( 10 avril, 2017 )

Les erreurs que l’on ne peut effacer

Du fond de ma campagne ensoleillée, sans Internet, mes pensées s’envolent.

À l’ère de l’informatique, il suffit d’un clic pour effacer un message, un mot mal écrit ou refaire un texte, malheureusement pour les erreurs du quotidien , ce n’est pas aussi simple.  Nous vivons dans une société difficile, où le stress engendre souvent des comportements impatients voire agressifs. Un mot de trop et le mal est fait, et contrairement au traitement de textes, impossible d’appuyer sur la touche « return ».

On se retrouve alors coincés avec ces erreurs. Toute notre vie est jalonnée de ces erreurs que parfois nous reproduisons, par pur mécanisme ou bêtise, ces erreurs que nous gardons honteusement comme de grandes claques, ces erreurs qui nous ont fait tomber, trébucher.

Pourquoi toujours ne garder que le négatif ? Chacun fait des erreurs, c’est le propre de l’homme.  Seul une personne parfaite n’en ferait pas, mais la perfection n’est pas de ce monde, aussi prenons plutôt le bon côté des choses. Nous apprenons de nos erreurs, elles sont la sève de cette vie que nous nous efforçons de construire.

Je parle dans mon dernier roman de cette seconde chance que certaines personnes ont parfois, celle que chacun devrait avoir, cette possibilité de mettre les cartes sur table, de s’ouvrir avec sincérité, cette seconde chance ne peut exister que si on a appris de ses erreurs, sinon l’issue sera inéluctablement un nouvel échec.

S’enliser dans ses erreurs revient à plonger dans une spirale sans fin où les mots s’écrivent sur le papier avec l’impossibilité de pouvoir être gommer.

Longtemps j’ai pensé que l’on devait s’excuser de nos erreurs pour rétablir un équilibre. Je me suis rendue compte que c’était inutile. C’est à nous que les erreurs font du mal. Souvent, l’autre a déjà oublié voire tourné la page, et nous sommes là à ruminer le passé, à nous en vouloir d’avoir tout gâché. Ce qui est fait, est fait.

On ne peut effacer le passé, on ne peut changer ce qui fut.  Peut-être avons-nous rencontré les mauvaises personnes ? Peut-être avons nous fait le mauvais choix ?

Mais sommes-nous les seuls responsables ? À part si nous avons assassiné quelqu’un, la réponse est non. Une erreur ne se fait pas seul, dans un coin. Elle est toujours liée à une interférence avec l’autre, les autres, qui même sans en avoir conscience, aura eu une incidence sur cette erreur.

Il reste un moment où il faut cesser de rester bloquer sur ces erreurs qui pourrissent inconsciemment notre vie. On ne peut pas appuyer sur la touche « supprimer », mais on peut au moins utiliser la touche « avancer ». Laissons une porte entrebaillée pour le jour où l’erreur ne sera plus qu’un souvenir, cessons de la diaboliser, de grossir cette faute de jugement. Elle a le mérite d’avoir été. Et puis, si vous hésitez encore passez commander « 5 Secondes »chez votre libraire. Il sera bientôt en diffusion …

Et n’oubliez pas, l’erreur est de ne pas accepter son erreur !

( 8 avril, 2017 )

Croire en ses rêves …

 

Dans la béatitude des vacances, j’incite chacun d’entre vous à croire en vos rêves, non dans un but divinatoire ou de réalisation prémonitoire, mais croire que ses rêves pourront un jour se réaliser. Il n’y a aucune magie dans ces mots, mais commencer à visualiser ses rêves incite à faire le premier pas, celui qui doit être fait.

Au départ, nous avons tous caché en nous un rêve, tout bête, que nous n’osons avouer, parce que l’on a peur de paraître stupide, parce que ce n’est simplement qu’un rêve. Et puis, un jour, un mot, lancé au hasard nous pousse à nous poser la question : Et si ? Et si ce rêve pouvait se réaliser ? Alors, il faut choisir foncer, cesser de rêver, agir, poser des pierres solides qui vont maintenir ce rêve.

Ne pas croire que c’est impossible. En dehors du paraplégique qui voudrait marcher, de l’aveugle qui voudrait voir, tout est possible. La vie est ce que nous en faisons, chaque choix va la déterminer, et tout ce qui se fera dans un esprit de paix aura plus de chance de se réaliser. Nous devons apporter à nos rêves l’énergie positive qui va les construire. Se fondre dans un tel but permet d’être simplement heureux, parce que nous avons besoin d’un but, de projets de vie. Rêver, c’est oser repousser ses propres limites et ainsi ralentir la sensation de vieillissement. Seule la mort sera un obstacle à nos rêves sonnant la fin.

Lorsqu’en 2013, j’étais au plus mal de mon existence, n’arrivant plus à trouver un sens à un non sens, j’ai découvert que j’étais capable d’harmoniser mes mots, d’en faire des histoires qui pouvaient toucher, que je pouvais mettre au monde un livre. J’avais pourtant une petite voix à l’intérieur de moi qui me disait de renoncer, que c’était une mauvaise idée, que je n’étais que quelqu’un de très ordinaire, que mes mots n’intéresseraient personne. Je me suis mise à y croire de plus en plus, à façonner mon petit rêve, à cesser de le penser inatteignable.

J’ai cru en mes rêves, j’ai réussi.

23/12/2013-26/03/2017 : dix romans publiés !

Une certaine fierté d’avoir réussi, mais surtout un immense espoir à partager.

Croire en ses propres rêves, c’est donner la chance à tous ceux qui n’osent pas, de leur dire n’hésitez plus, vous pouvez en faire autant. Il n’y a rien d’impossible à réaliser, la seule erreur à ne pas commettre est de prendre ses propres rêves pour ceux des autres. On doit croire en des rêves qui n’engagent que nous, et surtout éviter de rêver des situations où nous englobons des tierces personnes. Toujours se dépasser, pour soi, ne jamais baisser les bras.

Afin que vivent les rêves de chacun à jamais …

( 6 avril, 2017 )

Il est parti …

Elle, du fond de son être l’a retenu, pas assez, il a lâché, il est parti. Il était tout, le roc incrusté dans le sol, les fondations de son existence, celui qui fut avant d’être.
Il avait de ses doigts telle l’argile façonné ses pensées, sa vie, laissant des traces telles des baisers sur le sillon de sa vie. Il était des mots, des idées, des combats. Elle a mis ses chaussons pour ne pas totalement l’abandonner. Il n’était pas parfait, nul ne l’est. Il était juste un homme. Le jour où elle poussa son premier cri, il l’a aimée, sans limite, sans oser lui dire. Il pouvait sentir son petit coeur battre, le sien ne vibrait que pour elle. Ils n’étaient pas deux, ils n’étaient qu’un.
Il est parti. Il ne le voulait pas. Il était encore trop tôt. On ne choisit pas son heure. Il l’a laissée avec ses larmes, ses questions, sa peine. Il aurait voulu lui expliquer, lui dire la vérité. Il n’a pas eu le temps. Mais du fond des limbes où il s’est évaporé, il lui chuchote à chaque instant, que leur amour ne mourra jamais, que même s’il n’est plus là, elle doit pouvoir sentir sa main dans l’ombre la caresser, que ses pantoufles fourrés lui vont si bien aux pieds. Alors, elle essuie d’un geste brusque les larmes qui commencent à sécher, tente un sourire un peu crispé, et dit doucement à l’ombre venue la saluer. « Promis papa, je ne vais pas lâcher, avec toi à mes côtés, je vais y arriver. Donne moi juste encore un peu de temps, le temps qu’il faut pour l’accepter. »

Hommage à une amie dans la douleur …

( 5 avril, 2017 )

Réservée, tu as dit ?

Vous avez été nombreux à réagir à la lecture de mon interview sur le mot « réservée » me concernant. Il semblerait que vous soyez plus tolérants que certains en prenant ce défaut comme une qualité, et je vous en remercie.
C’est quelque chose que je ne changerais pas même si on m’offrait un pont d’or. Je suis une sauvage, atypique, je n’aime pas le monde. J’ai la chance de vivre avec un conjoint qui me ressemble, ce qui poserait problèmes sinon. Ne croyez pas que je fus toujours la tête dans le sable. J’ai eu mes heures de folie, à hurler dans des concerts bondés, à danser dans des soirées endiablées, mais comme je me suis lassée de ce bruit, de ce monde. J’aime les personnes en tant qu’individus, non dans un groupe de masse. J’ai beaucoup de mal à supporter à mon travail les heures de réunionnites où il ne se passe rien de constructif ou les repas bruyants au cours desquels chacun parle sans écouter l’autre.
J’aime entendre, comprendre ce que j’écoute. Mes interlocuteurs ne sont pas de simples marionnettes, mais des entités à part entière que je respecte.
Dernièrement, j’ai été spectatrice, c’est le mot, d’une joute verbale entre un groupe de personnes Lors d’une réunion. Réservée, dans mon coin, on m’avait oubliée. Je pense aujourdhui être la seule à pouvoir retranscrire l’échange hypocrite qui s’est déroulé sous mes yeux. Des personnes se détestant, transformées en gros bonbons sucrés, dont chaque mot, chaque mensonge devrais-je dire, ressemblait à une caresse. Certaines personnes sont douées pour ce mode de fonctionnement. Moi, cela me révulse, et vous comprendrez que plutôt que me transformer en ce que je ne suis pas, je préfère rester en arrière-plan, petit cocon douillet où je me sens bien. Dernièrement, un petit plaisantin s’est encore amusé ( curieusement, c’est à chaque sortie de mes romans que cela arrive) à publier des photos prises au salon sur des réseaux sociaux divers  où je n’autorise pas ma photo. Tout le souci d’Internet où chacun met en public la vie privée des autres ! Je n’ai rien contre le partage de mes livres, mais juste de la com et non de l’usurpation en moins de cinq heures, sans parler des propos lubriques reçus en messages privés. Heureusement que j’ai de vrais amis qui veillent au grain, tout est rentré dans l’ordre. Quelqu’un qui n’est pas réservé aurait adoré ! Moi, cela m’a révulsée.

Alors oui, réservée, sauvage, je signe une fois de plus. Ce n’est pas moi qui irai vers les autres s’ils ne veulent pas de moi, qui m’imposerai sans qu’on me le demande.
Par contre, si vous savez entendre parler les silences, n’hésitez pas à m’inviter à prendre un thé ! On s’entendra certainement !

( 4 avril, 2017 )

La sagesse vient-elle avec l’âge

Depuis que j’ai quinze ans, on ne cesse de me dire que lorsque je serai grande, je serai sage. J’assimilais, bien sûr, la sagesse à une vertu quasi divine, ayant été une petite fille très bavarde, et souvent réprimandée par la maîtresse à cause de ma langue bien pendue. Seulement, j’ai pris des années, et la sagesse me semble toujours un concept bien compliqué. Qu’est-ce qu’être sage ?
Si je me souviens de mon bac philo, le mot sagesse vient du mot savoir, qui est sage serait celui qui sait, mais qui sait quoi ?
Ce serait celui qui ne désirait rien d’autre qu’être sage, mais rien que ce désir est bien ambigu, car qui peut reconnaître « cette sagesse » à l’autre et sur quels critères ?
Lors d’une discussion animée, la conclusion fut qu’être sage, c’était la capacité à résister aux tentations, en clair, à honorer ses serments de fidélités éternels.
Ouh la la, la population française n’est donc pas dotée de sagesse ! Je me suis amusée à faire des recherches et j’ai découvert que la moitié des français ( toutes catégories professionnelles, religieuses confondues) avait succombé à Cupidon, renonçant donc à la sagesse, que 84% des femmes jugeaient l’infidélité condamnable, mais pour un tiers cela ne s’appliquant pas pour elles, mais seulement à leurs conjoints.
Le comble, que 55 % des hommes ont nié avoir trompé leur femme, preuve à l’appui ! ( un peu le style Fillon et sa caisse noire :)
Pire encore 89 % des individus considèrent qu’un flirt poussé sans pénétration ( fellation incluse) ne serait pas trompé ! Et pour terminer 74 % des hommes seraient prêts à tromper leur épouse s’ils étaient certains de ne pas se faire prendre ! (Oh les petits coquins !)
Hilarant, non ? Alors la définition de la sagesse rime-t-elle avec fidélité ? Alors là, non ! Ce n’est que mon avis, mais la sagesse est d’abord de s’écouter soi-même, de connaître ses propres désirs, de ne pas laisser la frustration s’installer, l’ennui détruire une relation, d’accepter que l’on puisse avoir des coups de coeur à n’importe quel âge, et surtout d’accepter avec humilité ses limites. Après cela, libre à vous de penser que je ne serai jamais sage ! :)

( 4 avril, 2017 )

Les différences âge sont-elles des obstacles ?

Vous êtes toujours très nombreux à poser des questions à notre « mini Grégoire homme » sur ce blog, et je vous en remercie. La question de l’âge revient souvent.
Peut-on aimer quelqu’un de plus jeune ou de plus âgé que soi ?
Cette question me laisse toujours sans voix. Comment peut-on délimiter l’amour ?
Ce serait trop simple ! Dire que l’on ne peut tomber amoureux que de personnes de notre âge serait réducteur. L’attirance, l’amour ne se commande pas.
La polémique est sous-jacente lorsque certains journalistes mettent la loupe sur la différence âge entre un candidat et son épouse. J’ai envie de dire, où est le problème ? Je ne fais pas de politique, et je me moque complètement de qui couche avec qui. En dehors des pédophiles et des pervers narcissiques qui me font vomir, je respecte toutes formes d’amour.
Rien n’est plus beau que l’amour. Un sentiment vrai ne va pas se poser de questions, va trouver belle une femme avec un handicap ou avec trop de kilos, va craquer sur une personne totalement différente. L’amour va casser le fameux complexe œdipien.
L’homme ne recherchera plus l’image de sa mère, mais une femme sensuelle, vivante, vraie.
L’âge, on s’en fiche ! Seule importe la sincérité, le fait de se sentir vivre dans le regard de l’autre.
On voit que les mentalités ont bien du mal à changer, alors si vous craquez pour quelqu’un, si cette personne est en couple, n’hésitez pas pour vous débarrassez de la femme jalouse, à argumenter que son homme est bien trop jeune pour vous ou bien trop vieux ! Argument presque infaillible !
Les différences d’âge ne sont pas un obstacle, il faut donc les vivre avec passion. Tout s’arrête un jour, et le fossé se creusera peut-être avec les années, soit avec une baisse de la libido si les différences âge sont de vingt ans, soit le fossé travail qui peut s’avérer très destructeur, lui à la retraite, elle encore en activités. Deux mondes qui vont devoir cohabiter. Impossible ? Rien n’est impossible. Une fois encore que ce soit l’âge, les conditions sociales ou culturelles, si l’autre est l’âme sœur, il n’y aura pas d’obstacle à l’amour.
Alors, vivons l’instant présent, demain est une autre histoire.

( 1 avril, 2017 )

Se sentir beau aide à croire en soi.

Le printemps arrive, nous avons tous envie de voir le soleil briller, de nous sentir beaux. Pas simple pourtant dans une société qui ne cesse de critiquer, de juger, de pointer du doigt ceux qui sont différents.
Je me bats pour cette reconnaissance de la beauté de toutes les femmes, de tous les hommes, car nul n’est épargné, les gros, les maigres, les grandes, les petites. Je suis issue de parents très pudiques dans leurs compliments, mon père ne m’ayant dit que j’étais belle seulement le jour de mon premier mariage. Est-ce pour cette raison qu’inconsciemment les hommes qui ont traversé ma vie furent toujours peu expansifs ou est-ce juste le fruit du hasard ?
Je ne pourrais pas dire que j’en ai souffert, juste que j’ai mis longtemps à croire en moi. Il m’a fallu publier mon premier roman pour comprendre que j’étais autre chose qu’une jolie petite blonde un peu ronde. Un jour, une personne lors d’une dédicace m’a simplement regardée : »Qu’est-ce que vous êtes belle, votre sourire rayonne »
Ce jour-là fut celui où un voile se déchirait. J’ai compris que la beauté n’était pas juste une silhouette idéale. Aujourdhui, je revendique le droit de bien porter mon 95 B, mes petits kilos, la possibilité de m’habiller comme j’en ai envie lorsque je ne travaille pas bien sûr ! Le milieu de l’enseignement est tellement obtus. L’été, vous pourrez me croiser dans ma ville en short et débardeur, chose que je n’aurais jamais osé faire il y a moins de cinq ans !
Le pouvoir des mots est immense, celui du regard de l’autre aussi. Je n’ai plus vingt ans et alors ? Cela doit-il m’empêcher de vivre, de rire, de me prélasser au soleil ?
Avant j’étais dans ma coquille, craignant toujours de décevoir, aujourdhui, je m’en fiche complètement. Je me contente juste d’être, de sourire à un compliment, d’apprécier un regard admiratif, d’aimer simplement la vie.
Alors que l’on soit boulotte, maigrichonne, petit chauve ou gros poilu, l’important est de s’aimer, et instinctivement, sauf si on tombe sur une personne compliquée, on sera doublement apprécié. Un sourire peut tout changer jusqu’à transformer une vie !

( 31 mars, 2017 )

Le jour d’après le dernier jour.

Mon post n’est pas philosophique, pas totalement. J’ai juste envie de parler de ce dernier jour, celui que je vais vivre aujourdhui, cette fin de quatrième période qui fut riche, difficile, mais constructive. Le jour d’après « premier jour des vacances ». Ah ces enseignants toujours en vacances, j’en entends déjà râler (jalousie oblige). Honnêtement, prenez ma place, et après six semaines, et seulement après vous serez autorisé à critiquer !
Qui dit vacances, dit pause réseaux sociaux, mais que l’on se rassure, pas de mon blog. Qu’il vente, qu’il neige, vous pourrez toujours m’y retrouver.
Vous êtes nombreux à me demander où commander 5Secondes, victime de son succès, il est en réimpression.
Revenons à ce jour d’après où je vais profiter pleinement pour reprendre mon stylo et écrire. Depuis Septembre, j’avais perdu l’envie, trop de travail, trop de critiques non constructives liées à la sortie de « 5 Secondes » (ah ces envieux ! On se demande pourtant de quoi …), résultat un découragement provisoire.

J’ai croisé au salon du livre des amis auteurs qui m’ont redonné un nouveau souffle.
J’ai bouclé trois ans d’écriture de romans. J’avais  posé mes mots comme un pansement, très efficace. Je n’en ai plus besoin. Je sais qui je suis, ce que je vaux, et les autres, je m’en moque. Je sais aussi ce que je veux faire, et ne pas faire.
« 5 Secondes » est un peu une porte qui se ferme, un hommage à tous ceux qui ont croisé ma route, à mon mentor (on en a tous un), à cette seconde chance que nous avons tous, à ces actes manqués que l’on regrette, à cerre vie qui reste à savourer.
Go pour une immersion vers un nouveau polar, différent, car j’ai envie d’y mettre une nouvelle recette, un peu comme un défi. On verra si cela plait ou non. Peu importe. Écrire ces romans policiers reste pour moi une vraie passion, et j’attends cet instant avec impatience, ces 5 Secondes où je vais reprendre « mes rushs » de Décembre, mes recherches, pour enfin poser les fondations.
Son titre ? Toujours une couleur, bien sûr ! Laquelle ? J’hésite encore Adelyse et Antoine ? Quelle question ! Ce serait comme déshabiller Agatha Christie de son Hercule Poirot !
En tous les cas, sachez que même si ma fatigue est grande, je suis pleinement heureuse ! Je m’étais donné trois ans pour avoir un petit lectorat. Pari tenu. Mon dixième livre a quelques jours, et déjà de jolies chroniques arrivent.
J’espère simplement qu’il touchera qui il doit toucher.
Et pour conclure, il y a toujours un jour après le jour d’après, même s’il se passe des mois, des années, ce jour existe ! Une bonne raison de croire en la vie, non ?

( 30 mars, 2017 )

La seconde chance

Ah la seconde chance, thème phare de mon roman 5 Secondes, que peut-on en dire ? Que l’on doit toujours laisser une porte entrebâillée pour autoriser un possible engouffrement ou serrer les dents et bloquer une possible ouverture ?
Je crois à la seconde chance, je crois au pardon possible, à la possibilité qu’offre le temps de se poser, de comprendre, non d’oublier , mais d’accepter de regarder sous un autre angle. Je l’ai souvent mis en pratique dans ma vie, non sans risque.
Une porte qui se claque un jour n’est pas un acte anodin, c’est signe d’une souffrance, d’un besoin de s’éloigner de personnes parfois toxiques ou simplement compliquées.
Garder la porte close est une protection sécurisante, mais ne nous limite-t-elle pas à simplement ce que l’on connait ?
Et puis, il faut cesser d’être hypocrite, parfois nous enchaînons les secondes chances, entrainant des troisièmes voir quatrièmes, croyant à chaque fois dans les promesses, dans les compliments, et réalisant trop tard qu’il ne s’agissait que d’un leurre.
Ce jour-là, le voile se déchire, la lumière jaillit. On n’a plus envie ni d’y croire ni de laisser la porte ouverte. On a pourtant essayé, tenter de comprendre, mais le vase déborde. On se sent piégé dans une spirale sans fin. Alors on saute à pieds joints dans le miroir, et même si c’est douloureux, car tout passage l’est, on regarde l’horizon où se dessine une lueur d’espoir. On a osé, on a pardonné, mais on s’éclipse vers autre chose, moins toxique, plus vrai.
Au final, c’est à nous et à nous seuls, par ce choix, que nous nous offrons une seconde chance.

( 29 mars, 2017 )

Vérités, mensonges et Internet.

 

Les réseaux sociaux s’avèrent un outil bien dangereux où à l’image de notre société, des vérités qui ne sont au final que de sordides mensonges s’affichent.

Par manque de temps, j’avoue ne plus me préoccuper d’Internet me contentant d’un clic pour poster sur mon blog, FB ou Linkedln. Dernièrement une connaissance m’a conseillé fortement de regarder si j’étais « googlisée ». Quel grand mot pour une petite bonne femme comme moi. Oh surprise ! J’ai découvert avec horreur une demie douzaine de profils Facebook à mon nom regroupant quelques anciens contacts, dévoilant quelques moments de me vie (car bien sûr aucun respect du paramétrage de confidentialité), même chose sur Linkedln sauf que cette fois, tous ces profils étaient vides.

Je comprends pourquoi à une époque certaines personnes ne furent pas capables de différencier le vrai du faux , un peu comme s’ils se tenaient sur une balançoire, oscillant au grès des échanges falsifiés.

Cinq secondes de discussion par hasard, mais je ne crois guère au hasard, et je n’avais pas regardé sur Google, découvert cette ignominie, réalisé que de nouvelles pièces du puzzle s’assemblaient. Trop tard, puisque j’ai perdu définitivement des personnes précieuses, mais utile pour ma propre compréhension du passé. Je reste admirative, même si je méprise l’acte, face à un tel jeu. Du pur machiavélisme.

En suis-je peinée ? Non, j’ai donné, mais cela me renforce dans l’idée ceux qui m’aiment, ceux qui sont là, ceux qui me suivent chaque jour, savent qui je suis. Je ne me cache pas derrière un masque. Je ne suis pas parfaite, et heureusement, je ne suis pas non plus une sainte, grand bien m’en fasse, mais j’essaie de rester intègre, fidèle à ce que je pense, à ce que je suis, à ce que je crois.

Alors, quel que soit le profil que vous trouverez, ne croyez qu’en celui où je navigue. N’acceptez aucun contact venant d’un homonyme se disant « moi », posant des questions privées ( c’est arrivé dernièrement). Vous avez des questions ? Venez me les poser face à face . Je ne suis pas du genre à m’enfoncer dans un mensonge, car c’est pire que des sables mouvants, et je n’ai aucune envie de m’y enliser sans pouvoir ensuite en sortir.

J’ai fait des erreurs dans ma vie, de mauvais choix parfois, mais je ne retiens que ce qui m’a fait avancer. J’ai aussi aimé, trop, peut-être, mais au final, qui peut dire que l’on a trop aimé ? J’ai choisi le silence, un tort ? J’ai choisi de laisser des portes fermées, un autre tort ?

J’ai dédié mon dernier roman « 5 Secondes » à toutes les routes que j’ai croisées, bonnes ou mauvaises, à tous les actes manqués, autant les miens que ceux des autres, à la possibilité offerte d’une seconde chance, mais je ne rends aucun hommage aux plaisantins qui s’amusent ainsi sur les réseaux sociaux à jouer un acte de ma vie qui n’existe pas (même si en y pensant, cela ferait un excellent livre).

Ne vous laissez pas prendre à ce piège ! Tout se découvre un jour ! Et ne faites pas comme moi, pensez à vous « googliser » régulièrement afin d’éviter ce type de fraudes mesquines.

N’oubliez jamais, il n’y a pas de serrure assez solide pour enfermer le mensonge. 

 

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