Rougepolar

Tout est dit dans cette phrase. Une fois encore, je pense qu’il est important d’essayer ! Être vivant, c’est aller jusqu’au bout de ses rêves et ne surtout pas les lâcher.

Lisant beaucoup ces jours-ci, l’avantage des vacances, je suis tombée sur tout une analyse sur le pardon et surtout des témoignages emplis de violence où l’auteur affirmait que pardonner était un crime.

En pleine rédaction de mon roman où cette notion intervient, je me suis posée la question en profondeur.

Est-ce irraisonnable de pardonner ? Je ne pense pas, c’est plutôt l’inverse qui l’est. Pardonner, c’est accepter de s’être trompé ( ce que qui ne veut pas dire d’avoir eu tord), c’est accepter de n’avoir pas perçu l’autre tel qu’il était  vraiment, ne pas avoir été capable d’anticiper ses manipulations ou sa méchanceté. C’est tout simplement le poser à l’état d’humain.

Ne pas pardonner, c’est garder au fond de soi une rancoeur et offrir ainsi à l’autre un pouvoir, celui d’exister toujours. Lorsque nous pardonnons, nous nous libérons d’un poids en nous donnant  la possibilité de fermer un livre usé, de respirer de nouveau. Nous pouvons avancer la tête haute et surtout ce pardon permet simplement d’effacer tout sentiment de haine. Pardonner change des sentiments violents en de l’indifférence. Et une trahison ne peut fleurir dans l’indifférence.

La personne peut alors passer à autre chose avec sérénité.

je précise que je ne parle que de témoignages lus sur des trahisons amoureuses ou amicales. Le pardon pour crime ou violence envers un enfant, c’est un autre débat.

On ne pardonne pas au final pour l’autre, on pardonne pour soi afin de retrouver la vraie liberté, celle que l’on a perdu lorsque l’on était en souffrance.

Ceux qui ne veulent pas pardonner en amour ou en amitié  ou ne peuvent pardonner sont pour moi soit des personnes trop centrées sur leur « moi », soit des personnes qui haïssent tant qu’ils aiment au fond toujours et ne peuvent se libérer de ce sentiment de trahison car ils existent à travers lui.