( 5 mai, 2022 )

Retour de lecture Le crime se cache dans les détails de Jean-Luc Ithié

Le crime se cache dans les détails de Jean-Luc Ithié

Édition Souffles Littéraires

Collection dernier souffle

5/5

Première découverte d’un auteur rencontré lors d’une de mes séances de dédicaces, un livre policier, en plein dans ma zone de confort. J’appréhende toujours en ayant tellement lus et écrits, et je fus vraiment agréablement surprise. Outre que ce roman est bien écrit, dans un style facile à lire, l’intrigue est très sympa. Les personnages sont attachants, en particulier le commandant Louis Lacombe qui se retrouve dans une situation compliquée et l’arrivée d’une jeune collègue Chloé Verbeeck, une inspectrice à l’esprit vif. Ces derniers vont devoir faire face « au retour » d’une organisation connue sous le nom de Renard que Lacombe pensait neutralisée. Des otages, des énigmes, un voyage au coeur des musées de Strasbourg, qui donne bien envie d’aller y faire un tour, en clair, un excellent livre que je n’ai pas lâché jusqu’à la dernière page !

Bravo à l’auteur ! Je guetterai dorénavant ses futures parutions !

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( 5 mai, 2022 )

Retour de lecture Requiem des ombres

Requiem des ombres de David Ruiz Martin

Taurnada éditions

5/5

COUP DE COEUR

Tout d’abord un grand merci à Joël de Taurnada édition pour son SP.  Voilà un SP comme je les aime, captivant, prenant. J’ai eu un immense plaisir à lire ce thriller ( et je suis du genre difficile)

Le style est agréable , facile et l’histoire qui s’articule surtout autour du personnage principal, tient bien la route. J’ai adoré ce livre, alors que j’avais beaucoup moins accroché à « Seule la Haine ».

Ce roman noir sur le thème de la vengeance est prodigieusement articulé.

C’est l’histoire de Donovan Lorrence qui revient au pays après une longue absence, une histoire totalement centrée sur ce personnage, un écrivain en manque d’inspiration, alcoolique, un type qui a perdu son jeune frère un soir de novembre 1973 et qui veut comprendre … Il va rencontrer Iris une jeune femme énigmatique.

Un livre que j’ai vraiment avalé en quelques jours ! À lire !

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( 5 mai, 2022 )

Cette autre époque

Il m’arrive d’être démoralisée en observant la jeune génération le nez rivé sur une tablette ou un téléphone comme si cet objet était une extension de son corps. Je me souviens d’une époque où regarder la télévision était un moment attendu voire festif en famille. Souvent, c’était le film du dimanche que nous regardions ensemble sur le canapé, même si c’était un navet. Un instant de partage, de rires, de discussions. De nos jours, combien de familles regardent encore un film ensemble hormis lorsque l’enfant a moins de cinq ans ? Combien de personnes vont se déconnectés du monde virtuel pour vivre ensemble, vraiment ! Souvent, je me dis que c’est une époque révolue, une époque où les gens vivaient ensemble, où ils étaient heureux.

Adobe photo achetée

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( 4 mai, 2022 )

La confiance

Faire confiance aux autres nécessite d’avoir une totale confiance en soi et rien n’est plus difficile quand on sait que malgré les apparences plus de cinquante pour cent des personnes n’ont pas confiance en elles. C’est énorme. Cela signifie que la moitié de la population ne peut faire confiance dans les autres.

Et on s’étonne d’être en France un des pays où on ingurgite le plus d’antidépresseurs !

Le nombre de personnes manipulatrices est également en augmentation. Tout faire pour détruire cette confiance, c’est réduire l’autre à « rien ».

Le problème est surtout lorsque cette confiance est entachée, lorsque ce manque de confiance amorcé, on se retrouve à ne plus pouvoir avancer, cloué sur place. Bien sûr, vu d’ l’extérieur, rien n’y paraît, on voit même un sourire sur les lèvres laissant croire que l’on maîtrise tout, alors que l’on ne maîtrise plus rien.

Le travail de sabotage est plus rapide que celui de reconstruction, mais rien n’est impossible. Le tout est de ne plus se trouver confronté à ce qui a provoqué ces émotions. Et puis avec de la patience, on se reconstruit même si on perd petit à petit des morceaux de ce que l’on était.

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( 3 mai, 2022 )

Pourquoi exposer ses oeuvres d’art ?

Il y a les grandes expositions avec les grands noms Monet, Renoir et j’en passe, et puis les artistes de l’ombre. Certains, parce qu’ils ont de l’argent, vont exposer par exemple au salon d’art contemporain. J’y suis allée il y a deux ans et j’avais vraiment aimé, même si en discutant avec les artistes, j’avais été un peu écœurée de voir comment les toiles étaient choisies. Pour pouvoir exposer, il faut compter une somme entre 350€ et 1000€ ! Qui peut investir dans une telle somme sachant qu’il y a peu de chance de rentrer dans ses frais. Un artiste me disait dernièrement qu’exposer permettait de faire connaitre leur talent, et d’instaurer une mise en relation avec un cercle d’artistes plus large. Je veux bien, mais est-ce vraiment pour autant cela l’art ?  Il existe des artistes qui vont payer et dont les œuvres restent ordinaires. ( pas leur ego par contre).

Heureusement, il reste des puristes, ces artistes qui exposent peu, mais dont les œuvres sont toujours un émerveillement pour les yeux, ces pinceaux qui laissent un peu de leurs âmes à chaque toile.

Pourquoi exposer ses oeuvres ? J’ai envie de dire simplement pour partager une passion, parce que peindre ou dessiner, c’est une vraie passion qui ne se vit pas seul, qui créé du lien.

J’ai pour projet de petites expositions avec des personnes sympas, expositions de ville ou départementales. Cela me réjouit à l’avance !

( 2 mai, 2022 )

Tout est dans la tête ! Ah cette thyroïde !

Quel malade n’a pas entendu au moins une fois cette phrase : « Cette femme exagère, tout est dans la tête ! ». Face à ces mots, on n’a qu’une envie, donner un grand coup dans la table bien fort  et hurler : NON ! CE N’EST PAS DANS LA TÊTE ! Un dysfonctionnement thyroïdien peut s’avérer pour certains malades une VRAIE souffrance qui doit être prise au sérieux. Ce n’est pas qu’une maladie de femme, il y a également des enfants, des hommes. Ce n’est pas non plus une maladie anodine, « du pipi de chat » comme m’a dit un jour un remplaçant. Non, ce n’est pas quelque chose de drôle, non ce n’est pas quelque chose de facile à vivre, et il serait bon que les médecins gardent en terre ce qu’étaient les soucis de thyroïde « dans le passé » avec le cas des crétins des Alpes.

Et puis, il y a des cas extrêmement rares où les dysfonctionnements « tournent mal », comme le coma myxoedémateux.  Combien de médecins en parlent vraiment à leur malade ? Ces cas surviennent lorsque nous avons une complication d’une hypothyroïdie non traitée, et peut soudain se développer lorsque ces derniers sont confrontés à un stress, une maladie grave etc. « Les symptômes incluent: chute sévère de la température corporelle (hypothermie), délire, altération des fonctions pulmonaires, ralentissement du rythme cardiaque, constipation, rétention urinaire, œdèmes, stupeur, finalement un coma. »

Il ne faut donc jamais négliger une hypothyroïdie non soignée, jamais !

Ce n’est pas dans la tête et il est impératif de bien diagnostiquer les différents symptômes dès le départ en partie pour l’hypothyroïdie liée à une maladie auto-immune ou pour une suppression totale de la thyroïde. Ces malades étant plus sujets à la dépression.

Une étude a conclu: « l’analyse des données d’études sélectionnées montre que :

  • les patients atteints de thyroïdite auto-immune sont 3,5 fois plus susceptibles de souffrir de dépression, 2,3 fois plus susceptibles de souffrir d’anxiété.
  • Au global, les patients atteints de thyroïdite auto-immune représenteraient plus de 40% de tous les cas de dépression et 30% de tous les cas d’anxiété.
  • Le pourcentage est similaire en cas d’ablation même partielle.

« Chaque année, environ 15 % de la population adulte française présente au moins un épisode d’anxiété. Les causes des troubles anxieux sont multiples. Récemment, des chercheurs ont mis en évidence que l’inflammation de la thyroïde pourrait être impliquée dans le développement de l’anxiété. »

« « Névrosés, déprimés, paranoïaques, de nombreux malades Hashimoto ou victimes d’une autre maladie thyroïdienne se voient attribuer ces qualificatifs. Réducteurs, mais comme aurait dit mon grand-père, pas complètement faux. La glande thyroïde a une influence dans l’équilibre de l’organisme, et ces hormones agissent au niveau du cerveau. Elles modulent le fonctionnement des cellules de notre système nerveux central, et notamment des cellules qui fabriquent un neuromédiateur, la sérotonine, bien connue pour agir sur notre humeur et notre psychique. Un pas vers la dépression, un autre vers les sautes d’humeur. Il a été mis en évidence qu’une hypothyroïdie multiplierait par sept les troubles de l’humeur.

À cela va s’ajouter des signes débutants de perte de mémoire, concentration, pouvant apporter anxiété, angoisse, voire peur.

De nombreux malades nous relatent souvent qu’avant de les diagnostiquer, elles furent longtemps traitées pour névrose obsessionnelle ou dépression chronique, certaines furent même internées. »

 

« Qui peut accepter l’idée que son corps se détruit par sa propre volonté ?

 

Le regard des autres est important, il est souvent critique, méprisant, arrogant. De nombreux médecins traitent les symptômes comme une maladie imaginaire.

Un médecin m’expliquait dernièrement qu’au début du XIXe siècle, la plupart des malades thyroïdiens étaient internés en centre psychiatrique à vie. Le Lévothyrox® n’existait pas ! On voit bien l’horreur d’un mauvais diagnostic !

Notre petite association « L’envol du papillon » continue donc à se battre pour la reconnaissance de cette maladie.

Nous n’avons franchi que la première marche, et l’escalier fait plusieurs étages.

Alors, du courage ? Il en faut, et on oublie souvent que la fatigue rogne un peu le courage, mais il faut continuer à y croire.

Nous allons voir de plus en plus de problèmes endocriniens apparaître.

Alors, serrons-nous les coudes ! »

Ensemble, les papillons ! Jusqu’au bout, ensemble !

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( 2 mai, 2022 )

Mes lectures d’avril 2022

Certains mois, je lis énormément, et ce mois-ci, malgré une profusion de sorties littéraires, je n’ai pas beaucoup de livres à présenter.

 

LUCIA de Bernard Minier

édition XO

3/5

Je suis une grande fan de Minier, et j’attendais ce nouveau roman avec impatience. Un peu déçue de quitter Servaz, personnage que j’avais adoré, pour cette nouvelle venue, Lucia, une femme, volontaire et efficace. Après ce n’est pas Servaz, et j’ai eu du mal à vraiment accroché même si l’histoire était sympa.

On est loin des premiers romans comme Glacé que j’avais adoré. Peut-être le fait que cette fois, Minier a posé son intrigue en Espagne. Pourquoi avoir délesté notre belle France ? Et puis, la fin, qu’en dire ? Prévisible également. Non, franchement, on est loin des excellents romans de cet auteur.

 

Résumé du livre :

« À l’université de Salamanque, un groupe d’étudiants en criminologie découvre l’existence d’un tueur passé sous les radars depuis plusieurs décennies et qui met en scène ses victimes en s’inspirant de tableaux de la Renaissance.
À Madrid, l’enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le « tueur à la colle ».
Tous vont être confrontés à leur propre passé, à leurs terreurs les plus profondes et à une vérité plus abominable que toutes les légendes et tous les mythes.«

*****

Le facteur Darwin de M.ARothman

édition Primordial Press

4/5

Pas mal du tout ce livre même si le thème n’est vraiment pas une nouveauté mais l’histoire se lit plutôt bien ! Un thriller « scientifique » plutôt bien rythmé dans son ensemble.

 

Résumé de l’édition

« Juan Gutierrez, un chercheur en cancérologie, a passé des années à étudier le génome animal à partir duquel il est possible de démontrer l’immunité à certains types de cancer. Au cours de ses recherches, Juan découvre un modèle génomique qui lui permet de prédire l’évolution d’une espèce sur des milliers de générations.

Grâce à l’algorithme développé à partir de ce modèle, Juan touche du doigt ce qu’il croit être la clé qui permettra à l’humanité de vaincre les prédispositions génétiques aux cancers.

Mais ce que Juan a baptisé le « facteur Darwin » suscite l’envie d’autres personnes qui, loin de s’intéresser au traitement du cancer, entrevoient de tout autres applications à ce nouvel algorithme génétique.

Nate Carrington, un analyste médico-légal du FBI, est aux prises avec plusieurs affaires non résolues quand il est appelé dans un ranch où un étrange incident s’est produit : un veau nouveau-né a été retrouvé au milieu d’un troupeau de bétail mort. Nate va bientôt faire le lien entre cet incident et les autres « cold cases » sur lesquelles il travaille : l’analyse de l’ADN du veau ne correspond à aucun autre ADN dans la base de données du FBI.

Peu après, dans un hôpital rural de Virginie-Occidentale, quatre employés sont retrouvés morts, et un nouveau-né doit être transféré dans une unité de haut confinement biologique.

Ce n’est que lorsque le département recherche du Ministère de la Santé alerte tous les hôpitaux et services de police du pays, que le monde prend conscience du danger auquel il est confronté. »

*****

Dans les brumes de Capelans d’Olivier Norek.

Éditeur Michel Lafon

5/5

Contrairement à beaucoup, je ne suis pas une inconditionnelle de Norek, mais ce roman m’a fait complètement changer d’avis.  Diabolique, bien écrit, avec un rebondissement admirable dans l’épilogue, j’ai adoré ! Je ne peux que vous recommander cet excellent luvre !

 

L’histoire :

Le grand retour du capitaine Coste.
Une île de l’Atlantique, battue par les vents, le brouillard et la neige…
Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense…
Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles…
La jeune femme qu’il y garde enfermée… Et le monstre qui les traque.

*****

Dieu ne m’aime pas de Gabriel Kaluszynski

Édition Souffles Littéraires

5/5

 

En voilà une agréable lecture ! Je suis sortie de ma zone de confort par ce roman offert par une amie et je l’en remercie car je n’aurais sinon certainement jamais lu ce livre. On pourrait croire au départ que c’est un livre centré sur la boxe, mais il n’en est rien. C’est bien plus profond. C’est une histoire qui s’articule sur des émotions où le passé tire les ficelles parfois au fond sans l’avis des personnes, un livre qui fait s’interroger sur le repentir, sur l’acceptation, sur la capacité à choisir de s’enfoncer ou de se relever …

En tous les cas bien écrit comme tous les livres sortant de cette maison d’édition, que j’ai donc lu avec un grand plaisir !

Alors n’hésitez pas !

 

Résumé de l’édition

 

Michel Debraszuski l’a juré sur la tombe de sa femme et de son fils : il ne vengera jamais leur mort. Dix ans plus tard, l’ancien boxeur ne vit plus que pour deux choses : la musique classique et sa salle de boxe anglaise où il entraîne Djibril, un jeune champion en proie à de vieux démons. Le matin du 14 juillet 2018, l’existence de Michel va de nouveau basculer lorsque Raphaël, le meurtrier de sa famille, sort de prison. Aveuglé par sa quête de rédemption, ce dernier n’a qu’une idée en tête : demander pardon. Dans un monde qu’ils ne comprennent plus, les trois hommes feront face à leurs souvenirs douloureux au travers de parcours initiatiques semés de doutes et de remords. Un cheminement intérieur avec une seule décision à prendre : pardonner ou croire en la juste réciprocité du crime et de la peine.

 

*****

Kilomètre zéro de Maud Ankaoua

J’ai lu

COUP DE COEUR

5/5

 

Il y a des livres qui font l’effet d’un uppercut, ce fut pour moi le cas de ce roman. Peut-être parce qu’il était important que je le lise, peut-être parce qu’il « me parle », en tous les cas ce fut une magnifique bouffée d’oxygène. Je suis passée à côté lors de sa sortie en 2019, peut-être n’aurais-je tout simplement pas été réceptive comme aujourd’hui. J’ai lu dans ma vie beaucoup d’ouvrages de développement personnel basés sur la Loi de l’attraction, mais celui-ci est tellement bien amené, tellement planté dans un décor « vrai » que je ne l’ai pas lâché. J’ai lu quelques critiques négatives montrant comme les gens lisent bêtement sans lire au-delà des mots. Pour moi ce fut une merveille, un peu comme une piqûre de rappel ( car même si « la théorie énoncée n’est pas nouvelle », on a tendance à oublier trop souvent de l’appliquer.

Nous avons tous besoin, surtout dans cette période mouvementée d’aller vars le meilleur, d’atteindre une meilleure version de soi, de laisser les « egos » pour ne garder que l’Amour. Sans tomber dans des doctrines religieuses ou spirituelles, ce livre nous invite tout comme l’héroïne Maëlle  à apprendre à nous aimer pour mieux aimer les autres, à laisser nos peurs qui nous bloquent, à vivre peut-être tout simplement.

À lire, à relire en pleine Conscience.

« Il est fréquent que le chemin emprunté mène à d’autres endroits que ceux que nous avions imaginé. »

« Si la peur frappe à ta porte et que tu as le courage de l’ouvrir, tu t’apercevras que derrière, il n’y a personne. »

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( 1 mai, 2022 )

Pourquoi du muguet le 1er mai ?

Cette année, j’ai l’immense chance d’avoir plein de plants fleuris de muguet dans mon jardin. Je suis comme une enfant, toute heureuse. J’aime le symbolisme de ces brins porte-bonheur, même si ce n’est que superstition. Mais s’il faut créer des pensées positives, pourquoi pas ?

Mais piqûre de rappel, comment est apparu cette histoire de muguet ?

C’est au XVIe siècle que la tradition d’offrir du muguet est née. À cette époque, la fête de l’amour n’était pas le jour de la Saint Valentin, mais bien le 1er mai. Les princes et les seigneurs fabriquaient alors des couronnes de fleurs, afin de les offrir à leur bien-aimée. Le muguet est en fait lié au bonheur de retrouver les beaux jours. Joli ! Après, je m’interroge pourquoi en avoir fait un jour férié ( même si des millions de travailleurs sont ravis). Et bien, encore une fête qui vient des États-Unis puisque en 1884 des ouvriers américains ont revendiqué la journée de huit heures. Un an plus tard, sous l’impulsion de Jules Guesde, les français vont manifester pour la première fois pour le droit au travail. Mais ce ne sera qu’en 1919 que la loi des huit heures par jour sera officiellement votée au parlement et la journée deviendra un jour férié. Elle deviendra payée sous le régime de Vichy.

Beaucoup de professions dépassent ces heures régulièrement, alors, moi, je préfère juste garder l’image du bonheur ! Après tout, on n’en a jamais assez !

Bon 1er mai à tous …

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