( 31 mai, 2014 )

Le courage de s’arrêter quand il est encore temps …

Vaste sujet philosophique que l’on rencontre de plus en plus de nos jours. L’homme semble doter d’une énergie autodestructrice le poussant à aller toujours plus loin dans sa connerie.
Un regard sur la politique et tout est dit … Toujours plus d’argent, toujours plus loin … Toujours plus vite …
Les réformes indécises ne servant qu’à colmater des brèches toujours plus grandes,
L’humanité amorce sa descente vers un avenir que je n’essaie même plus d’imaginer !
Les classes surchargées ne permettant plus d’aider les enfants, les inégalités qui se creusent entre le fils d’ouvrier et celui du patron. Serait-on retourner en arrière vers le début du XXe ?
Qui aura le courage un jour de dire Stop ?
La vitesse, les journées surchargées, l’humain n’a plus le temps de réfléchir, ni de penser, ce qui arrange bien les gouvernements, il faut bien l’avouer !
Dans la vie quotidienne, on assiste malheureusement à la même rengaine !
Les couples qui se détruisent mais qui n’auront pas le courage de repartir à zéro, les dépressions de plus en plus fréquentes qui détruisent tout sur leur passage, les individus blasés par une vie insipide qui ne seront là que pour bousiller celle d’autrui par jeu, par vice ou par perversité. Et tous ces témoignages que vous me faites remonter, ces femmes qui aiment trop, qui souvent abandonnées n’arrivent pas à avoir le courage de stopper cette douleur, de dire non à ces hommes incapables d’offrir un peu d’humanité.
Casser ces chaînes qui vous serrent les pieds ! Réagissez ! Ne vous laissez pas engloutir dans une tornade dont vous n’arriverez jamais à sortir simplement parce que vous n’osez pas, parce que vous avez peur du regard des autres, parce que vous ne croyez pas en vous !
Ayez la force d’arrêter avant d’être ensevelie et anéantie, avant qu’il ne soit trop tard …

( 30 mai, 2014 )

Édition mode d’emploi

On passe des jours voir des mois à écrire un livre. Lorsqu’il est prêt, on se heurte trop souvent aux portes fermées surtout si l’on n’a pas déjà vendu au moins deux ou trois livres.
C’est ainsi ! Les français se méfient des jeunes auteurs ! Les libraires aussi ! Cela limite l’accessibilité à ce réseau littéraire.
Quel éditeur choisir ?

En fait il y a d’un côté ce que certains appellent les  » vrais » éditeurs qui publient du Chattram ou du Gange. Bref, le commun des mortels n’y aura jamais accès ! Ou il devra attendre des mois, voir des années ! Pour exemple, Rouge envoyé en août 2013 avait reçu l’aval d’un grand pour 2016 !!!!
À part ceux qui ont une patience d’anges ou qui sont sûrs d’eux, sinon on ne mise pas son avenir si loin … Surtout quand on prend des années !
Ensuite, il y a les éditeurs réclamant une somme astronomique pour se faire éditer, pouvant aller jusqu’à 5  000 €. À fuir ! On ne doit jamais payer pour être édité ! Ce n’est même pas la garantie d’avoir ensuite une bonne publicité !
Ensuite viennent les éditeurs alternatifs comme Edilivre. Tout est gratuit. Le livre est de qualité ! Mais tout n’est pas rose ! Beaucoup d’erreurs, beaucoup de clash avec certains auteurs qui attendent leur validation ! Et moi, côté DA, j’attends toujours mon chèque qui dans le contrat devait arrivé en mars ! Il paraît que c’est pareil avec les grosses maisons d’édition ! L’argent !
 
Ensuite il y a auto-édition qui laisse l’auteur libre de ses ventes. J’ai rencontré beaucoup d’auteurs auto-édités et c’est un système qui fonctionne très bien si on a du temps à y consacrer !
En résumé : l’édition c’est comme la vie. Il n’y a aucune solution idéale. Des inconvénients, des qualités. Il faut faire le tri, faire ses choix, rester très vigilant, trouver ce que l’on veut, ce que l’on cherche et surtout pourquoi.
À mon avis, le plus important est de présenter aux lecteurs un joli livre avec une histoire passionnante ! Peu importe le moyen d’y parvenir ! L’important reste d’aller jusqu’au bout, de réussir et surtout de s’accrocher ! Tenir son livre dans ses mains est la plus belle récompense et un tel plaisir !
Ne renoncez pas à le vivre !
( 29 mai, 2014 )

L’éducation

Mille larmes plus dix mille autres larmes
Ça fait combien déjà de millilitres d’eau
On n’a toujours rien compris aux drames
Quand le professeur passe et essuie le tableau

Hier, j’ai écouté cette chanson de Linda Lemay et je n’ai pu que faire une corrélation avec nos enfants, nos écoles. Je parle rarement sur ce blog de l’école et de ses dérives simplement parce que l’on ne peut écrire sur une telle généralité. Il y a des dizaines de manière d’enseigner, des centaines d’écoles différentes. Nos enfants dans leur parcours de vie rencontreront de très bons enseignants et des tout pourris selon la réalité de la vie.
De mon côté, j’essaie depuis plus de vingt ans de n’être pas trop mauvaise ! D’être surtout juste envers chaque enfant, leur accordant une chance , ne regardant pas en premier les notes mais ce que les mots véhiculent au fond de leur cœur ! De leur apprendre en dehors des maths et du français, obligatoires bien sûr, de vraies valeurs comme la tolérance et la lutte contre les injustices.
Après, je fais certainement des erreurs parce que je ne suis pas parfaite mais j’ose espérer avoir laissé une petite graine dans leur esprit qui un jour fleurira …
L’écriture, c’est la même chose … Lorsque j’ai commencé à écrire, je ne croyais ni en moi, ni en mes mots. J’écrivais parce que j’aimais cela, parce que j’aimais voir les pages blanches se remplir … Je me souviens encore des gros cahiers gribouillés d´histoires ou de poésies.

Aujourd’hui, j’écris pour que le lien entre vous et moi ne se brise pas, pour que le rêve continue encore …
Donc oui ! Les chroniques de Carla avancent ! J’ai atteint les 24 000 mots soit douze chapitres. J’en suis donc à la moitié ! J’essaie de trouver des idées, de jongler avec des anecdotes. Merci à toutes celles ( car ce ne sont que les femmes pour le moment qui m’envoient des messages ) qui me livrent leurs idées ou leurs témoignages !
Carla sera écrit pour vous et grâce à vous !
Bon jeudi de l’Ascension à tous … Je n’ai pas la chance de faire le pont même si je suis certaine que de nombreux élèves seront absents demain. Je vais donc … Écrire , bien sûr !

( 28 mai, 2014 )

le choix d’un titre ..

Le choix d’un titre …
J’ai vu sur FB un post où les futurs jeunes auteurs se creusaient la cervelle pour trouver un titre. Comment se décider pour un tel choix ? Personnellement, mes titres se sont toujours imposés d’eux-mêmes au même titre que les idées …
Rouge fut même trouvé avant que le livre soit écrit. Je voulais un titre qui soit tel un battement de cœur, un titre qui sonne, un titre qui secoue. Rouge comme la vie, comme le sang qui coule dans nos veines. Une fois le titre choisi, je ne m’en suis plus occupée. Je suis passée à l’écriture.
Pour Blanc, ce fut l’inverse. J’ai écrit plusieurs chapitres. Puis j’ai cherché un titre qui accroche, une couleur, pour représenter ce début de roman. J’ai donc ensuite écrit le prologue ! Blanc comme l’enfance, comme l’innocence …
Pour Bleu, j’ai beaucoup cogité et vous avez été nombreux à m’aider, à me proposer mille couleurs du vert, au violet en passant par rose bonbon … Et puis un tilt s’est fait ! Et si ma trilogie étant Rouge-Blanc… Le dernier ne sera-t-il pas Bleu ? Attention ! Pas Bleu-Blanc-Rouge mais bien Rouge-Blanc-Bleu. Vous voulez savoir pourquoi ? Cherchez un peu !  Vous allez vite trouver !
Un titre donc ça se sent, ça se vit, on se l’approprie, on s’enroule dedans comme dans une couverture bien chaude, on s’y sent bien, on la garde. Un titre, ça nous appartient ! Je réfute certains maisons d’édition qui imposent des titres à leurs auteurs. C’est leur retirer un peu de leur identité !
Un titre n’est jamais mis au hasard. Il fait corps avec le livre, avec la couverture. Il est l’accroche, le lien sur lequel l’œil va s’arrêter.
Prenons le temps de bien choisir nos titres où laissons-les s’imposer à nous ! Ils sont aussi importants que l’histoire, que la couverture. Ils sont LE livre !
Un nouvel avis d’une chroniqueuse ! N’hésitez pas à visiter son blog ! Et merci !

Merci à l’auteure de cette belle découverte.

Voici ma chronique de Rouge , merci de cette belle lecture .

http://viou03etsesdrolesdelivres.blogspot.fr/2014/05/rouge-sylvie-grignon.html

 

( 27 mai, 2014 )

échouer !

Peu importe le nombre de fois que tu tombes, du moment que tu te relèves
et que tu poursuives ton chemin.
Jolie citation, mais c’est la théorie me direz-vous car lorsque l’on tombe, on est tous pareils, ça fait mal, ça laisse des traces, on verse des larmes .. L’orgueil peut être touché surtout si la chute est publique ( au sens propre comme au sens figuré !), ensuite tomber peut nous pousser vers l’isolement, la honte d’avoir échoué, de ne pas avoir été à la hauteur. L’isolement conduit alors à la mélancolie pire pour certains à la dépression … Et se relever devient un vrai parcours du combattant !
On a tous un rôle très important, celui d’éviter que l’autre ne tombe. Votre ami, votre enfant, votre collègue, ayez l’œil, regardez les signes avant-coureurs qui précèdent la chute et tendez la main ! S’il n’en veut pas, c’est tans pis pour lui ! Vous ne pouvez forcer quelqu’un à accepter de l’aide ! Par contre, s’il s’accroche à vous, ne le rejetez pas car grâce à vous, il se relèvera et ensemble vous pourrez ainsi continuez le chemin de la vie …
( 26 mai, 2014 )

Élections

Hier, nous vivions un moment historique : les élections européennes 2014 … Avec pour résultat 24% pour le FN … J’en sors la bouche pâteuse ! Nous nous retrouvons dans une situation politique similaire à 1927 …
Inconscience ou stupidité humaine ?
Quand je pense que nous tentons d’enseigner à nos enfants, à nos élèves des notions comme partage, citoyenneté et que l’on se retrouve avec des mots violents tels que racisme et antisémitisme. J’en reste sans voix ! Le devoir que nous avons de préserver la mémoire de ce qui fut, de nous battre pour un monde de paix semble bien compromis !
Le côté sombre des hommes reprend toujours le dessus se cachant derrière des mots comme pouvoir, destruction, malheur ! Et la liberté dans tout ça ? Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ?
Serons-nous assez forts pour réagir et éviter dans dix ans de reproduire les horreurs d’hier ?

( 25 mai, 2014 )

coup de coeur … Créatures

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Ma chronique du jour : le livre Créatures de Guillaume Vaumartin aux éditions Sudarène.

Ceux qui me suivent depuis longtemps ont bien compris que je suis plutôt branchée livres de type thrillers ou psychologiques. J’ai acheté à Guillaume son livre par solidarité envers les jeunes auteurs. Je n’étais pas emballée pour le lire ! Pourtant, curieuse de nature, je l’ai ouvert, me suis plongée dedans et le premier soir j’avais déjà lu plus de 76 pages ! Emballée par cette Créature si bien décrite et ce suspense qui prend aux tripes ! J’ai donc continué !

Et j’ai vraiment aimé Créatures ! C’est un bon roman fantastique, bien écrit, jonglant avec un rythme qui tient en attente. Coup de cœur particulier pour la fin du roman ! Une suite, Guillaume ! Je l’imagine déjà ! Beaucoup de clins d’œil à Stephen King qui honnêtement a du souci à se faire : la relève est assurée !

Félicitations et courrez l’achetez !!!!!

( 25 mai, 2014 )

bonne fête des mamans

Aujourd’hui, pas de grandes phrases car il n’y a pas grand chose à dire sauf bonne fête à toutes les mamans de la terre, génitrices ou mères adoptives, à toutes celles qui ont souffert dans leurs tripes, dans leurs âmes, à toutes celles qui sont restées des heures à veiller un enfant malade, à sécher leurs larmes.
Une pensée à toutes les mères privées aujourd’hui d’un de leur enfant et pour qui ce jours avère une corvée, à tous les enfants qui eux n’ont plus de mamans …
Histoire de la fête des mères trouvée sur internet.
En France la fête des mères a lieu le dernier dimanche de mai, sauf si celui-ci est férié, auquel cas elle a lieu le 1er dimanche de Juin. Le choix du mois de mai pour célébrer les mères n’est pas un hasard, car mai est le mois de la Vierge Marie et donc de la maternité… La fête des mères fut instituée véritablement en 1950, mais ses débuts sont plus anciens puisque dès le XIXème siècle on commença à organiser une journée des mères destinée à valoriser la maternité afin d’encourager la natalité. En 1929, le gouvernement français officialisa une journée des Mères, journée qui fut ensuite inscrite au calendrier par le régime de Vichy en 1941. Enfin, après-guerre, la loi du 24 mai 1950 stipula que la République française rendait officiellement hommage chaque année aux mères françaises. La connotation patriote et nataliste de cette journée s’estompa ensuite progressivement, jusqu’à disparaître complètement. De nos jours, la fête des mères est essentiellement une occasion de gâter les mamans en leur offrant un cadeau et en leur envoyant une carte bonne fête.
Plutôt que la fête des mères, la fête des pères, et maintenant la fête des grands-mères, ne devrait-on pas simplement faire la fête de la VIE ?
( 24 mai, 2014 )

Le jour où …

Le jour où on découvre que le père Noël n’existe pas. Vous ne vous en souvenez pas mais dans votre conscient enfantin, c’est une cruelle déception. Depuis des années, vous rêvez de ce grand-père tout vêtu de rouge qui va passer avec son traîneau vous apporter mille cadeaux. Et un jour, souvent par hasard, vous découvrez que ce sont papa et maman qui déposent au pied du sapin les merveilleux cadeaux ! Déception suprême ! Même si la donne n’a pas changé ! Vous aurez toujours le même jouet tant désiré ! Et pourtant la saveur n’est plus la même ! Les adultes ont menti, la magie a disparu … Il ne reste qu’une fête bien ordinaire où s’empilent juste des cadeaux.
La vie est ainsi …
Combien de femmes ou d’hommes préfèrent s’accrocher à un rêve ou à une illusion ?
L’homme a la fâcheuse tendance à préférer fermer les yeux sur la réalité afin d’éviter de se sentir, comme il le fut enfant, frustré par un secret qui aurait dû rester cacher. Combien de couples vont s’illusionner sur un amour qui n’existe plus mais préférant croire à des fausses preuves ? Combien d’adultes bien pensants vont continuer à suer sang et eau au travail, convaincus que leur patron va un jour leur manifester LA reconnaissance tant attendue ?
Combien surtout vont survivre à LA vérité le jour où celle-ci sera dévoilée ?
S’accrocher à ses rêves, oui, se battre pour eux, oui mais surtout ne jamais s’accrocher à une illusion ! La douleur qui en résultera le jour où le voile se déchirera sera terrible !

 

( 23 mai, 2014 )

Le refus de voir

Refuser d’ouvrir les yeux, de regarder ses erreur semble une attitude de plus en plus fréquente. Je pense entre autre à un jeune auteur dont le premier roman pourrait être une réussite et qui au final s’annonce un cauchemar simplement parce que son œuvre est envahie de fautes ! Et je ne parle pas des fautes excusables d’accords possibles dont les règles sont parfois si compliquées que l’on s’y perd …
Je pense entre autre à la règle des verbes pronominaux qui dit que: Bien qu’ils soient conjugués avec l’auxiliaire être, les verbes pronominaux n’accordent pas systématiquement leur participe passé avec leur sujet. Ils suivent différentes règles selon la fonction du pronom réfléchi.
Elles se sont donné trois jours pour réfléchir. « elles ont donné trois jours à elles »
se n’est pas COD ; trois jours est COD, mais il est placé après le participe : donné ne s’accorde pas.
Pas simple !
Mais lire un extrait de livre comme j’ai pu en lire un dernièrement où l’auteur a laissé 67 fautes sur juste 4 pages ! C’est abusé !
Surtout quand la dite personne refuse l’aide du groupe d’auteurs !
Refuser l’aide, refuser de se remettre en cause, juger que l’on ne peut qu’avoir raison !
Ego encore surdimensionnés ! Comment n’est-on pas capable de se remettre en question ? De se dire : je me suis trompé, c’est humain … De continuer d’affirmer haut et fort que l’on ne peut qu’avoir raison !
Stagner n’est pas vivre alors ouvrons nos esprits, nos oreilles, nos yeux et acceptons ce que l’autre peut nous apporter de positif …

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