( 14 avril, 2015 )

Écrire est toujours un nouveau défi

 

Mon essai sur Hashimoto est terminé et se trouve dans les mains de mon éditrice. Mon travail est donc accompli. Nul ne saurait ce qu’il deviendra mais peu importe. L’important est qu’il fut.
Maintenant, j’ai envie d’un peu de légèreté et d’indépendance donc retour à ma passion : les romans policiers. J’écris avant tout pour le plaisir, pour me libérer du stress et de la tension nerveuse accumulés durant une journée. Inventer des personnages, faire des recherches sur un lieu, un mode de vie me passionne. Beaucoup me demandent si je vais écrire la suite de CARLA. Certainement mais pas immédiatement. J’attends que mon éditrice aille jusqu’au bout  et lance ce premier roman dans les bacs des Fnacs.
Alors seulement, je me lancerai dans une suite. J’ai plein d’idées et ai aimé écrire CARLA mais j’ai passé des semaines de réécriture pointue, difficile à concilier avec mon travail et je ne le ferai que si c’est vraiment nécessaire car en fin de course, j’en y  avais perdu presque le plaisir d’écrire. Je ne recommencerai que si cela en vaut vraiment la peine, si les lecteurs aiment vraiment et non juste pour me faire des courbettes.
En tous les cas, j’ai appris plein de choses que je peux maintenant réinvestir dans mes romans policiers. Que nul ne s’inquiète, je ne recherche ni le Nobel, ni le Goncourt. Je me contre fiche des prix et des honneurs. Mon plus grand plaisir réside dans les retours où teintent la satisfaction. Cela me motive à continuer ! Encore et encore !
Sinon, oui, j’ai noté les amis qu’un jour, il me faudra me lancer un nouveau défi : fantastique ou littérature ado. Pourquoi pas ? J’aime les défis ! C’est le moteur d’une vie !
en attendant à moi la Normandie en ce beau jour ! Une autre motivation :)
( 8 avril, 2015 )

Le choix d’aimer

 

Une lectrice m’écrit :  » J’ai beaucoup aimé CARLA mais à vous lire, c’est si facile d’aimer et pourtant je n’y arrive pas » Et non, ce n’est pas simple. Un roman n’est rien de plus que des mots qui s’organisent autour d’une aventure imaginaire destinée à faire sourire ou pleurer. La vie est loin d’être un roman.
Dans la vie, on ne choisit ni qui on aime, ni qui nous aimera. C’est un vrai poker. Un coup de dé qui nous fera tomber sur un numéro ou un autre. Fidèle à mes idées, je pense que rien n’est vraiment un hasard. Si des routes se croisent, c’est que les individus se trouvaient dans le même état d’âme à ce moment-là. Preuve en est certaines personnes vont passer une vie à se croiser sans se voir et un jour, parfois vingt ans plus tard, vont simplement se reconnaître. Intervient alors la banale question du choix. Suis-je prêt ? Suis-je disposé ? Ai-je envie de ? Ai-je peur de ? Suis-je dans une de mes illusions ou en train de toucher la réalité ? Tant de mots, tant de possibilités qui font qu’aimer est tout sauf facile. J’en conclurai avec humour qu’il est bien plus facile d’aimer un roman que d’aimer véritablement alors contentez-vous de lire CARLA, d’aimer par procuration mes personnages et vous passerez au final, un bien agréable moment.
( 7 avril, 2015 )

Les pervers, ceux qui.

Qu’ils sont nombreux ! Que d’amies ont souffert d’une telle rencontre que celle-ci soit amoureuse ou juste amicale, on assistera encore et toujours au même séNorin. les victimes, bourrées d’empathie, prêtes à aider, à consoler, à materner, et l’autre, identique, même profil, des individus à l’égo surdimensionné, tellement sûr d’eux qu’ils créeront volontairement un climat malsain afin de garder le pouvoir sur l’autre, l’aliénant par des petits gestes anodins trompeurs. J’ai lu dernièrement un essai expliquant que ces hommes agissaient consciemment, manipulaient volontairement leur victime, jubilant du pouvoir sur sa victime. Le pervers se nourrit de la peine de sa victime. Plus elle souffre et plus il se sentira important. Comme l’énonce un blogueur : «  Il fait EXPRES de créer des situations conflictuelles et sans issue justement parce que c’est ce qu’il attend de la relation qu’il a nouée avec sa proie. Il fait également exprès de lui faire croire qu’il ne veut qu’une histoire… sans histoires. »
Tout le drame. On ne sait pas. On ne s’y attend pas. On ne veut pas le croire. « C’est un vampire de l’âme. Il ne changera pas et cherchera toujours sa « dose », que vous prétendiez être amis ou connaissances. »
Quand on lit ce genre de propos, on se sent soulagée.
«  Rappelons-nous que les pervers narcissiques sont des personnes jalouses, envieuses et haineuses. Lorsqu’elles abordent une victime, c’est pour lui faire du mal. Il n’est jamais question d’amour. Et les PN détestent l’amour, c’est leur ennemi juré car ils en sont dépourvus, ne l’ont jamais ressenti auprès de leurs parents et ne peuvent pas l’accepter. »
Longtemps je me suis demandée comment une personne avec qui j’avais pu lier amitié avait pu se transformer en véritable monstre. À lire ce post, mes yeux se sont ouverts. Quoique j’eusse pu faire, rien n’aurait permis la paix. Il ne la voulait pas. Il ne pouvait pas simplement parce qu’il était totalement dénué d’empathie.
«   Les pervers narcissiques sombrent dans un déni des faits tangibles parce qu’ils sont persuadés d’être tout-puissants et invincibles »
Ils refont le passé, ils réécrivent l’histoire sans se soucier de la peine que cela engendre. Ils ne changeront jamais, c’est ce qui est horrible. Ils sont, seront et trouveront une autre victime.
Le meilleur moyen de s’en libérer est de rompre tout contact, de ne pas croire à un possible retour, à des excuses. Elles sont toujours fausses, faites pour remettre la proie dans le filet et de reprendre le pouvoir. Ces personnes ont un sacré trouble de la personnalité ! Elles sont nocives pour toutes personnes les côtoyant.
Lorsque vous pensez vous en être définitivement débarrassée, elles ressurgissent sournoisement au moment où on s’y attend le moins par le biais d’un footing ( comme me disait C, ce footing n’était-il pas prémédité ?), d’un mariage ( comme par hasard, il y est invité !) , d’envoi de fleurs ou de cadeaux qui au final sont empoisonnés.
Je conclurai par les mots d’une amie :
« J’ai mis du temps à comprendre que j’avais eu à faire à un pervers narcissique. J’ai choisi depuis plusieurs mois, la pire des armes : l’indifférence. J’ai voulu savoir, comprendre, mettre des mots sur l’horreur que j’ai vécue mais j’ai compris qu’ainsi, je donnais du pouvoir à cet ami ( le mot même me brûle la langue  ). Je sais aujourd’hui que je fus sa proie et qu’il a pris plaisir à me torturer jusqu’à me pousser à me détruire. Aujourd’hui, je suis libre. Je ne serai plus jamais sa victime. « 
Ne laissons aucun bourreau nous détruire ! Fuyons les gens nocifs.
( 6 avril, 2015 )

Lorsque la plume s’enflamme

Les mots vont alors courir sur le papier, remplir même les blancs que personne ne peut voir, y influer  des émotions à fleur de peau. Lorsque la vie apporte le plus merveilleux des cadeaux, un magnifique petit bonhomme, prolongement de ce que vous avez été, porteur de votre hérédité, votre descendance, le monde se peint de mille couleurs. Vous vous retrouvez projetée plus de trente ans en arrière, lorsque c’était vous qui donniez la vie. Aujourd’hui, vous n’êtes plus que le passeur de rêves, la mémoire de ce qui fut. Au final bienvenue à toi mon petit amour. Te prendre dans mes bras fut magique. Quand Hier rencontre Demain, le bonheur est de nouveau là à portée de main.

( 31 mars, 2015 )

Quand la colère gronde

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ll nous arrive à tous de sentir la colère gronder. Sentiment particulier que l’on sent petit à petit monter. C’est à ce moment précis où tout se joue. Il faut peser le pour et le contre. Céder à cette pulsion dévorante ou respirer, respirer, se calmer et se poser. Sanguine, je prends vite la mouche et monte vite mais je redescends tout aussi vite. L’avantage ? À évacuer sa colère, on ne garde aucune rancune. L’inconvénient, nos mots dépassent souvent notre pensée et on se retrouve parfois à blesser sans le vouloir. Comme dit Sénèque :  » La colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu’elle brise. »

( 30 mars, 2015 )

Les limites du modernisme

Quand rien ne marche, on frise la saturation. Comme vous le savez tous, depuis mon piratage d’il y a quelques années, je n’utilise plus mon propre PC l’ayant légué à mon fils, ravi d’avoir un micro performant, n’utilisant qu’un vieux PC qui lui, n’est pas relié à Internet. C’est important de protéger ainsi mes manuscrits vu le nombre croissant d’individus jaloux sur les groupes d’écriture. Je tiens à mes mots comme s’ils étaient le sang qui coulait dans mes veines. Mais étant toujours une quiche en informatique, je ne cesse de me battre contre Antidote qui refuse de fonctionner quand j’en ai besoin ou Word qui se bloque stupidement. Ah, le modernisme ! Tout cela pour dire que j’ai corrigé hier le BAT de BLEU avec bien du mal car ma vieille machine me faisait des caprices. J’ai même pensé un instant à un piratage possible rigolant de l’inutilité. Que pourrait-on me prendre sur ce vieux ordi ? Même mon dernier fichier n’y est pas enregistré ! Ah si, quelques préparations scolaires … Quelle utilité ! À l’ère du modernisme, tous les coups sont permis donnant bien du pouvoir parfois à des rancuniers m’ayant prise pour Maléfice. Mieux vaut rire de la bêtise humaine ! Je le redis et le signe encore : laissons le passé à sa place ! Que l’on me laisse écrire mes livres en paix. Je ne demande rien à personne alors que l’on respecte ma liberté, ma tranquillité.

( 29 mars, 2015 )

Les mots qui guérissent

« Ce dont on ne peut parler c’est ce que l’on ne peut apaiser et si l’on ne s’apaise pas les blessures continuent de d’ulcérer. »

Citation découverte dans un superbe livre tellement vrai que les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. En pleine écriture de mon futur essai témoignage sur Hashimoto, je me sens super bien. Pouvoir brandir cet étendard afin de faire bouger les choses, permettre à d’autres malades d’être écoutés, j’espère sincèrement que j’arriverai au bout de ce livre. Trop nombreuses sont les personnes qui ruminent sur leur passé, sur leurs échecs. J’aurai pu faire comme elles si je n’avais pas pris le plume, ou plutôt le clavier. Écrire est un vrai plaisir qui permet aux blessures de se cicatriser. Une blessure de la vie reste toujours longue à se refermer. En parler aide à la guérir plus vite. Je n’ai pas peur de le redire, Hashimoto fait partie de moi maintenant jusqu’à ma mort mais écrire m’a sauvée.
 Alors faites comme moi, au lieu de vous enfermer, de pleurer sur vos malheurs, couchez vos angoisses, vos rêves sur le papier, inondez la page blanche de pensées positives. Vous verrez vite que les mots guérissent les maux.
( 28 mars, 2015 )

Autoédition ou édition alternative.

 

Le débat s’est retrouvé encore hier en sujet mouvementé sur un groupe. Je ne prendrais ni position pour l’un, ni pour l’autre. CARLA est sorti en version papier depuis le 21 et je suis donc ravie d’être publiée dans une vraie maison d’édition et très reconnaissante à mon éditrice. Le roman a été bien corrigé pour la version papier et son rendu est superbe.
À côté de cela, je serai très fière d’avoir mon polar Bleu dans les mains d’ici un mois.
Dans les deux cas, je suis heureuse puisque mes livres sont lus. Mes polars ne seront jamais édités autrement. Pourquoi me demandez-vous ? Parce que je veux rester un électron libre, parce que j’aime aussi le milieu des petits auteurs où la chaleur humaine et l’entraide est bien plus grande et parce que j’ai mon choix de couverture qui pour Bleu est encore faite par ma fille.
La notoriété ? Je m’en moque complètement. Je n’écris que pour le plaisir.
Donc si vous aimez mes mots, je sais que l’on me suivra que je passe d’un point à un autre.
Je me sens donc encore plus motivée à continuer. J’ai rencontré hier une femme extraordinaire rescapée de la Shoah qui nous a dit : Peindre m’a sauvée. Je pense qu’aujourd’hui, je peux enfin le dire : écrire m’a sauvée. Je vivais avec des mots coincés au fond de ma gorge, avec des questions sans réponse, avec une incompréhension qui m’a démolie. Écrire m’a permis de fermer une porte et de me sentir libre. Depuis un an, je ne regarde plus en arrière, je ne me pose même plus la question du pourquoi. Je ne suis plus hantée : je vis ! J’avance, je me bats pour des milliers de petites choses.
Alors peu importe qui offre la possibilité d’écrire un livre, le plus important est de pouvoir le faire et surtout de ne jamais y renoncer et de toujours aller jusqu’au bout, pour soi, rien que pour soi. Ne rien faire pour une mauvaise raison.
( 27 mars, 2015 )

Savoir fermer la porte

 

Difficile de se positionner dans la question du choix. De l’extérieur, on se retrouve souvent, tel un voyeur, à regarder une amie se casser la figure ou une autre tenter de garder la tête hors de l’eau. Au final, on se sent inutile. Le plus sage restant souvent de savoir fermer la porte à temps, de ne pas laisser une infime parcelle de lumière, une miette d’espoir. Rien n’est plus douloureux que le doute qui tourne dans nos têtes. Ai-je raison de m’accrocher ou dois-je renoncer ? Beaucoup de collègues auteures se trouvent fréquemment submergées par ce fameux doute. Faut-il pour elles persévérer ou accepter de ne pas être l’écrivain célèbre adulé de tous ?
Personnellement, il y a fort longtemps que j’ai opté pour l’option : fermer la porte quand il n’y a aucune chance d’obtenir ce que l’on désire. Chacun doit croire en ses rêves mais il faut garder les pieds sur terre et ne garder que des rêves réalisables. Se fixer des objectifs impossibles ne peut-être que source de larmes. Tout comme en amour ! Certaines continuent à s’accrocher à une illusion, un amour qui n’en est plus un ou pire que n’en fut peut-être jamais un. Il faut avoir le courage de fuir ces comportements nocifs et destructeurs. On pardonne, certes, mais on n’oublie jamais. Alors, amies en détresse, claquez une bonne fois pour toute cette porte qui ne vous apporte aujourd’hui que tristesse et larmes et demain, une autre s’ouvrira, pour vous …
( 26 mars, 2015 )

Ce qu’homme est.

Nul n’est parfait. Nombreux sont pourtant ceux qui se gargarisent d’être des amis géniaux, des époux modèles, des collègues merveilleux. Au final, lorsque le masque tombe, car il finit toujours par tomber, il ne reste qu’une amertume. Certains agissent égoïstement sans même concevoir que leurs actes puissent bouleverser à jamais la vie des autres, d’autres vont tout donner, sacrifier leurs rêves pour un individu pour un résultat médiocre, aliénant l’autre. Aucune relation ne peut rester en totale équilibre car le désir d’avancer, de la découverte, de la magie pousse chacun à involontairement construire une faille. Il en résulte alors une incompréhension qui se crée, une communication qui se rompt, des actes parfois insensés qui se répercutent. Certains tels Flash vont vouloir jouer aux supers héros et brandir une épée vengeresse, parfaitement inutile provoquant des dégâts indélébiles, d’autres vont tenter derrière leur masque de laisser croire en une autre réalité, juste pour donner une raison de conforter leur choix. Nul n’est parfait. Nul ne doit être jugé. Car trop souvent, à trop vouloir faire du bien, on finit par faire du mal. Laissons la vie s’écouler. Ce qui doit être, sera tout simplement.

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