( 19 mai, 2019 )

Ces mots que l’on détourne.

 

Les médias parlent sans cesse des femmes battues, violées, de ces regards détournés, et j’ai honte pour notre pays qui n’arrive plus à regarder les autres avec humanité. Il existe une autre violence, cachée, celle des mots détournés. Que l’on soit auteur ou simplement une personne lambda, voir ses mots changés, manipulés, est une violence que seuls ceux qui l’ont vécue peuvent comprendre.

Je pense à une amie qui s’est retrouvée cataloguée « d’agressive » alors que c’est une personne d’une sensibilité extrême, une autre qui porte depuis des années une étiquette simplement parce qu’elle ne fut pas comprise, telle autre qui va voir les personnages de son roman se retourner contre elle. Et la liste est longue.

Je m’interroge ! Serait-ce notre monde qui est fou ou bien nous qui le sommes à ne plus comprendre les autres ?

Prenons simplement le verbe « aimer » qui reste le plus beau verbe de la langue française. On a l’impression de nos jours que simplement le prononcer nous pousse dans les orties. Aimer est un mot noble, fort, pur, et je reste sans voix en découvrant régulièrement que pour certains, ce mot est exclusivement lié à une relation sexuelle ou amoureuse. Et bien non ! J’en ai assez de voir ce mot détourner. Aimer, c’est simplement se mettre en communion avec la vie, c’est ouvrir des portes que l’on pensait fermer, c’est apprécier des situations que l’on n’avait jamais soupçonné vivre.

J’aime mes amis, j’aime mes lecteurs, j’aime ma famille, j’aime cette vie sur laquelle je marche pourtant en équilibre. Quand on évolue dans cette vie, on arrive à donner la même force à ce verbe aimer simplement parce qu’il est une véritable clé, celle qui va nous ouvrir aux autres, en toute transparence, en toute impunité, en toute sincérité.

Alors, esprits tordus, mal embouchés, ne détournez pas mes mots pour mieux m’assassiner ! Aimer n’est pas diabolique ni démesuré, aimer, c’est simplement avoir cette sensation que l’autre va nous aider à franchir une étape dans notre vie ou l’inverse. C’est pour cette raison qu’avec toi, mon lecteur, je conjugue le verbe aimer, car chacune de nos rencontres même insolites m’aide à avancer.

 

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( 18 mai, 2019 )

Se préparer à la retraite est-ce une nécessité ?

 

Je lis de nombreux articles incitant les français à se préparer à l’échec, d’autres encore à préparer sa retraite. Certes, se préparer avant de passer un concours est une évidence, mais se préparer à quelque chose qui n’a pas encore eu lieu est une ineptie. C’est un peu comme si on jouait avec des probabilités qui n’avaient qu’un faible pourcentage de réussite, quel intérêt ?

Je pense à la retraite qui est un des sujets saignants actuels. Quand je lis qu’une vraie retraite se prépare à vingt-cinq ans, dès l’entrée dans le monde du travail, j’ai juste envie d’éclater de rire ! Qui peut prévoir ce que seront les quarante-cinq années qui vont suivre ? Une fois encore n’est-ce pas le présent qui prime sur un hypothétique futur ?

Quant à préparer un départ anticipée à la retraite, c’est un peu comme si on savait à l’avance que l’on allait tomber malade et se retrouver en invalidité. Il faut cesser de croire que le mot « retraite » est synonyme de vieillesse. À notre époque, beaucoup de retraités sont actifs et heureux de leurs conditions de vie, ayant souvent bénéficié des retraites à 55 ans par exemple. Si on est « bien dans sa tête », la retraite sera un passage normal, comme celui où l’on entrait dans la vie active.

Il y a un an, je n’envisageais même pas de partir en pré-retraite, mais mon 80% thérapeutique se retrouvant régulièrement bloqué ( un dysfonctionnement thyroïdien n’est pas assez « grave »), cette option s’est présentée à moi. ! Si j’avais accepté comme beaucoup de mettre « dépression » et de mentir, j’aurais obtenu gain de cause depuis longtemps ! Mais ce n’est pas mon genre, donc je me suis retrouvée face à une réalité, une pré-retraite qui « peut-être » m’évitera de m’user. J’ai tant de personnes qui m’ont mis en garde que j’ai failli renoncer, mais j’avais confiance dans mes choix. Peu importe le côté financier, qui reste un problème tout de même, cette pré-retraite sera bien méritée.

Seulement je ne fais pas partie de ceux qui ont envie de la préparer. J’ai essayé, j’avais même programmé des formations à faire, des cours, des nouveautés, et puis un élément libre m’a percutée et mes projets à court terme s’avèrent impossibles.

Une autre que moi l’aurait mal pris. Je l’accepte avec philosophie ! Je ne sais pas ce que je ferai en septembre et cela n’a aucune importance puisque ma devise est de vivre au jour le jour.

Programmer, c’est tuer la créativité, et cela je ne le veux à aucun prix ! Je veux savourer les années qui me reste à vivre avant « l’âge légal » comme on dit. Je serai une jeune retraitée, certainement encore fort critiquée par les jaloux, mais je m’en moque ! Je ne suis pas préparée totalement, mais je l’étais encore moins à perdre un enfant ou à devenir Hashimoto, et pourtant, je suis toujours debout, je ne sais pas pour combien de temps, mais je sais juste que j’ai une totale confiance dans la vie et dans l’avenir. Alors à quoi bon tout programmer ? Ce serait envisagé des zones d’ombres que je n’ai nul envie d’anticiper ! Vivre la vie avec sérénité comme si on se mettait au piano pour jouer un concerto inventé du bout des doigts …

 

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( 17 mai, 2019 )

Peut-on vivre sans amour ?

 

Enfants battus, adultes manipulés, femmes sous l’emprise de pervers narcissiques, ces personnes peuvent-elles se reconstruire « après » ou gardent-elles éternellement des blessures ouvertes ?

Je discutais il y a un an avec une femme venant de divorcer d’un pervers narcissique et qui peinait à se reconstruire. Pourtant jeune, sa démarche était voûtée, l’éclat dans son regard terne, elle frôlait les murs. Ce mari avait réussi en dix ans de mariage à la briser totalement par des mots toujours négatifs dénués d’amour jusqu’à entraîner ses propres enfants dans ce rejet. Elle m’a dit cette magnifique phrase : « Aujourd’hui, j’ai quitté mon bourreau, mais je ne me sens pas mieux, car je vivais avec la sensation qu’il m’aimait, et là, je vis sans amour. »

Cette pauvre femme a perdu la garde de ses enfants, car rien de pire qu’un PN qui sait convaincre les juges de la culpabilité de l’autre, ses amis (car bien sûr, ils étaient choisi par « lui »)

Se reconstruire sera long, et il lui faudra beaucoup de courage pour s’en sortir. Bourrée d’antidépresseurs, elle ne vit plus vraiment sa vie et la subit.

Je lui avais envoyé un exemplaire de « Chaque jour une pensée » et lorsque je l’ai croisée hier, elle m’a souri. Elle m’a dit dégusté ces mots qui font du bien et qu’elle commençait à croire en elle. Si mes mots peuvent servir, c’est pour moi un véritable honneur !

On ne peut pas vivre sans amour et peu importe la forme que cet amour prend, maternel, amical, amoureux. On a tous besoin d’une forme d’amour simplement pour savoir que l’on existe vraiment, que l’on n’est pas déjà mort.

 

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( 16 mai, 2019 )

Survivre aux tempêtes.

 

Certains ont la chance de vivre une vie calme sans aucune vague. Est-ce de la chance ou simplement une autre manière d’appréhender la vie ? Ou bien comme certaines formes de pensées aiment à le dire, un choix fait bien avant notre naissance ?

Honnêtement, je n’ai pas la réponse me disant juste que j’en ai accumulé des tempêtes dans ma vie, des cyclones que je n’avais pas choisis, qui me furent imposés, et contre lesquels, pour les derniers, malgré ma fatigue, je dois encore me battre.

J’ai juste l’impression que de nos jours, ces bourrasques sont de plus en plus violentes, peut-être simplement parce que les gens sont de moins en moins bienveillants. Le monde d’aujourd’hui tranche, juge, décide selon ses propres critères, selon des faits préalablement modifiés pour coller à leur vérité. Comment alors ne pas tomber ? J’ai toujours pensé que pour vivre en paix, il fallait éviter de se battre et simplement se cacher, non par lâcheté, simplement pour éviter de mettre du pigment dans une soupe déjà corsée. Crabe que je suis, je cours m’enfoncer dans le sable et je peux y rester des mois en taisant ce qui m’a fait du mal ou par protection envers ceux que j’aime. Seulement, il y a toujours un moment où survivre nécessite de se battre, de trouver la force en soi pour se redresser, rebondir et affronter la réalité, la noirceur de l’âme humaine.

Je me considère comme une résiliente et non une victime. J’ai survécu à des épreuves terribles et je suis toujours debout. Cela dérange. Je le sais. C’est bien pour cette raison que je me suis harnachée à la proue de mon navire car j’ai enfin compris que l’on fera tout pour me faire couler au fond.

Un jour, la tempête sera passée, car elles finissent toutes par s’arrêter un jour, et si j’ai survécu, je me dirais que j’ai eu raison d’attendre que le souffle cesse de gronder, et que prendre les armes n’aurait servi qu’à me rendre aussi détestable que ceux qui ont commencé. Tenons tous la barre ! Et voguons sur la vie !

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( 15 mai, 2019 )

Pourquoi il faut écrire …

Il faut écrire, n’en déplaise à ceux qui pensent qu’il y a trop de romans, de blogs, de sites à notre époque. Écrire, c’est laisser l’empreinte d’une société qui aujourd’hui part un peu dans tous les sens. Écrire, c’est surtout un droit qui nous est encore accordé, où la censure reste souple. Écrire, c’est poser un regard différent sur le monde. Les jeunes délaissent de plus en plus la lecture tout comme l’écriture préférant les « like » des réseaux sociaux, et pourtant, il est primordial d’offrir à chacun la possibilité de sortir du moule formaté, de pouvoir hurler autrement qu’avec les poings.

Un sociologue expliquait dernièrement que si chaque personne écrivait régulièrement, la violence diminuerait dans notre société, car les histoires que l’on invente permettent de libérer des tensions. Il expliquait qu’après avoir monté un atelier d’écriture dans une prison , il avait fait stopper l’agressivité entre les détenues. Ceux qui écrivent le savent. Lorsque l’on est plongé dans un manuscrit, on est submergé par les émotions de nos personnages. Dès que notre esprit n’est plus occupé par une tache, il se remet à imaginer une suite à la romance entre nos deux héros, il cogite à un nouveau scénario. Quand je vois des gens dans la vie ou sur les réseaux sociaux qui n’ont rien à faire de mieux que plomber la vie des autres, j’ai envie de leur dire : écrivez ! Faites couler l’encre à flots ! Peu importe ce qui en sortira mais au moins vous pourrez donner un sens positif à votre vie !

 

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( 13 mai, 2019 )

Coup de coeur Luca de Franck Thilliez

Luca de Franck Thilliez

Wouah ! Mega coup de coeur !

Autant certains romans de Thilliez, je n’avais pas aimés plus que ça, autant Luca est une bombe ! Déjà le retour de Sharko et Lucie, cela fait du bien, ensuite le rythme, la montée du suspense, rien à dire ! On plonge en plein dedans et on ne lâche plus le bouquin jusqu’à la dernière ligne !

Autant certains Thilliez étaient pour moi bâclés, autant celui-là aune intrigue de dingue, des descriptions poussées dans le domaine de l’anatomopathologie, les lieux de la région parisienne sont fidèles, un immense travail de recherche où se dessine une problématique qui fait froid dans le dos, un « monde » dans le monde qui n’est pas juste romancé. Bien au-delà du simple polar, Thilliez n’écrit-il pas là son propre manifeste ?

À lire si on veut se réconcilier avec cet auteur, si on a envie aussi de se poser les bonnes questions …

 

 

Présentation de l’éditeur

« Un suspens insoutenable. » Bernard Lehut, RTL

 

« Passionnant autant que terrifiant. »Christine Oddo, ELLE

 

« Brillant, ce roman se dévore. »Sandrine Bajos, Le Parisien

 

« A couper le souffle. »Adeline Fleury, Le Parisien Week-End

 

 » Existe-t-il encore un jardin secret
que nous ne livrions pas aux machines ?  »

 

Partout, il y a la terreur.

Celle d’une jeune femme dans une chambre d’hôtel sordide, ventre loué à prix d’or pour couple en mal d’enfant, et qui s’évapore comme elle était arrivée.

Partout, il y a la terreur.

Celle d’un corps mutilé qui gît au fond d’une fosse creusée dans la forêt.

Partout, il y a la terreur.

Celle d’un homme qui connaît le jour et l’heure de sa mort.

 

Et puis il y a une lettre, comme un manifeste, et qui annonce le pire.

S’engage alors, pour l’équipe du commandant Sharko, une sinistre course contre la montre.

C’était écrit : l’enfer ne fait que commencer.

 

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( 13 mai, 2019 )

Face à une impasse, un bon livre

Tuer n’est pas vivre de Charlotte Ada

 

Je remercie l’auteure pour son SP via le site de SimPlement. Ce fut une très belle découverte.

L’histoire se passe aux States où Wade, un homme riche, mène une existence ponctuée par l’argent , sans attache, sans sentiments. Il se retrouve entraîné dans des milieux bien glauques où il va rencontrer de multiples dangers et manipulations en tous genres.

 

L’auteure nous plonge dans un monde particulier, celui de la mafia, un univers noir, certainement proche de la réalité, où la tension est presque touchable au travers des mots.

J’ai bien aimé ce livre qui est bien écrit, bien rythmé, plein d’action. Cela ferait un excellent film !

Je conseille donc fortement à tous ceux qui ont besoin d’émotions fortes de plonger dans ce récit ! Bon moment garanti !

 

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( 12 mai, 2019 )

Ces livres qui nous font rêver …

Lire, c’est prendre un billet d’avion pour une destination inconnue. Dès la première page, on ne sait pas où on va vers quel endroit, on se dirige. On part, c’est tout. Soit on est happé par les mots et tout va bien, soit on s’ennuie parce que le paysage ne nous convient pas vraiment, parce que ce n’est peut-être pas le bon moment. Dans ce cas, mieux vaut refermer vite le livre et en choisir un nouveau.

Les livres sont là pour nous faire rêver, pour nous mettre en immersion totale dans une histoire qui va nous bouleverser, nous toucher, et parfois faire de nous des personnes meilleures. C’est important les mots qui font du bien, qui nous font grandir et nous réaliser. J’aime autant lire qu’écrire des mots qui font du bien, des mots qui font oublier la noirceur du présent, des mots qui simplement permettent encore de croire que le meilleur est toujours à vivre.

Une des pires choses qui pourrait m’arriver serait de ne plus pouvoir lire. Je ne pourrais jamais renoncer à prendre ce billet d’avion vers une destination inconnue : policier, fantastique, romance ou même érotique, peu importe. Des livres qui donnent de l’espoir, des livres qui nous font rêver tout simplement.

 

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( 11 mai, 2019 )

Passer à autre chose est une victoire

 

Trop souvent l’homme parle de « revanche sur la vie » et personnellement je n’aime pas ce mot ! Une revanche a nécessairement une connotation négative. Je me souviens d’une série télé «  revange » ( revanche en français) où il n’était question que de vengeance. Je déteste cette idée là qui ne peut nullement apporter la paix et simplement pousser à ruminer et au final à se détruire. Combien de familles qui ont voulu se venger du tueur ou violeur de leur enfant ont touché le fond après s’être vengées ? Combien de femmes trompées souhaitent se venger de l’affront provoqué par un adultère et au final finissent par tout perdre ? La vengeance apporte-t-elle le bonheur et la paix de l’âme ? J’en doute beaucoup ! À l’inverse, se dire que l’on a ( même stupidement accepté de tendre la main) est une victoire, celle qui nous permet d’être en accord avec nous-mêmes, avec la vie. Nous sommes tous reliés « énergétiquement »  les uns et les autres, et nous devons ne véhiculer que du positif .

Je le redis, passer à autre chose est une victoire, encore faut-il que les autres nous laissent cette option …

 

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( 10 mai, 2019 )

Les écoles « différentes »

J’ai beaucoup ri dernièrement en lisant un excellent article sur un blog qui dénonçait l’arrivée de nouvelles écoles où l’enfant peut faire tout ce qu’il veut, un peu du style les pédagogies novatrices des années 1960  Montessori ou « libres enfants de Summerhill »

Faut-il dire le coût qui s’élève à plus de 5000€ pour dix mois ( cantine non incluse), écolehor contrat ( ouf !) J’ai noté une phrase de cet article : «  »Dans son ancienne école, sa maîtresse était très méchante. Elle obligeait ma petite puce d’amour à faire des choses qu’elle n’aimait pas, comme de la grammaire ou de la conjugaison. Ici, c’est Fleur qui décide ce qu’elle veut faire, donc forcément elle apprend mieux ». Ainsi, depuis trois semaines, la fillette de dix ans colle des paillettes sur des dessins de dauphin. »

Voilà quoi ! À force de donner « le pouvoir », « la parole » aux enfants ne va-t-on pas vers une dérive qui va coûter très chère à la société ? Le pauvre chérubin préfèrera, bien évidemment, faire des dessins, des collages que des mathématiques ou du français ! Logique non ? Le laisser choisir de faire que ce qu’il veut, implique qu’il va simplement se centrer sur son « moi » en oubliant la collectivité voire la sociabilité. Que sera cet adulte demain ? Comment pourra-t-il s’intégrer dans un monde en mouvance où il existe des règles, des lois ? J’imagine sans peine que ce futur citoyen sera dans l’incapacité de dialoguer, de supporter un avis contraire, un « non », un adulte qui fuira la communication et à la moindre contrariété sera procédurier.

On en connaît déjà tous des personnes fonctionnant ainsi, bousillant la vie des autres, alors formater des enfants  dès le plus jeune age  dans un tel moule, cette perspective éducative me fait tout simplement frémir !

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