( 31 mai, 2023 )

Eau précieuse

On ne dira jamais assez à quel point l’eau est un bien précieux. Nos ancêtres le savaient, ils la vénéraient. Et puis au fil des siècles, on l’a oubliée, abusant de sa pureté, de son utilité. Seuls les pays pauvres ont conscience de sa valeur, à l’opposé de notre société de consommation qui continue d’user et abuser. La majorité des français continuent malgré les recommandations de laisser l’eau couler, de prendre des bains quotidiennement, d’arroser jusqu’à la noyade leur jardin.
Suis-je la seule à avoir peur pour l’avenir de mes petits-enfants ? Le pire reste pour moi ces piscines, ces jardins appartenant à des personnes richissimes qui dépensent l’équivalent d’un an d’eau pour des dizaines de personnes. Ces riches se moquent totalement de l’avenir de l’humanité, seul leur bien-être importe, leur piscine et leur spa bien rempli.
Eau précieuse. Eau magique. Eau synonyme de vie.

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( 30 mai, 2023 )

Mes lectures de mai 2023

Encore une fois je vais décevoir ceux qui n’aiment pas les polars. Je n’ai lu qu’un seul roman qui échappe à cette règle, mais que voulez-vous, quand on aime … En tous les cas, un mois où la lecture fut un réel bonheur ! Enfin beaucoup de coups de coeur !

SAREK de Ulf Kvensler
Édition la Martinière
4/5
Je ne sais pas trop dans quelle catégorie je placerais ce roman. J’ai lu certaines chroniqueuses le mettant dans roman psychologique, d’autres dans thriller, en tous les cas, c’est une belle surprise !
Le livre se passe dans une région inconnue pour moi vivant en France, le Sarek. Une aventure à huit clos où seulement quatre personnes vont marcher ensemble pour atteindre les sommets, mais pas que. Une randonnée qui ne se passe pas vraiment comme prévu, dans un univers bien écrit, comme dessiné, à tel point que l’on traverse ces montagnes comme si on y était. L’analyse comportementale des personnages est extrêmement bien faite, les réactions liées à la fatigue, à l’effet communautaire. Ayant moi-même fait de la randonnée plus jeune, j’ai retrouvé des situations vécués. La fin est assez particulière et laisse une sorte d’incompréhension. Trop rapidement amené ? Il manque un petit quelque chose. En tous les cas, cette fin m’a laissé sans voix, et c’est rare dans un roman.
À découvrir.
****
ROUGE KARMA de Jean-Christophe Grangé
Édition Albin Michel
3/5
Je suis toujours impatiente de lire les livres de cet auteur le suivant depuis le début. J’ai été pourtant déçue de ses dernières parutions, alors j’attendais beaucoup cette sortie sur un thème différent.
Le début m’a un peu dérouté, cette immersion dans mai 68, ce n’est pas commun. J’avoue avoir eu vraiment du mal à accrocher aux cents premières pages, un peu comme pour Lontana que je n’ai jamais réussi à accrocher. On est loin de la plume de mes premiers coups de coeur comme Les rivières pourpres ou le vol des cigognes.
****
LA FAILLE de Franck Thilliez
Fleuve éditions
5/5
Super coup de coeur ! Wouah ❤️❤️❤️
Quel livre ! J’ai toujours adoré les livres de cet auteur avec le personnage Sharko, mais là se rajoute une intrigue absolument extraordinaire.
Franck Thilliez nous entraîne cette fois danse une histoire hallucinante à la frontière de la réalité sur un sujet tellement fort que celui de la mort. À cela s’ajoute le drame d’un de ses collègues, mettant en avant une problématique d’actualité.
Difficile d’en dire plus sans spolier, mais cette lecture fut vraiment un pur bonheur !
****
La messagère de verre de Jean Benjamin Jouteur
Ce livre m’a attiré au premier regard par sa couverture superbe. L’histoire quant à elle m’a enchantée. Touchée dès les premières lignes par le personnage de Loïc venant de perdre la femme dont il était amoureux, l’ayant plongé dans l’alcoolisme jusqu’à se perdre lui-même.
Là où tout aurait pu finir, l’espoir infime au début, renaît avec ce destin qui va lui fait reprendre la mer sur un voilier en compagnie de Philippe et sa famille avec qui il a décidé de faire le tour du monde pour un peu recoller les morceaux d’une vie éclatée. Je vous laisse découvrir le passage de la bouteille à la mer qui m’a rappelé des souvenirs de jeunesse.
Estelle, adolescente incomprise, va se tourner vers Loïc, un peu comme si lui seul pouvait rallumer sa vie, la communication avec sa famille. La sortir également du silence.
La plus belle qualité de ce roman pour moi repose sur l’analyse des personnages, leurs ambivalences, les non-dits pensants, tout cela associé à une réflexion sur les relations familiales en particulier avec les adolescents, la façon d’apprivoiser la mort même si cela passe pour Loïc par une manière spirituelle en parlant aux défunts.
Une peinture de ce qui est, de ce que sont nos vies même si parfois on pense que ce que nous vivons n’a pas de sens, que tout est inutile. Ce roman nous ramène à l’essentiel : la vie vaut la peine d’être vécue même si le bateau chavire, l’important est qu’il n’échoue pas.
Un voyage que j’ai beaucoup apprécié, voguant sur les flots comme tous les personnages de ce livre, et même si je n’ai pas trop le pied marin, je peux juste vous dire : foncez !
****
Le Culte de Camilla Läckberg et Henri Fexeus
Actes Sud
5/5
Énorme coup de ❤️
J’ai adoré cette nouvelle série écrite à quatre mains avec les personnages savoureux que sont la détective Mina Dabiri et le mentaliste Vincent Walder. L’intrigue est excellente, bien rythmée. Cela se lit vraiment bien, agréablement. Le livre fait pourtant 700 pages et je l’ai dévoré en quelques jours. Une vraie tendresse donc pour Mina, Vincent, Peter, Ruben, Julia, dont l’analyse comportementale prend une place importante. On compatît avec Julia et son bébé, avec les triplés de Peter. On a le coeur serré à la fin du livre parce que …
Il n’y a pas à dire, c’est vraiment un excellent polar !
****
LIVIDE Une nouvelle enquête de Kay Scarpetta T26 de Patricia Cornwell
Édition JCLatès
4/5
Fan de Kay Scarpetta depuis le premier, avec un essoufflement vers le T22, je suis ravie de voir que l’auteure est revenue à ses débuts ! Ce n’est pas son meilleur, mais cela reste un bon cru pour tous ceux qui aiment cet univers des médecins légistes.

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( 29 mai, 2023 )

L’approche de l’été et la thyroïde

L’été approche, les tenues légères pointent leur nez et la prise de conscience également que l’hiver nous a fait cadeau de quelques kilos. On ne va pas se poser trop de questions. Ceux qui souffrent d’un dysfonctionnement thyroïdien le savent, la prise de poids peut-être en lien avec la thyroïde ou autre chose. On a coutume de mettre l’étiquette hypothyroïdie sur prise de poids et hyperthyroïdie sur perte de poids. Malheureusement, l’inverse est plus fréquent qu’on le pense. On l’a déjà expliqué maintes fois, lorsque le métabolisme thyroïdien est déréglé, en particulier en hypothyroïdie, mais pas que, la production d’hormones est mis en pause et le corps fonctionne au ralenti. Le corps va alors dépenser moins d’énergie. À la fatigue de l’hypo se rajoutent les kilos , alors la rétention d’eau va s’accumuler. On note des prises de poids énormes survenant même sans avoir une alimentation « riche ».
Rien n’est plus compliqué que de voir son corps changer, déjà supporter son ralentissement c’est une sinécure, si à cela s’ajoute en plus un physique que l’on ne supporte plus, cette maladie devient un gros fardeau.
Sur la plage, l’obésité est regardée, jugée, critiquée voire ricanée. Et la souffrance du malade est là gâchant une partie des vacances. Certaines personnes se sentent même contraintes à ne pas se mettre en maillot de bain.

Autant on ne changera pas le regard des autres, autant on peut secouer les mentalités, expliquer aux personnes à l’esprit étriqué que la prise de poids n’est pas liée à une négligence, un désir de « bouffer », mais bien une vraie pathologie.
Maigrir n’est pas facile pour la majorité des personnes et cette difficulté se retrouve multipliée par cent lorsque l’on est atteint d’un dysfonctionnement thyroïdien. Bien sûr, les médias parlent sans cesse de régime hypocalorique miracle, mais ils sont souvent inefficaces avec un problème de thyroïde. Ces régimes privatifs puisent dans le corps, ralentissent le métabolisme de base et ainsi stoppent la perte de poids, seulement ils dérèglent souvent également la sacro-sainte TSH et le malade se retrouve quelques semaines plus tard, avec une fatigue intense et moult problèmes.
Ensuite, il est primordial de rester lucide, le poids ne se perd pas de la même manière lorsque l’on a vingt ans, quarante ou soixante, lorsque l’on vient d’accoucher, que l’on est en période de ménopause, que l’on ait une maladie auto-immune ou une ablation totale de la thyroïde.
Chaque personne est différente. Le fonctionnement des kilos avec chaque dysfonctionnement est différent.
Il faut le dire, le redire sans cesse.
Il est donc très important que les conseils préconisés par certains sur les sites Internet ne soient pas pris pour paroles d’évangile. Il est impératif de toujours conserver son libre arbitre et de faire attention à son bien-être et non celui de la communauté.
Certains malades ont besoin d’aide que ce soit un psychologue ou un diététicien. Ce n’est pas une nécessité absolue. Ces deux « spécialistes » ne sont pas remboursés par la sécurité sociale et de nombreuses mutuelles ne couvrent pas non plus les frais.
Pour en revenir aux régimes, par pitié, ne supprimez pas tout si vous avez une maladie auto-immune. Votre fatigue sera de retour quelques mois après. Une taille de guêpe vaut-il ce prix ?
Alors allez-vous me dire, rien ne peut-être fait ?

Quelques pistes sont tout de même à noter :

Plutôt que se mettre en mode restriction, se mettre en mode « brûler les calories ». Cela ne veut pas dire s’inscrire dans un club de fitness et y aller à fond, ce qui serait également une claque pour la thyroïde, mais simplement « bouger ». J’aime préconiser la marche active quotidienne ayant ainsi réussi à ne plus prendre de poids tout en mangeant avec gourmandise. La marche brûle les excès de sucre et de graisse.

S’obliger à marcher chaque jour doit alors devenir une habitude et s’imposer les 10 000 pas préconisés par les organismes de santé sera vite dépassé si vous y prenez goût. Je parle d’une vraie marche, pas juste en mode shopping.

Personnellement étant allergique au magnésium, je suis obligée de manger régulièrement du chocolat, sans excès, mais je ne m’en prive pas. Si c’était le cas ( plus jeune j’ai fait des régimes restrictifs contre l’avis de mon médecin ) je ne cesserai d’avoir des crises de tétanie. Cela m’a servi de leçon. Plus jamais !

Outre la stabilisation des kilos, le second atout de la marche est l’action positive sur l’hypertension et la réduction des maladies cardiovasculaires. Alors pourquoi s’en priver ?

Bien sûr durant l’été, diminuer le sucre inutile, ne pas se gaver de glaces, ce qui ne veut pas dire se priver totalement.
Les pro-sans gluten, lactose vont s’insurger contre le fait que je ne préconise pas ce régime. J’en ai souvent parlé dans mes articles et je ne vais pas m’y attarder aujourd’hui. Il ne convient pas à tout le monde. Certaines personnes y ont trouvé bénéfices et pertes de poids, tant mieux pour eux, d’autres nous ont relaté des effets négatifs, une fatigue augmentée.
En clair, chacun fait ce qui lui convient et non ce qu’une mode a décidé.
Il est important surtout de ne pas se décourager ! Surtout ne pas laisser les autres vous juger et apprendre à s’aimer avec quelques kilos en trop.
Autre point important, tout faire pour éviter le stress qui ayant un impact sur la thyroïde va générer une prise possible de poids.

Dans tous les cas, je m’adresse à ceux qui ne souffrent pas de dysfonctionnements thyroïdiens, qui n’ont pas de soucis de poids, cessez de trancher, de regarder de travers une personne avec de l’embonpoint. Elle n’a certainement pas voulu ce surpoids, elle n’est pas une paresseuse qui ne fait aucun effort, elle n’est pas méprisable.

A8ADBD97-04A7-4006-B15D-590EBE1400B0Ensemble les papillons contre les préjugés et les jugements rapides et à un mois des vacances, foncez acheter votre maillot de bain et soyez fiers de votre corps même avec des kilos. Il n’est qu’une enveloppe.

( 28 mai, 2023 )

Le bonheur au présent

Le bonheur, ce sont les souvenirs que l’on se fait au présent, sans faire de projets, sans penser au passé, sans se retourner. Juste savourer le présent, le soleil sur notre peau, un bon repas, un bon livre, une promenade main dans la main. Le bonheur, c’est aujourd’hui !

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( 27 mai, 2023 )

L’art de jardiner

Depuis toute petite on ne cesse de me dire que je n’ai pas la main verte. Une remarque désobligeante d’une enseignante qui n’avait cessé de dénigrer une plantation faite en classe pour la fête des mères. C’est vrai que ma fleur avait vraiment une drôle de tête tout comme celle de ma mère à bien y réfléchir !
Seulement, les remarques d’enfance , cela reste dans le cerveau. Résultat, je ne me suis pas tournée vers le jardinage jusqu’à aujourd’hui.
Il en aura fallu du temps, et voilà qu’à la soixantaine passée, je débute l’art de planter, de désherber, de nettoyer.
Jardiner vide l’esprit bien plus que de nombreuses autres activités. Tout d’abord parce que lorsque l’on jardine, on ne le fait jamais sous la pluie mais par temps clair voire soleil. On peut respirer, s’oxygéner, en laissant loin les pensées noires.
Jardiner c’est mettre les mains dans la terre, avec des gants donc pas de téléphone pas de parasite. Jardiner se fait seul en communion directe avec la nature.
Jardiner est une manière de faire du sport différemment. Attention à ne pas tomber comme moi dans l’excès, car le bénéfice dans ce cas sera moins positif que souhaiter. Jardiner est surtout extrêmement bon pour le moral, évite la dépression.
En tous les cas, j’aime découvert un vrai plaisir dont j’aurais maintenant bien du mal à me passer.

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( 26 mai, 2023 )

Le trafic d’êtres humains et autres horreurs

De plus en plus de films, de documentaires, de romans, relatent une horreur, le trafic d’êtres humains. J’en ai régulièrement la chair de poule. Nous sommes au 21 ème siècle et pourtant ces trafics n’ont jamais été aussi lucratifs.

Savez-vous combien vaut une personne ? D’après une récente enquête : « Un bébé au Nigeria: 4 924€ Un bébé en Chine: 6 001€ Un bébé en Malaisie: 5 069€ Un bébé dans le Nord Caucase (Russie): 13 465 € »
On comprend très vite que c’est juteux !
Le trafic sert également à la prostitution, au don d’organes. Internet est un magnifique terrain de jeu où se retrouvent tous les plus pourris.

Comment peut-on ainsi fermer les yeux impunément sur ces ordures ? Des enfants enlevés pour être mis à l’adoption chez de riches familles, comment peut-on laisser faire ? Je sais que je suis bien naïve mais il faudrait condamner fermement ceux qui se baladent sur le Darkweb, via Thor ou des portes similaires. L’horreur qu’ouvre les portes de ce côté sombre du net est de pire en pire.

Ce monde me glace et me terrifie et je me sens tellement impuissante. Quand cette violence extrême s’arrêtera-t-elle ?

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( 25 mai, 2023 )

Se conformer aux normes du corps « idéal » est-il nécessaire ?

Quand on a passé la soixantaine, les normes sur la beauté, on s’en contrefiche ! On a tellement bourlingué que l’obsession du physique est loin derrière nous. Je ne dis pas que l’on n’est pas un jour passé par la case régime, sport à outrance, pour tenter ( je dis bien tenter, car le résultat restait bien mince) de conserver une silhouette acceptable. Qui a eu des enfants sait que le corps se transforme et prendre par moment une taille de pantalon, ce n’est jamais agréable. Et puis, on vieillit, on prend des rides, notre peau est moins souple, mais on s’en fiche. On se sent bien dans notre vieux corps, un peu rouillé, c’est vrai, mais on y est habitué, comme une seconde peau. Alors pourquoi lui infliger une souffrance supplémentaire simplement pour rentrer dans les normes du corps « idéal » ? Et surtout, qu’est-ce qu’un corps idéal ? Celui de ces mannequins anorexiques qui se dandinent lors des défilés ? Celui des actrices pulpeuses qui font fantasmer tous les hommes ? Pourquoi surtout la majorité des femmes sont-elles obsédées par leur corps ? Il serait temps que les femmes apprennent à accepter leurs défauts physiques quitte à en faire une force, qu’elles apprennent à s’aimer, et avant d’atteindre les soixante ans, ce serait bien !

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( 24 mai, 2023 )

Ces livres dont le personnage est un écrivain …

Une nouvelle mode : de nombreux romans sortent dont le personnage principal est un écrivain ! À croire qu’ils se sont tous donnés le mot ! Dans ces livres, le héros se mêle parfois à l’auteur, mélange autobiographique également. On peut citer Misery de Stephen King, La vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joël Dicker, parmi les plus connus. En particulier, en autoédition ou dans les petites éditions, de nombreux livres autobiographiques ont poussé comme des champignons. Pourquoi ce besoin de faire apparaître un écrivain comme personnage dans un roman ? Est-ce pour augmenter les ventes ou un besoin de se faire valoir ?
Personnellement, je n’éprouve aucun plaisir à lire un tel roman.

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( 23 mai, 2023 )

Premier livre, premier pas

Depuis bientôt dix ans, j’ai un nombre très important de livres à mon actif, je ne compte plus, autour de la quinzaine. C’est un bilan honorable pour une petite plume. Il n’en demeure pas moins que je reste attachée à mon premier « bébé ». L’expérience de ce premier livre reste unique, un jeu d’écriture avec des collègues, un véritable amusement durant des pauses salvatrices, une histoire impossible, puis une première publication qui a sacrément bien marché ( je n’en reviens toujours pas), une seconde dans une maison d’édition plus « connue » qui a finalement stoppé sa branche roman policier, où le succès fut moindre. Comme me dit régulièrement un proche : jamais deux sans trois ! Je ne pouvais laisser ce manuscrit dans un placard, cela aurait été trop triste. Je n’ai plus non plus l’ambition de le mettre en avant, il a fait son temps ! Tellement de personnes l’ont lu ! Le comble, je l’ai trouvé l’an dernier sur un site de téléchargement pas très catholique téléchargé à plus de 8500 exemplaires, alors que j’ai constaté que la moyenne n’était que de 300 pour les autres petits auteurs.
Alors la question qui se pose, le faire revivre ou mourir ?
Je vais être honnête, le réécrire est compliqué, à cause de cette notion «  à quatre mains » où je vais devoir faire abstraction de ce qui n’est pas ma plume. Et puis, replonger dedans n’est pas aussi simple que je le pensais, un peu comme si je me coltinais de nouveau un de mes enfants en couches-culottes. Mais cela avance, doucement, sur la pointe des pieds. Vais-je reprendre l’intégralité de la série « couleur » ? Je ne sais pas. L’avenir le dira. Vivre uniquement l’instant présent est ma devise.
Rouge était important, est important, certainement parce qu’un premier livre marque le tempo et ne doit pas mourir totalement.
En tous les cas, faute d’avancer dans l’écriture, je me suis amusée sur le site Canvas à faire une nouvelle couverture. Autant je déteste l’informatique, autant créer une couverture s’apparente au dessin et m’amuse. Je ne sais pas si elle va vous plaire. Une chose est sûre, que de couvertures furent publiées pour un même livre !

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( 22 mai, 2023 )

Vivre avec une maladie invisible

Rien n’est plus difficile que de vivre avec une maladie invisible, parce que ce qui ne se voit pas n’est pas compris. Et malheureusement, cela touche également le corps médical. Vous vous cassez une gambette, on va immédiatement voir votre plâtre et vous plaindre, mais si vous avez une dépression ou une maladie auto-immune, vous ne présenterez aucun signe extérieur. Seulement la fatigue, elle, sera bien présente ! Bien réelle. Pourtant, cela ne va pas empêcher ces autres de dénigrer, critiquer, juger. « Ils ne savent pas », allez-vous me dire. Comme si un médecin ne savait pas ! Comme si un membre de la famille à qui vous ne cessez d’en parler ne le sait pas. Comme si votre collègue qui partage quotidiennement votre travail ne le sait pas. Ils savent, mais ils oublient. Ils savent ou ils préfèrent ne pas s’y attarder. Ils savent et cela les dérange. Parce que c’est plus facile de pointer du doigt vos failles que de se remettre en question et faire preuve d’empathie. Notre société en est dénuée. Notre société est égoïste. Notre société ne pense qu’à elle. Comment voulez-vous qu’avec votre maladie invisible on s’arrête sur vous ? Pour eux, vous allez bien avec vos joues rouges, votre embonpoint, votre sourire crispé. Vous vous sentez coupable d’avoir une maladie invisible, coupable d’être parfois si lente, coupable d’être malade
Vivre avec une maladie invisible est une réalité qu’il ne faut plus occulter. Des milliers de personnes souffrent chaque jour de l’attitude des autres, souffrances aussi lourdes que la maladie elle-même.
Les dysfonctionnements thyroïdiens sont des maladies invisibles, des passages difficiles pour certaines personnes. Il y a ceux ou celles qui vont en sortir indemnes, sans dommage, qui vont vivre bien des années, et il y aura les autres, ceux et celles qui vont régulièrement voir leur vie changer, se transformer, qui vont souffrir également du regard des autres.
Ne jamais l’oublier avant de commenter négativement sur un groupe, de critiquer sur un lieu de travail ou en famille. Ne jamais oublier que chacun est différent, que c’est ce qui fait notre force mais également notre faiblesse, mais qu’ensemble, nous serons toujours plus forts.
Alors ensemble les papillons ! Pour enfin un regard bienveillant envers ces pathologies, enfin une reconnaissance !

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