( 31 mai, 2019 )

L’amitié hommes et femmes

Dernièrement une remarque m’a sidérée : « l’amitié entre un homme et une femme ne peut exister surtout si l’un des deux à un moment voulu plus » J’ai l’impression que l’on retourne au Moyen-Âge avec de tels jugements ! Je conçois tout à fait que dans certains cas la situation peut sembler ambiguë, poser à questionnement, c’est pour cette raison qu’il est primordial, au moindre doute, de mettre les choses au clair afin que les échanges restent sains. Je crois que les personnes qui doutent que ces amitiés puissent exister sont celles qui ne sont pas au clair avec leur propre sexualité ou qui considèrent qu’une femme ne peut qu’être un objet sexuel et non autre chose.

Avoir un ami homme pour une femme, c’est un peu avoir un grand frère, un confident, qui aurait un point de vue différent des amies femmes. Notre société fonctionnant sur la parité le montre bien. Cet équilibre est primordial. Un homme ne confiera pas les mêmes choses à un ami homme qu’à une amie femme. Je me demande encore ( peut-être suis-je trop naïve) pourquoi certains hommes s’éloignent de leurs amies féminines lorsqu’ils ont une nouvelle compagne ou un nouvel amour ? Comme s’il n’y avait pas de place pour l’amitié ( la vraie) et l’amour ?

Je pense que ces jugements tranchants, peut-être que je me trompe, sont liés au physique. Un ami est une évidence qui s’impose parce qu’il va nous aider à avancer dans un projet, dans un mode de vie, dans une évolution, mais il ne provoque aucune attirance sexuelle. Un amour, c’est un tout qui teint la vie en couleur. Après, on peut aimer un ami différemment mais tout aussi fidèlement qu’un amour.

Après, la vie m’a appris qu’il fallait faire très attention à ce que l’autre mettait sous le simple mot « ami ». L’éducation, la philosophie de chacun, les interactions avec les autres, tout peut mener à faire capoter une amitié. La jalousie aussi, bien sûr, d’une tierce personne qui va se sentir léser. Et puis il existe ceux qui ont le coeur sec et qui ne peuvent pas comprendre qu’on puisse les aimer sans enlever sa culotte ! Ben si, Messieurs ! Et ces individus là, il faut vite les repérer sinon vous finirez comme moi, désabusée.

Peut-on donc toujours vivre sereinement une amitié les yeux fermés en offrant sa confiance ou doit-on régulièrement, quitte à créer une dissonance, remettre les pendules à l’heure ? J’ai toujours choisi la première option et des années après, je paie une note salée pour ma franchise mais je ne regrette rien car deux questions me font tenir dans mes convictions : Devrait-on toujours douter des autres ? Est-ce vraiment dans le doute que l’on peut vivre en harmonie ?

 

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( 30 mai, 2019 )

Ne courrons plus qu’après nos rêves.

Trop souvent, nous stoppons bien malgré nous nos rêves trouvant toujours des excuses pour y renoncer, de mauvaises raisons. Simplement parce que c’est plus simple, parce qu’un rêve demande beaucoup d’énergie, beaucoup de volonté, et que par définition, l’homme préfère la facilité.

Et pourtant ! Il faut oser courir après ses rêves ! Rêver, c’est fusionner au niveau énergie avec un tout, c’est s’autoriser à se dépasser, à ne jamais renoncer, à façonner un nouveau projet auquel on n’avait même pas songé, à surtout laisser le négatif à la porte d’entrée. Certaines personnes font tout pour briser les rêves des autres, peut-être simplement parce que eux, ils n’en ont plus ou que la frustration ou la déception les empêche de rêver, alors ne vous arrêtez surtout pas sur ces autres prêts à vous couper les ailes. Vivez, courrez, car vos rêves vous attendent, là, quelque part, au bout du chemin.

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( 29 mai, 2019 )

Souvenirs souvenirs

Non, je ne regrette rien …

Nombreux sont ceux qui regrettent des lambeaux de leur vie, ce n’est pas mon cas. Chaque marche franchie même si elle fut parfois source de complications m’a aidée à grandir. Je pense en particulier à ma première romance Carla qui malheureusement n’est plus éditée. Quel chemin depuis la première ligne posée. Je me souviens encore du jour où l’idée s’est dessinée. J’avais durant des mois écrit des morceaux d’histoire depuis plus de deux ans, et une amie m’a dit cette phrase : « Et si tu en faisais une histoire, une sorte de journal … ». Carla était née ! Elle trouva vite durant l’année 2014 une maison d’édition qui naissait, elle aussi …Ce fut une expérience fabuleuse, et non, je ne regrette rien. J’ai découvert, j’ai participé au lancement de cette petite structure, le travail fait avec l’éditrice, une immersion dans un univers inconnu. Mon coeur a battu la chamade lorsque ce bébé vit le jour lors de mon premier salon du livre de Paris. Juste trente minutes de dédicaces aux côtés d’une écrivaine et chanteuse connue. Je n’en menais pas large et j’ai signé mes premières dédicaces. Que d’émotions ! Rien d’autres n’a compté durant des jours. J’étais sur un petit nuage. Je ne regrette pas les rencontres faites cette année-là, ni le travail de com de l’attaché presse Pierre ( j’ai oublié son nom) qui m’a intronisée dans le réseau Linkedin entre autre, ni les contacts avec les chroniqueurs. Je me souviens des premiers retours de lecteurs, de cette euphorie. C’était bien ! Peu importe « après », même s’il y a eu des couacs éditoriaux, je ne regretterai jamais cette aventure que fut la publication de Carla.

Mon seul regret aujourd’hui, que ce roman n’ait pas trouvé un nouvel éditeur, car même si une édition m’a dit que le contenu n’était plus d’actualité, je pense que ma Carla reste universelle !

En tous les cas, il faut le dire, quelle aventure ! Qu’est-ce que c’était bien !

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( 29 mai, 2019 )

Ne laissez personne écrire votre vie à votre place.

Fatiguée de constater que le monde d’aujourd’hui ne réfléchit pas et surtout prend tout à la lettre. Intolérance, indifférence, non-respect, critiques systématiques, violences verbales, interprétation. Je dis stop !

Vous avez été nombreux à m’interpeller sur ce retrait des groupes ou même des discussions, car depuis quelques mois je me suis éloignée des réseaux sociaux. Je suis effectivement de moins en moins visible sur le web, simplement parce que je sature de ce milieu où chacun juge, tranche, critique souvent même sans lire un post ou un article jusqu’au bout, comme si le simple plaisir de se trouver caché derrière un écran autorise tout et n’importe quoi, où les inconnus vont jusqu’à relayer vos mots voire pire prendre des captures de messages pour les partager. Violation de vie privée, de pensées. J’ai donc choisi de me cantonner à mon blog qui lui est protégé par Copyright et donc juridiquement intouchable. ( même si certains morceaux de mes écrits furent repris parfois avec subtilité)

Pourquoi je me suis éloignée des réseaux sociaux ?

Parce que Facebook est devenu mortellement ennuyeux. Avant, il ya cinq ans, je suivais plusieurs chroniqueuses qui osaient chroniquer des romans de petits éditeurs ou autoédités. J’ai ainsi découvert de vraies perles ! Aujourd’hui, ces mêmes personnes préfèrent recevoir des bouquins gratos de grosses éditions et dénigrent les petits auteurs. Je sature des groupes où sont applaudis toujours les mêmes bouquins ! Je me suis vu commencer six livres en mai sur « des conseils de chroniqueurs » et je ne suis allée au bout d’aucun. Les « fantastiques », « fabuleux » n’étaient pas , pour moi, mérités ! Un livre où je m’ennuie, ne peut-être génial !

Je me suis également  éloignée des réseaux sociaux parce que certaines personnes assimilent trop facilement ma plume à ma vie, faisant un mélange entre mes personnages et mon propre vécu. Je ne supporte plus depuis dix ans les rumeurs malveillantes, les mensonges, la bêtise humaine. Naïve je suis d’avoir cru en certains beaux parleurs. Il n’empêche que  mes mots restent seulement des mots, rien de plus. Je me suis vue traitée de folle, de psychopathe ( parce que j’écrivais des polars tordus), de pute et de femme à abattre ( parce que j’avais osé ponctuer mes romances d’érotisme). Je me suis retrouvée confondue avec mon héroïne Carla alors que le vécu de ce personnage est fait de centaines de rencontres mélangées dans un shaker ! Seules les personnes avec un cerveau ( et elles sont rares) ont ri des anecdotes de ces romans. Honte à ces autres qui en ont profité pour s’en servir contre moi. Sachez que pour moi, vous n’êtes que des imbéciles ! Les réseaux sociaux restent importants car sans eux, on ne peut pas être lu à notre époque car aucun éditeur ( qui ne sont en fait devenus que des entreprises) n’a le temps pour faire une vraie promotion individualisée. J’ai eu la chance pour le lancement de Carla d’avoir à l’époque un attaché de presse qui faisait ce job et faisait vivre mon profil Linkedlin. Aujourd’hui, je n’ai pas ce temps, résultat effectivement, je suis moins lue. Vérité de la Palisse, mais tant pis ! Je préfère savourer ce temps tout en  restant discrète sur les réseaux sociaux, sans afficher de photos, sans inonder de posts. Pourquoi ? Parce qu’il y a simplement une vraie vie à côté. Curieusement loin des réseaux sociaux, je m’aperçois que les rumeurs se calment comme si les mauvaises langues n’avaient plus de matière à étaler. Et puis parce que je n’ai jamais compris ce besoin de commenter sur Instagram des « je t’aime », « des coeurs », des moments privés. Il faudra que certains m’expliquent un jour cet intérêt de dévoiler publiquement sa vie privée. Quel intérêt pour Autrui ?

Et puis, le temps gagné à ne plus passer sur ces groupes, m’a permis de dialoguer avec mes vrais amis, et surtout à reprendre le pinceau et la plume. Surtout, je compte bien remplir la promesse que j’ai faite à ma maman avant qu’elle ne se retrouve dans cet état catatonique, je vais écrire pour elle cette descente aux enfers qu’elle a vécue. Et tant pis pour les cons qui vont encore trouver matière à me fustiger, au moins, mon absence des réseaux sociaux a cette énorme avantage, celle de ne plus les croiser !

Car j’ai bien décidé que c’est fini, plus personne ne sera autorisé à écrire mon histoire à ma place ! Je suis une plume, juste une petite plume, mais je ne suis pas mes personnages, car je n’écris pas d’autobiographie. Peut-être juste mes émotions donnent vie à mes personnages, mais je n’ai jamais vécu leur vie, malheureusement  car ma Carla n’a-t-elle pas fini milliardaire ? :) :) :)

 

 

( 28 mai, 2019 )

Mes carnets de vie

Carnets de vie, carnets maudits, secrets cachés ou vérités dévoilées, que de questions souvent me sont posées sur ces mystérieux carnets que j’écris.

Je l’ai déjà raconté, j’avais treize ans lorsque j’ai commencé. Je venais de finir « le journal d’Anne Franck » et j’en suis sortie fascinée. Une véritable révélation ! Poser des mots sur le papier était possible. Écrire ses états d’âme, ses sautes d’humeur, pouvoir figer un moment. Que de carnets j’ai écrits durant ma vie, posant parfois le stylo quelques mois voire années, faute de temps ou simplement par « non désir » de conserver un souvenir. Et puis, à une période, l’écriture de mes carnets fut remplacée par celle de nouvelles, d’essais de romances voire de polars. Je ne me pensais à cette époque capable de faire « un vrai livre » comme disent les enfants, mais j’étais encouragée par plusieurs personnes en qui je croyais ( on ne s’attardera pas sur ce point car on peut tous se tromper !) et les  mots se sont envolés.(seule chose positive restant de cette époque)

J’ai repris carnets de vie lorsque j’ai découvert que j’avais une maladie auto-immune incurable, tout en continuant à publier mes manuscrits. Poser quotidiennement des émotions sur le papier m’a aidée à me relever, à me fixer d’autres buts, à surtout croquer la vie à pleines dents. Carnets de vie, carnets également remplis de début de manuscrits n d’idées, de possibilités, voilà de quoi bien m’occuper l’an prochain lorsque je ne vais plus travailler. Une chose est certaine, je ne pense pas cesser un jour ces carnets qui ne sont au final qu’un pied de nez à la vie .

 

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( 27 mai, 2019 )

Il faut accepter de fermer définitivement des portes.

 

Certaines personnes s’accrochent trop souvent à une illusion, à un bonheur perdu, à un « avant ». Tant qu’il y a un semblant de communication, on peut laisser une porte entrebâillée, mais lorsque l’on découvre que l’autre n’est pas sincère, que c’est un manipulateur, qu’il veut simplement jouer ou combler son propre vide, il faut fuir à toutes jambes ! C’est ce que je fais depuis des années ayant même parfois claqué des portes un peu trop vite. Le temps est précieux et nous ne sommes pas là pour le perdre avec des personnes qui sont fausses. J’ai toujours eu un profond dédain pour ceux qui portent un masque de bienveillance, masque qui parfois va se craqueler mais souvent trop tard. Je me suis fait avoir comme beaucoup. On ne m’y reprendra plus.

Aujourd’hui, mes portes sont verrouillées par prudence et ne s’ouvrent que pour les coeurs sincères autant en amour qu’en amitié. Les fausses promesses, les faux semblants, je ne rentre plus dedans. Je regrette juste d’être tombée dans une toile d’araignée qui a failli m’asphyxier. Nous ne sommes pas prédestinés à combler le manque chez autrui, à colmater le dysfonctionnement d’un couple. Nous sommes là pour avancer ensemble, en complète coopération et bienveillance. Pour y arriver, il suffit juste de fermer les portes du passé et surtout de ne pas oublier de balancer la clé !

 

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( 26 mai, 2019 )

Cette année, sa fête des mères

Je repense souvent à ces fêtes des mamans, à ce fameux collier en coquillettes que tu arborais avec fierté même s’il faut bien l’avouer avec le recul, c’était franchement horrible, au cadre en poterie qui se lézardait de partout, aux dessins faits avec des coeurs. J’ai même retrouvé dernièrement des poèmes que je t’avais écrits. C’était hier, juste une marche en arrière, une sensation que le temps s’est trop vite écoulé. J’ai envie de me souvenir de nos virées en montagne où nous chantions à pleins poumons, de nos pieds fatigués, des chansons paysannes. J’avais dix ans, je pense, l’insouciance. Tu fus ma première confidente, tu ne m’as jamais jugée. Tu as fait de moi la femme que je suis aujourd’hui. Tu vivais un peu trop dans ta tête, déjà …

Cette année, j’ai le coeur un peu lourd, car tu ne réagis plus, tu ne me regardes plus, tu ne manges plus, tu ne fais que dormir. Je suis passée ce matin avec une magnifique composition de fleurs et je me sentais stupide. Tu n’as même pas soupiré plus fort.

Je me suis dit un moment que j’aurais dû garder ces fleurs, je suis devenue « la mère de ma mère ». Et puis, mon positivisme l’a emporté ! Peut-être m’entends-tu encore ?

Maman, tu vis depuis tellement de temps dans un monde qui n’est juste qu’à toi. Depuis presque dix ans, j’ai apprivoisé ces moments où tu n’es plus toi, j’ai accepté de te voir devenir incontinente, puis instable, passant de la cane au déambulateur, du déambulateur au fauteuil, et aujourd’hui à rester figée. Je t’ai entendu raconter des sottises prise dans tes hallucinations, ne sachant plus différencier le vrai du faux. J’ai serré les dents parfois lorsque tes remarques acides rebondissaient contre moi. Il fallait bien quelqu’un pour déverser ta rage, et j’étais la seule que tu avais sous la main. Je me suis habituée, rythmée par mes visites lorsque tu fus placée dans cette maison médicalisée.

Et puis soudain, en moins d’un mois, tu t’es liquéfiée, ta peau qui était si souple s’est fripée, tes mains se sont tordues, seul ton coeur a continué à cogner dans ta poitrine montrant que tu étais toujours là, encore un peu. Pour combien de temps ? Tu es en bonne santé m’a dit le médecin sauf que …

Comme j’aimerais pouvoir te faire encore sourire en te racontant des  anecdotes à propos de tes petits-enfants et tes arrières-petits-enfants, mais tu ne fais que dormir et j’ai l’impression de t’avoir perdue définitivement cette fois. Comme j’aimerais aujourd’hui arrêter le temps, redevenir une enfant, pouvoir te faire ce collier affreux en coquillettes rouge juste pour te voir une dernière fois sourire.

Comme j’aimerais que tu m’entendes te dire simplement: Bonne fête maman …

 

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( 26 mai, 2019 )

ce temps !

Tout le monde en parle tout le temps, le temps qu’il fait, le temps que l’on perd comme s’il pouvait vraiment se perdre, le temps qui passe, ce temps que l’on n’a pas, comme sion pouvait le maîtriser. Ce temps qui souvent nous prend à la gorge jusqu’à l’asphyxie et qui pourtant n’est pas réel, juste basé sur la rotation imparfaite de la terre sur le soleil. Chacun d’entre nous a un souvenir différent du temps, du même temps, du même moment et pourtant le temps EST.

Certains évènements vont nous paraître très longs, interminables, ce seront ces attentes dans un couloir d’hôpital ou dans une salle d’attente en patientant avant les résultats d’un examen, d’autres vont nous sembler trop court, tout comme les bons moments de la vie.

Alors oui, ce temps n’est qu’un concept et pourtant il peut parfois nous pourrit bien l’existence. Nous avons trop souvent la sensation d’en manquer, alors nous nous fixons des objectifs, des défis simplement pour avoir l’impression que nous avons un choix sur ce temps, un peu comme si nous avions le pouvoir d’interagir sur lui, ce qui bien sûr est faux.

Et puis un jour, car il y a toujours un jour, nous ressentons cette impression de tenir dans nos mains un morceau du grand manteau qu’est le temps, ce sera ce présent qui va nous permettre de rire encore, de sourire même dans la douleur, de regarder ceux que nous aimons comme si chaque minute était la dernière, et peu importe le temps qui nous reste, peu importe si la nuit n’est pas loin, soudain, tout ce qui nous a semblé si difficile, va nous paraître facile, parce que ce temps qui nous faisait tellement peur par sa finalité se révèle n’être simplement qu’un souffle sur nos vies, rien de plus … juste un souffle qu’il faut accepter sans peur  …

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( 25 mai, 2019 )

Un roman que je recommande …

Quand nos souvenirs viendront danser de Virginie Grimaldi

 

J’ai bien aimé ce dernier roman de Virginie Grimaldi, une histoire douce, pleine de tendresse qui m’a fait du bien. Une histoire sur la vieillesse, sur la vie qui passe, sur les épreuves de chaque personne, sur le doute, la rancune, les disputes qui prennent des proportions gigantesques, les choses qui ne sont pas dites, qui devraient être dites, qui ne sont souvent dites que trop tard.

C’est l’histoire d’un endroit, l’impasse des colibris où des personnes âgées sont menacées d’expulsion. Elles vont se battre pour sauver ce lieu, celui de leurs souvenirs.

L’histoire est simple, les mots aussi et pourtant au travers de Marceline, Anatole et les autres, on peut tous retrouver l’odeur des souvenirs de notre enfance, de notre vie d’adultes, de ces liens qui ont existé, que parfois on réfute, de cette peur surtout de la mort.

Au fond, ce livre reste un bel hommage à la vie. Il se lit vite, sans heurt !

 

Mes phrases coup de coeur

« « Certaines blessures laissent des plaies béantes, tu seras quelquefois obligée d’enfiler une carapace ou de te cacher sous une forêt de piquants. Mais le bonheur se remarquerait-il si on le croisait tous les jours ? »

 

« Un jour, tu comprendras que la beauté ne se mesure pas. Elle n’a pas les sourcils épilés ou la bouche rouge sang, elle ne porte pas de talons ou de cheveux crantés, elle ne suit pas les modes, elle ne se maquille pas. Elle ne se voit pas dans un miroir »

 

« Vis, danse, ris, aime, cours, découvre, vibre, profite. Ne perds jamais de vue l’essentiel : l’histoire a vraiment une fin. Ne perds pas de temps. C’est maintenant. Et cela vaut le coup »

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( 25 mai, 2019 )

Prendre les bonnes décisions

 

C’est décidé ! Plus questions de se planter et de prendre de mauvaises décisions ! Trop longtemps, j’ai agi avec impatience, sous le coup des émotions, faisant confiance à mon instinct. Grand bien m’a pris ! J’avais juste oublié que tout le monde ne fonctionnait pas à l’identique alors ce qui semblait simple, bienveillant, sincère, est apparu ensuite vil et trompeur. Si j’avais été plus réfléchie, peut-être que j’aurais compris ou tout du moins peut-être que je n’aurais pas foncé tête baissée dans des propositions sans fondement. Au moins, mes erreurs n’auront pas été inutiles puisque je peux aujourd’hui prendre de bonnes et sages décisions. Tout le monde peut se tromper, le tout est d’en être conscient et de reconnaître que l’on aurait pu faire mieux.

 

Décider, c’est choisir. Choisir, c’est être libre, mais faire un mauvais choix, c’est prendre le risque de se retrouver enchaîné à des souvenirs destructeurs. Chaque personne à un moment de sa vie va prendre une décision dont l’issue sera pourrie simplement parce que l’avenir n’est pas écrit, parce qu’au fond personne ne sait d’avance comment les autres vont réagir. Une décision implique nécessairement d’autres personnes et trop souvent, sous l’effet de la colère, de la jalousie, de l’énervement, on va lâcher une bombe qui peut parfois nous exploser des mois voire des années plus tard.

Aurions-nous pu éviter ces mauvaises décisions ? Peut-être, mais ces actes ne nous ont-ils pas conduit ensuite à être plus raisonnable ? À justement prendre de bonnes décisions qui ont changé nos vies ? Les actions qui en ont découlé ne sont-elles pas un passage obligé ?

Il est important de garder la tête froide, de ne pas se flageller parce que l’on a mal choisi. Ce qui est fait ne peut-être effacé mais doit servir à chacun pour avancer, et surtout pour éviter de ne plus jamais prendre, sur le coup de l’impulsivité, une mauvaise décision !

 

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