( 7 mai, 2020 )

Le temps qui est.

Il n’y a pas à dire, les jours se ressemblent. On n’en prend conscience qu’au bout d’un certain temps, quand on se crée au final une routine rassurante. Pas toujours simple de l’accepter, comme si soudain on se retrouvait dans la situation de nos aînés, rythme étouffant. Je ne peux que me souvenir de ma maman qui me disait à quel point dans sa maison de retraite, les jours étaient identiques. Nous le vivons depuis quelques semaines , nous qui ne travaillons pas, car pas grand changement pour les autres. Pour une fois, on les envierait presque ! Ils n’ont pas cette impression d’un monde figé, immobile où il ne se passe plus rien, sauf lorsque l’on allume le petit écran et que l’on nous offre avec régularité « la peur ». . Allons-nous dans quelques mois avoir cette sensation d’avoir vraiment perdu « du temps » ou comme disent d’autres, allons-nous en sortir plus riches ? Avec les semaines qui s’enchaînent, je me demande vraiment «  riche » de quoi ? Peut-être pour ceux qui ne vivaient que métro-boulot-dodo, mais ceux comme moi qui avait une vie intérieure, sociable, familiale riche, on ne va pas en sortir si différents, juste avec encore plus conscience que ce temps nous est compté, vraiment compté.

Je suis déjà « riche » de tellement de choses que ce confinement ne m’a nullement enlevées que je ne peux que constater une réalité, privée de notre liberté,  les jours se ressemblent, c’est une réalité, mais aussi une nécessité, et même si on a bien envie de courir, partir, s’éclater, il est surtout important de ne pas tout chambouler trop tôt, car même si la fin se dessine, cette routine rassurante instaure une sécurité pour notre santé même elle dessine si un temps bien particulier : celui de VIVRE !

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( 6 mai, 2020 )

Pourquoi cette passion pour les arbres ?

Vous êtes nombreux à me poser régulièrement la question: pourquoi je dessine majoritairement des arbres ? J’ai toujours été une grande amoureuse des forêts, des coins de verdure, étant plus souvent dehors qu’à l’intérieur d’une maison comme le fait trop souvent la jeune génération. Peut-être un patrimoine génétique puisque mes parents ne se ressourçaient « qu’au vert ». En ce qui me concerne, mon équilibre énergétique se fait majoritairement à la mer, mais depuis deux ans, j’ai appris à respirer avec les arbres.

Nul besoin d’être psychiatre pour analyser que l’arbre est le symbole de la vie, et je crois en cette vie, même si je suis passée parfois par des chemins où j’aurais pu ne jamais me relever. Lorsque je croise un arbre, que je le dessine ou le peins, j’ai l’impression de grandir avec lui. Je n’ai pas de préférence pour une catégorie d’arbres même si j’aime reproduire ces vieux chênes anciens, avec des troncs noueux, symbolisant la force, le temps qui passe. J’aime inscrire dans mes tableaux comme dans mes livres, cette certitude du temps qui ne s’arrête pas, quoiqu’il arrive, quoiqu’il se passe, qui continue sa route jusqu’à sembler toucher le bleu du ciel.

L’arbre est pour moi la famille, cette force qui nous unit tous, ce tronc inébranlable qui ne peut disparaître même si des branches se brisent. L’essence même, l’énergie, la lumière restent à jamais.

Voilà pourquoi sauf lorsque je reproduis pour progresser une oeuvre, vous trouverez presque toujours un clin c’oeil à l’arbre, mon arbre, celui de ma vie.

 

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( 5 mai, 2020 )

Qu’est-ce qu’une bonne édition ?

J’ai compté plus d’une trentaine de messages sur ce blog me demandant récemment ce qu’était une bonne édition. Je vais décevoir de nombreuses personnes, car pour moi, il n’y a pas UNE bonne définition de la bonne édition, mais des projets éditoriaux qui vont convenir à un auteur, à un moment donné et qui ne conviendront peut-être pas à d’autres. Pourquoi ? Simplement parce que nous sommes des êtres en perpétuelle évolution tout comme nos mots et que nous ne pouvons être figés, faute de perdre notre inspiration.

Une certitude pourtant, une bonne édition est gratuite, TOTALEMENT gratuite. Les pseudos éditeurs qui imposent un minimum de livres à acheter, ou des options, ne sont pas pour moi de bons éditeurs.

Là dessus, nous serons tous d’accord, je pense. Ensuite nous aurons les clauses d’un contrat qui peuvent convenir à une période de notre vie et pas à une autre.

D’où l’importance de savoir ce que l’on veut, ce que l’on cherche.

Quand on débute, on ne rêve que d’une chose, publier chez un éditeur à droits d’édition, parce que partout, on nous dit que c’est génial, que l’on aura une mise en avant d’enfer, que l’on sera reconnu.

Si c’était si simple … si la gloire arrivait à chaque fois que l’on publie un livre, cela se saurait !

Outre le contrat, je pense qu’avec un peu d’expérience, on doit se demander quels sont nos besoins.  Veut-on faire partie d’une « grande e-librairie » où des dizaines de livres sont édités chaque année ou faire partie d’une édition plus petite, mais plus humaine ?

Là encore, je pense qu’il faut goûter à tout avec humilité , puis choisir en son âme et conscience.

Comme vous le savez tous, je suis une auteure multifacettes, écrivant des genres divers, avec un lectorat fidèle et ayant signé avec plusieurs éditions « intimes » et « vitrine » qui me convenaient toutes parfaitement lorsque j’ai fait ce choix. J’ai également publié en édition alternative et autoédition, par choix également.

La seule chose que j’ai fuie, ce sont les éditions à droits d’auteurs.

Pour moi, le plus important reste cette notion de choix. Bien cerner ce que l’on veut, et assumer ensuite ses erreurs, car on peut s’être trompé, ce qui ne doit pas empêcher de continuer, autrement. ( d’où l’importance de se diversifier côté genre !)

 

Récemment, j’ai signé comme vous le savez avec une édition pour mon roman « Appelez-moi Camille » ( un vieux manuscrit poussiéreux qui prend de l’éclat) qui devrait sortir en septembre, et cette édition représente, pour moi, au jour d’aujourd’hui une bonne édition sur les critères que je cherchais.

Mais ce sont mes critères, et pour d’autres, ce seront ceux d’une autre édition.

Quels sont ces critères ?

Déjà, le contrat est signé dans les locaux éditoriaux, ce qui pour moi était très important. Je n’étais plus juste un numéro, mais une personne. Ensuite, le contrat était discuté, réfléchi, et pour moi parfait : pas de clause de préférence, des livres offerts en quantité ce qui va ravir mes enfants et mes chroniqueuses chéries ( car les éditions qui n’offrent qu’un livre, obligent plus ou moins à mettre la main au porte-monnaie), un pourcentage normal au dessus des 10% et surtout une équipe éditoriale professionnelle avec un correcteur rémunéré et de qualité qui travaille avec l’auteur avec bienveillance. Je suis encore sous le choc du merveilleux travail amorcé que je peaufine ces jours-ci. Une édition qui fait tout pour que ses auteurs se sentent bien, bienveillante, respectueuse des livres publiés dans d’autres éditions ( on peut vendre à un salon son propre livre autoédité sans souci, pour moi, c’est cela une bonne édition.

Chacun sa définition, et vous ?

 

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( 5 mai, 2020 )

Quand la violence …

LES MISÉRABLES, le film aux multiples récompenses. Je ne l’avais pas encore vu. C’est fait. Un film très réaliste relatant l’horreur des banlieues, du fameux 9-3.

Un film fort à voir si ce n’est fait qui pose le thème de la violence, celle des hommes.

Ai-je de penser que cette violence des banlieues va ressurgir dans quelques mois ?

Combien de personnes lèvent le poing confortablement installés dans leur villa bretonne ou varoise ou leur confortable appartement protégé ? Qui a vraiment mis un pied dans ce département le plus pauvre de France ? Ce sont ces personnes là qui préfèrent trop souvent fermer les yeux, dénigrer ces jeunes de banlieue en pointant du doigt leurs origines ou couleurs.

Ce film a le mérite d’être. Il mérite ses récompenses.

Lors de mes années à l’IUFM, nous avions à « voir » ( comme si c’était un détour incontournable) une journée dans une des écoles de ces barres. J’en garde des rires d’enfants comme les autres, des bises données, des caresses sur mes cheveux ( car les blondes se font rares). Ils vivent au coeur de la violence et nous en sommes tous responsables à ne vivre que pour nous.

Je lisais que plus de 47% des décès du Covid étaient du 93, et cela ne pose problème à personne ni questionnement.  Pourquoi eux ? Simplement parce que ces familles n’ont pas les moyens même avec notre sécurité sociale d’avoir des soins adaptés donc comme le virus attaque les plus faibles …

Pour revenir au film, ce dernier montre l’affrontement des protagonistes, avec violence, logique, jusqu’à une fin explosive qui laisse sans voix.

Seulement pour une fois, ce n’est pas que de la fiction. Pour une fois, c’est ce que vivent ces jeunes régulièrement, ce que vivent aussi ces policiers,  même les enseignants que l’on n’a pas montrés. C’est la Violence à l’état pure qui menace d’exploser en ce moment dans ces cités, car le confinement augmente ces désirs de tout faire exploser ! Et pourtant, le film se termine sur cette superbe phrase de Victor Hugo :

« « Il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes, juste de mauvais cultivateurs. »

De quoi méditer …

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( 4 mai, 2020 )

Dudule, oh ma Dudule

C’est l’histoire d’un mec …. Euh, non, juste de ma Dudule …

Je l’ai croisée vraiment la première fois par une journée d’été à la maternité, alors que j’attendais mon premier enfant. Une époque où elle était encore approximative et bien encombrante. À partir de ce jour, je l’ai détestée ! Elle ne cessait de me culpabiliser. C’est vrai que des tartes aux citrons, des moelleux au chocolat, des pâtisseries, j’en avais avalées durant neuf mois. Mais j’étais jeune, et très vite, je l’ai oubliée. C’était en voulant oublier que le temps, lui, ne nous fait pas de cadeaux. Après mon dernier bébé, la quarantaine bien installée, j’ai dû me résigner à l’inviter chez moi sous forme de modernité. Il n’y a pas à dire le modernisme facilite bien la vie. Seulement la première claque fut donnée. La mode Dudule s’était imposée. Les forums avaient germé. De belles rencontres au passage pour beaucoup toujours d’actualités. Que d’efforts menés pour voir les chiffres baisser.

Mais quelle joie lorsque l’on retrouve enfin la taille tant rêvée !

Et puis un jour, pas de bol, un dérèglement hormonal a tout miné. Dudule se fâchait si fort, qu’elle en tomba en panne. Victoire ! J’étais enfin débarrassée de ce fardeau imposé par mes médecins et également notre bonne société. Seulement, elle a commencé à nous manquer notre  Dudule, après avoir savouré cette liberté retrouvée. Et puis, pas de doute, on les sentait tous ces fringues un peu trop serrées. Il a fallu se résigner. On ne pouvait pas éternellement rester fâché !

C’est alors qu’est arrivé ce confinement que l’on n’avait pas demandé, qui a changé nos habitudes, nos envies, qui nous a privé de notre vie. Et voilà que Dudule de nouveau rougit, à tel point que je ne peux que repenser à toutes ces années, où elle fut fidèle, précise, toujours là pour moi, même lorsque je ne voulais pas lui parler.  Aujourd’hui, je sais que ma Dudule, que je dois l’écouter ! Car ce poids qui s’est affiché, va pas falloir qu’il continue de grimper, et sans elle, je serai bien paumée, alors merci, Dudule, ma balance adorée, d’exister !

 

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( 3 mai, 2020 )

Créer, c’est exister

J’aime bien revenir régulièrement sur le thème de la création qu’elle soit littéraire, artistique ou même technologique, le fait de simplement créer, invite à faire fonctionner une petite partie du cerveau nommée imagination. L’idée même est déjà création même si au final le résultat n’est pas concluant.  C’est souvent assez décourageant au début, mais très vite, on se laisse porter par ces pulsions qui nous emportent dans les mots, dans les couleurs, dans des « objets ».   Dernièrement, je lisais un article qui affirmait qu’un créateur est exclusivement un artiste qui fait de l’original. On a déjà longuement débattu sur l’originalité d’une oeuvre, sans tomber d’accord, alors affirmer cette réduction du créateur me semble également réductrice.

Car si on voulait pousser le débat purement philosophique, un peintre va se servir de pinceaux et de toiles, un écrivain de papier et crayon ou d’un ordi, un ingénieur de métal, fer, boulons, un photographe un appareil photo … tous ces « créateurs » ne font que donner une forme originale, innovante à une matière qui ne l’était pas au départ.

Et si on s’interroge sur la notion d’existence qui est juste une sorte de pléonasme puisque dire que nous existons est une certitude que nous ne pouvons nier, tout comme dire que nous avons créer lorsque nous contemplons une réalisation même ratée, nous prouve que nous avons fait, donc nous avons été.

Pour moi, exister, c’est se dépasser soi-même et c’est là où la création s’impose puisque créer, c’est toujours aller plus loin dans son imaginaire, c’est faire des choix qui vont réussir ou rater, mais qui seront nos choix, notre liberté.

En clair, créer, c’est être libre de danser sur notre monde imaginaire avec une certitude : j’existe !

Alors créons !

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( 2 mai, 2020 )

Rien ne sera plus comme avant

Prolongement de l’urgence sanitaire de deux mois.
Il y a quelques semaines, on se posait la question, est-ce que « l’après » sera différent ? Beaucoup disaient que non, que rien n’allait changer, que cette épreuve n’allait pas marquer les esprits.  Aujourd’hui, on le sait, rien ne sera plus jamais comme avant simplement parce que tout a changé ! Ce virus a semé la zizanie dans nos vies, a tout changé.

Rien ne sera plus comme avant. La suspicion est née. Le doute autant envers les moyens de gérer une crise qu’au niveau des médicaments. La peur distillée par les réseaux sociaux et les médias, l’anxiété de certains, les fausses rumeurs d’autres.

Je ne pense pas que les mentalités vont changer, pas en quelques semaines, elles ont peut-être été ébranlées ce qui est déjà un début.

Après, rien ne sera plus comme avant, simplement parce que ce virus est le petit grain de sable qui a chamboulé un quotidien français bien huilé, une prise de conscience que notre temps est compté, que la solidarité existe toujours même si on l’avait oubliée, que tous les projets peuvent s’écrouler parce qu’une cochonnerie de virus microscopique fait une entrée fracassante dans les vies.

Rien ne sera plus comme avant. Nombreux sont ceux qui vont cesser de se projeter, parce que ce virus nous a appris que l’avenir est instable.

Rien ne sera plus comme avant et c’est peut-être au final une bonne chose !

 

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( 1 mai, 2020 )

Cessons de toujours comparer !

Mon coup de gueule !

Société où tout est bon pour comparer, pour jauger, surtout pas pour juger diront ces mêmes personnes et pourtant ! Comment peut-on comparer une vie confinée au coeur de la campagne française entouré de vaches et de poules ou sous les tropiques, et la vie en région parisienne ou à Paris, en zone rouge. Cela m’exaspère ! Je ne minimise pas la difficulté du confinement en province, attention, je pointe du doigt que certains privilégiés se plaignent alors qu’ils ont passé les dernières semaines au bord de leur piscine ou sous la tonnelle d’un immense jardin.

La tolérance, ce n’est pas juste dire merci aux soignants chaque soir, c’est aussi faire preuve d’empathie. J’entends chaque jour des critiques sur les réseaux sociaux à tel point que je n’y passe presque plus, arrivant à supprimer des réponses agressives sur mon propre profil privé. Faut vraiment arrêter de juger ce que l’on ne vit pas.

Paris et sa région, tout comme l’est sont en zone rouge, cela ne veut pas dire pour autant que les habitants ont la peste noire ! J’hallucine ! Bientôt on va se retrouver face à des remarques pires que celles profanées durant le gouvernement de Vichy.

Rendons à César ce qui lui appartient, ces lieux sont les plus peuplés de France. CQFD. Il ne faut pas chercher plus de raisons ! J’avais fait un article fin février où je m’étonnais que l’IDF soit épargnée. Depuis les scientifiques attestent que ce virus aurait certainement commencé sur notre territoire en janvier, donc on peut imaginer le nombre de cas porteurs, sans gravité qui ont circulé à un moment où le nettoyage des mains n’était même pas pensé !

Quand je lis que l’on devrait mettre aux parisiens et à ceux de l’est cet été des bracelets pour « que l’on ne s’en approche  pas » Ouille ! On voit jusqu’où va l’égoïsme humain ! Alors que ce sont ces parisiens et ceux de l’est qui devraient prioritairement avoir accès « au vert » durant les vacances après avoir été confinés parfois dans de petits appartements.

Quand je lis dans des revues médicales ( et non des blablas véhiculés sur FB) qu’il n’y a presque pas eu de grippe depuis janvier. Je m’interroge encore. Mais bon, je m’interroge c’est tout . Attention, je ne minimise ni cette épidémie ni la nécessité du confinement, je m’insurge contre la bétise.

Quand je vois surtout que certains bavent leur hargne sur ce déconfinement progressif, je m’interroge, sachant que ceux qui râlent sont majoritairement en zone verte !

Quand je vois ceux qui grognent contre une reprise de l’école qui n’est pas obligatoire et qui concerne les élèves en décrochage scolaire, je m’interroge encore … vu que ce sont souvent des parents qui ont des gosses sans problème !

Quand je vois, ces fonctionnaires, ces retraités, ou ces employés du privé payés car ils sont en télétravail durant le confinement grogner après « les autres », ceux qui ne bossent pas , au chômage partiel ou pire sans revenus à cause de Covid, je m’interroge !

Quand je vois surtout ceux qui font monter la mayonnaise bien mieux qu’avec un batteur, mais qui dans leurs actes, font le contraire, je m’interroge encore !

Je m’interroge beaucoup et j’en conclus une vérité : cessez de comparer pour occuper vos journées ce qui n’est pas comparable !

Il reste encore dix jours, alors mince, apprenez un peu la tolérance ! Cela prouvera au moins que de ce Covid, on en sortira un peu de bien.

 

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( 1 mai, 2020 )

Planter une graine de bonheur

« Il est où le bonheur ? » … « Il est là ! »

Il est là le bonheur, à porter de main, pas si loin, il suffit simplement de le vouloir et d’avoir envie de le regarder sans porter de lunettes. Le bonheur, ce sont des petites graines que l’on sème parfois sans s’en apercevoir et qui vont pousser dans le coeur des autres, au travers d’un simple geste, d’un mot, d’un regard, d’un instant d’écoute. Le bonheur, c’est des milliers de petits riens qui vont germer si on les arrose …

Alors plein de bonheur en ce premier mai, faute pour beaucoup  de ne pouvoir acheter le traditionnel brin de muguet. J’ai eu le mien de mon chéri :)

 

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