( 3 juin, 2014 )
Vu l’avalanche de demande … un extrait de BLANC …
En attendant sa sortie !
Léopold se gara en bordure de route.
— Je crois que c’est l’endroit. Je parle, je parle mais je ne t’ai pas briffé. En fait, je ne sais pas grand chose hormis qu’un passant a découvert un corps en bas des falaises. Le mec est traumatisé donc ce ne doit pas être beau à voir. Va falloir que l’on descende. Tu vois, on se trouve au Cap Canaille. C’est le plus beau panoramique de la région. Tu peux voir à ta droite les fameuses calanques. Regarde un peu ce calcaire, on croirait que tout est BLANC. Là, au creux, dit Léopold en pointant l’endroit du doigt, on voit la ville de Cassis.
Antoine se pencha. Il sentit sa tête tourner. Quelle vue vertigineuse ! L’étroite calanque était bordée de rochers de poudingue qui tombaient dans les eaux turquoise de la Méditerranée. C’était à vous couper le souffle. Les deux hommes commencèrent à descendre prudemment en suivant le chemin de grande randonnée. Le soleil tapait fort et le trajet s’avéra peuplé d’embûches : Léopold faillit se vriller la cheville sur une pierre, Antoine manqua de déraper, échappant à une chute de plusieurs mètres.
Arrivés sur les galets, on pouvait apercevoir à une cinquantaine de mètres, une tache BLANCHE au milieu des roches. Les deux hommes s’approchèrent d’un pas hésitant. L’anxiété se lisait sur leur visage. Rien qu’à la forme, ils devinaient ce qu’ils allaient trouver. L’idée était insoutenable. C’était un corps abandonné, un corps dévêtu, un corps tout petit, un corps d’enfant.
( 3 juin, 2014 )
Merci pour vos chaleureux commentaires pour ceux qui ont vu la bande annonce de Blanc.
Désolée pour ceux qui veulent visionner d’un iPhone car cela ne fonctionne pas ! Gardez le lien ! Il marche sur PC !
Pour répondre aux nombreuses questions, je n’ai pas la date de sortie de Blanc. Sa parution doit être au cours de l’été … Certains l’auront peut-être pour lire sur la plage !
Certains me demandent le lien pour commander Rouge :
Préférez le site de l’éditeur aux autres liens car je n’ai aucun retour de vos nombreuses commandes FNAC ou Amazone … Comme si les achats avaient été effacés du tableau noir …
Pour ceux qui voulaient un extrait … Un tout petit … J’ouvre un second post pour ça …
( 2 juin, 2014 )
Réservez vite votre livre ! Bientôt sur le site EDILIVRE …
Sinon hier, je suis allée voir Maléfique au cinéma.
Agréablement surprise par cette version retravaillée d’un des plus vieux contes de fées de mon enfance. J’ai découvert une méchante terriblement humaine et attachante.
Au final, la diabolique sorcière n’est juste qu’une femme trahie par un homme qui ne l’aimait pas assez ! Encore un, ai-je envie de dire ! Il lui a coupé les ailes au sens propre comme au sens figuré et surtout n’a jamais eu aucun regret, ni remord.
N’est-ce pas délicieux de revisiter ainsi les contes de notre jeunesse ? Pourrions nous réécrire une histoire où Blanche Neige et la Reine seraient amies ? Où la marâtre de Cendrillon ne serait qu’une femme meurtrie par un homme qui l’a trompée ou humiliée ?
Je ne suis pas très inspirée pour écrire des livres pour enfants, peut-être parce que j’en côtoie trop au quotidien, mais je sens là un grand filon … À vos plumes, amis …
( 1 juin, 2014 )
Je rebondis sur ces mots de Radotage que je remercie pour ses commentaires avisés.
Difficile dans une société où on nous a appris que pour rentrer dans le moule, il est impératif de courber l’échine, d´éviter de egarder l’autre droit dans les yeux. Avez-vous déjà constaté à quel point les regards sont fuyants ? Par peur de lire peut-être dans le regard d’autrui un appel au secours auquel on n’a pas envie de répondre.
J’ai fait cette analyse dans un chapitre de mes Chroniques de Carla ( qui au passage avance ! 19 chapitres sont écrits !). Le cas du » ça va ? »
Combien de fois par jour croisons-nous Pierre, Paul l Jacques et posons-nous par pur automatisme la question devenue banale » ça va ? » Et surtout combien d’entre vous écoutent vraiment la réponse, arrivant à lire dans le regard de votre interlocuteur le » ça va, merci » comme un » Ben non ! Rien ne va bien ! »
Tout est dans cette banalisation devenue un vrai rituel de la communication. Notre société s’enlise dans des faux semblants, des personnages comme Hortense qui portent un masque inflexible pour cacher une profonde et vraie souffrance.
Braver le regard c’est nous offrir la possibilité à un moment donné d’inciter l’autre à nous regarder vraiment, sans fioriture, sans artifice. Être soi et vouloir que les autres nous acceptent ainsi …