( 6 mai, 2017 )

La lassitude des réseaux sociaux, et du reste.

 

 

Bien sûr que nous sommes en plein drame électoral, bien sûr les esprits s’échauffent, les langues s’agitent, les rumeurs enflent aidés par la médiatisation du libre échange par internet. Résultat on lit de tout, on voit de tout, surtout cachés sous des profils souvent douteux.

Je n’interviens pas pour parler politique, d’autres le font très bien ou très mal, peu importe.  Je voulais parler des peurs que génèrent ces attitudes, des dérives, des rumeurs.

Pour ne prendre que ces dernières, avez-vous noté à quel point le nombre de rumeurs qui furent galvaudées durant ces semaines de campagne, quelque soit les candidats ?

Certaines certainement fondées, d’autres venues de nul part. Nous sommes face au schéma type de cette société. Le moindre petit fait rapporté sera transformé, déformé, puis distribué comme certitude. Si je navigue sur ces réseaux sociaux aussi Linkedln que Facebook, c’est simplement parce que j’aime les mots, et qu’il me semble important dans un monde où on s’autorise à changer les paroles, de les poser sur le papier.

Je m’oppose à la rumeur, à la peur qu’elle va enclencher, à cette impossibilité d’y faire face une fois que le premier tour de manivelle sera tournée.

Je le redis, je suis un électron libre, même si un électron a aussi ses limites scientifiquement parlant.

Je suis depuis toujours une artiste, anticonformiste, obligée de rester dans un moule lorsque je travaille. Mes mots se veulent libres, restent libres.

Tous ceux qui ont comme moi ce petit grain de folie qui fait de nous des personnes hors norme se retrouveront un jour sujet à la rumeur. Les autres n’aiment pas ce qui est différent d’eux, les autres n’acceptent pas que l’on puisse dire tout haut ce qui se pense tout bas. L’artiste dérange, il est facile de lui trouver une faille pour ébranler le regard extérieur. Ce sera cet homme qui a lutté toute sa vie pour une cause, et à qui on reprochera simplement d’avoir trompé sa femme, ce sera cette femme qui aura simplement osé ouvrir son coeur, qui se sera confié à la mauvaise personne, une autre,  qui elle, n’aura rien dit, mais à qui on fera dire l’impensable. La rumeur s’infiltrera tel un poison, détruisant même les embryons dans l’oeuf, les sentiments voilés. La rumeur est une arme de manipulation dont certains n’hésitent pas à utiliser pour servir leurs propres intérêts. Laissons chacun vivre, aimer sans juger.

Actuellement, les réseaux sociaux véhiculent beaucoup de profils « étranges » qui restent le temps d’une nuit parfois, le temps de déposer leur venin, de dégainer. J’aime échanger sur ces réseaux, car j’y ai découvert des personnes de valeur, qui depuis sont devenus des amis « en vrai comme on dit », mais je déteste l’usage que certains en font, je déteste ceux qui tentent d’ouvrir des plaies cicatrisées, de savoir encore aujourdhui ce qui ne les concernent pas.

J’ai claqué certaines portes dans ma vie, mais je n’ai jamais tourné la clé à tous, simplement parce que je crois en la vie, je crois en l’Homme, je pense que chaque individu peut changer s’il le veut, je crois surtout qu’il faut poser les mots vrais pour que les rumeurs ne jaillissent pas.

Alors, avant que ma plume ne se casse, je dirai juste, si mon grain de folie ne vous fait pas peur, continuez à me suivre. Ce sera grâce aux Mots emplis de positivisme que le monde se dessinera en couleur et survivra à la Haine.

 

( 6 mai, 2017 )

Ah cette liberté de penser et d’écrire.

Chance que nous avons de pouvoir publier à volonté que ce soit via des réseaux de partages comme whattpad, via Amazone ou via les structures éditoriales diverses.

Je l’ai déjà dit, cette possibilité de tenir un jour son livre dans ses mains est une magnifique avancée technologique. Là où des auteurs attendaient avant des mois.

Je sais, vous allez me parler de l’exigence littéraire, des concurrences, là où vous voyez soucis, moi je ne vois que des mots, et j’aime les mots.

C’est vrai qu’actuellement, nous sommes en pleine période des droits d’auteur, tout du moins du relevé des diverses éditions, s’est clôturé fin mars, et comme chaque année, chacun y va de son latin, hurlant voire pestant contre les ME diverses et variées.

Rendons à César ce qui lui appartient ! C’est loin d’être simple pour des petites éditions qui n’ont pas de compteurs de ventes, qui jonglent avec des distributeurs pas toujours correctes, mais c’est également un gros handicap pour les auteurs, surtout si ces derniers vivent de leurs écrits.

Personnellement, je navigue entre les deux, une édition assimilée à de l’autoédition , Edilivre, qui a un compteur très rassurant et des DA très élevés. J’avoue avoir bien vendu en 2016, et un chèque sympathique m’attend pour l’été. J’ai également des DA dans une petite édition, avec un taux à 8%, taux qui est le taux classique. Dans les deux situations, je suis ravie de constater mes ventes régulière et je n’écris pas pour m’en mettre plein les poches même si je ne cracherai pas sur un chèque à cinq zéros !

Le parcours éditorial n’est pas facile. Le stress qu’occasionne une sortie est intense, les relectures de BAT, le lancement, les services de presse, et ce n’est pas un scoop, je n’ai plus ni le temps ni l’envie de me prendre la tête comme je le fais depuis trois ans. C’était amusant au début, mais aujourd’hui, cela m’ennuie, et je ne fais plus rien qui ne m’apporte pas un bien-être.

De plus, se positionner face à des grosses éditions est difficile, et souvent on porte une étiquette, celle des éditions où l’on a publié.

Mon seul fil éditorial restera Hashimoto, mon amour, qui doit continuer à aider, qui doit aller bien au-delà, car écrire, c’est aussi pouvoir se rendre utile.

C’est pour cela que mes prochains romans (hormis mes polars), je songe de plus en plus à publier sous pseudo Ou autrement, je ne sais pas, loin des jalousies qui frémissent, simplement pour me préserver, pour sentir une nouvelle bouffée, pour tester vraiment ce que valent mes écrits.

J’aimerais me consacrer à l’écriture, pouvoir remplir des pages toute la journée, mais voilà, mon travail, ne va pas en s’allégeant, ou est-ce moi qui vieillis, je ne sais pas.

Je veux surtout conserver ma liberté de penser, de dire, de faire ressentir.

Inutile de me donner vos avis négatifs, vos mises en garde, je n’y prêterai pas attention. J’ai confiance dans mes choix.

J’ai retrouvé le vrai plaisir d’écrire, parce que j’ai retrouvé ma vraie liberté, celle d’une plume frémissante, une petite plume de l’ombre.

( 5 mai, 2017 )

Un coup de coeur à ne pas rater

Toujours avide de découvrir de nouveaux talents, ce fut avec plaisir que j’ai découvert un petit roman que l’auteur m’a envoyé. En tant qu’auteure moi même, je suis en général assez saignante, et surtout très difficile. Je n’avais lu ni la quatrième ni le genre, bref, j’ai plongé sans bouée.

Je fus donc agréablement surprise, prise aux pièges de l’histoire dès les premières lignes. Les mots ont une sonorité bien particulière dont on ne sort pas indemne, mots forts, qui parlent, qui interpellent, que l’on attend. Rien n’est vraiment dit au début, et on ne sait pas où on va, et quand on comprend, il est trop tard, jusqu’à cette chute, forte, insoupçonnable. Seul regret, un récit court trop court, j’aurais bien continuer des pages encore. En tous les cas, bravo, un teès beau style.

 

Ce livre est en vente sur Amazon.

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Un autre ouvrage du même auteur.

https://www.amazon.fr/Petits-crimes-entre-vous-moi-ebook/dp/B00GMMU1D6

( 5 mai, 2017 )

Cette passion qu’est la lecture.

 

Jamais sans une ligne, je me le suis promis depuis décembre 2013. Jamais sans un livre, nul besoin de promesses, cela fait des années que je ne peux m’endormir sans lire un chapitre. Des livres, il y en a tant qui sont publiés chaque année, que ce soit dans l’édition classique, dans l’auto édition, des manuscrits en cours, bref, je lis jusqu’à plus soif. Comme toute personne qui aime lire, j’aime partager ma passion avec d’autres en navigant sur les groupes pour découvrir des avis, des nouveaux titres. Comme tous ceux qui aiment écrire, je rêverais d’être chroniqueuse, de pouvoir recevoir des romans avant leur sortie. J’aime les mots et faire rimer écriture avec lecture serait mon grand plus bonheur. Seulement, voilà, le temps n’est pas une denrée que je possède en overdose, et faire marcher un blog ou un site littéraire nécessite une assiduité, une discipline, et une rigueur.

J’ai tout de même ouvert ma page Facebook La forêt des Livres pour juste lister mes lectures, petite satisfaction personnelle. Dans quelques années, à la retraite, peut-être, je me lancerais. Je sais, je vais vous sourire, je rêve toujours de ma petite édition, mon petit univers personnel, pas le style qui ferait la une des salons, juste un monde douillet où je pourrais croiser des publications, parler avec des auteurs, mettre un zeste de couleur dans cet univers si gris. J’admire toutes ces ME qui naissent chaque mois, celles qui se veulent avec une âme, qui n’ont pas la grosse tête, juste envie de donner envie. Et si j’ajoute à cette idée celle de chroniquer un jour, ma retraite ne sera pas synonyme d’ennuis !

Irréaliste ? Peut-être, mais au fond, quelle importance ? Rêver ne fait pas de mal, et permet surtout de continuer malgré l’avenir difficile de ne pas lâcher la barre. Mieux vaut laisser sa barque flotter sans l’amarrer.

( 4 mai, 2017 )

Les petits carnets

 

N’ayant pas de grosses envies matérielles, je ne suis pas de celles qui passent ses journées à faire les boutiques en vue du petit pull dernier cri. Un défaut me disent ceux qui aiment les femmes sophistiquées et bien pomponnées. J’assume ! Mes choix de prédilection depuis toujours sont les librairies, les rayons papeteries. Humer l’odeur du papier, toucher les feuilles de toutes les couleurs, j’adore. Lorsque je travaillais dans Paris il y a des décennies, j’avais coutume d’aller dans une boutique qui vendait des feuilles pour écrire des lettres et des carnets de toutes les couleurs, de toutes les formes. Pour le commun des mortels, cela doit paraître absurde de perdre son temps dans un tel endroit, mais à l’époque, j’écrivais à la main mes courriers, et j’aimais envoyer quelque chose de beau, plein de magie.

Quant aux petits carnets, déjà j’y laissais des mots pris au hasard du temps.

Aujourdhui, je n’envoie plus de lettres, sauf des réclamations ! Les dernières que j’ai écrites furent mal comprises, mal perçues, et au lieu d’apporter bonheur et chaleur m’ont emportées dans un gouffre. Que c’est triste au final de perdre une passion à cause de personnes à l’esprit fermé. Alors, je me venge sur les petits carnets. Il en existe tellement, si jolis, plein de couleurs. Un peu comme mon héroïne Carla, le jour où je partirai, il ne restera que mes mots, insignifiants, sans grand intérêt, mais pourtant, au moment où je les pose, emplis de lumière et de soleil. Petit carnet de vie, petit carnet d’amour, petit carnet bien mystérieux, secret de vie …

Coup d’oeil sur ma dernière acquisition.

 

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( 3 mai, 2017 )

Cimetières, ces lieux de paix.

 

J’aime le calme des cimetières, ces endroits insolites où aucun bruit ne vient troubler nos pensées. J’ai toujours eu un coup de coeur pour le Père Lachaise où je suis allée plusieurs fois, que ce soit pour rêver devant les tombes d’Héloïse et Abélard, ou devant celle de Victor Noir dont la virilité surdimensionnée a toujours beaucoup amusé les enfants. Quant aux catacombes, quel endroit empli de mystère !

J’ai toujours aimé les cimetières, même jeune, je m’y promenais, percevant cette paix presque palpable. Je n’ai jamais compris les personnes qui en ont peur, comme si ces morts pouvaient par magie se lever ! L’énergie y est pure, paisible. Non loin de chez moi se trouve le cimetière parisien, l’un des grands cimetières de la capitale, où repose Barbara. S’y hasarder, c’est pénétrer dans un véritable contraste avec les alentours, de grandes allées fleuries, bordées d’arbres, vides, car les cimetières sont peu fréquentés. Il m’arrive d’aller m’assoir simplement sur un bans, loin de tout, simplement pour ressentir cette paix.

Ne pensez pas que c’est une histoire mystico-quelque chose. Nous avons tous opté pour l’incinération dans ma famille, et je n’y vais ni pour pleurer mon fils ou mon père.

J’y vais pour cette paix que seuls les morts peuvent nous apporter, ce silence qui fait du bien, cette sérénité que nous ne pouvons trouver dans les grandes villes.

Et oui, amis provinciaux, vous n’imaginez pas la chance que vous avez à pouvoir flâner au bord d’une rivière, seul avec vous-même.

Voilà certainement pourquoi tant d’écrivains ont posé des mots sur leurs carnets lors d’une ballade au père Lachaise ou dans un simple petit cimetière.

Voilà pourquoi dimanche, j’ai rempli une dizaine de pages d’un nouveau roman …

( 2 mai, 2017 )

Pourquoi je ne fais pas de politique

Alpaguée régulièrement sur les réseaux sociaux, je m’enfuis en courant. Je ne fais pas de politique, et je n’appartiens à aucun système, tout comme pour la religion. Je suis un électron libre même si c’est un pléonasme puisqu’un électron n’est jamais totalement libre.

Je crois en certaines valeurs, je me pose des questions, je réfléchis , mais je ne signerais jamais un pacte de sang pour un parti ou un autre. Quand je vois la haine déversée sur les écrans de tv, sur les réseaux sociaux, les menaces de certains, les crachats des autres, je dis juste « Honte à l’homme ! » Mais quel mauvais exemple vous donnez à la jeunesse, aux enfants à qui, nous pauvres enseignants, essayons d’apprendre, d’inculquer avec difficultés, les valeurs de respect, l’acceptation de tous.

Voir des personnes « amies » qui du jour au lendemain n’adressent plus la parole à une autre simplement parce qu’un contact leur aurait dit qu’il est de telle religion ou pense voter pour tel candidat, ou ne veut pas voter du tout.

On se croirait revenu à la triste époque des dénonciations gratuites, de la délation malsaine. Quoiqu’il n’y ait pas qu’en politique où certains se mêlent de la vie ou des sentiments des autres pour mieux détruire des relations en bourgeon. La vie est un choix qui n’appartient qu’à soi. Par pitié, fichez la paix à ceux qui sont différents, qui pensent différents, qui veulent simplement la paix.

Alors, inutile de venir après les élections quelque soit « l’élu », vous plaindre ou sabrer le champagne. Ce que j’ai vu durant cette campagne était vraiment indigne de personnes citoyennes.

Je revendique mon droit de citoyen libre de mes choix, mes idées, mes amours, mes amitiés. Dans mes relations, j’ai aussi bien des juifs, des musulmans, des catholiques que des athées, des petits, des gros, des bruns, des blonds, des blacks ou des rousses, tout comme en politique. Je ne regarde pas leurs étiquettes, juste la flamme, la sincérité qui bat dans leur coeur. Et ceux qui ne jugent que sur l’enveloppe, sur ce qu’ils pensent être bien, devraient un jour laisser place à une émotion, la seule qui peut sauver ce monde, l’amour avec un grand A.

Bonne semaine à tous en paix et sans haine.

( 1 mai, 2017 )

Ce muguet du 1 er Mai

Une fois par an, il est coutume de parler de ce muguet, cette fleur si particulière, avec ses petites clochettes blanches. Pourquoi sont-elles symbole de ce premier jour du mois de mai ? Il faut faire un petit plongeon dans le temps jusqu’à l’époque de la Renaissance où il était d’usage, dans les campagnes, d’offrir une branche de quelque chose pour chasser la malédiction de l’hiver. En 1560, le roi Charles IX visita la Drôme et les paysans, en gage d’amitié, lui offrirent un petit brun de muguet fleuri qui l’enchanta. À partir de ce jour, le roi en offrit chaque année à toutes les dames de la cour en guise de porte-bonheur.

Aujourdhui, c’est une fête commerciale, même si la vente du muguet est libre, et permet à certains de se faire un joli petit pactole.

Il est bon de rappeler que le 1er Mai, c’est un jour férié « la fête du travail » , et on est bien content, et que ce dernier fut instauré le 24 avril 1941, par le maréchal Pétain.

Pourquoi le 1er Mai ? Il y a de nombreuses explications toutes se contredisant. J’ai envie de donner la mienne. Le mois de Mai est le mois où la nature s’éveille, le mois où les animaux se font la cour, où le soleil réchauffe enfin, où la couleur se peint sur des teintes grises. Alors offrir un muguet, c’est donner la possibilité à l’autre de sourire de nouveau à la vie, de lui dire simplement le temps d’un parfum que la vie est bien jolie lorsque le bonheur se conjugue avec la beauté de ces petites clochettes blanches.

En tous les cas, joyeux 1er Mai à tous ! Plein de bonheur pour les mois à venir …

 

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