( 29 mars, 2017 )

Les maladies auto-immunes et les autres

Notre combat pour la reconnaissance des maladies auto-immunes continue. De nombreux soutiens ce we au salon de Paris, de nombreux malades qui acceptent de relayer, et même un petit miracle se dessine, plusieurs médecins solidaires qui acceptent de diffuser notre combat.
Il est clair que ce combat évolue. Le monde médical est en plein désarroi, les infirmières , aide-soignantes n’en peuvent plus, les médecins croulent sous la paperasse, et les malades sont pris en otage. Nous sommes solidaires, car tous des victimes.
Une fois encore, nous ne choisissons pas de tomber malade. La plupart des maladies auto-immunes, pour ne prendre que celles de la thyroide, Hashimoto ou Basedow, sont difficiles à accepter car invisibles pour les autres. Rencontrer un médecin compétant n’est pas toujours simple. Faute de temps, ils sont nombreux à ne pas s’attarder sur le malade en tant qu’humain et à ne regarder que des analyses, des normes.
Il y a quelques mois, j’ai croisé dans ma ville une personne que je connaissais qui m’a dit souffrir de vertiges, perte de cheveux, perte de concentration et de mémoire, prise de poids, dépression. Bien sûr, elle était sous anti-dépresseurs, fatiguée au point d’être depuis des semaines en arrêt maladie. Je ne suis pas obsédée par Hashimoto, mais je reconnais qu’instinctivement je demande si les analyses furent faites. Une TSH limite à 4,12. Je suggère la recherches d’anticorps. Bingo ! Hashimoto avec des anticorps à plus de cinq cents ! Nouveau médecin, traitement.
J’ai croisé de nouveau cette personne au salon. Elle resplendissait !
Bien sûr, elle a reconnu avoir encore des coups de fatigue ( un des drames de ces maladies auto-immunes ), des hauts et des bas, mais en six mois elle avait cessé ses pilules de bonheur, avait repris son travail. Elle avait simplement été entendue.
On peut guérir le corps avec des milliers de médicaments que nous balancent sans cesse les industries pharmaceutiques, mais il faut bien plus pour guérir en profondeur, et je suis convaincue, même si je sais que je reste certainement une grande idéaliste, qu’une reconnaissance officielle, que poser un vrai regard sur des maux presque invisibles, peut aider les malades. La Fibromyalgie est reconnue depuis peu, c’est un premier pas, à nous tous de faire le second, ensemble.
Comme dit Platon :
« Les maux du corps sont les maux de l’âme aussi on ne doit pas chercher à guérir le corps sans guérir âme. »
Alors soyons des guérisseurs de l’âme simplement en prenant quelques minutes, juste un peu de temps pour écouter les autres, pour ne pas claquer la porte, pour simplement être là.

Si vous voulez soutenir notre cause, malades, soignants, familles, diffuser, faire signer, donnez nous votre mail par message privée ou via facebook sur le site de l’association et les pétitions vous seront envoyées.
Merci à tous !

( 29 mars, 2017 )

Mon coup de coeur TV de Mars : Broadchurch

Une fois encore, je craque pour une série britannique dont j’adore la mise en scène et la splendeur des paysages.
l’histoire : Une petite communauté se retrouve sous les projecteurs des médias après la mort d’un petit garçon. Deux enquêteurs sont chargés de résoudre cette affaire délicate, tout en essayant de garder la presse à distance et de préserver le tourisme. Face à un tel drame, les habitants commencent à s’épier les uns les autres, faisant remonter à la surface bien des secrets…
Je termine la première saison sur Netflix, et je suis fascinée par le nombre de sujets traités dans cette saison 1, l’amour, la haine, le deuil, l’adultère, la pédophilie etc
Les personnages sont savoureux, les policiers hors normes, le suspense est bien maîtrisé. Une série à voir sans hésiter !
La saison 1 est super, quant à la saison 2, encore un cran au-dessus ! Et la saison 3 débute avec force.IMG_1639

( 28 mars, 2017 )

Le salon du Livre de Paris

2017 fut ma troisième participation au salon du livre de Paris, le seul salon que je fais, faute de temps et d’envie. Deux jours à un stand, c’est long, il faut bien l’avouer. J’avais la chance de sortir en avant-première « 5 Secondes », mon dernier roman publié aux éditions Félicia-France-Doumayrenc. J’ai donc vendu le stock presque entier, et il me reste même des commandes. Je suis donc très heureuse.
J’aime beaucoup le salon de Paris car j’y croise des lecteurs réguliers rencontrés les précédentes années, des auteurs. Quelle joie de revoir Régis dont nos routes se croisent et s’entrecroisent, de voir Amanda, Isabelle, et surtout Nelly venue exprès d’Antibes pour quelques heures.
Pourrais-je en faire mon objectif de vie ? Certainement pas en travaillant à coté ! J’en sors éreintée. Je n’ai ni l’esprit « salon » ni le charisme « vente ». Autant me battre pour faire reconnaître les maladies auto-immunes, je sais faire parce que je suis certaine d’agir pour une cause juste, pour les autres et non juste moi. Vendre un livre me semble une démarche tellement extraterrestre, que je la regarde comme si je sortais de mon corps. Ce fut une bien jolie expérience, quelques secondes de vie, un peu plus que cinq qui m’ont dessiné un sourire réjoui sur mes lèvres. À faire une fois dans sa vie, mais en faire son but, non ! c’était un rêve, il va falloir m’en troyver de nouveaux …

 

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( 27 mars, 2017 )

Cette souffrance qui laisse un sillon.

Heureux celui qui n’a pas souffert, mais a-t-il vraiment aimé ? Qu’est-ce que la vie ?
Jolie question, car ne sommes-nous pas des automates de la vie ? On se lève le matin en sachant déjà ce que sera le soir, une journée prévisible, semblable à des dizaines d’autres journées, des instants identiques pourtant si importants. Certaines personnes méprisent la routine, pour ma part, je la trouve très réconfortante, sécurisante, un peu comme un cocon douillet où je peux me poser lorsque je suis fatiguée. C’est sûr que l’on rêve tous d’un petit bonheur qui couperait cette routine,
quelque chose de différent, un regard qui se poserait sur nous simplement pour nous mettre du soleil dans les yeux. Mais rien ne dure, et la douleur s’installe, se pose, ne nous quitte pas. Alors, on va juste conserver cette douleur, ces regrets.
Parfois, un jour, au coin d’un tournant, on va apercevoir une ombre, floue, juste une impression de déjà vu, comme une pression au fond du coeur. Cette voiture qui passe, cette silhouette reconnue, ce passé qui nous revient en pleine face. On aimerait être immatériel, juste un souffle, pour venir se poser sur cette vitre qui passe. Ne croyez pas que c’est facile de regarder cette voiture partir. On a envie de courir, de la suivre, de hurler dans le vent d’attendre, juste un instant.
Le temps passe, pourtant la douleur parfois ne diminue pas, on finit juste par s’y habituer, par en faire un manteau que l’on boutonne jusqu’en haut pour s’y cacher, pour ne pas montrer ses failles, ses faiblesses. Alors faute de s’effacer cette douleur laissera juste un sillon dans le sable, celui de mes pensées.
Ensuite, on prendra un stylo et on laissera des mots juste pour ne pas que s’efface ce sillon.

( 26 mars, 2017 )

Être maître de son destin.

La vie est une promesse, une étendue de sable en bordure de mer qui nous appelle. Parfois les vagues s’approchant trop près nous submergent, mais nous sommes toujours sur terre malgré tout, passant notre vie à courir pour échapper à notre destin, fonçant la peur au ventre, craignant de trébucher, tombant, nous relevant.
Rien ne peut nous empêcher d’échapper à ce qui nous arrive, et il est plus judicieux de se retourner et de faire face, plutôt que de fuir encore et encore. La vie est une merveilleuse aventure qu’il faut oser savourer. Rien n’est vraiment linéaire, chacun va rencontrer des obstacles, des routes noueuses, des tsunamis, mais tout peut se surmonter, un jour. Il faut juste du temps. On peut se tromper, parfois, stupidement. On peut regretter, quelquefois, mais toujours on aura la possibilité de saisir sa chance, de relever des défis, d’avancer, de tout recommencer, de pardonner. Toujours, on trouvera la force en soi, dans l’autre afin de ne pas sombrer. Nous sommes maître de notre destin, de nos choix. Nous croisons des routes que nous pouvons refuser d’ignorer, d’autres que nous effleurons, mais nous avons au fond de nous cette certitude que tout ce que nous faisons s’inscrit dans un sens même si ce sens ne sera compris que des mois ou des années plus tard. Le hasard n’étant qu’une explication du temps que l’on n’a pas encore été comprise.
Être maître de son destin, c’est dessiner ses rêves, ne pas y renoncer, puiser la force nécessaire pour qu’ils se réalisent.
Évitons de tomber pas dans le piège des regrets, car il est encore temps.
Il faut juste oser se retourner, oser choisir d’être heureux, de vivre pleinement, et surtout, oser aller jusqu’au bout de ses rêves.

( 25 mars, 2017 )

Les rencontres

J’aime beaucoup parler des rencontres que nous faisons, des liens qui se tissent, car ils restent au fond un vrai mystère. Ce sera cette collègue qui vous crispe durant des années, et qui au final, une fois l’enduit parti, se révèlera une personne pleine d’intérêt, cette personne avec qui vous n’avez rien en commun, au départ, et qui se dessinera comme votre double voire votre âme-sœur. Les coups de foudre ou de coeur existe, bien sûr, surtout quand on est jeunes. Parfois, un regard suffit.
J’aime à ne conserver que les bons souvenirs, que ces petits riens qui permettent de grandir, doucement, car comme beaucoup, je ne suis pas assez disciplinée pour apprendre vite les leçons de vie. Ces rencontres, toutes, ont eu un impact positif même si certaines se sont finies dans les larmes. Elles sont le ciment de mon présent, l’encre de ma plume.
Je ne suis pas quelqu’un d’ultra sociable, j’aime ma petite tranquillité, mais j’apprécie ces rencontres que je cueille par miettes sans les nettoyer, parce que c’est bien de garder des traces. J’ai fait de nombreuses rencontres depuis que je suis auteure, je passerai sur les mesquineries jalouses qui m’ont fait perdre certains amis, enfin je doute qu’ils en étaient vraiment, mais je garde cette magnifique chaine d’amitié toujours présente, toujours forte, toujours prête à m’aider. Aujourdhui, j’espère faire de jolies rencontres au salon de Paris. Le petit Crabe sort du sable.
Les rencontres sont comme la sève d’un arbre, ce sont elles qui donnent un vrai sens à notre vie, alors n’hésitons pas à leur rendre hommage et à leur dire simplement merci.

 

( 24 mars, 2017 )

La magie du salon de Paris 2017

Cette année sera mon troisième passage au salon de Paris en qualité d’auteur.  Comme chacun le sait, car ce n’est plus un secret de polichinelle, je ne fais que peu de dédicaces, mon travail me prenant beaucoup d’énergie. Le salon de Paris est donc  pour vous mes lecteurs un moment rare dans l’année où vous pourrez me croiser, discuter. Profitez-en, je ne suis pas une adepte des relations publiques, et si je fais cet effort, c’est uniquement pour vous faire plaisir, vous qui me demandez sans cesse des dédicaces. J’ai toujours adoré le salon du livre de Paris. J’y ai trainé mes savates dès son inauguration en 1981, repartant les bras chargés de livres, pas dédicacés, car seuls les mots m’intéressaient et les auteurs m’impressionnaient trop. Ce week-end, ce sera mon nouveau livre que je vais vous présenter, un roman différent qu’un responsable d’un service littéraire parisien a comparé à ceux d’Anne Ledig. N’e agérons pas, mais cela m’a touchée ! Mon petit manuscrit fait de mots juste sortis de ma plume, de mon âme, de mon coeur en l’espace de cinq secondes, façon de parler, est dédié en particulier à tous ceux qui ont croisé ma route même s’ils n’y sont pas restés, à tous ceux qui ont souffert, ri, aimé, à tous ceux qui veulent simplement y croire encore, cinq secondes, presque rien, cinq secondes qui peut tout changer.

Demain … Stand 1-C11IMG_1620

( 23 mars, 2017 )

Le poids des erreurs.

Nous passons notre vie à faire des erreurs, par paresse, par impulsivité, par peur, par orgueil. Souvent nous rejetons l’idée même de l’erreur, pourtant nous avons souvent le simple de désir de comprendre afin de les éviter. Commettre une erreur n’est jamais agréable, n’est pas acceptable. Nous nous retrouvons pris au piège de nos émotions. Il ne faut parfois que cinq secondes pour qu’une erreur se dessine. Ensuite va naître la peur, l’autocritique qui va nous détruire, l’angoisse de se tromper une nouvelle fois.
Souvent, il s’avère difficile de ne pas tomber dans le cercle infernal qui nous incite à reproduire les mêmes erreurs. En amour, certaines personnes retombent inlassablement sur le même genre d’individus. La film est semblable à un film où certaines filment toujours les mêmes scènes. Une rupture impliqué toujours deux personnes, chacune doit prendre du recul et analyser l’angle sous lequel elle perçoit « l’histoire », puis regarder celui de l’autre. Ensuite, essayer de comprendre pourquoi un certain schéma se reproduit sans cesse. Est-ce la jalousie ? Le besoin d’amour ? Au fond est-ce si important ?
Avec le temps, il est bien plus facile de les comprendre ces erreurs, nos failles, mais les réparer, ça malheureusement, c’est une toute autre histoire.

( 22 mars, 2017 )

Écrire, c’est dessiner les mots qui s’entrechoquent dans notre tête.

Écrire, c’est sortir des mots, des mots coincés, des mots cachés, des mots qui ne doivent pas être dits, des mots qui sont dangereux, des mots de vérité.
Écrire est l’encre qui coule de mes veines, ma plume écrit tout le temps quand le besoin se fait. Jeune, j’avais deux heures de transport chaque matin, et je remplissais des petits carnets de pensées, d’idées. Je ne suis ni une grande philosophe ni une intellectuelle, mais j’ai toujours adoré entendre les mots chanter. J’ai continué ensuite, sur mon ordinateur, sur des morceaux de papier. En confiance, j’envoyais des lettres pleines de mots, d’émotions, je remplissais les vides simplement en pensant offrir du bonheur. Malheureusement, parfois les autres n’ont pas toujours la même perception. Ils interprètent, donnent un autre sens, leur sens, à une réalité qui est pourtant toute simple. Les gens ne veulent pas comprendre, ils prennent un mot hors du contexte, l’interprètent, le changent, vont jusqu’à détruire ce qui est beau, ce qui est pur. Les mots deviennent un jeu, un pouvoir. Il faut cesser de changer l’essence même d’une lettre ou d’un texte. C’est un véritable viol de l’écriture. Un texte doit être juste pris comme un cadeau que l’on offre. C’est pourquoi, je vous fais cadeau de « 5 Secondes », des mots qui devaient-être écrits comme un pansement, comme une pommade pour ceux qui en ont besoin. Des mots laissés par Nadia, cette faiseuse de Bonheur.

« Tant que nous traversons le dur combat qui s’appelle vivre, nous ne pouvons en comprendre vraiment le sens. » Extrait de 5 Secondes

Sortie en avant-première Samedi 25 Mars Salon du Livre de Paris
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( 21 mars, 2017 )

Parlons un peu musique, mon chanteur préféré, un jour, la rencontre.

Que serions-nous sans musique, ces notes qui rythment nos vies, qui bousculent nos pensées les autorisant à se poser. L’éventail de choix musicaux est si large que chacun peut y puiser selon ses goûts, ses humeurs alternant entre classique, poétique, populaire ou musiques actuelles.
Comme vous le savez tous, je suis une inconditionnelle fan de Jean-Jacques Goldman, un grand monsieur dont j’ai toujours admiré la simplicité, la discrétion, et l’humilité.
Flash back dans le passé. J’ai découvert les chansons de JJG en 1980, j’avais vingt-ans. Il habitait Montrouge, non loin de chez moi.
Mon fils Christophe ne cessait de fredonner ses succès en chambre stérile en particulier « La vie par procuration ».
C’est ainsi que j’ai écrit à Jean-Jacques après le décès de Christophe. Il m’a répondu une magnifique lettre manuscrite, d’une beauté qui m’a aidée à me relever. J’ai toujours gardé en mémoire le fait que quelques mots peuvent sauver quelqu’un.
Des années plus tard, je suis devenue instit, et j’ai axé mes projets de classe sur ses chansons, mon premier projet fut Rouge dans une classe de CE2 où j’étais remplaçante ( superbe chanson, inconsciemment une des raisons pour laquelle j’ai pris ce titre pour mon premier polar), puis s’enchaînent un projet sur les mains puis d’autres qui m’ont conduite à des échanges réguliers avec ce grand monsieur, à le rencontrer avec ma classe plusieurs fois.
Il y a des routes que l’on ne croise pas par hasard, Jean-Jacques fut l’une d’elles.
Même s’il est aujourdhui à la retraite, ses chansons ne quittent pas mes écouteurs, toutes reliées à une phase de ma vie, à des chemins que j’ai parcourus.
« Puisque tu pars » dédiée à mon ange,  » Confidentiel », une de mes préférées,  » Veiller tard ». On peut ne pas aimer la voix de cet artiste, chacun ses goûts, on ne peut pas ne pas être touché par ses paroles, des mots qui bouleversent, des mots de tous les jours.
Qua,t à moi, « Je voulais simplement te dire. Que ton visage et ton sourire. Resteront prés de moi sur mon chemin »

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