ces individus scotchés à leur smartphone comme si leur vie en dépendait, ceux-là renouvèleront leur tentative, aucun doute dessus, mais il y a les autres. Et croyez-moi, ils sont bien plus nombreux que vous ne le pensez. Ce seront ceux qui n’aiment pas trop téléphoner, qui ont peur d’un rejet, qui ne savent pas si l’interlocuteur a envie de renouer. Il y a ceux, comme me disait un jeune dernièrement, ayant subi « un éloignement juridique », qui ne savent pas si le temps écoulé, ils peuvent ou non prendre des nouvelles. Ceux-là voudraient bien prendre de vos nouvelles, savoir si vous allez bien, si vous êtes heureux, mais un frein inconscient les en empêche, le Temps, ce temps qui vous a séparés, qui a creusé ce fossé. Et pourtant, ce serait si simple de se retrouver.

 

Ces appels manqués s’auréolent de pur mystère jusqu’à parfois revêtir un manteau d’illusions. Je me souviens, il y a des années, je pensais à un ami sur la plage, j’écoutais de la musique. Ma route avait cessé de croiser la sienne depuis des lustres, et pourtant, à écouter cette chanson, j’avais une envie presque irrationnelle de savoir si cette personne avait trouvé le bonheur, si elle s’était positivement reconstruite. J’ai donc envoyé un message court, rapide, telle une bouteille à la mer. Le téléphone a sonné. Je n’ai pas eu le temps de décrocher.

Des années ont passé. Je ne saurais jamais la signification de cet appel manqué.

La vie a continué, j’ai croisé d’autres routes, j’ai certainement eu beaucoup d’appels manqués ayant mon téléphone en mode silence.

Et comme je suis une grande philosophe de la pensée positive, je me dis que ces autres avaient voulu  tout prix me joindre, ils auraient renouvelé leurs appels manqués, sinon peut-être vaut-il mieux parfois que des liens se coupent, que des visages s’effacent. Après tout, ce n’était que de la curiosité …09A0A3A8-B1BA-4DA6-B892-637F3A1F7BA5

( 26 juin, 2018 )

Ce corps qui est mon ami.

Une fois encore nous devons faire face à une société terriblement négative qui juge l’apparence, qui nous pousse à nous sentir honteux de ce que nous sommes.

Pas facile de vivre avec des kilos en trop quand les stéréotypes de notre siècle se trouvent être les critères de minceur et de haute taille. Pire encore ceux qui en jouent, connaissant notre point faible jusqu’à nous pousser dans un trou. Je sais de quoi je parle, je l’ai vécu ! Cinq grossesses, un peu trop de kilos sans rentrer dans l’obésité, juste « ronde » comme disaient les anciens. Je n’en avais pas honte, je me sentais bien, jusqu’au jour où une personne malveillante m’a fait croire (j’insiste sur ce mot car aujourd’hui, je n’y crois plus) que j’étais insignifiante, car trop « rondouillarde ».

C’est méchant, c’est violent, et surtout cela déstabilise totalement.

J’y ai survécu, sans pour autant maigrir. On ne perd pas du poids comme cela !

J’ai appris donc à apprivoiser ces mots jusqu’à les faire disparaître de ma vie.

D’abord, je ne pense plus du tout à mes kilos, sauf si lors de crises thyroïdiennes, l’eau s’installe trop et là le bond de trois kilos en une semaine est pesant pour mon coeur, mais ces kilos ne sont plus mon ennemi. Plus jamais ils ne gouverneront ma vie.

J’ai fait de mon corps mon meilleur ami. Je ne regarde plus que ce que j’ai de bien. Vous me trouvez trop petite ? Au moins je ne me cogne pas en passant sous les portes ! Trop ronde ? Et bien mes kilos me tiennent chaud l’hiver et l’été mon décolleté ne laisse pas indifférent malgré mon âge.

Et puis,  les mannequins ou les anorexiques, trop souvent je les trouve laides ou maladives. Je m’accroche aux mots de ma grand-mère qui me disait que les rondeurs étaient signes de bonne santé. Peu importe si c’est faux, c’est positif, cela fait du bien !

Je sais surtout maintenant que mon corps réagit à la moindre de mes émotions. Je ne peux parler ou m’exprimer, ma thyroïde se bloque net. Je suis dépassée par la vie, par mon travail, ce sera mon dos. Une amie ayant de gros soucis de couple refusait « d’entendre », elle a développé la fameuse maladie de Ménière que mon père a eu aussi suite à un refus d’entendre ses supérieurs à cette époque.

 

Notre corps est le réceptacle de notre vie. Alors croyons en lui, acceptons nos défauts, et ceux qui n’apprécient pas qui nous sommes, ne nous attardons pas sur leur route, ils n’en valent vraiment pas la peine. Heureuse aujourd’hui ? Oui, car je vis en paix, plus aucun mot sur min corps ne me touchera, heureuse et surtout libre …

 

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( 25 juin, 2018 )

Qu’est-ce qui pousse chacun à écrire ?

 

Un auteur dernièrement m’a pris de haut pour me dire que j’étais altruiste et stupide car je n’écrivais que pour le plaisir des mots. En clair se faire plaisir, beurk , quelle honte ! Avant, je me serais sentie coupable d’être ce que je suis, aujourd’hui, je m’en moque complètement. Faire passer ses besoins avant ceux des autres sans rien attendre en retour n’a rien de stupide. Trop longtemps, j’ai choisi le bonheur et l’équilibre des autres, avant le mien. Je ne regrette rien,

Pourquoi une telle réaction allez-vous me dire ?

Une fois encore parce que notre société ne reconnaît que le profit, le pouvoir et l’argent. Écrire pour le plaisir fait ricaner « les vrais écrivains » qui eux n’écrivent souvent même plus leurs propres livres, se contentant de pondre l’Idée qui sera ensuite mis en style par « des nègres », qui ne toucheront qu’un salaire alors que le roi du best-seller encaissera des euros trébuchants. Réalité connue, poussée par les grosses enseignes éditoriales pour qui seul le chiffre compte.

Qu’est-ce qui me pousse à écrire ? Je ne sais pas au fond, un besoin de sortir tous ces mots qui font la farandole dans ma tête, une envie d’écrire des histoires pour m’amuser, moi en premier, ensuite pour ceux, et seulement ceux qui en auront envie.

Je ne sais pas si mes mots touchent, s’ils atteignent leurs cibles. Je sais que certains comme toujours vont dénigrer mes articles les traitant de « féministe », « sexiste », voire «  simpliste ». J’ai lu de nombreux commentaires sur mon blog. C’est leur droit. Cela ne cassera pas ma plume.

J’ai beaucoup de manuscrits en cours, une bonne dizaine, polars, romans, jeunesse, et ils se remplissent au gré de mes humeurs, de mes joies, de mes envies, de mes coups de coeur, de mes coups de folie .

Qu’est-ce qui me pousse ? La vie, l’amour, le désir, les rêves, être tout simplement …

( 25 juin, 2018 )

Ces douleurs qui parlent …

Depuis que je suis atteinte d’un dysfonctionnement thyroïdien, j’ai découvert, chose que je savais, mais que je préférais ignorer, que notre corps parlait à notre place.

Je ne vais pas revenir sur mon histoire qui appartient maintenant au passé, mais à ne pas pouvoir parler, me défendre, donner ma version d’une situation tronquée, j’ai perdu ma thyroïde.

C’est ainsi qu’en discutant avec de nombreuses personnes, j’ai découvert que c’était très fréquent aussi bien pour cet organe que pour d’autres endroits du corps.

Une personne m’a raconté son histoire. Trompée par un conjoint volage, elle a mystérieusement perdu l’ouïe, petit à petit. « Elle refusait d’entendre une vérité ! » Elle s’est retrouvée sujette à des vertiges, des angoisses jusqu’au jour où le charmant mari a pris la poudre d’escampette. Là, plus rien ! Elle respirait enfin. Elle entendait enfin !

J’ai donc lu beaucoup de livres à ce sujet qui m’ont vraiment ouvert l’esprit sur le pouvoir de ce dernier sur notre corps.

Bien sûr, il ne faut pas tout généraliser. On rate une marche et on se tord la cheville, il n’y aura aucun transfert « corps-esprit », par contre tout le monde a en mémoire le mal de ventre avant un examen, la diarrhée lorsque l’on est terriblement angoissé, un ras le bol du travail ou de l’autorité qui se caractérisera par un mal de dos souvent au niveau des trapèzes que rien ne calmera, sauf le repos.

Nos ancêtres parlaient de cette expression « se faire de la bile » lors de créances non payées, déclenchant ainsi de terribles crises de foie.

Pour revenir à ma thyroïde, voilà ce que j’avais noté dans un livre expliquant les causes de ce dérèglement :

«  • Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu.

• Sentiment d’être trop lent par rapport à ce qu’on attend de nous.

• Impuissance, sentiment d’être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse.

• Être bloqué dans la parole ou dans l’action, être empêché d’agir.

• Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir écouté. Difficultés à s’affirmer.

• Une déception ou une injustice n’a pas été « avalée » et est restée en travers de la gorge. »

En ce qui me concerne tout est dit, et je maudis régulièrement mon corps d’avoir si bien réagi !

Pour faire plus courant, regardez les maladies de peau, rien que chez les enfants qui surviennent souvent après un divorce, un déménagement ou une contrariété.

J’aime particulièrement cette explication du blocage des épaules, un de mes points faibles :

« On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes, surtout à gauche). parfois envers soi-même.

On paralyse ses épaules pour s’empêcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l’autre. »

Personnellement, la dernière phrase me parle, et j’essaie vraiment d’y remédier de plus en plus, et même si ce n’est pas encore parfait, mes douleurs s’estompent.

 

Notre corps nous parle. Il faut apprendre à l’écouter. Aujourd’hui, je me dis que si je n’étais pas tombée malade, il y a cinq ans, je n’aurais certainement jamais pardonné à mes détracteurs, j’aurais ruminé une colère, une rancune, et je me serais détruite autrement. Maintenant, j’avance, fièrement, la tête haute. Je me suis reconstruite, autrement, en mieux j’espère, consciente de mes faiblesses, de mes erreurs, mais surtout avec de nombreux projets que je n’aurais jamais eus.

Alors, merci à ces douleurs qui ont parlé pour moi …

 

En attendant, plus que dix jours avant la sortie nationale en avant-première de mon recueil ( la nouvelle édition revisitée de Hashimoto, mon amour )

En vente dès le 6 juillet sur le site Evidence édition collection Samsara

Partout ensuite à la rentrée.

 

https://www.evidence-boutique.com

 

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