( 25 mars, 2015 )

Ce petit lien

 

« Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Où qu’ils soient. Où qu’ils aillent. Un jour, ils se rencontrent.  » Claudie Gallay. »
Le hasard des rencontres en est-il un ? Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi vous allez parfois croiser une personne plusieurs fois dans une année, dans des endroits où rien ne vous prédisposait à vous rencontrer et à l’inverse, vous n’allez plus jamais vous trouver face à face avec une autre personne dont vous auriez voulu avoir des nouvelles. Et pourtant, quand on pense que plus rien ne nous fera nous retrouver, comme par magie, un petit rien va nous aider. C’est ainsi que j’ai retrouvé de vieilles amies de mes bancs d’école ou de vieux copains de lycée. L’échange des âmes, l’échange des coeurs restent ce qui est le plus important.

 

( 24 mars, 2015 )

La nature humaine

Quitte à déplaire une fois encore à l’interlocutrice qui m’a laissé un commentaire hier matin me disant que mon blog était « cucul » ( au passage, je rappelle que je ne valide pas chaque commentaire sinon le blog serait trop lourd, en recevant une dizaine chaque jour), j’ai trouvé un superbe texte hier soir qui m’a touchée.
Je redis une fois de plus que ce blog ne se veut, ni un blog intello, ni littéraire, juste un blog où se nouent des liens et où une vraie communication existe. Je sais que le net regorge de magnifiques blogs de chroniqueuses ( je n’en suis pas une) ou de philosophes ( je n’ai pas non plus cette prétention. Ce blog est né avec mon premier polar et la toile d’amitié avec d’autres blogueurs ou auteurs s’est mis en place tout naturellement. Aucune prétention.).Juste un partage.
Mon coup de coeur du jour, pas si « cucul » pour moi, mais …
« Un Maître Zen vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l’eau.
Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua.
Par l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau, en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement et l’animal le piqua encore.
Un jeune disciple qui était en train d’observer, se rapprocha du Maître et lui dit : « Excusez-moi Maître, mais pourquoi insistez vous ??? Ne comprenez vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer ? »
Le maître répondit: « La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider. »
Alors, le maître réfléchît et à l’aide d’une feuille, il tira le scorpion de l’eau et lui sauva la vie.
Puis s’adressant à son jeune disciple, il continua: « Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal, prends juste des précautions. Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi… Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.
Alors, si en ce jour, la Vie se présente à vous sous une forme qui vous « pique », souvenez-vous de cette petite histoire : prenez des précautions, mais ne changez pas votre nature, ne vous préoccupez pas de ce qu’autrui pense de vous et surtout… gardez le sourire ! « 
( 23 mars, 2015 )

Plaisir d’écrire, plaisir des mots.

Après un salon du livre haut en couleur et en rencontres, je me sens pleine d’énergie pour reprendre la plume. Objectif premier : terminer mon roman sur Hashimoto, mon cri pour changer les mentalités et aider les malades à ne pas s’enfoncer dans le sable profond. En parallèle, je m’amuse comme à l’accoutumée à plonger Antoine dans une nouvelle enquête qui j’espère sera une fois encore bien tordue. Quand le stylo se met à gribouiller, quand la vie semble reprendre des allures de rêve, plus rien n’a d’importance. On se contente d’attendre juste ces moments d’osmose que l’on vit avec les lecteurs comme un rendez-vous d’amour que l’on se donne un peu en cachette.

Pour répondre à une personne me disant que ce blog est ponctué de passages cucul, je n’ai pu m’empêcher de sourire. Si vous aviez lu dès le debut vous sauriez que c’est un lien entre les lecteurs et moi et non un essai philosophique. Je ne suis pas écrivain mais enseignante et débordée de travail, je suis atteinte d’une maladie qui me laisse sans force par moment et pourtant pas un jour sans une ligne pour ceux qui me suivent chaque jour. Par respect ! Même si je suis à bout de fatigue. En feriez-vous autant ? Vu que vous n’avez lu que quelques posts, j’en doute donc ! Une fois encore, que la critique est facile dans cette société !

‘Bonne journée et continuez mes nombreux lecteurs à me suivre sur mes posts cuculs.

( 22 mars, 2015 )

salon du livre 2015 : retour de dédicaces.

Merveilleuse journée et super salon du livre. Pouvoir dédicacer ses livres pour la première fois au salon du livre Porte de Versailles, c’est vraiment quelque chose de fabuleux, d’unique. D’abord, entrer par la porte  » des auteurs », moi qui toute ma vie ne suis entrée que par les entrées commune, ensuite se retrouver sur un stand, celui d’Edilivre, très bien situé cette année, avec un accueil de rêve. Faire  connaissance avec d’autres auteurs d’Edilivre forts sympathiques, échanger durant trois heures tout en livrant au passage une petite dédicace.

Beaucoup de monde à ce salon dont la plupart n’était là que pour les hautes personnalités. On a plus de ventes si on se nomme Juppé.
Puis retrouver enfin mon nouveau roman en version papier, le tenir entre les mains. Bonheur de toucher cette petite merveille ! Une petite place en dédicaces durant trente minutes pour son lancement à côté d’une célébrité fort connue Saphro. Là, mon stylo s’est activé d’une trentaine de ventes.
Je ne suis ni une fan des salons, ni du public relation mais quelle joie de retrouver des auteurs croisés sur le net ou des amis venus de partout juste pour m’encourager. Cela fait chaud au cœur un endroit où on pose sur soi un regard sympathique et vrai.  Ces rencontres nouvelles ou anciennes sont purement magiques !
Un merveilleux souvenir à graver dans ma mémoire.P1020684
En attendant, continuez à acheter Carla  ! Collectors jusqu’au numéro 200.
( 21 mars, 2015 )

Les surprises de la vie.

 

Jour J où je vais aller dédicacer mes modestes ouvrages dans ce grand salon de renommée internationale. Heureuse, oui, anxieuse aussi ! C’est un peu le grand saut dans le vide. Salutaire car hors de mon univers scolaire où la bêtise humaine me fatigue de plus en plus. J’espère revenir avec quelques photos souvenirs, de jolies rencontres même si au final, je ne vendrais peut-être que peu de livres. Le bonheur simplement d’être à ce grand événement ! Un rêve de toute petite fille. Par hasard, je suis tombée sur ce texte sur internet qui est un excellent résumé de ce que je pense et crois en ce jour un peu particulier pour moi. Bonne méditation à tous .

Tout le monde ne peut pas avoir une fin heureuse, mais c’est le voyage qui compte, pas la destination.
Le sens de la vie, c’est d’avoir une vie pleine de sens.
La différence entre l’ordinaire et l’extraordinaire, c’est simplement un petit extra.
Le bonheur est une direction, pas une destination.
Merci d’exister. Soyez heureux, libre, ayez foi, restez toujours jeune.
Vous connaissez mon nom, mais pas mon histoire.
Vous avez entendu parler de mes actions, mais pas de ce que j’ai traversé.
L’amour c’est comme le verre, c’est superbe, mais ça se brise très facilement.
L’amour est rare, la vie est étrange, rien ne dure et tout le monde change.
Chaque journée est unique, aussi il faut en profiter au maximum. Car peut-être que demain, vous serez atteint d’une maladie incurable.
La vie n’est décevante que si vous la traitez ainsi.
Si quelqu’un vous aime, alors cette personne ne vous laissera jamais tomber, quelle que soit la situation.
La vie est pleine de hauts et de bas, et sans les bas, les hauts ne veulent rien dire.
L’amour, ce n’est pas trouver quelqu’un avec qui on pourrait vivre sa vie future, mais plutôt trouver quelqu’un dont l’on ne pourrait pas se passer dans le futur.
La vie est un jeu, et l’amour en est la seule récompense.

 
 Le 23/03 /2015 : rajout
Texte déclaré « cucul » par une personne étant tombée sur ce blog. J’aurai pu, certes, écrire un long texte mais voilà et d’un : je travaille et ne passe pas mon temps sur mon PC, et de deux j’écris aussi , j’ai une famille, des enfants, bref une vraie vie ! Je ne lézarde pas toute la journée sur mon canapé à réfléchir à mon blog. Je ne lui accorde que cinq minutes chaque jour pour garder un lien avec mes lecteurs qui aiment me suivre ( une cinquantaine chaque jour ce qui me suffit et que je remercie) ! Donc oui, je choisis par moment la facilité mais quand on voit Musso ou Levy qui publient des livres qui marchent et restent fort simplistes;, en quoi critiquer des textes qui nous ont touchés trouvés sur internet était-il  » cucul » ? En tous les cas, cela m’a bien amusée !
( 20 mars, 2015 )

L’éclipse

 

Difficile de ne pas parler aujourd’hui de cette fameuse éclipse qui va monopoliser toute l’attention des médias. Une éclipse presque totale que nous pourront voir dans notre région le matin, en croisant bien sûr les doigts qu’il y ait peu de nuages sinon pas de spectacle !
Bien entendu, des lunettes adaptées sont indispensables car regarder le soleil dans les yeux est très poétique mais peut créer des dommages irréversibles.
Ne ratons pas cet événement ! Le prochain n’aura pas lieu avant longtemps.
( 19 mars, 2015 )

Le bonheur.

 

Dédicace de CARLA au stand P69bis.
Qu’en dire si ce n’est un merveilleux sentiment à savourer sans modération. Notre société semble courir après et ne s’autorise pourtant pas à l’apprécier. Le monde est une gigantesque toile d’araignée où les destins se croisent, parfois sans se regarder. Rien n’est un hasard. Un fait qui peut un jour nous sembler anodin se révélera des années plus tard la clé. J’en suis la preuve vivante. Ma vie fut jalonnée de rencontres ou tragédies qui toutes m’ont menée vers ce seul but : écrire. Certaines furent bouleversantes et à jamais gravées dans ma chair me permettant cette préhension plus fine de mes lecteurs. D’autres ne furent qu’un petit vent vite oublié qui pourtant a laissé, j’en suis certaine, une empreinte. Le bonheur ne peut se construire que dans cette réalité. Accepter ce qui fut hier pour appréhender demain avec sérénité. Longtemps, j’ai pensé que l’on devait aimer tout le monde, que c’était la bonne attitude. Aujourd’hui, je pense le contraire. On ne peut aimer tout le monde, on ne peut être appréciée de tous. Mais pour se sentir heureux, il faut savoir se préserver des personnes nocives qui nous entraînent vers ce que l’on ne veut pas, ce que l’on n’est pas. Pour être heureux, il faut se sentir libre et vivant. Soyez heureux et pour l’être encore plus retrouvez moi Samedi au salon du Livre de Paris ! CARLA y sera en version papier pour vous donner un moment de pur bonheur !
( 18 mars, 2015 )

Les « on dit ».

 

Ah ! Ces mots dont chacun se délecte tant dans les milieux fermés, souvent majoritairement féminins.
 » On dit que … Un jour, un muet a dit à un sourd qu’un aveugle l’avait vu … « 
Et ainsi naissent les rumeurs. J’en ai fait personnellement les frais il y a presque cinq ans. J’en ai payé le prix fort. Depuis, je hais ces individus qui propagent ragots et commérages, qui se délectent dans des fausses informations ou suppositions, qui détournent volontairement une phrase anodine pour en faire une arme. Je hais ceux qui écoutent ces « on dit », qui se les approprient, qui vont ensuite jusqu’à crier à la malveillance alors qu’ils en sont le poison. Je méprise ce monde où l’homme n’est pas respecté, où on ne lui demande pas s’il souffre de se voir écraser ainsi d’un coup de talon.
Les femmes sont souvent prêtes à tout pour garder leur apparence bien lissée. C’est un des thèmes qui ressort dans Carla et au vu des nombreux retours que beaucoup vivent ou ont vécu. Intelligent celui qui résiste à la rumeur, faisant fie des commérages. Intelligent celui qui continuera à sourire sans tourner le dos malgré les ragots. Il est difficile de garder la tête haute lorsque l’on se retrouve attaquée de partout sans pouvoir se défendre.
On dit que … Il y a des cons qui écoutent d’autres cons, qui vont ensuite agir pour aider ces cons afin de détruire la vie d’autres individus, certainement des cons.
Moralité : Fuyez les cons ! Évitez les gens négatifs. Restez en dehors des « on dit », ne croyez que ce que l’on vous dit en face. Je sais ! C’est difficile. Moi-même, j’y ai cru. Mais croyez moi, si c’était à refaire, j’écrivais l’histoire autrement.
( 17 mars, 2015 )

CARLA sous presse … C’est parti …

 

Ça y est ! Mon éditrice, Félicia-France Doumayrenc a lancé CARLA en version papier pour une sortie au salon du livre. Magique ! Je rappelle que les Ateliers de Grandhoux sont une maison d’édition à droits d’éditeurs, numérique au départ. Quelle joie de découvrir que ce roman sera si vite en papier après sa sortie en Ebook. D’avance, quel samedi cela sera ! Tout à la fois grisant et époustouflant. Une fois encore, rien n’est un hasard. Un manuscrit envoyé, un coup de coeur de l’éditrice, une connivence malgré nos différences, une réussite, un but. La victoire est proche si vous continuez à être là. Merci à vous qui m’avez épaulée dans mes instants de doute, car comme tout humain, j’en ai eus.
Ne jamais baisser les bras, ne jamais se décourager. Toujours croire que le meilleur est à venir. Plus que jamais, j’y crois et je continue de miser sur CARLA !
( 16 mars, 2015 )

La difficulté de communiquer

Sujet difficile et pourtant, qui seraItalie capable de pondre un traité sur le Savoir Communiquer remporterait le Prix Goncourt. Notre société se cache derrière des écrans virtuels, refusant presque de croiser le regard d’une autre personne par crainte d’être foudroyé. Résultat, face à une réelle nécessité de communiquer, on se heurte à diverses difficultés. La peur est en tête : peur du jugement de l’autre, peur de ne pas être compris, peur de dire ce que l’on pense, peur de se dévoiler et de montrer ses failles. Ensuite, il y a cette indifférence latente : on se fiche de ce que l’autre pense donc à quoi bon entamer un dialogue avec ? Plus facile, effectivement de rentrer dans sa petite coquille, de s’enfoncer dans le sable tel un crabe plutôt que de se faire violence pour aller vers l’autre. Le cas s’est posé récemment entre deux enfants qui se sont fâchés pour des broutilles mais dont les mots ont dépassé leurs pensées. Le dialogue est rompu depuis le début de l’année. Les enfants sont en souffrance mais avouent ne pas pouvoir faire ce fameux pas parce que « c’est trop dur », « on a trop peur », « etsi l’autre nous rejetait encore ? ». Tout est dit ! Il est difficile de communiquer mais ne rompons jamais une communication. Mieux vaut parfois une bonne dispute, des mots qui échappent trop vivement suivies d’une réconciliation. Laisser le fossé se creuser amèneront les protagonistes à adopter l’attitude de ces enfants, le retrait, la rancœur voire même des sentiments de haine et de vengeance. Notre monde n’a nul besoin de pensées négatives. Ne lui donnons pas matière à souffrance. On ne peut aimer tout le monde, on ne peut s’entendre avec tout le monde. Parfois, la vie nous fait comprendre que nous ne sommes plus intéressants pour une personne. C’est son choix et nous devons le respecter. On n’a pas à se sentir vexer. On a juste le droit de ressentir pour un temps une certaine tristesse mais l’important restant de se le dire en face, d’avoir ce courage afin de ne pas laisser une porte entrebâillée que certains guetteront avec un espoir au fond du coeur. Communiquer reste la clé qui nous différencie des animaux, même si c’est difficile, parfois insurmontable, n’y renonçons pas car nous renoncerions ainsi à notre liberté.

1234
« Page Précédente  Page Suivante »
|