La lassitude des réseaux sociaux, et du reste.
Bien sûr que nous sommes en plein drame électoral, bien sûr les esprits s’échauffent, les langues s’agitent, les rumeurs enflent aidés par la médiatisation du libre échange par internet. Résultat on lit de tout, on voit de tout, surtout cachés sous des profils souvent douteux.
Je n’interviens pas pour parler politique, d’autres le font très bien ou très mal, peu importe. Je voulais parler des peurs que génèrent ces attitudes, des dérives, des rumeurs.
Pour ne prendre que ces dernières, avez-vous noté à quel point le nombre de rumeurs qui furent galvaudées durant ces semaines de campagne, quelque soit les candidats ?
Certaines certainement fondées, d’autres venues de nul part. Nous sommes face au schéma type de cette société. Le moindre petit fait rapporté sera transformé, déformé, puis distribué comme certitude. Si je navigue sur ces réseaux sociaux aussi Linkedln que Facebook, c’est simplement parce que j’aime les mots, et qu’il me semble important dans un monde où on s’autorise à changer les paroles, de les poser sur le papier.
Je m’oppose à la rumeur, à la peur qu’elle va enclencher, à cette impossibilité d’y faire face une fois que le premier tour de manivelle sera tournée.
Je le redis, je suis un électron libre, même si un électron a aussi ses limites scientifiquement parlant.
Je suis depuis toujours une artiste, anticonformiste, obligée de rester dans un moule lorsque je travaille. Mes mots se veulent libres, restent libres.
Tous ceux qui ont comme moi ce petit grain de folie qui fait de nous des personnes hors norme se retrouveront un jour sujet à la rumeur. Les autres n’aiment pas ce qui est différent d’eux, les autres n’acceptent pas que l’on puisse dire tout haut ce qui se pense tout bas. L’artiste dérange, il est facile de lui trouver une faille pour ébranler le regard extérieur. Ce sera cet homme qui a lutté toute sa vie pour une cause, et à qui on reprochera simplement d’avoir trompé sa femme, ce sera cette femme qui aura simplement osé ouvrir son coeur, qui se sera confié à la mauvaise personne, une autre, qui elle, n’aura rien dit, mais à qui on fera dire l’impensable. La rumeur s’infiltrera tel un poison, détruisant même les embryons dans l’oeuf, les sentiments voilés. La rumeur est une arme de manipulation dont certains n’hésitent pas à utiliser pour servir leurs propres intérêts. Laissons chacun vivre, aimer sans juger.
Actuellement, les réseaux sociaux véhiculent beaucoup de profils « étranges » qui restent le temps d’une nuit parfois, le temps de déposer leur venin, de dégainer. J’aime échanger sur ces réseaux, car j’y ai découvert des personnes de valeur, qui depuis sont devenus des amis « en vrai comme on dit », mais je déteste l’usage que certains en font, je déteste ceux qui tentent d’ouvrir des plaies cicatrisées, de savoir encore aujourdhui ce qui ne les concernent pas.
J’ai claqué certaines portes dans ma vie, mais je n’ai jamais tourné la clé à tous, simplement parce que je crois en la vie, je crois en l’Homme, je pense que chaque individu peut changer s’il le veut, je crois surtout qu’il faut poser les mots vrais pour que les rumeurs ne jaillissent pas.
Alors, avant que ma plume ne se casse, je dirai juste, si mon grain de folie ne vous fait pas peur, continuez à me suivre. Ce sera grâce aux Mots emplis de positivisme que le monde se dessinera en couleur et survivra à la Haine.