( 14 mai, 2022 )

L’imagination

L’imagination est le trésor des enfants, faculté qui se perd souvent adultes et que seuls les artistes conservent. Une sorte d’île où il fait bon de s’égarer. En grandissant nous perdons trop souvent cette possibilité, simplement parce que « avoir trop d’imagination » n’est pas bien vu dans notre société où tout doit être scientifiquement prouvé, vérifié. Savoir imaginer, c’est faire de chaque instant une autre réalité. Le pouvoir de l’imagination est énorme pour ceux qui aiment les mots et titillent la plume, pour ceux qui jouent avec les couleurs. Il permet d’aller plus loin, toujours plus loin, de construire un rêve sur le papier. L’imagination est un pouvoir insoupçonné qui permet à l’homme de créer sans limite. C’est un bien extrêmement précieux. Parfois, l’imagination se bloque, sans raison, et il ne faut pas se décourager, elle revient toujours, au pas de course, quand on s’y attend le moins !

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( 13 mai, 2022 )

Le blues du printemps

J’ai tendance à dire que le printemps est la plus jolie saison avec sa nature qui renaît, un peu comme un espoir, et pourtant la réalité est tout autre pour certains, la déprime du printemps existe. Elle se caractérise par une fatigue extrême, un sentiment d’apathie, des difficultés de concentration, des infections à répétition. Pourquoi ? Une étude montre que c’est en plein coeur du printemps, en juin, que l’on se suicide le plus. La réalité ne se gorge pas d’éclosion de fleurs, mais porte un hiver parfois complexe. Ces deux dernières années, la recrudescence des déprimes printanières a fait un bond. Le stress du covid, la peur face à des faits divers comme la guerre en Ukraine, l’organisme ne récupère pas. Il n’y arrive plus, même s’il en a extrêmement envie. Et puis, le printemps renvoie les personnes seules à ce renouveau, ce bonheur qui se lit sur de nombreux visages.

Des solutions ? Sortir de ces peurs, en éteignant peut-être la télévision, croquer dans des fruits de saison pour se gorger de vitamines, ne pas se priver d’un carré de chocolat noir tous les jours riche en magnésium, et surtout ne pas culpabiliser !  Un coup de blues arrive même aux meilleurs, le tout est de ne pas s’enfoncer dedans et y rester.

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( 12 mai, 2022 )

Les tensions du corps

De nombreuses personnes ressentent des tensions dans leur corps, cette impression d’avoir les muscles tendus en permanence. Ces tensions se positionnent souvent au niveau des trapèzes, des lombaires. Ces dernières sont souvent liées au stress, à des crises d’angoisse. Un rien va les déclencher dans notre société dite civilisée. Le covid a mis à mal nos corps, et même si tout semble revenue à la normale, notre corps, il nous dit son « ras le bol ». Ras le bol de ces mois à rester confiner, à se faire vacciner, à se serrer la ceinture, à ne plus croire en l’avenir. Le corps dit stop ! Sur la durée, de nombreux troubles autres que musculaires vont voir le jour comme des douleurs à l’estomac, des maux de tête etc, qu’il va falloir combattre. Que faire pour limiter ces tensions ? Marcher, beaucoup, pour se vider, pour oublier, respirer, à fond ! Se libérer ! Reprendre confiance en demain.

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( 11 mai, 2022 )

Le dénigrement, un fléau

Quoique l’on fasse, on trouvera toujours sur notre route une personne qui va dénigrer l’autre. Dénigrer, c’est rabaisser, juger avec des œillères. Notre société nage dans le dénigrement, celui des hommes politiques, celui du voisin, celui des enseignants, celui des collègues de travail. Le dénigrement est partout, souvent derrière le dos des gens. Peut-être suis-je une utopiste, mais je ne supporte plus ces attitudes qui me révoltent et me mettent profondément mal à l’aise. Cet esprit critique de médisance est à vomir. Régulièrement sur les réseaux sociaux, je lis certaines personnes poster des « posts » rageurs, plein de haine, de rancune envers la société. Jamais un mot gentil, jamais une remarque cohérente. On peut se demander si ces personnes n’ont pas un besoin de détruire ce qui est, pour se donner de la valeur. En réunion, il en est souvent de même. Le patron sera critiqué quoiqu’il propose, le collègue montré du doigt.  Et je ne cite même pas celui qui part en retraite ! Une fois la porte passée, on lui trouvera tous les défauts. Curieusement, seul un séjour sans retour dans une boîte offrira louanges et compliments. Pourquoi l’humain a-t-il ce besoin de médire ? Serions-nous plus bêtes que les animaux qui eux tournent immédiatement le dos tout simplement ? Le dénigrement est une attitude nocive qui génère des ondes négatives sans retour. Autant on peut tous à un moment penser du mal d’une personne , c’est notre droit, autant le dénigrer publiquement, souvent en rajoutant un zeste de malveillance, c’est malsain. Et surtout sur ces réseaux sociaux, on ne mesure pas la portée des écrits qui peuvent faire beaucoup de mal.

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( 10 mai, 2022 )

Bien penser est-il facile ?

Les livres actuels de coaching ne cessent de dire que pour bien vivre, il faut bien penser.  Un pléonasme, et pourtant ! Qu’est-ce que « bien penser » ? Il semblerait que ce soit une façon de contrôler ses émotions, de savoir prendre les bonnes décisions. Bien penser, c’est penser au mode présent, en rangeant définitivement le passé, c’est construire du positif, toujours. Bien penser, c’est faire fie de nos angoisses et nos anxiétés. Bien penser, c’est ne pas s’attarder sur nos peurs, nos doutes. Bien penser, c’est donner un sens à la vie, construire son propre bonheur.

( 9 mai, 2022 )

Thyroïde et traitements

Depuis l’affaire du nouveau Levothyrox@, les malades de la thyroïde ont peur. Peur de voir de nouveau leur médicament changer, peur de voir leur stock disparaître.  Comment avons-nous pu dans un pays civilisé en arriver là ? Quand on sait à quel point la thyroïde est sensible à la moindre variation, on ne peut qu’avoir le coeur serré en constatant les effets plusieurs années après. Certains malades n’ont jamais retrouvé leur forme d’antan. Après, comme vous le savez, l’association l’envol ne s’engage pas « pour » ou « contre » un médicament. De nombreuses associations se battent dans ce but. Nous, notre combat est la reconnaissance des maladies thyroïdiennes. Chacun son domaine.

Je vais donc aujourd’hui faire une piqûre de rappel concernant l’affaire du nouveau levo, à partir de faits qu’a bien voulu me communiquer Laurence Levolle, la présidente de l’association APLF.

« En  mars 2017, changement de formule du levothyrox sans aucune information, ce qui en soit est un véritable scandale. Résultat à partir d’août 2017, on observe une explosion des signalements des effets secondaires liés à la nouvelle formule. Pourquoi tant de mois après ? Simplement parce qu’il faut du temps à une hormone de synthèse de montrer son côté néfaste et surtout parce que de nombreux malades ne savaient pas à quoi attribuer leurs nouveaux symptômes. L’information fut alors communiquée à la Presse par les malades.( et non par les médecins qui pourtant avaient été prévenus)

En octobre 2017, nous l’association APFL prend connaissance d’une information capitale :

Le Levothyrox au lactose Merck Serono existait toujours, fabriqué à Semoy dans le Loiret et dont la production était destinée au Maroc jusqu’en mai 2018. (Production transférée à Darmstadt en suivant)

Important : excipient lactose péremption 36 mois. Cette information capitale  fut transmise à l’ensemble des institutions françaises, européennes et les deux associations d’intérêts général ainsi qu’aux avocats en charge de ce dossier. Une rencontre avec Mme Mariengela Simao directrice adjointe de L’OMS eut lieu en 2018. Pourquoi  en décembre 2017 Mme Buzyn attribuera une autorisation de mise sur le marché du médicament Euthyrox censé être l’équivalent du levothyrox au lactose alors que notre médicament existe toujours ? Ce n’est pas sans rappeler le vaccin contre le Covid, mais bon …  L’association APLF va alors se constituer partie civile au tribunal judiciaire de Marseille. Maitre Sophia Albert Salmeron et Maitre Jean Denis Flori sont en charge du dossier.Mme la Vice-présidente de l’instruction auprès du tribunal judiciaire de Marseille est parfaitement informée depuis très longtemps de la continuité de la production du levothyrox au lactose. Aujourd’hui,  bon nom de malades que le Levothyrox au lactose du laboratoire Merck est toujours fabriqué disponible en Tunisie et fabriqué à Darmstadt.(péremption 36 mois) Cette information capitale a été transmise à toutes nos institutions et est disponible sur la page publique de l’association APLF. Il est important de savoir que le laboratoire Merck ne refuse pas de fournir la France en levothyrox au lactose d’Afrique. Pour cela il faut obtenir une nouvelle autorisation de mise sur le marché. C’est l’objectif de la procédure en cours déposée en décembre 2021 par Maitre Albert Salmeron et l’association APLF auprès du tribunal administratif de Montreuil .

En conclusion, au regard du résultat des expertises judiciaires diligentées par Mme la juge d’instruction qui mettent en évidence la dangerosité du levothyrox nouvelle formule et de la continuité de la production du levothyrox au lactose, il est évident que cette autorisation de mise sur le marché devrait être attribuée en urgence. Nous sommes face à deux scandales : un scandale sanitaire et le scandale de la censure de l’information. »

N’hésitez donc pas, pour ceux qui souffrent d’effets secondaires liés à la prise de ce traitement à contacter cette association. Il est primordial que de telles décisions ne se reproduisent jamais ! Sinon demain quel médicament qui ne va pas rapporter assez sera supprimer ?  Nous sommes nombreux à ne pouvoir prendre que des gouttes de L_Thyroxine Serb. Que deviendrons-nous si les instances sanitaires s’avisent de le supprimer ?

Une fois encore la solidarité est de mise, car à travers ce problème de Levothyrox, le spectre de là non-reconnaissance des maladies thyroïdiennes est encore là. Si les décideurs avaient eu face à eux une maladie reconnue plutôt qu’une maladie invisible comme le diabète, auraient-ils osé changer le médicament ?

Je ne pense malheureusement pas … Les problèmes de thyroïde ne sont pas pris au sérieux, tout comme la souffrance de ces malades qui ont vu leur vie changer simplement à cause d’un cachet. Ce n’est rien ont dit les médecins, et bien non, ce n’est pas rien, cela change tout ! Et nous respectons bien évidemment ceux qui étant allergiques au lactose supportent mieux le nouveau traitement.

Laissons les malades déjà affectés par cette maladie invisible et pénible avoir le choix !

Courage les papillons ! Ensemble, nous vaincrons !

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( 9 mai, 2022 )

Savoir guérir son corps

Je lis très souvent que notre corps peut se guérir tout seul, si on le veut !  C’est tellement facile lorsqu’on le lit dans un livre, mais la réalité est tout autre, et pourtant … Peut-on vraiment s’autoguérir ? Comme beaucoup, j’aimerais tellement le croire, tellement. Je suis convaincue que la médecine a ses limites, que les médicaments souvent font plus de mal que de bien. Nous oublions souvent de laisser notre corps se défendre. Nous le fatiguons avec nos pensées toxiques, nos relations nocives. Que peut vraiment le corps ? Jusqu’où notre cerveau est-il capable « d’agir » pour activer notre guérison ? De nombreuses études ont montré que certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’asthme, pourraient guérir sans les petites gélules que trop de médecins prescrivent. Le stress, un des fléaux de notre société, trouve rarement une solution médicalement, c’est l’équilibre de l’esprit et du corps qui va permettre de retrouver la santé. On retrouve ce phénomène également dans l’anxiété. Les anxiolytiques ne seront souvent qu’un vulgaire pansement, rien d’autres. Pour en sortir, il faut réapprendre au cerveau à penser autrement. Et puis, au final, effet placebo ? Peut-être … l’important n’est-il pas de guérir ?

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( 8 mai, 2022 )

Peindre ou dessiner

Plusieurs personnes me posent cette question de manière récurrente, et pourtant j’en parle dans mes articles souvent. Faut-il savoir dessiner pour peindre ? Peut-on savoir dessiner sans pour autant savoir peindre ? Rares sont ceux qui naissent en sachant à la fois peindre avec perfection et dessiner. Et lorsque je dis « peindre », je dis « imaginer, créer ». Les autodidactes ne seront pas d’accord, mais hormis ceux qui ont un véritable don, le reste s’apprend. Autant griffonner un dessin n’est guère compliqué, autant reproduire avec exactitude est plus dur. Il en est de même pour la peinture ( ou n’importe quelle technique assimilée). Que de beaux dessins gâchés par une mauvaise manipulation ! ( j’en sais quelque chose !)

Certaines tendances, nous l’avons précédemment vues, axent essentiellement sur la peinture, le vrai art de peindre, incluant de décalquer les originaux. Le travail est tout autant titanesque si on en croit certains peintres qui œuvrent de cette façon. Le vrai dessin, par contre, se travaille, régulièrement, sans relâche. C’est certainement le côté le moins agréable de l’art, faire ces ébauches, ces tracés, car « la main » se perd vite. Après est-ce indispensable pour devenir un artiste ? Tout dépend ce que l’on attend d’un tableau, une réalisation loufoque, originale, fait vite ( comme le font beaucoup d’artistes aquarellistes abstraits) ou une réalisation peaufinée, aboutie.

Dans tous les cas, le plus important reste à l’artiste de prendre du plaisir, si ce n’est plus le cas, c’est qu’il est l’heure de ranger son matériel !

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( 7 mai, 2022 )

Seconde chance

Ah la seconde chance ! On en parle dans les films, dans les romans, comme si c’était une évidence, offrir une seconde chance à une personne. Comme si cette seconde chance était facile, comme si le pardon était simple, comme si on pouvait faire table rase du mal qui a été fait et repartir à zéro. J’ai tendance à penser que les gens ne changent jamais, que les vieux démons restent dans l’ombre prêts à ressurgir. La seconde chance est une utopie, possible, mais en sachant où on met les pieds. Que de couples se donnent une seconde chance, la dernière souvent, un peu comme une bouteille à la mer, repoussant ainsi l’inévitable de plusieurs mois ou années. Trahisons, adultères, peut-on vraiment donner une seconde chance ?  Peut-on vraiment vivre comme si rien ne s’était passé ?  La confiance est une denrée rare qui se mérite. Une confiance bafouée met des mois voire des années à se reconstruire, alors une seconde chance, c’est bien dans les romans, mais dans la réalité, il reste des traces ! Il faut donc savoir rester fidèle à l’autre tout en restant fidèle à soi. Ne pas provoquer une jalousie inutile, ne pas titiller les vieux démons. Une seconde chance n’est pas impossible, mais il faut savoir rester sur ses gardes pour ne pas se perdre. Tout peut repousser sur un sol aride si on l’arrose avec amour …

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( 6 mai, 2022 )

L’art de se motiver

Souvent, se motiver est plus facile à dire qu’à faire ! La motivation est importante pourtant pour avancer. La motivation c’est la sève qui coule dans nos veines qui nous permet d’aller plus loin, d’avancer, de réaliser des projets. Il ne faut jamais renoncer, jamais, parce que quoiqu’il se passe, il y aura toujours une solution à tout ! L’art de se motiver, c’est l’art de surmonter ses peurs. Car souvent, si on traîne les pieds, c’est simplement par peur, peur de ne pas réussir, peur de ne pas y arriver. Laisser donc sa peur sur une chaise, et avancer positivement ! Se motiver, c’est savoir se donner un bon coup de pieds au popotin ! Et surtout, surtout ne pas laisser les autres nous démotiver, ne pas laisser l’ennui se mettre en travers de notre route, sortir tout simplement d’un cercle négatif ! Et puis quand on n’y arrive plus, savoir compter sur les autres pour nous secouer.

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