Écrire est toujours un nouveau défi
Les mots vont alors courir sur le papier, remplir même les blancs que personne ne peut voir, y influer des émotions à fleur de peau. Lorsque la vie apporte le plus merveilleux des cadeaux, un magnifique petit bonhomme, prolongement de ce que vous avez été, porteur de votre hérédité, votre descendance, le monde se peint de mille couleurs. Vous vous retrouvez projetée plus de trente ans en arrière, lorsque c’était vous qui donniez la vie. Aujourd’hui, vous n’êtes plus que le passeur de rêves, la mémoire de ce qui fut. Au final bienvenue à toi mon petit amour. Te prendre dans mes bras fut magique. Quand Hier rencontre Demain, le bonheur est de nouveau là à portée de main.
ll nous arrive à tous de sentir la colère gronder. Sentiment particulier que l’on sent petit à petit monter. C’est à ce moment précis où tout se joue. Il faut peser le pour et le contre. Céder à cette pulsion dévorante ou respirer, respirer, se calmer et se poser. Sanguine, je prends vite la mouche et monte vite mais je redescends tout aussi vite. L’avantage ? À évacuer sa colère, on ne garde aucune rancune. L’inconvénient, nos mots dépassent souvent notre pensée et on se retrouve parfois à blesser sans le vouloir. Comme dit Sénèque : » La colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu’elle brise. »
Quand rien ne marche, on frise la saturation. Comme vous le savez tous, depuis mon piratage d’il y a quelques années, je n’utilise plus mon propre PC l’ayant légué à mon fils, ravi d’avoir un micro performant, n’utilisant qu’un vieux PC qui lui, n’est pas relié à Internet. C’est important de protéger ainsi mes manuscrits vu le nombre croissant d’individus jaloux sur les groupes d’écriture. Je tiens à mes mots comme s’ils étaient le sang qui coulait dans mes veines. Mais étant toujours une quiche en informatique, je ne cesse de me battre contre Antidote qui refuse de fonctionner quand j’en ai besoin ou Word qui se bloque stupidement. Ah, le modernisme ! Tout cela pour dire que j’ai corrigé hier le BAT de BLEU avec bien du mal car ma vieille machine me faisait des caprices. J’ai même pensé un instant à un piratage possible rigolant de l’inutilité. Que pourrait-on me prendre sur ce vieux ordi ? Même mon dernier fichier n’y est pas enregistré ! Ah si, quelques préparations scolaires … Quelle utilité ! À l’ère du modernisme, tous les coups sont permis donnant bien du pouvoir parfois à des rancuniers m’ayant prise pour Maléfice. Mieux vaut rire de la bêtise humaine ! Je le redis et le signe encore : laissons le passé à sa place ! Que l’on me laisse écrire mes livres en paix. Je ne demande rien à personne alors que l’on respecte ma liberté, ma tranquillité.
« Ce dont on ne peut parler c’est ce que l’on ne peut apaiser et si l’on ne s’apaise pas les blessures continuent de d’ulcérer. »
Nul n’est parfait. Nombreux sont pourtant ceux qui se gargarisent d’être des amis géniaux, des époux modèles, des collègues merveilleux. Au final, lorsque le masque tombe, car il finit toujours par tomber, il ne reste qu’une amertume. Certains agissent égoïstement sans même concevoir que leurs actes puissent bouleverser à jamais la vie des autres, d’autres vont tout donner, sacrifier leurs rêves pour un individu pour un résultat médiocre, aliénant l’autre. Aucune relation ne peut rester en totale équilibre car le désir d’avancer, de la découverte, de la magie pousse chacun à involontairement construire une faille. Il en résulte alors une incompréhension qui se crée, une communication qui se rompt, des actes parfois insensés qui se répercutent. Certains tels Flash vont vouloir jouer aux supers héros et brandir une épée vengeresse, parfaitement inutile provoquant des dégâts indélébiles, d’autres vont tenter derrière leur masque de laisser croire en une autre réalité, juste pour donner une raison de conforter leur choix. Nul n’est parfait. Nul ne doit être jugé. Car trop souvent, à trop vouloir faire du bien, on finit par faire du mal. Laissons la vie s’écouler. Ce qui doit être, sera tout simplement.